Il y a cent ans, jour pour jour, le 30 août 1914……
Ce 30 août 1914, Jules Corval, le maire, réunit le conseil municipal de Frontenay. L’ordre du jour, à la demande du préfet, est : secours accordés aux familles nécessiteuses.
Le Maire et son conseil, considérant que, si, parmi les mobilisés, beaucoup de familles sont nécessiteuses, il y en a peu qui sont absolument sans ressources ayant besoin d’un secours immédiat et constant. Le conseil décide donc de prélever cent francs sur le crédit affecté aux chemins ruraux de l’exercice 1914, afin de délivrer des bons de pain et de viande à deux familles seulement.
Au front, la guerre continue, les souffrances, les blessures et la mort aussi….
Frontenay sur Dive 14-18
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 31 août 1914……
Ce 31 août 1914, Auguste Deméocq, né en 1871 à Frontenay, mobilisé le 02 août précédent et dirigé sur le 69 ème RIT à Châtellerault au service des GVC (Garde des Voies de Communications), est renvoyé dans ses foyers. Ca ne durera pas longtemps, il sera rappelé quelques mois plus tard.
Le 49 ème RAC d'Onésime Thiollet, le 5 ème Cuir et la Division Marocaine pour ne citer qu’eux, n’ont pu empêcher le 29 août 1914 les soldats allemands d’investir complètement Novion Porcien (08) où François Ménard, le neveu d'Eugène Biguet de Frontenay et arrière-grand-père de mon épouse est tué dans la nuit. Déjà, la veille, 4 civils sont tués. 2 autres le sont le 30. Les maisons du haut du bourg brûlent.
Nous sommes allés sur les lieux 100 ans après. Un ancien du village, avec lequel nous avons sympathisé il y a quelques mois, nous fait découvrir le bourg avec des photos anciennes et nous nous rendons sur le théâtre des opérations. Il nous raconte : « ici, le 31 août 1914, les Allemands, pour un prétexte inconnu localement, encerclent la ferme d’Edmond Philippoteaux et y mettent le feu. Ce dernier détache ses chevaux dans l’écurie en flammes. Ils sont immédiatement abattus par les soldats allemands qui guettent leur sortie. Lorsque Edmond Philippoteaux évacue l’écurie pour échapper aux flammes, le même sort lui est réservé ….. »
Ce 31 août 1914, Auguste Deméocq, né en 1871 à Frontenay, mobilisé le 02 août précédent et dirigé sur le 69 ème RIT à Châtellerault au service des GVC (Garde des Voies de Communications), est renvoyé dans ses foyers. Ca ne durera pas longtemps, il sera rappelé quelques mois plus tard.
Le 49 ème RAC d'Onésime Thiollet, le 5 ème Cuir et la Division Marocaine pour ne citer qu’eux, n’ont pu empêcher le 29 août 1914 les soldats allemands d’investir complètement Novion Porcien (08) où François Ménard, le neveu d'Eugène Biguet de Frontenay et arrière-grand-père de mon épouse est tué dans la nuit. Déjà, la veille, 4 civils sont tués. 2 autres le sont le 30. Les maisons du haut du bourg brûlent.
Nous sommes allés sur les lieux 100 ans après. Un ancien du village, avec lequel nous avons sympathisé il y a quelques mois, nous fait découvrir le bourg avec des photos anciennes et nous nous rendons sur le théâtre des opérations. Il nous raconte : « ici, le 31 août 1914, les Allemands, pour un prétexte inconnu localement, encerclent la ferme d’Edmond Philippoteaux et y mettent le feu. Ce dernier détache ses chevaux dans l’écurie en flammes. Ils sont immédiatement abattus par les soldats allemands qui guettent leur sortie. Lorsque Edmond Philippoteaux évacue l’écurie pour échapper aux flammes, le même sort lui est réservé ….. »
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Voilà pour le mois d’août 1914. Je tenais à suivre chaque journée pour montrer l’ampleur de la mobilisation, la dureté des premiers combats, les blessures et la mort possibles chaque jour. Pratiquement tous les hommes valides sont partis. Les anciens, les jeunes trop jeunes encore, mais pas pour longtemps hélas, et les femmes vont prendre le relais pour la moisson et continuer le travail de la terre abandonnée pour cause de guerre par des cultivateurs partis au front. La peine sera partout, avec la crainte journalière de voir arriver le maire ou les gendarmes pour annoncer un décès.
