bonjour
en effet, dans les plaques que je proposais de mettre en ligne, il y a bien celles ci-dessus. il s'agirait donc de la même série.
(dommage)
au plaisir
photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
notre avenir a un passé, la mémoire n'est pas dépassée...
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonsoir Cyrille,
Elles étaient vendues en boite carton d'une dizaine de vues. Comme d'ailleurs les plaques négatifs vierges.
Il y avait des séries sur des tas de sujets (pas uniquement sur la guerre).
Dans cette logique de séries photos, se sont les diapositives couleurs qui les ont remplacés chez les marchands de souvenirs pour touristes ou dans les boutiques de musées (avec les collections de diapos d'oeuvres d'art)
Ces séries se sont vendues en grosse quantité ce qui explique qu'on trouve effectivement des séries qui reviennent souvent.
Si vous souhaitez en voir en grosse quantité, allez donc au musée du Wagon de l'Armistice à Compiègne, ils en ont une très belle collection.
Des tirages photo stéréoscopiques étaient aussi réalisés sur support cartonné. Ils pouvaient aussi être regardés en vue stéréo.
Je reste intéressé par les photos, en particulier si elle sont de belle qualité.
Bonne soirée - Michel
Elles étaient vendues en boite carton d'une dizaine de vues. Comme d'ailleurs les plaques négatifs vierges.
Il y avait des séries sur des tas de sujets (pas uniquement sur la guerre).
Dans cette logique de séries photos, se sont les diapositives couleurs qui les ont remplacés chez les marchands de souvenirs pour touristes ou dans les boutiques de musées (avec les collections de diapos d'oeuvres d'art)
Ces séries se sont vendues en grosse quantité ce qui explique qu'on trouve effectivement des séries qui reviennent souvent.
Si vous souhaitez en voir en grosse quantité, allez donc au musée du Wagon de l'Armistice à Compiègne, ils en ont une très belle collection.
Des tirages photo stéréoscopiques étaient aussi réalisés sur support cartonné. Ils pouvaient aussi être regardés en vue stéréo.
Je reste intéressé par les photos, en particulier si elle sont de belle qualité.
Bonne soirée - Michel
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Liens sur les sujets Artillerie Spéciale de "Pages 14-18" :
viewtopic.php?f=34&t=52768
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- Charraud Jerome
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Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonsoir
Un site en regroupant un certain nombre:
http://bac.d.free.fr/guerre_14_18/
Cordialement
Jérôme Charraud
Un site en regroupant un certain nombre:
http://bac.d.free.fr/guerre_14_18/
Cordialement
Jérôme Charraud
Les 68, 90, 268 et 290e RI dans la GG
Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
"" Avançons, gais lurons, garnements, de notre vieux régiment."

Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
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Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonsoir Michel,
Merci pour ces informations. J'avais croisé au moins trois fois cette fameuse série-ci (livres, sites internet), avec à chaque fois le commentaire grandiloquent du genre "Untel découvrit dans son grenier une mystérieuse boîte. Elle recelait N plaques de verre qui révèlent pour la première fois la terrible réalité etc etc". Et bam ! en fait de "première fois" on retombait sur les mêmes photos à chaque fois
Mais j'ignorais que ces plaques avaient vocation à être tirées en masse et commercialisées.
Cordialement,
Cyrille
Merci pour ces informations. J'avais croisé au moins trois fois cette fameuse série-ci (livres, sites internet), avec à chaque fois le commentaire grandiloquent du genre "Untel découvrit dans son grenier une mystérieuse boîte. Elle recelait N plaques de verre qui révèlent pour la première fois la terrible réalité etc etc". Et bam ! en fait de "première fois" on retombait sur les mêmes photos à chaque fois

Cordialement,
Cyrille
"Sur un banc étaient rangés quinze ou vingt bonshommes qui avaient bien une douzaine de jambes à eux tous." (Duhamel)
- IM Louis Jean
- Messages : 2741
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonjour à toutes et à tous,
Quelque clichés extraits d'un album du Mémorial de Verdun, peut-être constitué à partir des séries commerciales et les photos connues, (je pense aux photos "de Courcelles) mais on ne sait jamais :









Edité pour ajouter que je viens de m'apercevoir qu'il ne s'agissait pas d'un fil "Artillerie Spéciale"! Voilà ce qui arrive quand on passe par un moteur de recherche bien connu. Tant pis, cela fera remonter ou découvrir le lien qui amène sur un site très riche, quoique chiche en légendes. Exemple :

Doit être boche c't'escargot, il est Kolossal.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
Quelque clichés extraits d'un album du Mémorial de Verdun, peut-être constitué à partir des séries commerciales et les photos connues, (je pense aux photos "de Courcelles) mais on ne sait jamais :









Edité pour ajouter que je viens de m'apercevoir qu'il ne s'agissait pas d'un fil "Artillerie Spéciale"! Voilà ce qui arrive quand on passe par un moteur de recherche bien connu. Tant pis, cela fera remonter ou découvrir le lien qui amène sur un site très riche, quoique chiche en légendes. Exemple :

Doit être boche c't'escargot, il est Kolossal.
