Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
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Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
Bonjour.Un de mes AGP Louis Antonin Chabal,de Boisseron (Herault),cavalier en 14 18, est rentre gaze a la fin de la guerre,ce qui avait été constate a deux reprises sur le champs de bataille.Malgre de nombreuses tentatives médicales ou tout a été essaye,rien n a pu freiner l aggravation continuelle de ses problèmes pulmonaires qui se sont termines par une mort par etouffement a l hôpital de Montpellier en 1930.Peut il etre considere comme mort pour la France?Cordialement.
zephyr joyeux
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Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
Bonjour et merci.Bien loin de moi l intention de revendiquer quoi que ce soit.C est juste pour savoir si par rapport a la legislation de l epoque il aurait pu avoir droit a cette mention.Cordialement.
zephyr joyeux
- Patrice Pruniaux1
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Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
Bonjour,Bonjour et merci.Bien loin de moi l intention de revendiquer quoi que ce soit.C est juste pour savoir si par rapport a la legislation de l epoque il aurait pu avoir droit a cette mention.Cordialement.
Si il a été reconnu et déclaré mort pour la France, cette mention figure en marge de son acte de décès, ou un additif y a été rajouté.
C'est le cas de mon grand père décédé en 1934 des suites de ses blessures.
Cordialement, Patrice Pruniaux.
Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
Bonjour ,
Question a priori simple, mais en réalité complexe,
La constatation d'une exposition au gaz a t'elle fait l'objet d'une inscription dans son dossier et son dossier médical? a t'il été évacué?
Par ailleurs a t'il été réformé? ou a t'il été classé service auxilliaire?
Si cela n' a pas été le cas et si il a été libéré à la fin du conflit de façon tout à fait classique, cela revenait à considérer qu'il n'y avait pas de séquelles. Le problème d'un certain nombre de toxiques de guerre (surtout l'yperite ou gaz moutarde) c'est que les lésions des muqueuses et de la peau peuvent se cancériser avec le temps, que d'autre part des lésions pulmonaires peuvent faire le "lit" d'une tuberculose pulmonaire.
Et que par ailleurs le tabac a un grand role dans les pathologies pulmonaires (type bronchite chronique, insuffisance respiratoire)
Des brulures pulmonaires par des asphyxiants tel le chlore peuvent aussi être à l'origine d'emphyseme
Autrement dit il y a de très nombreuses causes d'insuffisance respiratoire (cela peut être aussi une maladie asthmatique, ou chez les agriculteur le poumon du fermier), il est donc difficile de relier exposition aux gaz et pathologie pulmonaire, même si la probabilité est forte. Mais si à l'époque personne n'a fait un lien direct, votre AGP ne pouvait pas être considéré comme décédé des suites d'une maladie imputable au service.
On peut considérer que nombre d'anciens soldats victimes de l'ypérite ont fait dans les decennies qui ont suivi des cancers pulmonaires (mais quelle était la part d ela cigarette, qui est au moins un facteur aggravant?)
Il faudrait donc avoir le dossier médical établi à Montpelleir pour s efaire une idée.
Cordialement
Pierre
Question a priori simple, mais en réalité complexe,
La constatation d'une exposition au gaz a t'elle fait l'objet d'une inscription dans son dossier et son dossier médical? a t'il été évacué?
Par ailleurs a t'il été réformé? ou a t'il été classé service auxilliaire?
Si cela n' a pas été le cas et si il a été libéré à la fin du conflit de façon tout à fait classique, cela revenait à considérer qu'il n'y avait pas de séquelles. Le problème d'un certain nombre de toxiques de guerre (surtout l'yperite ou gaz moutarde) c'est que les lésions des muqueuses et de la peau peuvent se cancériser avec le temps, que d'autre part des lésions pulmonaires peuvent faire le "lit" d'une tuberculose pulmonaire.
Et que par ailleurs le tabac a un grand role dans les pathologies pulmonaires (type bronchite chronique, insuffisance respiratoire)
Des brulures pulmonaires par des asphyxiants tel le chlore peuvent aussi être à l'origine d'emphyseme
Autrement dit il y a de très nombreuses causes d'insuffisance respiratoire (cela peut être aussi une maladie asthmatique, ou chez les agriculteur le poumon du fermier), il est donc difficile de relier exposition aux gaz et pathologie pulmonaire, même si la probabilité est forte. Mais si à l'époque personne n'a fait un lien direct, votre AGP ne pouvait pas être considéré comme décédé des suites d'une maladie imputable au service.