Ma rubrique sera probablement moins journalière pour les mois qui vont suivre, mais dans la mesure du possible, j’essaierai de commenter les dates marquantes de chaque soldat de Frontenay, sachant que chaque jour passé au front est une épreuve que les JMO n’ont pas retranscrite comme telle.
Ma rubrique sera probablement moins journalière pour les mois qui vont suivre, mais dans la mesure du possible, j’essaierai de commenter les dates marquantes de chaque soldat de Frontenay, sachant que chaque jour passé au front est une épreuve que les JMO n’ont pas retranscrite comme telle.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Ce 1er septembre 1914, un bataillon du 113 ème RI de Blois, déjà très éprouvé par les combats du 22 août à Signeulx en Belgique, occupe une position dans Brieulles sur Meuse (55). Une canonnade allemande commence à 5h du matin.
Daniel Marsault, l’un des 4 frères Marsault de Frontenay partis à la guerre, est blessé à la tête par un éclat d’obus. Il raconte dans une carte postale envoyée le 14 septembre 1914 à une future belle-sœur : « chère amie, mon retard sera sans doute pardonné, tout d’abord en temps de guerre, l’on pardonne tout et surtout d’un blessé. Les Allemands ont voulu garder ma tête, mais ils ont eu qu’un tout petit peu les cheveux. J’étais dans une tranchée, lorsqu’un obus vint tomber à deux mètres de moi et a tué à côté de moi mon adjudant, un caporal fourrier et un cycliste. Le hasard a voulu que je n’aie pas trop de mal. C’est un plaisir d’être blessé comme cela, mais ce n’est pas tout cela, il va falloir que j’y retourne, peut-être pour y laisser une jambe cette fois….. »
Ce jour-là, à Brieulles sur Meuse, il y aura 4 tués, 15 blessés et 1 disparu.
Daniel Marsault, l’un des 4 frères Marsault de Frontenay partis à la guerre, est blessé à la tête par un éclat d’obus. Il raconte dans une carte postale envoyée le 14 septembre 1914 à une future belle-sœur : « chère amie, mon retard sera sans doute pardonné, tout d’abord en temps de guerre, l’on pardonne tout et surtout d’un blessé. Les Allemands ont voulu garder ma tête, mais ils ont eu qu’un tout petit peu les cheveux. J’étais dans une tranchée, lorsqu’un obus vint tomber à deux mètres de moi et a tué à côté de moi mon adjudant, un caporal fourrier et un cycliste. Le hasard a voulu que je n’aie pas trop de mal. C’est un plaisir d’être blessé comme cela, mais ce n’est pas tout cela, il va falloir que j’y retourne, peut-être pour y laisser une jambe cette fois….. »
Ce jour-là, à Brieulles sur Meuse, il y aura 4 tués, 15 blessés et 1 disparu.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 2 septembre 1914……
Le 2 septembre 1914, le 113 ème RI de Daniel Marsault de Frontenay, blessé la veille, poursuit sa mission à Eclisfontaine (55) et son ordre du jour est : « tenir la position de la Grange au Bois. » Les combats font 16 tués, 311 blessés et 179 disparus, soit 526 personnes hors de combat en 2 jours.
Depuis le 22 août à Signeulx jusqu’au 2 septembre 1914 à Eclisfontaine, les pertes du régiment s’élèvent à plus de 1500 tués ou disparus et au moins à 500 blessés.
Ce n’est pas fini pour le 113 ème RI qui va encore avoir des pertes importantes dans les 3 jours…
Daniel Marsault est transporté à l’ambulance après sa blessure du 1er septembre 1914. J’ai appris à Signeulx qu’il existe 2 définitions de ce terme et un ami internaute, que j’ai eu l’occasion en 2013 de rencontrer au site de Mort-Homme que nous évoquerons plus tard, m’a fait part des informations suivantes :
Ambulance :
1) Véhicule de transport des blessés (sens actuel du terme).
2) Unité médico-chirurgicale, qui existe au niveau du corps d’armée. On parle de l’ambulance N° tant comme on parlerait du régiment N° tant
Plus complet : http://72emeri.pagesperso-orange.fr/crbst_187.html mais impossible de copier l’article.
Voir également : http://hobbiesdejp.free.fr/Collections/ ... _soins.htm très complet.
