Bonjour Michel,
Merci pour votre étude, malheureusement je vois que vous n'avez pas de moyen non plus de dire s'il s'est retrouvé au 76e ou au 276e, et s'il est parti au front ou non pendant les 1ers mois de guerre ...
Je suppose qu'il n'y a donc pas de listes régimentaires des soldats incorporés à la mobilisation ?
Ainsi que je le disais dans mon 1er post, il a écrit 2 carnets (1915 et 1916) et j'ai comparé les dates, lieux, noms et évènements avec le JMO du 416e : je peux confirmer qu'après 2 mois à Rodez il part à Mèze et qu'il fait ensuite partie intégrante du 416e pendant les 2 années
C'est pourquoi je ne comprends pas très bien la formule "détaché au 416e" dans sa citation de 1917, puisqu'il y était affecté depuis 1915 ?...
Après sa blessure il n'est effectivement pas revenu au front, son livret militaire porte les noms des divers hopitaux dans lesquels il est passé pendant plus de 6 mois ...
Merci, cdt
Jean-Claude
Bonjour Jean-Claude
03-06-1908 / Incorporé au 76e R.I.
1911 / passe dans la réserve (je ne le vois pas sur votre extrait, mais fort probable)
04-08-1914 / Rgt de Couloumiers : 76e R.I. ; possibilité 276e
Garnison Couloumiers, Paris… déplacée Rodez, 16e Région militaire
15-03-1915 / passe au 80e R.I.
Décision ministérielle du 17 février 1915 No 2291 I/II
23-05-1917 / blessé au Plateau Californie (plaie avant-bras par É.O.)
23-05-1917 / Citation à l’Ordre de … (ici, je ne discerne pas non plus ce qui est écrit en apostrophe)
(23 mai 1916 / poste de combat, service de liaison)
23-05-1917 / (rang) Médaille militaire
18-01-1918 / réformé temporaire No 1
27-01-1918 / réformé No 1
Savoir que cette classe, à la mobilisation, venait pour la très grande majorité compléter les unités d’actives et rejoignait le dépôt le 3 ou le 4 août. On mentionne son incorporation au Rgt de Coulommiers; ce devait être plutôt le 76e que le 276e… probablement dans une Cie de dépôt et/ou aux armèes dans un bataillon d’instruction (9e).
Il a probablement rejoint ensuite le front avec le 80e en mars 1915.
Que des présomptions.
J’ai parcouru (mais bien rapidement) le JMO du 80e à partir de mars 1915, sans toutefois ne voir son nom mentionné au niveau des pertes.
Si ses prénoms sont bien Marius Alexandre et que vous avez pu vérifiez avec certitude le lien avec la citation du J.O. montrée plus haut, versus vos documents personnels, alors oui pour le 416e. Vous nous écrivez aussi: «il est envoyé à Mèze (près de Montpellier) début Mars pour être intégré au 416e».
On pourrait donc considérer une fiche lacunaire concernant un bonne partie de son parcours (phénomène assez souvent rencontrée malheureusement).
Il aurait été affecté à un moment à une unité constituante d’une Division pour être enfin détaché pour un temps au 416e au titre du service télégraphique.
Suite à sa blessure, il ne revienait pas au front, réformé donc par la suite.
Salutations
Michel