J'ai moi aussi du mal à voir Renon au niveau de la signature, mais j'avoue également que je ne trouve pas la moindre ressemblance entre les deux visages ( morphologie du visage, oreilles de formes différentes et moins décollées chez le Renon d'Achache qui montre également un nez proportionnellement moins long et trapu )...
Là, je suis tout de même beaucoup plus sceptique que Stéphan.
Mais évidemment, celà n'engage que moi.
bonjour Armand
ca ne colle pas car l officier sur wilipedia a la legion d'honneur et curieusement d ailleurs ne figure pas sur la base "leonore"...
cdlt
Bonjour,dans le cadre de mes recherches pour la commémoration du cen
tenaire de la Brigade RONARC'H,je peux dire qu'il s'agit bien de Pierre
Edmond RENON,rentre dans la marine en 1914,aspirant en 1916 sur le
torpilleur Aventurier,EV2 le 1/6/1917 à Brest,EV1 le 13/7/1918,chevalier de la LH,1/1/1921 Flotille du Rhin,LV le 28/4/1922,Officier Breveté de
l'Ecole Suipérieure de la Marine,Promotion 1927,CF en 1937,second du Duquesne,1940,prend part au bombardement de Gènes et détruit une batterie cotière.Septembre 1940,second du Strasbourg.CV le 1/4/1942,mis en congé d'armistice en juin 1943,quitte le service actif en 1946.1964,devient Président de la FAMMAC.En,sur la photo,il appa-
rait en EV2 bréveté supérieur canonier.Il n'a pas combattu au sein de la
Brigade RONARC'H,mais à bien perdu une jambre en juillet 1918.Il était GC de la LH,et n'a pas combattu au sein de la Brigade RONARC'H
Bien cordialement à tous MONCEY
Bien cordialement à Tous.
« Pierre Edmond RÉNON [...] n'a pas combattu au sein de la Brigade RONARC'H, mais à bien perdu une jambre en Juillet 1918. »
Diable ! Que si !
— Étienne TAILLEMITE, « Dictionnaire des marins français », éd. Tallandier, 2e éd., 2002, p. 444.
« RÉNON (Pierre-Edmond). – (1895 ~ 1967). – Né à Paris le 21 mai 1895, d’un père professeur de médecine. Admissible à l’École navale en septembre 1914, il préféra s’engager pour combattre immédiatement et fut affecté à la Brigade des fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h, sur le front terrestre, avec laquelle il prit part à la bataille de l’Yser. Cité en mars 1915, il suivit la formation accélérée dispensée aux élèves officiers, en temps de guerre. Aspirant en novembre 1916, enseigne de vaisseau de 2e classe en juin 1917, il embarqua sur le torpilleur Aventurier à la Division des patrouilles de Bretagne. Enseigne de vaisseau de 1re classe en juillet 1918, Rénon fut à nouveau affecté aux fusiliers marins et participa aux combats de l’été 1918 sur le front occidental. Le 14 septembre, il était gravement blessé en entraînant sa section à l’assaut au moulin de Laffaux et devait être amputé de la jambe droite. Cité à l’ordre de l’armée, officier de la légion d’honneur à vingt-six ans, il décida de servir malgré sa blessure. En 1919, à la Flottille du Rhin sous les ordres de Darlan, il commanda un groupe de vedettes à Mayence et à Anvers et rendit de grands services pour l’instruction de la marine belge. [...] »
« RENON Maurice Alexandre Robert. — Né le 7 février 1883 ; décédé.
Entre dans la Marine en 1900, promu Enseigne de vaisseau de 1re classe le 1er octobre 1909 ; port de Toulon. Le 1er janvier 1911, sur le cuirassé garde-côtes "Bouvines", Station des torpilleurs de Cherbourg (Cdt Louis MOTTEZ). Le 5 mai 1911, second du sous-marin "Français", Station des sous-marins de Cherbourg (Cdt André ROQUEBERT). Au 1er janvier 1914, second sur la canonnière "Argus", Division navale d’Extrême-Orient (Cdt Louis DEMADRILLE). Lieutenant de vaisseau le 21 juin 1917. Au 1er janvier 1918, port de Toulon. — Chevalier de la Légion d’honneur. Au 1er janvier 1921, commandant le sous-marin "Hermione", Escadrille de sous-marins du 2e Arrondissement maritime à Brest. »
La première lettre de la signature figurant au dos de la photographie s’apparente en effet à un « M. ».