Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Parcours individuels & récits de combattants
nirvador
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par nirvador »

Bonjour, excellent travail qui me sera utile pour montrer les solidarités villageoises entre mineurs des RIT.

Je crois pouvoir vous donner le nom d'un mineur qui ne fait pas partie de votre liste :

Auguste Joseph Gilleron - classe 1893 au recrutement de Valenciennes - maintenu en sursis aux mines de Douchy - rejoint le 2ème RIT le 14 octobre 1914 - mis en sursis aux mines de la Loire le 9 février 1915 - Domicilié rue St Marc à St Etienne.

Merci
nirvador
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par nirvador »

Une question pour les spécialistes des RIT : comment ces gars qui sont dans le Nord envahi font-ils pour rejoindre des unités (ex : le 2ème RIT) lui même dans une région envahie ?
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thio
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par thio »

Bonjour à tous

Une complément d'info avec une publication de cette semaine dans la presse locale de la Loire et Saint-Etienne.
Cela donne une assez bonne idée du contexte...

Cordialement
Pierre



1914 : Les réfugiés des régions envahies arrivent par milliers dans la Loire

Dès septembre 1914, les premières familles de réfugiés arrivent le département. Après un élan de solidarité, il s’agit d’organiser de façon pérenne cet afflux de population. La mine va notamment employer cette main d’œuvre abondante.


Charles Lallemand (1868-1941), préfet de la Loire d’octobre 1911 à décembre 1917 a eu, avec ses services, la lourde charge d’assurer l’accueil et l’hébergement des nombreux réfugiés des régions envahies venus trouver un toit et de quoi manger dans notre département. Dès le mois d’aout, la population belge est la première concernée puis les habitants du Nord et du Pas-de-Calais sont ensuite très nombreux à prendre le chemin de l’exode. On estime aujourd’hui à près de 700 000 les civils français (sans compter les Belges) qui auraient fuit devant l’ennemi. Face à cet afflux de population l’Etat a du très vite s’organiser.
Le 14 aout 1914, le Ministère de l’intérieur informe la Préfecture de la Loire de la publication d’un décret « ouvrant crédit pour dépenses d’entretien des bouches inutiles évacuées des places fortes et des étrangers évacués des zones armées ». Car il s’agit déjà de faire face aux premières dépenses. Le Ministère demande ainsi à chaque département : « De faire appel à la population au besoin par affiches et tous moyens en votre pouvoir. Demandez à toutes les familles non touchées par la guerre de recevoir chez elles les familles chassées de leurs foyers ». Il s’agit de déterminer « combien votre département peut recevoir d’évacués ou de réfugiés ».
Les réfugiés se concentrent au départ essentiellement sur Paris d’où ils sont ensuite réorientés sur l’ensemble des départements français. Le 1er septembre 1914, le Préfet de la Loire envoie ses directives aux chefs des gares PLM du département en ces termes : « Des réfugiés venant de Belgique et du Nord et de l’Est commencent à arriver dans la Loire par groupes ou isolément. Je prie MM. les chefs de Gare et leurs employés de les traiter avec la sollicitude qu’ils méritent et, dans les localités où il s’arrêteront, de les faire conduire auprès du Maire qui a reçu mes instructions pour le logement et la nourriture de ceux qui sont sans ressources ».
Le 3 septembre 1914 Charles Lallemand informe l’ensemble des maires qui peuvent être attribuées aux services sociaux (on parle alors du bureau de bienfaisance) pour prendre en charge les réfugiés : « Chaque fois qu’il ne sera pas possible de faire loger et nourrir gratuitement chez les habitants, par solidarité patriotique, les réfugiés Belges ou Français, on pourra les placer à titre onéreux. Dans ce cas, l’État remboursera au Bureau de Bienfaisance qui s’en sera chargé, par jour : 1è) pour le logement et l’entretien, cinquante centimes par personne âgée de plus de 15 ans et vingt-cinq centimes par personne âgée de moins de 15 ans ; 2è) pour la nourriture, soixante quinze centimes par personne de plus de 15 ans et cinquante centimes par personne âgée de moins de 15 ans. Je compte sur tout votre dévouement pour que, sur ces bases, de nombreuses offres de réception de réfugiés se produisent, soit à titre gratuit soit à titre onéreux. Je vous prie de les enregistrer avec soin et d’en envoyer la liste avec toutes précisions nécessaires à la Préfecture de la Loire ou à la Sous Préfecture selon l’arrondissement.
La Loire va présenter un intérêt économique tout particulier au regard de ces réfugiés qu’il faut bien accueillir. Le bassin houiller stéphanois a en effet perdu nombre de ses mineurs partis se battre au front. L’envahisseur allemand occupe quant à lui le bassin minier de la région de Lens. Nombreux sont ainsi les mineurs du Nord et du Pas-de-Calais (notamment des régions de Lens et de Valenciennes) à venir prendre le relais des soldats ligériens qui combattent l’ennemi.
Le télégramme envoyé le 7 septembre 1914 aux maires par Charles Lallemand le précise : « Parmi les réfugiés reçus dans les communes, il se trouve des ouvriers mineurs, des boulangers, des travailleurs agricoles. Veuillez me les signaler, spécialement les ouvriers mineurs sont assurés de trouver du travail dans le bassin houiller de Saint-Etienne. Les boulangers qui ne seraient pas utilisés sur place dans les localités d’arrivée rendraient de grands services dans les communes qui en sont dépourvues. Enfin les ouvriers spécialisés pour machines agricoles et les cultivateurs professionnels peuvent avantageusement pour tout le monde être employés dans les communes où la main d’œuvre masculine agricole fait défaut ».
Les communes vont aussi jouer la carte de la solidarité. Nombreuses sont celles qui vont notamment voter des crédits notamment pour prendre en charge la fourniture de pain. Quant à la population elle réservera globalement un bon accueil à ces familles dans le besoin.
« Je me souviens très bien de l'arrivée de ces familles du Nord et de Belgique à Villars, tombant de fatigue. Avec leurs paquets de hardes sauvées des ruines de leurs maisons. Ils étaient dans une grande détresse. Notre garde champêtre, toujours de bonne humeur, allait et venait au milieu d'eux et les encourageait de la voix. Il avait toujours pitié des gens dans l'embarras. En ces jours de détresse, il n'y avait pour ainsi dire pas un seul réfugié qui d'une manière ou d'une autre ne fut réconforté par lui. On leur trouva des logements, on veilla à leur installation, comme en général ils étaient des mineurs, on les répartit dans les puits de Villars. Il n'y eut aucun problème d'adaptation car les gens de Villars à cette époque étaient très accueillants et généreux » a témoigné Jean Marie Somet (1906-2003), le fondateur du musée de Villars.


