à l'envers:
vite de tes nouvelles
Ton mari qui pense a toi Albert
Mardi 16 Mars 1915
Ma chère petite femme
Je tenvoi cette carte tu voit regarde de
sur cette carte ces une tombe de mes
copains qui sont tombés et quond na
enterrés dans ce champs ces de la même
armes que moi ces des chasseurs alpins
Tu voit quand ont peut ont les arranges
un peut mes pas tousse tu ces ces triste
de voir tout sas sa nous fait un drole
caractere tu peu croire enfains plus
rien a te dire que je vais tres bien tont
mari qui pense a toi
Bonsoir Thierry, bonsoir tout l'monde
Voici ce que je lis ; certains termes me font penser au parler de certains de mes proches :
"Ma chère petite femme
Je t’envoie cette carte, tu vas regarder dessus cette carte, c’est une tombe de mes copains qui sont tombés et qu’on a enterrés dans ce champ. C’est de la même arme que moi, c’est des chasseurs alpins. Tu vois, quand on peut , on les envoie un peu, mais pas tous. Dieu, c’est triste de voir tout ça ; ça nous fait un drôle de caractère, tu peux croire. Enfin plus rien à te dire que je vais très bien. Ton chéri qui pense à toi.
Signé X
A l’envers : Ton mari qui pense à toi Albert
Vite de tes nouvelles"
Cordialement
Jean-Claude
Je vous propose à quelques mots près où je ne suis pas sûr -entre parenthèses- :
"Mardi 16 mars 1915
Ma chère petite femme
Je t'envoi cette carte, tu voit, (regarde de)
sur cette carte une tombe de mes
copains qui sons tombées et (qui ont été)
enterrée dans ce champs, et de la même
armes que moi, ces des chasseurs alpins.
Tu voit quand ont peut, ont les aranges
un peut, mes pas tousse. ? ? ces triste.
(De voir tout sas) sa nous fait un drole (de)
caractère, tu peut croire. (Enfains) plus
rien à te dire, que je vais très bien. Tont
mari qui pence à toi
tont mari qui pense à toi.
Albert."
Je n'arrive pas à lire les deux ou trois mots écrits à l'envers et en travers.