Le 2 septembre 1914, le 113 ème RI de Daniel Marsault de Frontenay, blessé la veille, poursuit sa mission à Eclisfontaine (55) et son ordre du jour est : « tenir la position de la Grange au Bois. » Les combats font 16 tués, 311 blessés et 179 disparus, soit 526 personnes hors de combat en 2 jours.
Depuis le 22 août à Signeulx jusqu’au 2 septembre 1914 à Eclisfontaine, les pertes du régiment s’élèvent à plus de 1500 tués ou disparus et au moins à 500 blessés.
Ce n’est pas fini pour le 113 ème RI qui va encore avoir des pertes importantes dans les 3 jours…
Daniel Marsault est transporté à l’ambulance après sa blessure du 1er septembre 1914. J’ai appris à Signeulx qu’il existe 2 définitions de ce terme et un ami internaute, que j’ai eu l’occasion en 2013 de rencontrer au site de Mort-Homme que nous évoquerons plus tard, m’a fait part des informations suivantes :
Ambulance :
1) Véhicule de transport des blessés (sens actuel du terme).
2) Unité médico-chirurgicale, qui existe au niveau du corps d’armée. On parle de l’ambulance N° tant comme on parlerait du régiment N° tant
Plus complet : http://72emeri.pagesperso-orange.fr/crbst_187.html mais impossible de copier l’article.
Voir également : http://hobbiesdejp.free.fr/Collections/ ... _soins.htm très complet.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 3 septembre 1914……
Damien Corval est donc tué le 22 août 1914 à 24 ans en même temps que Lucien Proust qui en a 21.
Damien Corval est né le 11 janvier 1890 à Notre Dame d’Or, mais ses parents habitent Frontenay jusqu’en 1938. Comme il est de tradition à cette époque, la future maman va accoucher chez sa mère, qui est probablement de Notre Dame d’Or. Damien s’appelle à l’état-civil Norbert Joseph Anselme Damien et se marie le 6 juin 1914 avec Olga Alphonsine Charpentier à St Jean de Sauves qui devient son lieu de résidence. Il n’aura pas de descendance.
Son avis de décès n’arrive que le 16 juillet 1920 en mairie de St Jean de Sauves. Ni né à Frontenay, n’y résidant plus au moment de son départ à la guerre, il est pourtant inscrit sur le monument aux Morts de la Commune de Frontenay et pas à Saint Jean de Sauves.
L’explication principale tient au fait qu'il y passe toute sa jeunesse et que ce sont ses parents qui vont offrir le monument aux Morts à la commune de Frontenay dans les années 1920.
Lucien Proust est né le 28 janvier 1893 à Borcq. D’abord appelé Lucien Prest, du nom de sa mère, il s’appellera ensuite Lucien Proust au mariage de ses parents, comme son père qui le reconnaît à ce moment-là. Célibataire au moment de partir à la guerre, il n’a pas de descendance.
Son corps n’est jamais identifié, son avis de décès arrive en mairie de Frontenay le 11 juin 1920. Comme Damien Corval, ni né à Frontenay, n’y résidant plus au moment de son départ à la guerre car il habite Marnes (79) depuis 1913 au moins, il est pourtant inscrit sur le monument aux Morts de la Commune de Frontenay, certainement pour y avoir passé la majeure partie de son enfance, ses parents habitant Frontenay depuis leur mariage jusqu’à leur mort dans les années 1950.
Ce 3 septembre 1914, leur régiment et celui de Daniel Marsault, blessé 2 jours plus tôt, le 113 ème RI de Blois, quitte son bivouac, « des raisons supérieures l’amenant à rompre le combat ». Il faut dire malheureusement que les Allemands ravagent tout sur leur passage et qu’ils avancent chaque jour un peu plus …..Il lui faut battre en retraite, comme les autres régiments, car l’Etat-Major prépare la prochaine bataille, qu’on appellera plus tard la Bataille de la Marne…..
Damien Corval est donc tué le 22 août 1914 à 24 ans en même temps que Lucien Proust qui en a 21.
Damien Corval est né le 11 janvier 1890 à Notre Dame d’Or, mais ses parents habitent Frontenay jusqu’en 1938. Comme il est de tradition à cette époque, la future maman va accoucher chez sa mère, qui est probablement de Notre Dame d’Or. Damien s’appelle à l’état-civil Norbert Joseph Anselme Damien et se marie le 6 juin 1914 avec Olga Alphonsine Charpentier à St Jean de Sauves qui devient son lieu de résidence. Il n’aura pas de descendance.