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonjour,
Collectionneur d'appareils photographiques j'ai eu l'occasion de brasser des milliers de vues sur la guerre de 14-18.
Généralement c'étaient toujours les mêmes qui revenaient. Ce qui suppose qu'elles ont été dupliquées, numérotées, estampillées. Donc un service de photographie aux armées, seul habilité à collecter du renseignement et surtout le diffuser vers l'arrière, peut en être l'auteur.
Avez vous remarqué comme elles sont "soft"? Les hommes sont de plain-pied, prennent la pose. Quelques vues plus cruelles existent mais représentent des cadavres de boches, des membres squeletiques sortant du sol, des crânes décharnés (anonymes), jamais une gueule cassée ensanglantée. Quelquefois des chevaux morts. Il fallait bien confirmer les témoignages des poilus sur l'horreur de la guerre...
Les carcasses d'avions ne se consumment pas. On ne voit pas les nettoyeurs de tranchées à l'oeuvre.
L'angle de vue de la majorité des clichés suppose que l'opérateur se trouvait sur le parapet, position inconfortable et dangereuse. La visée se faisant par dessus.
La mise en oeuvre de l'appareil n'était pas simple, chargement de la plaque, armement de l'obturateur, réglage du diaphragme, visée... Et il arrive à capturer en instantanée l'explosion d'une mine ou d'un obus!
Et je ne vous parle pas du prix du matériel ni des conditions techniques de traitement ni de la conservation des verres (1mm) dans le barda.
Ce qui me conduit à penser que la grande majorité des couples stéréoscopiques ont été réalisés après le 11 Novembre 1918,11 heures.
Les vestiges d'églises pulvérisées, les cadavres, les avions, mais aussi les destructions d'obus, abris, cagnas ont survécu encore longtemps.
En conclusion, dès l'apparition, la photo a été soumise à la manipulation et à la propagande. Déjà, lors de la guerre de secéssion c'étaient les assistants qui servaient de cadavres.
Je ne dirai pas la même chose pour le cinéma.
Sincères salutations.
Collectionneur d'appareils photographiques j'ai eu l'occasion de brasser des milliers de vues sur la guerre de 14-18.
Généralement c'étaient toujours les mêmes qui revenaient. Ce qui suppose qu'elles ont été dupliquées, numérotées, estampillées. Donc un service de photographie aux armées, seul habilité à collecter du renseignement et surtout le diffuser vers l'arrière, peut en être l'auteur.
Avez vous remarqué comme elles sont "soft"? Les hommes sont de plain-pied, prennent la pose. Quelques vues plus cruelles existent mais représentent des cadavres de boches, des membres squeletiques sortant du sol, des crânes décharnés (anonymes), jamais une gueule cassée ensanglantée. Quelquefois des chevaux morts. Il fallait bien confirmer les témoignages des poilus sur l'horreur de la guerre...
Les carcasses d'avions ne se consumment pas. On ne voit pas les nettoyeurs de tranchées à l'oeuvre.
L'angle de vue de la majorité des clichés suppose que l'opérateur se trouvait sur le parapet, position inconfortable et dangereuse. La visée se faisant par dessus.
La mise en oeuvre de l'appareil n'était pas simple, chargement de la plaque, armement de l'obturateur, réglage du diaphragme, visée... Et il arrive à capturer en instantanée l'explosion d'une mine ou d'un obus!
Et je ne vous parle pas du prix du matériel ni des conditions techniques de traitement ni de la conservation des verres (1mm) dans le barda.
