Bonjour,
Rien dans le dossier ne permet de connaître les exacts motifs ayant conduit l’autorité militaire à s’interroger, en 1960, sur l’éventuelle double citation dont aurait fait l’objet le sergent
Paul François Ernest PINEAU les 7 mars 1915
(Ordre n° 130 du 9e Corps d’armée) et 14 mars 1915
(Ordre n° 93 de la 8e Armée), et ce à raison d’une seule et même action d’éclat. D’autant que la seconde citation a bel et bien été publiée au
Journal officiel (J.O. 30 mars 1915, p. 1.719) et n’a jamais donné lieu ultérieurement au moindre
corrigendum :
Quoi qu’il en soit, les deux citations litigieuses demeurent à tout jamais acquises à l’intéressé.
Il est néanmoins permis d’avancer l’hypothèse qu'en 1960, l’administration militaire avait été saisie aux fins d'instruction d’un dossier de décoration le concernant, peut-être une proposition de nomination au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur.
A noter qu’à cette époque de sa vie,
Paul PINEAU ne demeurait plus, semble-t-il, dans le département de Maine-et-Loire ; il est en effet décédé le 21 janvier 1961 à Boé
(Lot-et-Garonne). Né le 1er juin 1891 à Montmort – aujourd’hui Montmort-Lucy –
(Marne), il était le fils de
Jacques Jean PINEAU, né vers 1858, maître d’hôtel, et de
Marie CHERBONNIER, née vers 1857, cuisinière, alors tous deux employés comme domestiques au château de Montmort
(Registre des actes de naissance de la commune de Montmort, Année 1891, f° 3, acte n° 9).
Ayant sans doute suivi, étant mineur, ses parents en Anjou, il avait contracté mariage le 12 juin 1920 à La Cornuaille avec
Anne Marie DUPONT (Ibid.).