Son avis de décès n’arrive que le 16 juillet 1920 en mairie de St Jean de Sauves. Ni né à Frontenay, n’y résidant plus au moment de son départ à la guerre, il est pourtant inscrit sur le monument aux Morts de la Commune de Frontenay et pas à Saint Jean de Sauves.
L’explication principale tient au fait qu'il y passe toute sa jeunesse et que ce sont ses parents qui vont offrir le monument aux Morts à la commune de Frontenay dans les années 1920.
Lucien Proust est né le 28 janvier 1893 à Borcq. D’abord appelé Lucien Prest, du nom de sa mère, il s’appellera ensuite Lucien Proust au mariage de ses parents, comme son père qui le reconnaît à ce moment-là. Célibataire au moment de partir à la guerre, il n’a pas de descendance.
Son corps n’est jamais identifié, son avis de décès arrive en mairie de Frontenay le 11 juin 1920. Comme Damien Corval, ni né à Frontenay, n’y résidant plus au moment de son départ à la guerre car il habite Marnes (79) depuis 1913 au moins, il est pourtant inscrit sur le monument aux Morts de la Commune de Frontenay, certainement pour y avoir passé la majeure partie de son enfance, ses parents habitant Frontenay depuis leur mariage jusqu’à leur mort dans les années 1950.
Ce 3 septembre 1914, leur régiment et celui de Daniel Marsault, blessé 2 jours plus tôt, le 113 ème RI de Blois, quitte son bivouac, « des raisons supérieures l’amenant à rompre le combat ». Il faut dire malheureusement que les Allemands ravagent tout sur leur passage et qu’ils avancent chaque jour un peu plus …..Il lui faut battre en retraite, comme les autres régiments, car l’Etat-Major prépare la prochaine bataille, qu’on appellera plus tard la Bataille de la Marne…..
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 4 septembre 1914……
Le 15 juillet 1913, Isaïe Couillebault écrie, de sa caserne d’Orléans, à une cousine : « chère cousine, hier c’était bien la fête du 14 juillet (sous-entendu à Orléans), mais ce n’était pas la même chose qu’à l’assemblée de Frontenay. Je n’étais pas en société de ces belles demoiselles faire une promenade à manger des cerises. Enfin, il faut espérer que ça surviendra avant que ce soit longtemps. 66 et la fuite. Ton cousin Isaïe. »
Le 2 septembre 1914, sa batterie est signalée à Eclisfontaine, là où le 113 ème a subi de lourdes pertes le même jour.
Quelle désillusion ce 4 septembre 1914. Isaïe Couillebault, marié depuis 3 mois, est avec sa batterie du 30 ème Régiment d’artillerie d’Orléans, du côté de Neuvilly en Argonne (55) et Clermont en Argonne (55), batterie qui tire sur des colonnes allemandes. Les Allemands ripostent avec des canons de 105. Chaque échange entre les artilleries françaises et allemandes provoquent des pertes de chaque côté. Pas de tués, mais plusieurs blessés graves sont à déplorer ce jour dans sa batterie. Dans le même temps, les Allemands brûlent les maisons de Clermont sur Argonne, village dont je vous propose de lire le témoignage d’un habitant durant cette période trouble : http://argonne1418.com/2011/01/05/temoi ... mbre-1914/
Isaïe Couillebault qui compte couler des jours heureux auprès de sa petite Marthe à Frontenay en est réduit à servir de canonnier servant et à tuer des Allemands au péril de sa vie….
Le 15 juillet 1913, Isaïe Couillebault écrie, de sa caserne d’Orléans, à une cousine : « chère cousine, hier c’était bien la fête du 14 juillet (sous-entendu à Orléans), mais ce n’était pas la même chose qu’à l’assemblée de Frontenay. Je n’étais pas en société de ces belles demoiselles faire une promenade à manger des cerises. Enfin, il faut espérer que ça surviendra avant que ce soit longtemps. 66 et la fuite. Ton cousin Isaïe. »
Le 2 septembre 1914, sa batterie est signalée à Eclisfontaine, là où le 113 ème a subi de lourdes pertes le même jour.
