Re bonsoir
la citation que vous reprenez"Quid des blessés qui avaient été abandonnés après une fuite devant l’ennemi" n'est pas de moi mais d'un autre internaute qui a posté un message
cordialement
André
Achache, vous parliez de l'offensive de septembre 1915 commee étant "le chaudron du diable"
en recherchant sur le net j'ai trouvé cet article :
"En prévision des opérations offensives de l'automne 1915, le Grand Quartier général prescrit, le 19 juillet, d'organiser dans chaque armée appelée à participer à des actions importantes, un service dit de l'état civil du champ de bataille. L'instruction recommande de « renoncer aux fosses communes, de grouper les corps de manière à éviter les sépultures éparses, d'enterrer soit en tombes individuelles, soit en tranchées de 10 (les corps étant placés côte à côte et non superposés) », etc. Elle rend obligatoire l'emploi du « carnet de champ de bataille » pour noter exactement l'emplacement des sépultures au fur et à mesure de leur création, et prescrit de fixer à tous les corps inhumés une plaque de plomb portant un numéro reproduit sur le carnet afin de permettre l'identification des corps en cas d'exhumation. Si l'on fait exception des grands cimetières de Mourmelon et de Suippes, ces instructions sont restées dans l'ensemble lettre morte"
mais aussi :
"Car plus que d'autres cette guerre pose le problème des corps : Comment les enterrer quand les bombardements menacent et empêchent de les réunir ? Comment faire quand, comme lors de l'attaque de la ferme de Navarin en Champagne, le légionnaire Van Lees est emporté par un obus, le corps détruit, volatilisé, seul un pantalon vide ensanglanté retombant sur le sol, sans mort à enterrer
extrait :
la mort
La fouille des champs d'honneur
La sépulture des soldats de 14-18
Yves Pourcher
l'état major avait prévu cette grande "boucherie" et s'inquiétait des corps.
Comme vous l'avez dit Achache le nombre de combattants engagés, le nombre de victimes, la notion d'assaut (mouvement) n'ont pas permis de créer un carnet de champ de bataille qui aurait été fort utile pour les descendants des combattants...
Dans le cas de mon grand oncle "tué à l'ennemi" ne fait pas de doute après ce que son corps est devenu
merci à vous
cordialement
André