On peut considérer que nombre d'anciens soldats victimes de l'ypérite ont fait dans les decennies qui ont suivi des cancers pulmonaires (mais quelle était la part d ela cigarette, qui est au moins un facteur aggravant?)
Il faudrait donc avoir le dossier médical établi à Montpelleir pour s efaire une idée.
Cordialement
Pierre
pierre
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Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
Bonjour et merci.Sa fiche matricule departementale indique qu il a été gaze et evacue, mais qu il a servi jusqu a la liberation de sa classe (1898).Cordialement.
zephyr joyeux
Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
Bonjour,
sauf si il s'agissait d'un asthme, il aurait pu de son vivant faire une demande de pension pour maladie survenue des suites d'une exposition aux gaz (c'est sauf preuve contraire parfaitement possible) , mais pour cela un médecin aurait du l'aider dans sa démarche (ou au moins l'informer) mais comme l'indique parfaitement "monte au creneau" ce n'était pas aussi simple, sur ce plan les associations d'anciens combattants pouvaient fournir une aide, encore fallait il en être membre, or ces associations étaient (et sont pour partie encore) politisées et selon ses propres tendances politiques il n'etait pas toujours facile d'adherer.
Lors du décés les "ayants droits" auraient pu aussi entamer les démarches, mais là aussi c'est plus simple sur le papier que dans la réalité et pour le "français d'en bas" (comme on dit maintenant) faire un dossier sans aide relevait de l'impossible, il fallait récupérer l'état signalétique et des services, les certificats de l'hôpital (à une époque où obtenir un dossier médical pour un citoyen de base était aléatoire, il suffit de voir actuellement les difficultés mises parfois à ces demandes malgré l'existence dune loi sur le sujet....)
Cordialement
Pierre
sauf si il s'agissait d'un asthme, il aurait pu de son vivant faire une demande de pension pour maladie survenue des suites d'une exposition aux gaz (c'est sauf preuve contraire parfaitement possible) , mais pour cela un médecin aurait du l'aider dans sa démarche (ou au moins l'informer) mais comme l'indique parfaitement "monte au creneau" ce n'était pas aussi simple, sur ce plan les associations d'anciens combattants pouvaient fournir une aide, encore fallait il en être membre, or ces associations étaient (et sont pour partie encore) politisées et selon ses propres tendances politiques il n'etait pas toujours facile d'adherer.
Lors du décés les "ayants droits" auraient pu aussi entamer les démarches, mais là aussi c'est plus simple sur le papier que dans la réalité et pour le "français d'en bas" (comme on dit maintenant) faire un dossier sans aide relevait de l'impossible, il fallait récupérer l'état signalétique et des services, les certificats de l'hôpital (à une époque où obtenir un dossier médical pour un citoyen de base était aléatoire, il suffit de voir actuellement les difficultés mises parfois à ces demandes malgré l'existence dune loi sur le sujet....)
Cordialement
Pierre
pierre
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Re: Mort tardive d un gaze,le hussard Louis Antonin Chabal
bonjour à toutes et tous
J'ai le cas d'un GO, meunier de profession, décédé de complications respiratoires. Selon ce que ma Grand-mère nous a raconté, pendant la guerre, il avait subi des attaques au gaz.
Dans cette famille, ils étaient meuniers de père en fils, autant dire qu'il était né dans un moulin. La famille disait qu'il avait "attrapé l'asthme des meuniers". Toutefois, avant la Guerre, il ne souffrait pas de cette pathologie. Je crois que personne n'a jamais fait le rapprochement.
Si j'ai bien compris Pierre, les complications pouvant survenir de nombreuses années plus tard, on avait eu le temps "d'oublier"... et, probablement, à cette époque, on ne savait pas encore qu'il pouvait y avoir un lien.
cordialement
Brigitte
J'ai le cas d'un GO, meunier de profession, décédé de complications respiratoires. Selon ce que ma Grand-mère nous a raconté, pendant la guerre, il avait subi des attaques au gaz.
Dans cette famille, ils étaient meuniers de père en fils, autant dire qu'il était né dans un moulin. La famille disait qu'il avait "attrapé l'asthme des meuniers". Toutefois, avant la Guerre, il ne souffrait pas de cette pathologie. Je crois que personne n'a jamais fait le rapprochement.
Si j'ai bien compris Pierre, les complications pouvant survenir de nombreuses années plus tard, on avait eu le temps "d'oublier"... et, probablement, à cette époque, on ne savait pas encore qu'il pouvait y avoir un lien.
cordialement
Brigitte
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