Quelle désillusion ce 4 septembre 1914. Isaïe Couillebault, marié depuis 3 mois, est avec sa batterie du 30 ème Régiment d’artillerie d’Orléans, du côté de Neuvilly en Argonne (55) et Clermont en Argonne (55), batterie qui tire sur des colonnes allemandes. Les Allemands ripostent avec des canons de 105. Chaque échange entre les artilleries françaises et allemandes provoquent des pertes de chaque côté. Pas de tués, mais plusieurs blessés graves sont à déplorer ce jour dans sa batterie. Dans le même temps, les Allemands brûlent les maisons de Clermont sur Argonne, village dont je vous propose de lire le témoignage d’un habitant durant cette période trouble : http://argonne1418.com/2011/01/05/temoi ... mbre-1914/
Isaïe Couillebault qui compte couler des jours heureux auprès de sa petite Marthe à Frontenay en est réduit à servir de canonnier servant et à tuer des Allemands au péril de sa vie….
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 5 septembre 1914……
Adalbert Thiollet, né à Frontenay en 1882 et qui habite Marnes (79) depuis son mariage avec Marie Sergent en 1909, est le frère de Marthe, la jeune épouse d’Isaïe Couillebault. Il est le parrain de ma grand-mère Marie Panier qui épousera Joseph Depoys après la guerre. Adalbert a été mobilisé avec le 32 ème RI de Châtellerault.
Avec lui se trouvent Jules Cassegrin, né en 1880 à Loudun (86) mais qui habite à Frontenay avec ses parents en 1914, Roger Achard, Fernand Auriau, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Joseph Tiffeneau, tous nés à Frontenay, et Lionel Tiffeneau le frère de Joseph, né à Messais (86) et habitant Frontenay en 1914.
Le 5 septembre 1914, le 32 ème RI se trouve à Morains le Petit (51) et organise la défense du village. Depuis quelques jours, l’ordre est de se replier. Apparemment l’ennemi suit mollement. Au soir de ce 5 septembre 1914, le général Foch donne l’ordre de faire tête à l’ennemi. C’est le début de la bataille de Fère Champenoise.
Les Allemands ne sont plus qu’à 130 km de Paris…..
Adalbert Thiollet, né à Frontenay en 1882 et qui habite Marnes (79) depuis son mariage avec Marie Sergent en 1909, est le frère de Marthe, la jeune épouse d’Isaïe Couillebault. Il est le parrain de ma grand-mère Marie Panier qui épousera Joseph Depoys après la guerre. Adalbert a été mobilisé avec le 32 ème RI de Châtellerault.
Avec lui se trouvent Jules Cassegrin, né en 1880 à Loudun (86) mais qui habite à Frontenay avec ses parents en 1914, Roger Achard, Fernand Auriau, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Joseph Tiffeneau, tous nés à Frontenay, et Lionel Tiffeneau le frère de Joseph, né à Messais (86) et habitant Frontenay en 1914.
Le 5 septembre 1914, le 32 ème RI se trouve à Morains le Petit (51) et organise la défense du village. Depuis quelques jours, l’ordre est de se replier. Apparemment l’ennemi suit mollement. Au soir de ce 5 septembre 1914, le général Foch donne l’ordre de faire tête à l’ennemi. C’est le début de la bataille de Fère Champenoise.
Les Allemands ne sont plus qu’à 130 km de Paris…..
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 6 septembre 1914……
Le 6 septembre 1914, le village de Morains le Petit (51) où est stationné le 32 ème RI d’Adalbert Thiollet, Jules Cassegrin, Roger Achard, Fernand Auriau, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Joseph et Lionel Tiffeneau est violemment bombardé par l’artillerie allemande avant le lever du jour. De violents échanges ont lieu et le combat continue jusqu’à midi 30. L’ordre de repli est donné et s’effectue avec difficultés. Les pertes de la journée s’élèvent à environ 400 hommes dont 70 disparus. Aucun des enfants de Frontenay ne figurent parmi les victimes.
Ce 6 septembre 1914 aussi, c’est l’anniversaire d’Auguste Richard, né à Frontenay et y habitant en 1914, qui a 30 ans et fait partie du groupe territorial du 3 ème régiment d’Artillerie à pied, apparemment basé à Brest (35). Je n’ai pas avoir plus d’indications sûres de ce régiment et du parcours d’Auguste Richard.