Ce qui me conduit à penser que la grande majorité des couples stéréoscopiques ont été réalisés après le 11 Novembre 1918,11 heures.
Les vestiges d'églises pulvérisées, les cadavres, les avions, mais aussi les destructions d'obus, abris, cagnas ont survécu encore longtemps.
En conclusion, dès l'apparition, la photo a été soumise à la manipulation et à la propagande. Déjà, lors de la guerre de secéssion c'étaient les assistants qui servaient de cadavres.
Je ne dirai pas la même chose pour le cinéma.
Sincères salutations.
- IM Louis Jean
- Messages : 2741
- Inscription : dim. mars 22, 2009 1:00 am
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir histo18
A lire votre texte on ne sait finalement pas si vous parlez des photos dites de guerre ou uniquement des plaques!

<< Le Vest Pocket Kodak apparaît en 1912 et va être décliné jusqu’en 1935 en différentes versions.../...
Le Vest Pocket est indéniablement associé à la tragédie de la Grande Guerre de 14-18. Sa petite taille et le fait qu’il utilise des films en bobine, et non plus des plaques, font le succès de ce petit folding auprès des « poilus ».
Grâce à l’influence des journaux de l’époque qui réclament des images de combats pour illustrer leurs articles, la photographie de guerre prend son essor.
La Section Photographique et Cinématographique de l’Armée (SPCA) est la source officielle de documents photographiques mais la censure exercée par l’Etat et l’armée sur les prises de vue réalisées par cette agence officielle ne satisfait pas les journaux avides de sensations fortes.
La grande diffusion de ce petit appareil auprès des soldats génère une production parallèle d’images de guerre qui échappe à cette censure.
A partir de 1916, il apparaît évident que la guerre va durer. L’état major commence à voir d’un mauvais œil ces photographies de guerre qui échappent à son contrôle et qui montrent crûment l’horreur des combats. Décision est prise d’interdire aux soldats de posséder un appareil photo dans la zone des combats. Rien n’y fait, ceux-ci continueront à braver l’interdit et vont constituer le plus incroyable fond documentaire jamais réalisé sur une guerre.>>
Source http://vieilalbum.com/VestPocketAutogrFR.htm qui résume l'histoire des clichés de guerre de mon grand-père et des aïeux de nombreux internautes de ce forum.
Edité pour ajouter la photo du Vest Pocket
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
Bonsoir histo18
A lire votre texte on ne sait finalement pas si vous parlez des photos dites de guerre ou uniquement des plaques!
Pour les plaques votre raisonnement a le mérite de se tenir à peu près, pour les clichés il ne faut pas oublier cette petite merveille :Collectionneur d'appareils photographiques j'ai eu l'occasion de brasser des milliers de vues sur la guerre de 14-18.
Généralement c'étaient toujours les mêmes qui revenaient. Ce qui suppose qu'elles ont été dupliquées, numérotées, estampillées. Donc un service de photographie aux armées, seul habilité à collecter du renseignement et surtout le diffuser vers l'arrière, peut en être l'auteur.
Avez vous remarqué comme elles sont "soft"? Les hommes sont de plain-pied, prennent la pose. Quelques vues plus cruelles existent mais représentent des cadavres de boches, des membres squeletiques sortant du sol, des crânes décharnés (anonymes), jamais une gueule cassée ensanglantée. Quelquefois des chevaux morts. Il fallait bien confirmer les témoignages des poilus sur l'horreur de la guerre...
Les carcasses d'avions ne se consumment pas. On ne voit pas les nettoyeurs de tranchées à l'oeuvre.
L'angle de vue de la majorité des clichés suppose que l'opérateur se trouvait sur le parapet, position inconfortable et dangereuse. La visée se faisant par dessus.
La mise en oeuvre de l'appareil n'était pas simple, chargement de la plaque, armement de l'obturateur, réglage du diaphragme, visée... Et il arrive à capturer en instantanée l'explosion d'une mine ou d'un obus!
Et je ne vous parle pas du prix du matériel ni des conditions techniques de traitement ni de la conservation des verres (1mm) dans le barda.
Ce qui me conduit à penser que la grande majorité des couples stéréoscopiques ont été réalisés après le 11 Novembre 1918,11 heures.
Les vestiges d'églises pulvérisées, les cadavres, les avions, mais aussi les destructions d'obus, abris, cagnas ont survécu encore longtemps.
