Frontenay sur Dive 14-18

Parcours individuels & récits de combattants
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 30 juin 1916……....

Ce 30 juin 1916, Maurice Goubault dit Domer Goubault, né à Frontenay en 1876, grand-père de l'actuel président des anciens combattants de la région de Saint-Jean de Sauves (Vienne), change d'affectation. Du 69ème RIT basé à Châtellerault, il passe au 67ème RIT de Parthenay. Mais la différence avec l'ancien régiment, c'est qu'à partir de ce jour, Maurice Goubault se retrouve au front avec le 67ème RIT qui se bat depuis mars 1916 au Mort-Homme et à la cote 304 (région de Verdun).
le JMO du régiment n'existe pas, alors, mieux vaut laisser parler l'historique de ce dernier pour connaître les conditions d'arrivée de Maurice Goubault dans cet enfer:
« Du 1er au 11 juillet 1916, l'ennemi livre presque sans interruption les assauts contre 304 et le Mort-Homme. Il tente de s'introduire entre le sommet de 304 et la route Esnes - Haumont pour gagner les pentes Sud ; il ne peut y parvenir. Le réduit d'Avocourt lui résiste avec succès. Le 11 juillet, les Boches reviennent à la charge par deux fois au Mort-Homme ; aux deux fois ils sont repoussés et laissent des prisonniers entre les mains des Français.

A cette date, le Général NIVELLE précisant le sens de la bataille, adresse à l'armée de Verdun, cet ordre du jour:
« Soldats de Verdun ! Vous avez répondu à l'appel qui vous était adressé. Grâce à votre héroïque ténacité, l'offensive des Alliés a déjà franchi de brillantes étapes et les Allemands ne sont pas à Verdun. Mais votre tâche n'est pas achevée, aucun Français n'aura droit au repos tant qu'il restera un ennemi sur le sol de la France, de l'Alsace et de la Lorraine. Pour permettre à l'offensive des armées françaises et alliées de se développer librement et d'aboutir bientôt à la victoire définitive, vous résisterez encore aux assauts de ces implacables ennemis, qui malgré le sacrifice d'un demi million d'hommes que Verdun leur a déjà coûté, n'ont pas renoncé à leurs vains espoirs. Et non contents de résister, vous mordrez encore et sans cesse pour retenir devant vous par une menace continuelle le plus possible de forces ennemies jusqu'à l'heure prochaine de l'Offensive Générale.
Le passé répond de l'avenir, vous ne faillirez pas à votre mission sacrée et vous acquerrez ainsi de nouveaux titres à la reconnaissance du pays et des nations alliées ».

Le 15 juillet 1916 enfin, le 67ème RIT, à rude épreuve dans la région de Verdun depuis 6 mois environ, reçoit l'ordre d'embarquer …..........pour la Somme dont la bataille vient d'être engagée au 1er juillet précédent.
Maurice Goubault fait partie du voyage........

Ce 30 juin 1916 aussi, le 66ème RI de Joseph Métayer est en poste à Souain (Marne). Les échanges de coup avec l'ennemi y sont réguliers : lancers de grenades entre postes d'écoutes, bombardements intermittents, attaques de l'aviation. Même si le secteur est plus calme qu'à Verdun, il n'y a pas de quoi être tranquille.

Mais un autre événement, déjà dramatique en temps de paix, mais qui devient inqualifiable en temps de guerre, frappe, ce 30 juin 1916, Joseph Métayer: la perte de son épouse, Laetitia, Rousselas de son nom de jeune fille, décédée à Frontenay.
Je n'ai pas pu savoir si, ce jour-là, Joseph Métayer est au dépôt du régiment à Tours (Indre-et-Loire) ou au front à Souain, mais j'imagine la détresse de cette homme, loin de chez lui, avec maintenant deux enfants, sans mère, de 14 et 10 ans....
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 06 juillet 1916……....

Depuis le 22 juin 1916, le 206ème RI d'Auguste Guillot, né à Frontenay-sur-Dive en 1887, n'est plus au repos. Il est en poste dans la région d'Esnes-en-Argonne (55), assurant la relève d'autres unités.
Mais le 1er juillet 1916, une attaque allemande fait 11 tués et 32 blessés. Et c'est ainsi tous les 2 ou 3 jours, jusqu'au 25 août 1916, date à laquelle le régiment est envoyé sur …......... Verdun, où il doit cantonner le soir-même !

