Accident de chemin de fer nuit du 12-13 décembre 1917

[Sirep]

Bonjour Jean,

Dans l'ouvrage d'André PALLATIER, le soldat DEPEYRE Jean Baptiste (Anglet) du 203e Rgt d'Infanterie est présent dans la liste des victimes mais noté comme reposant dans une des deux fosses communes ! Je n'ai aucune connaissance des termes ou appelations précises des lieux de sépulture : y-a-t'il une erreur d'interprétation (ou de recherche) de la part de l'auteur ou de l'Administration Militaire ?

Cordialement,

[Eric Mansuy]

Bonjour,

Comme je l'écrivais le 11 décembre 2009, dans mon message encore visible ci-dessus, la mairie de Saint-Michel-de-Maurienne possède un relevé des corps originellement inhumés en fosse commune. Depeyre y figure en effet. Je suppose que ces données se trouvent dans l'ouvrage de M. Pallatier.



Ces corps, après guerre, ont été pour partie regroupés, pour partie restitués.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[nono26]

Bonjour à tous

Je viens de terminer l'ouvrage de Monsieur Pallatier ..
Extraordinaire enquête policière . L'auteur est chargé chercher dans toutes les archives du PLM, du tribunal militaire , des journaux locaux, jusqu'en Italie et en Angleterre...

tout s'éclaire!! Nous ne pouvons plus colporter les légendes et délires que nous avons tous entendus..

A lire absolument..
Je vais bientôt retourner à la Doua sur la tombe de tous ces soldats et leur dire que j'ai enfin compris ..

J'irais aussi sur la tombe des cinq anglais , au cimetière britannique de Saint Germain aux Monts d'Or où reposent les soldats morts dans les deux déraillements de mars 1917 au même endroit ..

Bien cordialement à tous

Nono

[Rheginea]

Bonsoir Hervé, bonsoir à Tous.
Sur le MAM de ma commune, le soldat Carré Edouard, matricule n° 452 St- Brieuc, du 8e régiment du génie, tué dans l'accident SNCF de St Jean de Maurienne le 13.12.1917.
Bien cordialement. Bernard.

[mikado]

Bonsoir à tous

Par le plus grand des hasards, je suis tombé sur la fin du journal de TV8 Mont Blanc à minuit hier soir. A ce journal, il y avait un invité et c'était André Pallatier, l'auteur du titre précédemment cité.
Le peu que j'en ai vu, celui-ci a parlé de son parcours au SHD pour compulser les archives et cela depuis plus de vingt ans. Le temps lui étant imparti étant très court et l'ayant pris en cours de route, la seule chose que j'en ai retenu c'est qu'il n'y avait aucun écrit sur ce drame, censure oblige sauf un article paru dans Historia en 1972. D'après ses dires, celui-ci était truffé d'erreurs.

Cordialement

[nono26]

Bonjour à tous, bonjour "Mikado",

Je suis très intéressé par ce drame.. d'abord parce que je connais un peu la Maurienne, 13° BCA oblige, et ensuite parce que j'ai découvert à la nécropole de la Doua les tombes de tous les soldats inhumés d'abord à saint jean de maurienne puis regroupés plus tard à Villeurbanne.
J'ai en archives les listes des tombes et des soldats en tombes communes. J'ai dévoré le livre de Pallatier qui permet de tout comprendre et de tordre le cou à beaucoup de faux bruits et rumeurs...

A votre disposition pour les listes... mais le livre de Pallatier est un monument de recherche intelligente.

Quand à l'article de "historia", il met gravement en doute le sérieux de ce magazine réputé (dans le passé ) sérieux..

Bien cordialement Nono

Il fait si chaud que les cigales ont déjà enlevé le haut....!!!

[Jean RIOTTE]

Bonjour à tou(te)s,
Je vais devoir reprendre mon travail suite à ce que je viens de lire à propos du soldat angloy DEPEYRE Jean Baptiste.
Merci à tou(te)s de ce signalement.
Cordialement,
Jean RIOTTE
Toutes mes excuses pour ma tardive réaction: j'avais "zappé" le fil.

[Alain Dubois-Choulik]

le relevé détenu en mairie faisait état d'une fosse commune regroupant 277 corps

Bonjour,
Une transcription de décès à Valenciennes en 1919 cite un jugement et une liste de 267 noms : erreur de transcription ?
Cordialement
Alain

[Eric Mansuy]

Bonsoir Alain,

La liste dont j'ai une copie, qui couvre 18 pages, porte bien 277 noms, numérotés de 1 à 277, dans l'ordre alphabétique, d'Albertini à Wurm.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[francis du vivarais]

Bonsoir à tous.
Voici un courrier qui évoque l'accident.
Courrier de Louis Martin en Italie avec le 30e Bcp. En 1915, avec le 28e Bcp, il avait participé à la prise de Metzeral et en a laissé une petite description par lettre.
Son n° de secteur est toujours, SP 192, même en campagne en Italie car il concerne le Dépôt Divisionnaire de la 47e Division.

« 20-12-1917….. Je sais qu’il y a eu un accident de chemin de fer en Savoie et c’est peut-être à cela que je dois ton long silence. Mais maintenant que la situation est à peu près rétablie, j’espère avoir bientôt de tes nouvelles. Je profite de l’occasion pour t’offrir mes vœux pour le nouvel An qui je l’espère sera l’année de la Paix et de la Victoire et surtout de la Libération, que les vœux les plus chers soient réalisés le plus tôt possible.

« 7-01-1918 …J’ai été péniblement surpris par ce qui est arrivé à ce pauvre abbé Pradal. On se tire des plus sales coups de la guerre et il faut qu’on se fasse amocher bêtement. C’est comme les copains qui sont partis en perm, d’ici, tous joyeux d’aller retrouver leur famille et qui ont trouvé la mort la plus horrible dans un terrible accident de chemin de fer, en Savoie. Il fait ici un froid intense et aujourd’hui de la neige, à ajouter aux horreurs de la guerre. »
( Il y aura 5 chasseurs du 30e BCP qui y perdront la vie, Ogier Charles, Buchillon Henri, Demeester Paul, Ginet Jules, et Jacquier Léon)

« 06-03-1918 …Il paraît qu’il y a eu un autre accident de chemin de fer en France … Avant-hier j’étais de garde. Et hier nous avons été relevés de garde à 11 heures et demi et à midi nous repartions pour aller passer une revue au diable et nous rentrions qu’à 6 heures du soir après nous être appuyés une quinzaine de kms. J’ai peur qu’il en soit ainsi demain où nous nous attendons à aller voir le Roi d’Italie. Il y a une semaine qu’on nous en parle et à la fin on languit presque d’être débarrassés, de cette cérémonie. »
( Les 21 janvier et 2 mars il y a eu 2 accidents de chemin de fer, dans le Nord, faisant quelques victimes civiles)

« 16-03-1918 ...Je t’ai dit dans ma dernière lettre que nous étions à 1800 m d’altitude. Il y a pas mal de neige et il en a tombé hier. Il paraît que dans cette région l’hiver dure 7 mois. Mais tout de même on est pas mal dans nos baraques et le pinard circule le soir de quart en quart. Aussi à la veillée, on ne s’embête pas. Demain nous nous déplaçons encore. Plus haut, plus bas, on n’en sait rien. Pour ma part, je crois qu’on va encore se rapprocher encore des lignes. On verra bien. »

Cordialement à tous.
Francis.