En conclusion, dès l'apparition, la photo a été soumise à la manipulation et à la propagande. Déjà, lors de la guerre de secéssion c'étaient les assistants qui servaient de cadavres.
Je ne dirai pas la même chose pour le cinéma.

<< Le Vest Pocket Kodak apparaît en 1912 et va être décliné jusqu’en 1935 en différentes versions.../...
Le Vest Pocket est indéniablement associé à la tragédie de la Grande Guerre de 14-18. Sa petite taille et le fait qu’il utilise des films en bobine, et non plus des plaques, font le succès de ce petit folding auprès des « poilus ».
Grâce à l’influence des journaux de l’époque qui réclament des images de combats pour illustrer leurs articles, la photographie de guerre prend son essor.
La Section Photographique et Cinématographique de l’Armée (SPCA) est la source officielle de documents photographiques mais la censure exercée par l’Etat et l’armée sur les prises de vue réalisées par cette agence officielle ne satisfait pas les journaux avides de sensations fortes.
La grande diffusion de ce petit appareil auprès des soldats génère une production parallèle d’images de guerre qui échappe à cette censure.
A partir de 1916, il apparaît évident que la guerre va durer. L’état major commence à voir d’un mauvais œil ces photographies de guerre qui échappent à son contrôle et qui montrent crûment l’horreur des combats. Décision est prise d’interdire aux soldats de posséder un appareil photo dans la zone des combats. Rien n’y fait, ceux-ci continueront à braver l’interdit et vont constituer le plus incroyable fond documentaire jamais réalisé sur une guerre.>>
Source http://vieilalbum.com/VestPocketAutogrFR.htm qui résume l'histoire des clichés de guerre de mon grand-père et des aïeux de nombreux internautes de ce forum.
Edité pour ajouter la photo du Vest Pocket
Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir
<< On peut critiquer les parlements comme les rois, parce que tout ce qui est humain est plein de fautes.
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Nous épuiserions notre vie à faire le procès des choses. >> Clemenceau
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonsoir à tous,
Pour rebondir sur l'ensemble des discussions, j'ajoute quelques petites choses à propos des prises de vues pendant la guerre :
Officiellement pour tous (civils comme soldats), la prise de vue est règlementée et nécessite un laissez-passer pour circuler dans la zone des armées et une autorisation pour posséder un appareil et photographier. Ces autorisations sont temporaires, renouvelables, et cherchent à préserver la confidentialité des opérations pour le cas où les photographies tomberaient entre des mains ennemies. Malgré les réglementations et les pénalités encourues, qui prennent la forme d’amendes ou de journées d’emprisonnement dans l’armée française et allemande et qui peuvent aller jusqu’au peloton d’exécution dans l’armée britannique, il faut faire la part des choses entre l’interdit et son application. Très vite en effet, il devient impossible de contrôler les pratiques photographiques et de censurer toutes les images.
En théorie donc, photographier est interdit ou contrôlé, en réalité, les soldats peuvent prendre des clichés pour peu que l’officier supérieur ferme les yeux. D'où les photographies qui circulent, que les soldats prennent, pour eux-mêmes, leurs proches ou leurs camarades et que l'on trouve aujourd'hui en brocante ; d'où les albums que l'on retrouve également dans les greniers, dans les centre d'archives et sur les brocantes et qui ont été constitués en général après la guerre.
Enfin, de grandes maisons (comme Jules Richard) vendent après la guerre des positifs sur verre sur catalogue par correspondance ou en magasins, ce qui explique les séries que l'on retrouve parfois aussi en brocante.
Idem, pour les retirages après guerre de cartes postales éditées pendant le conflit.
Quelques ouvrages pour poursuivre le sujet :
-Joelle Beurier, Images et violence 1914-1918, Nouveau monde éditions, 2007, 110 p. (passages notamment sur l'appel fait aux amateurs par la presse pour publier des images inédites et sur les concours lancés par Le Miroir)
-Frédéric Lacaille, Anthony Petiteau, Photographies de poilus. Soldats photographes. Au cœur de la Grande Guerre, Paris, Somogy Editions d'art, 2004, 190 p. (passages sur les photographes amateurs)
-Maurice Genevoix dans Ceux de 1914, évoque aussi la pratique photographique des soldats dans les tranchées, idem pour Blaise Cendras dans La main coupée, et j'imagine d'autres auteurs encore...
