Repas d'un prisonnier

[Gillesr]

Bonjour à toutes et tous,

Je vous livre un document en 3 parties. Il s'agit d'une lettre écrite par un soldat à Auguste BRINGUIER.
Ce dernier a été grièvement blessé sur le champ de bataille en août 1914, laiisé pour mort sur le terrain et "ramassé" par les Allemands pour être fait prisonnier. Un médecin allemand l'amputera du bras gauche et l'opérera aussi de la jambe gauche sans la couper car il estimait que deux membres coupés du même côté serait préjudiciable. Il sera interné au camp lazariste de Königsbrück en Saxe jusqu'au mois de juillet 1915.
La lettre est écrite par un de ses camarades de camp à qui il adresse la carte des repas du 2 au 8 août 1915.
La lettre est bariolée avec de la cire de bougie.
Bonne lecture à vous
Gilles

[stcypre]

Bonjour,

Ce menu très connu, est la meilleure preuve de la propagande allemande.
On retrouve en effet de nombreux menus de la même période et pour avoir connu quelques anciens PG de ce camp, il n'était pas question de consommer de tels repas...
Lors de la visite de neutres il était question de repas améliorés, mais jamais avec "de la sauce moutarde et autres délices annoncés"...
Cordialement.
J.Claude

[Gillesr]

Bonjour à toutes et tous,
Je vous livre un extrait du carnet de route d'Auguste BRINGUIER, caporal à la 9ème compagnie du 92ème RI.
Il s'agit des menus pris au camp de Königsbrück. L'année n'est pas mentionnée, mais il s'agit de la période entre août 1914 et juillet 1915, dates de captivité du dit Auguste
Bon dimanche.
Gilles

[Gillesr]

Bonjour J.Claude, bonjour à toutes et tous,
Voici la confirmation de vos propos.
C'est une lettre d'Auguste BRINGUIER adressée à une femme, en date du 2 août 1915 par laquelle il explique sa détention et le peu de nourriture donnée aux prisonniers ainsi que la mauvaise qualité des produits.
Image totalement différente du premier document que j'ai posté.
Bonne lecture
cordialement
Gilles

[lorrain54]

Bonsoir,

La lecture de ce courrier qui ressemble a un brouillon est un peu difficile , l’écriture semble se dégrader en fonction des émotions d'Auguste Bringuier, je pense que la nourriture s'est dégradée avec la durée de la guerre, les Allemands eux même en ont beaucoup souffert , alors imaginons le repas des pauvres prisonniers en 18