Ce 06 juillet 1916, le JMO du régiment est peu bavard: « mêmes emplacements. Pertes: 2 blessés »
Auguste Guillot fait bien de profiter de l'accalmie temporaire, car après le 25 août 1916, pendant 8 jours, du côté de Verdun, une seule page ne suffira pas pour noter les faits et les victimes de chaque jour..........
regis 79
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Message par regis 79 »

Il y a cent ans et 1 jour, le 10 juillet 1916……....

Ce 10 juillet 1916, Aristide Tessier ou Texier, né en 1871 à Frontenay-sur-Dive, affecté depuis le début de la guerre à la 20ème section de secrétaires d'Etat-Major et de Recrutement, est muté à la 22ème SCOA (Section de Commis et Ouvriers d'Administration) qui dépend du gouvernement militaire de Paris.

Pour rappel, Aristide Tessier n'a pas fait de service militaire, habite Paris au début de la guerre, est le père d'Henri Tessier habitant près de la salle des fêtes de Frontenay et se déplaçant fréquemment avec son vélo de courses.
Impossible d'en savoir plus sur Aristide Tessier, car je ne lui connais pas de descendant(s) vivant(s) à ce jour.

Dans un post de 2007, Joël Guyonneau précise :

« Les COMA (Commis et Ouvriers Militaires d'Administration) avaient une tenue semblable à celle de l'infanterie, mais:
passepoils blancs sur le képi, boutons façon étain couleur argentée avec au centre une étoile à 5 branches et autour l'inscription: OUVRIERS MILITAIRES D'ADMINISTRATION. Du temps où ils portaient les épaulettes à balais, corps de l'épaulette garance, balais blancs.
»
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 12 juillet 1916……....

Ce 12 juillet 1916, Moïse Thomas, né à Frontenay en 1893, change de régiment. Du 49ème RA normalement installé à Poitiers (Vienne), il passe au 12ème RA basé notamment à St-Dié dans les Vosges.
Difficile comme d'habitude de suivre le parcours d'un artilleur, mais il faut savoir que, même s'il ne connaît pas le feu tout de suite, Moïse Thomas est « aux Armées » donc au front depuis le 02 août 1914 et qu'il le restera jusqu'au 09 mars 1919 !

D'après l'historique du régiment sur Gallica, en mai 1916, le 49ème RA se bat près de Verdun à la cote 304. lorsqu'il est relevé début juin 1916, le régiment a perdu une centaine d'hommes, perdu 32 canons, mais envoyé 106 000 obus de 75 !
Après un peu de repos en juin, le régiment est envoyé en Champagne, région plus calme à ce moment-là.
C'est alors qu'intervient le transfert de Moïse Thomas au 12ème RA ce 12 juillet 1916, 12ème RA qui se bat en Champagne à Souain et à la Main de Massiges avant d'aller combattre fin juillet dans la Somme. Il dégagera Bapaume (Pas-de Calais), Péronne (Somme), neutralisera le secteur de Roye afin de protéger..........Paris.

C'est dans ce contexte que Moïse Thomas va donc rejoindre le 12ème RA, Moïse Thomas dont je viens de retrouver des descendants tout près de Frontenay, une fille mariée à un Mittault à Notre Dame d'Or et une petite-fille à Assais-les-Jumeaux. Il ne me reste plus qu'à les contacter pour espérer en savoir plus .

Bataille de la Somme. Sachez que je me suis rendu à la commémoration du centenaire de cette bataille, le 1er juillet dernier, à la cérémonie des Terres-Neuviens, à Beaumont-Hamel.
Pour mémoire, sur 850 hommes environ, 780 sont, ce jour-là, mis hors de combat après une demi-heure d'engagement. C'est un des épisodes le plus sanglant de la guerre 14/18, en proportion des effectifs engagés.
Ces soldats canadiens, tous volontaires, peu ou pas aguerris aux combats, comme beaucoup de soldats anglais de ce jour, n'ont pu atteindre leurs objectifs. Tous les soldats français, dont la plupart viennent de Verdun, ont atteint les leurs....

Beaucoup de soldats français vont combattre à Verdun, beaucoup iront combattre aussi dans la Somme.
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 14 juillet 1916……....

Ce 14 juillet 1916, Joseph Depoys, mon grand-père, envoie une carte postale à sa bienaimée. Il poursuit sa convalescence dans le sud, à Mazamet (Tarn), apparemment après une permission à Frontenay-sur-Dive dans la Vienne. Il est loin du front certes, mais le moral n'y est pas. Car à sa période de repos va succéder une période de formation à une nouvelle arme et le front va se rapprocher inexorablement …...