Bien à vous
Cornette
Pour rebondir sur l'ensemble des discussions, j'ajoute quelques petites choses à propos des prises de vues pendant la guerre :
Officiellement pour tous (civils comme soldats), la prise de vue est règlementée et nécessite un laissez-passer pour circuler dans la zone des armées et une autorisation pour posséder un appareil et photographier. Ces autorisations sont temporaires, renouvelables, et cherchent à préserver la confidentialité des opérations pour le cas où les photographies tomberaient entre des mains ennemies. Malgré les réglementations et les pénalités encourues, qui prennent la forme d’amendes ou de journées d’emprisonnement dans l’armée française et allemande et qui peuvent aller jusqu’au peloton d’exécution dans l’armée britannique, il faut faire la part des choses entre l’interdit et son application. Très vite en effet, il devient impossible de contrôler les pratiques photographiques et de censurer toutes les images.
En théorie donc, photographier est interdit ou contrôlé, en réalité, les soldats peuvent prendre des clichés pour peu que l’officier supérieur ferme les yeux. D'où les photographies qui circulent, que les soldats prennent, pour eux-mêmes, leurs proches ou leurs camarades et que l'on trouve aujourd'hui en brocante ; d'où les albums que l'on retrouve également dans les greniers, dans les centre d'archives et sur les brocantes et qui ont été constitués en général après la guerre.
Enfin, de grandes maisons (comme Jules Richard) vendent après la guerre des positifs sur verre sur catalogue par correspondance ou en magasins, ce qui explique les séries que l'on retrouve parfois aussi en brocante.
Idem, pour les retirages après guerre de cartes postales éditées pendant le conflit.
Quelques ouvrages pour poursuivre le sujet :
-Joelle Beurier, Images et violence 1914-1918, Nouveau monde éditions, 2007, 110 p. (passages notamment sur l'appel fait aux amateurs par la presse pour publier des images inédites et sur les concours lancés par Le Miroir)
-Frédéric Lacaille, Anthony Petiteau, Photographies de poilus. Soldats photographes. Au cœur de la Grande Guerre, Paris, Somogy Editions d'art, 2004, 190 p. (passages sur les photographes amateurs)
-Maurice Genevoix dans Ceux de 1914, évoque aussi la pratique photographique des soldats dans les tranchées, idem pour Blaise Cendras dans La main coupée, et j'imagine d'autres auteurs encore...
Bien à vous
Cornette
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonjour,
Il est vrai que mon message concernait les couples stéréoscopiques sur verre tels que ceux présentés par SESOUVENIR.
L'apparition du West Pocket, mais surtout du film 127 en bobine, facilitera les prises de vues. Le boitier métallique protégeant le film, le stylet permettant de légender la vue sur le papier protecteur
.
Mais la visée, se faisant par dessus, interdisait les instantanés au dessus du parapet.
Cet appareil faisait partie du paquetage des soldats américains ce qui explique qu'il n'est pas rare et il fonctionne toujours parfaitement et peut être utilisé de nos jours.
Sincères salutations
Il est vrai que mon message concernait les couples stéréoscopiques sur verre tels que ceux présentés par SESOUVENIR.
L'apparition du West Pocket, mais surtout du film 127 en bobine, facilitera les prises de vues. Le boitier métallique protégeant le film, le stylet permettant de légender la vue sur le papier protecteur
.
Mais la visée, se faisant par dessus, interdisait les instantanés au dessus du parapet.
Cet appareil faisait partie du paquetage des soldats américains ce qui explique qu'il n'est pas rare et il fonctionne toujours parfaitement et peut être utilisé de nos jours.
Sincères salutations
Re: photos sur plaque en verre, ça interesse quelqun ?
Bonsoir,
Louis Jean, en postant les photos de chars du Mémorial de Verdun dans ce sujet, se faisait la remarque qu'il postait ces photos hors de la
rubrique Artillerie Spéciale. Voici donc, dans cette rubrique, quelques commentaires sur ces photos.
pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... 1194_1.htm
Bonne lecture - Michel
Louis Jean, en postant les photos de chars du Mémorial de Verdun dans ce sujet, se faisait la remarque qu'il postait ces photos hors de la
rubrique Artillerie Spéciale. Voici donc, dans cette rubrique, quelques commentaires sur ces photos.
pages1418/Pages-d-Histoire-Artillerie/A ... 1194_1.htm
Bonne lecture - Michel
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