ALPES Hte PROVENCE : aide demandée pour fiches matricules

[mounette_girl]

[strike][/strike]Bonjour à toutes et tous

Si une personne a l'intention d'aller, pour elle-même, photographier une fiche matricule en AVIGNON, pourrait-elle aussi voir s'il existe (...et me photographier intégralement) celle de :

ROULIN Philippe Auguste Emile
- né le 26/05/1883 à LAMBESC (Bouches-du-Rhône)
- marié le 27/01/1912 à CAVAILLON (Vaucluse) [strike]avant ses 19 ans[/strike], à 29 ans.
- dont le premier enfant est né en octobre 1914 en AVIGNON (Vaucluse)
- qui était employé du Chemin de fer P.L.M., puis devenu Conducteur de train par la suite,
- et qui est décédé le 24/03/1938 à MARSEILLE (Bouches-du-Rhône).

Il semble qu'il n'ait pas participé à la Guerre de 1914-18.
Je voudrais le vérifier avec certitude :

- a-t-il été exempté et pourquoi ?
- a-t-il été maintenu à son poste de travail par les autorités militaires qui avaient besoin de conducteurs de trains ?

A noter que ROULIN Philippe Auguste Emile ne figure pas dans la liste (que je possède) des hommes nés avant 1900, publiée par le Cercle Généalogique des Cheminots.

Dans l'espoir qu'il sera un jour possible d'obtenir cette fiche matricule.


Bien amicalement.


Mounette.
[:mounette_girl]



P.S. : Son frère ainé, né en 1881, est MPLF lui. Il avait été recruté à DIGNE !


Merci Yvo35; j'ai corrigé...

[yvo35]

Bonjour Mounette,

Je ne peux vous être d'aucune aide sauf pour signaler qu'il y a un problème soit de dates soit d'âge au moment du mariage.

[mounette_girl]

Bonsoir à toutes et tous

Pour faire suite à mon précédent message, je voudrais savoir si quelqu'un parmi vous aura un jour, à l'occasion d'une visite aux Archives pour lui-même, la possibilité de localiser des fiches matricules à DIGNE-LES-BAINS (04) (peut-être !) ou aux Archives des Bouches-du-Rhône, car la famille ROULIN en question demeurait à LAMBESC (13) lors du recensement de la population de 1901

Il s'agit des trois frères ROULIN. Lorsque je saurai où les deux frères du premier ont été recensés avec certitude, j'écrirai aux AD pour demander une reproduction des trois fiches matricules.

- ROULIN Paul Noël
né le 25/12/1881 à LAMBESC (Bouches-du-Rhone)
6° Bataillon de Chasseurs
Classe 1901
N° matricule 728 au recrutement de Digne
MPLF le 30/11/1914 à Ypres (Belgique)

- ROULIN [strike]Philippe Auguste Emile[/strike] Emile Philippe Auguste Classe 1903 logiquement
(voir mon premier message ci-dessus)

- ROULIN Louis Nicolas Marius
classe 1909 logiquement
né le 06/12/1889 à LAMBESC (Bouches-du-Rhone)
décédé le 07/01/1965 à LAMBESC (Bouches-du-Rhone)

Merci d'avance à qui pourra m'aider à y voir clair


Amicalement

Mounette
[:mounette_girl]

[mounette_girl]

Bonjour à toutes et tous

Espérant un miracle, je relance la demande ci-dessus ...à tout hasard !
Merci de votre attention.

Bien amicalement.

Mounette
[:mounette_girl]

[oisy 1918]

Bonjour mounette

je ne peux malheureusement vous aider pour récupérer les fiches matriculations.
par contre je peux vous éclairer sur la dernière journée Roulin paul noël chasseur au 6ème bca.