« Mazamet, le 14 juillet 1916,
Ma Chère Marie,
je t'envoie aussitôt
deux mots pour te faire part
de mon voyage qui s'est effectué
en de très bonnes conditions. J'arrive
voilà une heure et demie à 4h
du soir comme je te l'avais dit
et quoique devant être rentré
à midi, il n'y a pas de pétard.
Je ne sais pas comme
ça va aller, mais j'ai moins
le cafard que lorsque je
suis rentré de permission à
l'autre fois, malgré que je
vous ai quittés le cœur bien
gros. Si tu peux recevoir ma
carte dimanche, elle t'accompagnera
à ma place. Je t'embrasse de loin.
Joseph 146è 26èCie 
»
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 17 juillet 1916……...

Joseph Vitet, né à Frontenay en 1879, beau-frère de Charles Simonnet que les anciens de Frontenay ont bien connu dans les années 50, est au service du 103ème Régiment d'Artillerie Lourde depuis le 01 novembre 1915.

Dans le JMO du 103ème RAL du 01/11/1915 au 31/12/1916, à la date du 8 juillet 1916, il est précisé que la 30ème et 31ème batteries prennent position à Assevillers (Somme), tout près de Faÿ, village entièrement détruit et qui sera le seul de la Somme à ne pas être reconstruit au même endroit.

Joseph Vitet participe à la bataille de la Somme déclenchée le 1er juillet précédent.

Avant cette date, de nombreux tirs de neutralisation et de destruction des batteries ennemies ont lieu.

L'artillerie lourde fait beaucoup de dégâts dans les rangs ennemis, mais elle est aussi très vulnérable car facilement détectable. Il lui faut changer souvent d'emplacement pour se mettre à l'abri d'une éventuelle riposte.

La bataille fait rage en ce 17 juillet 1916 du côté d'Assevillers. Le temps est couvert, l'artillerie allemande se montre active. Éclatements de pièces de canons, canonniers et canonniers servants blessés ou tués, chevaux tués par dizaines, le quotidien du 103ème RAL et de Joseph Vitet n'est guère réjouissant...............
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans et un jour, le 21 juillet 1916.......

Ce 21 juillet 1916, Joseph Depoys, mon grand-père, poursuit son périple dans le sud de la France, loin du front certes, mais sans se faire d'illusions sur son retour prochain à ce dernier.
Il écrit ce même jour à ma future grand-mère:
"Mazamet 21 juillet 1916,
Ma chère Marie,
je viens encore une fois
te donner de mes nouvelles qui
sont toujours bonnes jusqu'à présent.
Je n'ai rien de particulier
à te dire depuis ma dernière lettre.
Depuis que je suis rentré, je
n'ai pas fait de service.
Je suis embusqué à la cuisine
pour aller chercher la bidoche
et le pain, sans oublier le macaroni,
enfin tout ce qui s'en suit.
Ce n'est pas le mauvais filon,
le temps que ça pourra durer, on
est aussi bien comme d'aller faire le
Jacques à mettre l'arme sur l'épaule,
surtout en ce moment, il fait
très chaud dans la région. Les
moissons ne vont pas tarder si
la température est la même. Là-bas,
elles sont peut-être commencées.
J'ai recu avec grand plaisir
ta jolie carte du 16 courant.
Reçois d'un ami intime ses amitiés
les plus douces.
Je t'embrasse,
Joseph"

Ce même 21 juillet 1916, la bataille de la Somme continue. Joseph Vitet et son 103ème RAL souffrent beaucoup.
L'artillerie lourde présente de gros avantages mais aussi d'énormes faiblesses.....
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 24 juillet 1916……....

Ce 24 juillet 1916, Joseph Vitet, né à Frontenay en 1879 et sa batterie du 103ème RAL sont positionnés à Assevillers (Somme).

Le JMO du 8ème groupe à laquelle appartient la 30ème batterie de Joseph Vitet n'existe pas. Impossible donc de suivre le déroulement de cette journée pour Joseph Vitet.

Toutefois, je suppose que, comme pour d'autres batteries du 103ème RAL dont j'ai le détail des activités du jour dans le secteur, des tirs de neutralisation, de harcèlement, de réglage, de démolition, de surprise, ou de représailles ont lieu sur les positions ennemies. Tantôt on autorise 100 tirs par jour et par batterie, tantôt on les réduit à 40, ou bien on les arrête carrément. Mais l'ennemi ne reste pas inactif et riposte aussi.

Toujours est-il que ce jour 24 juillet 1916, à Assevillers, Joseph Vitet est blessé à son poste de canonnier-servant et meurt de ses blessures à 15h20, au poste de secours du 8ème groupe de batteries.
C'est ce que rapporte son acte de décès retranscrit en mairie de Richelieu (37), là où il habite avant son départ à la guerre.

