soldats de la grande guerre

[quinsaccathy]

Bonsoir Michel,

Je vous remercie très sincèrement pour votre recherche. J'ai trouvé ces renseignements, mais, ces palmes m'ennuient beaucoup !
Faute de les retrouver, je vais être obligé de les retirer au capitaine FLAMENT. (voir mon site GENEANET quinsaccathy)

Cordialement,
Catherine.

[michelstl]

Bonjour Catherine

Il est certain que j'aurai vu votre page.

mais faute de répéter Bernard dès sa première intervention et moi-même ci-haut:
croix de guerre avec palme = citation à l'Ordre de l'Armée

avec Étoiles
Citation à l'ordre du régiment : bronze
Citation à l'ordre de la brigade : bronze
Citation à l'ordre de la division : argent
Citation à l'ordre du corps d'armée : vermeil
avec palme
Citation à l'ordre de l'armée : bronze
5 citations à l'ordre de l'armée : argent
https://fr.wikipedia.org/wiki/Croix_de_ ... 8_(France)

Salutations
Michel

P.-S.: [strike]Croix[/strike] Médaille commémorative de l'expédition du Tonkin

[Rutilius]

Bonjour,


FLAMENT François Charles Étienne Clovis


Né le 7 novembre 1864 au domicile de ses grands-parents maternels, à Saint-Chamant (Corrèze), tué à l’ennemi le 28 septembre 1914 lors de l’ « Affaire de la Haute-Forain ».

Fils de Charles Lucien Siméon FLAMENT et d’Anne DUVAL, « marchands de parapluies », demeurant alors à Paris (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Chamant, Année 1864, f° 11, acte n° 39).

Époux d’Isabelle Marie Adèle SELLIER, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille, le 6 avril 1903 (Ibid.).


Carrière militaire


Engagé conditionnel pour un an à Paris (IIIe Arr.) le 10 novembre 1884 pour le 36e Régiment d’infanterie. Classe de mobilisation, 1883 ; mais compris sous le n° 375 de la liste de recrutement de la classe 1884 de la subdivision de Saint-Quentin (Aisne). N° 158 au tirage du canton de Saint-Quentin. Alors domicilié dans ladite ville.

Arrivé au corps le 12 novembre 1884, matricule n° 4.221.

Passé dans la disponibilité le 12 novembre 1885. A obtenu la note « Assez bien » aux examens de fin d’année.

A contracté un engagement spécial le 19 février 1886 pour le 144e Régiment d’infanterie. Arrivé au corps le 21 février 1886, matricule n° 4.907.

Caporal le 19 avril 1886.

Caporal fourrier le 24 septembre 1886.

Sergent fourrier le 16 novembre 1886.

Sergent le 25 janvier 1887.

Sergent fourrier le 26 juillet 1887.

Sergent major le 18 avril 1888.

Admis à suivre les cours de l’École militaire d’infanterie de Saint-Maixent le 23 avril 1889. Sous-officier élève officier.

Rengagé pour cinq ans le 1er juin 1889 à compter du 10 novembre 1889.

Sorti de l’école le ... étant classé 76e sur 451 élèves.

Par décret du 21 mars 1890 (J.O. 26 mars 1890, p. 1.617 ), nommé sous-lieutenant dans le corps de l’infanterie de marine à compter du 24 mars 1890.

Par décret du 24 mars 1891 (J.O. ... 1891), nommé sous-lieutenant au 4e Régiment d’infanterie de marine.

Sous-lieutenant au 4e Régiment d’infanterie de marine le 27 mars 1890 à compter du 24 mars 1890.

Sous-lieutenant au 9e Régiment d’infanterie de marine le 27 novembre 1891.

Par décret du 28 mars 1892 (J.O. 30 mars 1892, p. 1.652), promu au grade de lieutenant de 2e classe à compter du 24 mars 1892. Maintenu au 9e Régiment d’infanterie de marine, au Tonkin.

Cité à l’ordre du jour de l’Indochine pour le motif suivant : « A conduit l’attaque de la crête qu’occupaient les Chinois, avec la plus grande vigueur et, remarquant un moment d’hésitation chez les tirailleurs surpris par un feu inopiné sous lesquels était tombée toute la pointe, les a ramenés énergiquement au combat et a emporté la position ennemie à la baïonnette. » (Engagement de Lang-Bien, le 23 mai 1892. Ordre général n° 36 en date du 18 juin 1892.).