Lundi 30 Novembre 1914.
Suivant l’ordre d’opération du 30/11/1914, 2 Cies du 6eme, les 6eme et 21eme, attaqueront la corne N du bois 40 à 6h15.
5h45 – les deux Cies abandonnent les positions les plus avancées pour permettre à l’artillerie de préparer l’attaque. La préparation d’infanterie est pour ainsi dire inexistante. On nous distribue des harpons, planche et couverture nécessaire au franchissement des fils de fer.
6h – on Réoccupe les tranchées avancées. Deux sapeurs du génie (sapeur Diron) accompagnés de deux chasseurs tentent de s’approcher des fils de fer, tout en se protégeant derrière d’épais matelas roulés qu’ils poussent devant eux. Ils sont tués avant d’avoir pu faire sauter le réseau à l’aide des charges de mélinite allongées qu’ils ont sur eux
6h25 – le commandant donne l’ordre d’attaque, d’autres moyens sont prévus pour franchir les réseaux de fil de fer. Mais des le débouché des tranchées les deux Cies et plus particulièrement la 21eme qui se trouve légèrement en avant, reçoivent de flanc des feux de mitrailleuses paraissant provenir à droite du saillant qui se trouve au milieu de la lisière N du bois 40 à gauche d’un point situé légèrement au sud de la ferme des allemands. (Ferme Piccadilly)
Les sections de mitrailleuses ainsi disposées font un barrage de feux que les Cies ne peuvent franchir sans fortes pertes.
La 6eme Cie peut se mettre à l’abri d’un pli de terrain et ne subit que de faibles pertes (16 hommes hors de combat) mais la 21eme qui se trouve plus en avant et plus exposée perd en une ou deux minutes 3 chefs de section, le S/Lieutenant Coti l’adjudant Goujon tués, l’adjudant Liberi blessé. Néanmoins, une section de la 2emeCie commandée par l’Adjudant Imbert parvient à 10m des fils de fer allemands qu’il ne peut franchir faute de brèche, et s’y maintient jusqu'à la nuit. Il se replie qu’à 18h sur ordre vers la tête de sape en apportant tous ces blessés.
10h15 – le commandant de bataillon se trouvant avec sa liaison, de sa personne à la tête de sape, exécutant un ordre du colonel Castaing. Prescrit aux 2 Cies de ne laisser qu’une section sur les positions avancées acquises et de venir se reformer à la corne du bois du Confluent en utilisant le boyau de sape.
Le mouvement s’exécute en ordre.
Dés leur arrivée dans le bois, les chasseurs de la 21eme Cie mettent sac à terre et repartent avec leurs fusils rechercher leurs blessés, ils en apportent 34 avant midi.
D’autres blessés furent apportés à 18h par l’adjudant Imbert.
19h – La nuit ne nous favorise pas. Elle est claire, la lune bas son plein. Par instants, quelques nuages l’obscurcissent. Je pars avec le Lt Bertrand de la 2eme Cie et 9 volontaires de sa Cie nous en profitons pour nous glisser par dessus le parapet jusqu’au blessés qui, gémissent ou remue. Pour les tirer jusqu'à la tranchée, c’est avec des précautions infinie qu’il nous faut procéder, toute silhouette qui se détache dans la nuit déclenchent le tir de l’ennemi. Nous avons des cordes, elles nous servent à attacher les blessés pour les amener à nous. L’un d’entre eux nous donne bien du mal. Il est accroché là-bas dans les fils de fer. Il parle tout seul et chante une mélopée traînant au accents du midi, après une heures d’effort nous arrivons à nous glisser jusqu'à lui. Nous lui parlons doucement, mais il délire. Je lui dit de se taire, mais il n’écoute pas. Comme un reproche il me répond : « c’est pour ma mère que je chante ainsi ».
avec ma cravate, je fixe la jambe, brisée et mutilée par sept balle de mitrailleuse. Aidée du chasseur Langue qui a rampée avec nous, nous le ramenons vers le boyau. Quand les allemands tirent, nous nous aplatissons parmi les morts. Leurs corps nous sont un rempart.
Quel calvaire ! enfin nous sommes dans le boyau, notre blessé est sauvé.
Il ramène 8 blessés rendant compte que 3 seulement n’ont pu être enlevés en raison de l’intensité du feu ennemi.
Nos pertes s’élèvent pour ce combat à : 1 officier, 105 s/officiers, caporaux et chasseurs hors de combat dont 85 pour la 21eme Cie.
L’adjudant Imbert reçoit la médaille militaire sur le champ de bataille.
Le reste de la nuit se passe sans incidents.

si cela peu vous être utile.
cordialement
jean françois

PS: si vous arrivez a avoir des inforations supplémentaires sur Roulin paul noël je serai également interressé afin d'enrichir mon historique sur le 6ème BCA.

[mounette_girl]

Bonjour Jean François ...et tous, bien entendu.

Merci beaucoup. Si je parviens à entrer en possession de la fameuse fiche-matricule de mon grand-oncle Paul Noël Roulin, il va sans dire que je vous communiquerai toutes les informations qui vous intéressent.

Pour en revenir à mon problème (trois frères au sujet desquels je ne sais pas si le 2ème et le 3ème ont "fait la guerre" comme le 1er), il me vient une idée, ou plutôt une question :

D'abord, j'avoue ne pas connaître, ou connaître très mal ce qu'étaient les régions militaires à l'époque qui nous intéresse.
Mais, après avoir fouillé et refouillé les recensements de la population de LAMBESC, de 1901 et 1906, je me demande si la commune de LAMBESC (Bouches-du-Rhone) ne relevait pas, tout simplement, de la région militaire de DIGNE-LES-BAINS (Alpes-de-Haute-Provence)

Si oui, alors, les trois frères doivent forcément figurer dans les registres matricules de DIGNE (Série R, Sous-Série 1 R, et selon leur Classe). Je vais donc rapidement contacter ces Archives Départementales et vous tiendrai au courant.

Bien amicalement.

Mounette
[:mounette_girl]

[garigliano1]

bonjour

Avec le moteur de recherche d'Ancestramil, on voit que Lambesc ( Bouches du rhône, arrondissement d'Aix) fait de la 15è région militaire et du bureau de digne

cordialement

yves