Quelques questions sur les JMO en général

[olivier gaget]

Bonsoir à tous,

En plein dans la retranscription du JMO du 112e, je me pose quelques questions à son sujet (sur le JMO, pas le 112e ! )

1° J'aimerai savoir quel était l'officier ou le sous-officier qui généralement rédigeait les JMO ?
2° Le JMO d'un régiment est-il bien unique ou y a t-il eu des copies faites après la guerre ?
3° Y avait-il une sorte de réglement précisant comment le rédiger ? Je veux dire, certains JMO détaillent les pertes en citant même les noms des soldats tués ou blessés (exemple avec celui du 27e RIT très complet) mais d'autres ne parlent jamais des soldats, ne citant que les officiers (exemple avec celui du 112e). Ou bien alors était-ce comme pour un historique, écrit selon le bon vouloir de son auteur ?

Merci pour vos réponses à toutes ces questions !

Amicalement,
Olivier

[Eric Soulard]

Bonjour à tous, bonjour Olivier,

Voilà le document en question; il provient d'un JMO 1915/1916 du 8ème BCP.

Ces registres étaient manufacturés par Henri-Charles LAVAUZELLE, Editeur militaire à Paris sur la base d'une Instruction Ministérielle du 5 décembre 1874.

Eric

[Jean RIOTTE]

Bonsoir à toutes et à tous,
Merci Eric pour ce très intéréssant document qui fait le point sur la question.
Comme je le disais dans un message précédent qui a disparu, il y a loin de la théorie à la pratique.Il est vrai que lors des périodes "chaudes" la rédaction ne devait pas être aisée.....sans parler des conditions psychologiques et matérielles!
Cordialement.
Jean RIOTTE.

[olivier gaget]

Bonjour à tous,

merci beaucoup Eric pour le scan
au fait, t'as la forme ?

@ +
Olivier

[pyd]

Bonjour Eric,

Serait ce également possible d'obtenir ce scan?
Mon grand Père faisait partie également du 8eme BCP entre aout 14 et juillet 17 et je suis à la recherche de toute info sur son parcours militaire pendant cette période.
Cordialement
PY DENIS

[grain]

Bonsoir à tous.
Question:

Comment un officier, n'étant pas lui même sur le terrain, pouvait t'il relaté des actions, car je suppose que comme les copains, il risquait d'être tué!

Example :Le regiment de chasseurs de Driant et les RIC à Rossignol quasiment aneantis.

Qui gardait la sacoche avec le cahier, pour transcrire ce qui c'etait passé?

Cordialement
Martial

[chanteloube]

Bonjour Martial,

Justement pour vous aider à répondre à ces questions je pense pouvoir mettre en ligne d'ici un mois sur
http://www.provence14-18.org/
ou sur le site du 40ème RI
quelques pages du carnet du Colonel Tantot montrant comment, à distance, il suivait une opération en cours.

Comme vous le pensiez, la "perte de la sacoche" explique parfois la perte de l'original du JMO et de "la caisse"

Quand à la fiabilité des jmo !!!
Le Général Tournès, qui était alors capitaine au 3ème bureau de la 2ème Armée, révélera, après la guerre, qu'en septembre 1914, Duchêne avait fait refaire entièrement le journal de marche de la 39ème DI. (Cité par le Général Gras dans son "Castelnau ou l'art de commander")


Cordialement
CC