Lieutenant de 2e classe au 2e Régiment d’infanterie de marine le 5 décembre 1893.

Lieutenant de 2e classe au 2e Régiment d’infanterie de marine le 18 octobre 1894.

Lieutenant de 1re classe au même régiment le 6 mai 1895.

Lieutenant de 1re classe, adjoint au trésorier, au 9e Régiment d’infanterie de marine le 4 septembre 1895.

Lieutenant trésorier au même régiment le 12 novembre 1895.

Lieutenant de 1re classe au même régiment le 11 décembre 1897.

Atteint d’hydarthrose du genou droit et d’anémie paludéenne le 15 mai 1898.

Lieutenant de 1re classe au 4e Régiment d’infanterie de marine le 23 août 1898.

Lieutenant de 1re classe au 4e Régiment de garnison le 1er mars 1899.

Par décret du 29 mars 1899 (J.O. 31 mars 1899, p. 2.148), promu au grade de capitaine à compter du même jour (au choix) – emploi créé au Sénégal.

Par décision ministérielle du 5 avril 1899 (J.O. 6 avr. 1899, p. 2.306), maintenu au 4e Régiment de garnison.

Capitaine au 3e Régiment de tirailleurs tonkinois le 31 octobre 1899.

Capitaine au 7e Régiment d’infanterie coloniale le 14 janvier 1902.

Capitaine au même régiment le 27 mars 1902.

Par décret du Président de la République en date du 11 juillet 1902 (J.O. 12 juill. 1902, p. 4.863 et 4.870), nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur pour prendre rang du même jour.

Par décret du 9 mars 1909 (J.O. 17 mars 1909, p. 2.761), lui est accordée une pension de retraite avec jouissance au 15 décembre 1908.

En Août 1914, rappelé à l'activité au 37e Régiment d’infanterie coloniale. Capitaine commandant la 17e compagnie du 5e bataillon (Chef de bataillon Joseph Jules TREF).

Tué à l’ennemi le 28 septembre 1914 lors de l’ « Affaire de la Haute-Forain ».

Le 14 novembre 1914, réception par le lieutenant-colonel Paul Joseph Alexandre COUZINEAU, commandant le régiment, de l’ordre général n° 91 citant à l’ordre de la 1re Armée : « Le capitaine Flament, tué à l’ennemi. »

Citation à l’ordre de l’armée confirmée par sa publication au Journal officiel du 10 décembre 1914, p. 9.072 et 9.079.

« FLAMANT, capitaine au 37e Rég. d’infanterie coloniale. »


Cette citation à l’ordre de l’armée a implicitement entraîné l’attribution posthume à cet officier de la Croix de guerre avec palme lorsque fut publié le décret du 23 avril 1915 (J.O. 24 avr. 1915, p. 2.530) pris pour l’application de la loi du 8 avril 1915 instituant cette distinction, dont l’objet était précisément « de commémorer, depuis le début de la guerre de 1914~1915, les citations individuelles, pour faits de guerre, à l’ordre des armées de terre et de mer, des corps d’armée, des divisions, des brigades et des régiments » (art. unique ; J.O. 9 avr. 1915, p. 2.021).

A cet égard, l’article 9 du décret du 23 avril 1915 disposait qu’ « en cas de décès de l’ayant droit, la croix de guerre est remise, à titre de souvenir, et sur leur demande, aux parents du défunt dans l’ordre suivant :

Le fils aîné (ou, à défaut de fils aîné, la fille aînée), la veuve, le père, la mère, le plus âgé des frères ou, à défaut d’un frère, la plus âgée de sœurs et ainsi de suite, dans l’ordre successoral. »

[- Joel Huret -]

Ce sujet a été déplacé de la catégorie Forum Pages d'Histoire vers la categorie Soldats de la Grande Guerre par - joel Huret -

[quinsaccathy]

Bonjour,

Quand je vous disais que votre forum est exceptionnel !

Un très grand Merci à tous et,

A vous Daniel, je vous remercie sincèrement pour cet abondance de détails.
Naturellement, je m'interroge... êtes-vous un de ses aïeuls ?

Bonne journée, à bientôt,
Cordialement,
Catherine.