En mai 2013, j'ai eu l'occasion de me rendre à la Nécropole de Lihons (Somme), là où est inhumé Joseph Vitet. Comme pour les autres soldats de Frontenay ayant une sépulture, j'y ai déposé un peu de terre de son village natal, Frontenay-sur-Dive.

Ci-joint une photo relatant cette commémoration personnelle, partagée aujourd'hui, 100 ans jour pour jour après son décès.

Image
regis 79
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 28 juillet 1916……....

Des nouvelles de Victorien Meunier, né à Frontenay en 1890.

Ce 28 juillet 1916, il fait toujours partie du 131ème RI basé en temps de paix à Orléans et qui a durement souffert à Signeulx en Belgique en 1914 et à la Haute Chevauchée Romaine en Argonne en 1915. Je ne l'ai pas évoqué depuis plus d'un an.
Le 131ème RI de Victorien Meunier, selon le JMO, toujours en Argonne jusqu'en septembre 1915, va migrer en Champagne en octobre, pour y revenir ….......en novembre de la même année et y rester jusqu'en août 1916. Après un court passage à Mailly-le-Camp dans l'Aube, c'est une autre terrible bataille qui va l'attendre en septembre 1916: la bataille de la Somme qui en cours.

Ce 28 juillet 1916, si la matinée est plutôt calme pour le 131ème RI de Victorien Meunier, il n'en est pas de même ensuite: violent bombardement dans l'après-midi et luttes à la grenade dans la nuit. Le bilan est heureusement léger: un seul blessé à déplorer.

Mais c'est bien une des rares fois où on ne dénombre pas de tués dans le régiment, comme quasiment chaque jour, depuis 9 mois.......

Malgré sa blessure en 1914, mais particulièrement actif aux combats, Victorien Meunier va finir par évoluer dans la hiérarchie. Il va passer 1ère classe en mai 1916 et même devenir caporal le 05 septembre suivant. Il évoluera encore en 1917.
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Re: Frontenay sur Dive 14-18

Message par regis 79 »

Il y a cent ans, jour pour jour, le 29 juillet 1916……....

Ce 29 juillet 1916, c'est l'anniversaire de Victorien Meunier, évoqué hier et qui « fête » donc ses 26 ans au front dans la Forêt d'Argonne. Son nom ne dit sûrement rien aux anciens de Frontenay car il a suivi ses parents vers 1896 à Ste-Maure de Touraine (37). Mais il est issu d'une vieille famille de Frontenay par sa grand-mère paternelle, les Sergent et est donc de fait le cousin issu-de-germain de ma grand-mère Marie Panier, la future épouse de Joseph Depoys.

Particulièrement actif aux combats, disais-je hier, oui, mais il en paiera le prix fort en 1918....
je ne lui connais ni mariage, ni descendance, mais j'ai trouvé trace de sa famille à Ste Maure, car il a eu 1 frère et 3 sœurs. Je vais essayer d'en savoir plus sur ce lointain cousin......

Si Victorien Meunier est toujours resté au 131ème RI, ce n'est pas le cas d'Hubert Bironneau, un autre cousin. Il a quitté le 131 ème RI pour le 76ème RI en août 1915. Le JMO de ce dernier est manquant jusqu'en juillet 1916, mais l'historique du régiment rapporte quasiment le même parcours pour Hubert Bironneau que pour Victorien Meunier: la forêt d'Argonne d'abord, un tour en Champagne en septembre 1915, puis retour en Argonne jusqu'en fin juillet 1916, avant de partir pour la Somme.

Pas de faits remarquables en Argonne entre janvier et juillet 1916. Le terrain très accidenté ne permet pas des offensives importantes. Par contre, le déluge de feu des canons allemands, rendu coup pour coup par les Français, est incessant, parfois jusqu'à 14 heures d'affilée !
Le régime est impitoyable pour garder le terrain conquis : 6 jours en première ligne, 6 jours à retaper de nuit les tranchées démolies par les bombardements et 6 jours de repos non loin du front.

Ce 29 juillet 1916, en Argonne, le JMO du 76ème RI d'Hubert Bironneau rapporte une grande activité des engins de tranchées et des tirs de minen, sorte de grenades dont le tir plongeant atteint plus facilement les tranchées adverses.

Et chaque jour apporte son lot de blessés, voire de tués, comme « d'habitude ».
C'est « peu » comparé aux pertes que le 76 ème RI va subir en octobre 1916 dans la Somme.....
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