Ce 6 septembre 1914 enfin, c’est aussi l’anniversaire d’Hubert Métayer, né aussi à Frontenay, qui a 29 ans et fait partie du 49 ème RA basé à Poitiers. C’est aussi le régiment d’Onésime Thiollet, Joseph Amauger, Lucien Courlivant, Octave Marsault, Maurice Sergent et Elie Thomas, tous nés et / ou vivant à Frontenay.
Ce jour-là, le 49 ème RA fait route à 3h du matin pour Reuves (51), où il est accueilli par une canonnade allemande quasiment impossible à contrecarrer. Ce n’est qu’à 8h30, grâce au concours fortuit d’une batterie du 46 ème RA, que les canons allemands vont se taire momentanément. Cours répit, car les tirs ne cesseront vraiment qu’à ….19h30….
Le JMO cite 5 officiers en victimes parmi les rangs français, mais ne parle pas des hommes de troupe qui ont dû subir les assauts allemands. Ce qui est sûr, c’est que les enfants de Frontenay se sortent indemnes de cette journée.
Le 6 septembre 1914, le village de Morains le Petit (51) où est stationné le 32 ème RI d’Adalbert Thiollet, Jules Cassegrin, Roger Achard, Fernand Auriau, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Joseph et Lionel Tiffeneau est violemment bombardé par l’artillerie allemande avant le lever du jour. De violents échanges ont lieu et le combat continue jusqu’à midi 30. L’ordre de repli est donné et s’effectue avec difficultés. Les pertes de la journée s’élèvent à environ 400 hommes dont 70 disparus. Aucun des enfants de Frontenay ne figurent parmi les victimes.
Ce 6 septembre 1914 aussi, c’est l’anniversaire d’Auguste Richard, né à Frontenay et y habitant en 1914, qui a 30 ans et fait partie du groupe territorial du 3 ème régiment d’Artillerie à pied, apparemment basé à Brest (35). Je n’ai pas avoir plus d’indications sûres de ce régiment et du parcours d’Auguste Richard.
Ce 6 septembre 1914 enfin, c’est aussi l’anniversaire d’Hubert Métayer, né aussi à Frontenay, qui a 29 ans et fait partie du 49 ème RA basé à Poitiers. C’est aussi le régiment d’Onésime Thiollet, Joseph Amauger, Lucien Courlivant, Octave Marsault, Maurice Sergent et Elie Thomas, tous nés et / ou vivant à Frontenay.
Ce jour-là, le 49 ème RA fait route à 3h du matin pour Reuves (51), où il est accueilli par une canonnade allemande quasiment impossible à contrecarrer. Ce n’est qu’à 8h30, grâce au concours fortuit d’une batterie du 46 ème RA, que les canons allemands vont se taire momentanément. Cours répit, car les tirs ne cesseront vraiment qu’à ….19h30….
Le JMO cite 5 officiers en victimes parmi les rangs français, mais ne parle pas des hommes de troupe qui ont dû subir les assauts allemands. Ce qui est sûr, c’est que les enfants de Frontenay se sortent indemnes de cette journée.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 7 septembre 1914……
Le 69 ème RIT de Châtellerault est dirigé sur la région parisienne, à Pierrefiette et Sarcelles durant le mois d’août 1914. Ils sont nombreux les petits gars de Frontenay dans ce régiment : Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas, sans compter ceux qui rejoindront ses rangs jusqu’en 1918. Ce Régiment participe aux travaux du camp retranché de Paris avant de devenir régiment de campagne en 1915, à cause des nombreuses pertes de ce début de guerre. Ce n’est pas prévu de voir les gens du RIT en première ligne, mais l’Etat-Major n’aura pas le choix…..
Ce 7 septembre 1914, on retrouve ce régiment à Goussainville (95) et Fontenay en Parisis (95). Les Allemands ne sont pas loin de Paris……
Le 69 ème RIT de Châtellerault est dirigé sur la région parisienne, à Pierrefiette et Sarcelles durant le mois d’août 1914. Ils sont nombreux les petits gars de Frontenay dans ce régiment : Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas, sans compter ceux qui rejoindront ses rangs jusqu’en 1918. Ce Régiment participe aux travaux du camp retranché de Paris avant de devenir régiment de campagne en 1915, à cause des nombreuses pertes de ce début de guerre. Ce n’est pas prévu de voir les gens du RIT en première ligne, mais l’Etat-Major n’aura pas le choix…..
Ce 7 septembre 1914, on retrouve ce régiment à Goussainville (95) et Fontenay en Parisis (95). Les Allemands ne sont pas loin de Paris……