Sources : archives départementales de la Loire, musée JM Somet


Ces réfugiés qui ne sont jamais repartis

Combien de réfugiés ont été accueillis dans la Loire ? Difficile à dire. Plusieurs dizaines de milliers c’est certain. Une étude précise sur le sujet a cependant été menée sur la cité minière de Villars, à l’entrée nord de la Saint-Etienne. La commune comptait avant guerre 3 000 habitants et elle a accueilli un peu plus de 400 réfugiés en deux vagues d’abord au début de la guerre puis un nouvel arrivage après l’offensive allemande du printemps 1918 qui a mis de nouvelles familles sur les routes. Une majorité de ces réfugiés arrivaient en transit d’Evian et de Thonon-les-Bains. Tout le bassin minier stéphanois a connu ce même afflux. La consultation de l’état civil durant cette période permet de retrouver les traces des mariages, naissances et décès de cette population déplacée. On notera qu’elle a aussi payé un lourd tribut à la grippe espagnole fin 1918. Et par ailleurs plus d’un réfugié du Nord a laissé sa vie dans les galeries de mine du bassin houiller stéphanois.Le retour des populations déplacées à leur domicile a ensuite géré dans le temps. Notamment pour les secteurs qui se trouvaient dans la zone des combats. En 1922 à Villars on trouvait encore plus de 200 réfugiés. Certains feront d’ailleurs souche dans la région stéphanoise. Pour l’anecdote sur le monument aux morts de Villars figure le nom de Louis Noreuil, natif de la région de Lens, qui a participé à la guerre des mines avant d’être mis en sursis aux mines de Saint-Etienne. Il est décédé le 31 mai 1918 à Villars de maladie aggravée en service commandé. On retrouve dans la région de nombreuses sépultures de réfugiés du Nord et du Pas-de-Calais qui n’ont ainsi jamais revu leur terre natale.
liersmf
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par liersmf »

Bonjour
Je découvre ces informations très intéressantes . Merci pour cet énorme travail

Dans mon arbre familial , plusieurs mineurs du Pas de calais
ont été envoyés '' en sursis '' dans les mines de Decazeville (hérault)

Certains mineurs ont habité aussi avec leur famille à CRECHY 03 - les Andrivaux -
Une naissance a d' ailleurs eu lieu dans cette ville en août 1917

* Existe t-il d' autres listes ou moyen de se les procurer
pour les déplacés sur ces autres régions ?

Merci
cordialement :)
Marie
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thio
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par thio »

Bonjour Marie

Pour la Loire (42), j'ai essentiellement trouvé mes sources aux archives départementales.
Il y a des cahiers de suivi des arrivées et de retour des réfugiés. Je ne me souviens plus, mais probablement dans la série R. Mais il faut aller sur place car rien en ligne.

L'état civil de la commune m'a aussi aidé (naissances, décès, mariages mais aussi avec les témoins de l'état civil).
Pour ma part, j’enrichis toujours ma liste.

Il y a beaucoup de familles de la région de Lens et si une association de ce secteur est intéressée, je serais très heureux de gracieusement partager mon travail.

Depuis le 11 novembre 2014 une plaque rappelle le passage des réfugiés dans la commune de Villars (42)

Bonnes recherches
Pierre

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POUDRIERE
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par POUDRIERE »

Bonjour Marie
Ayant habité 22 ans dans l'Hérault je n'y ai jamais trouvé de localité se nommant Decazeville...
Par contre, le Decazeville de l'Aveyron est plus connu !
Amicalement.
Patrick
Patrick Fournié
liersmf
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par liersmf »

Bonsoir à tous,

Même si mes recherches ne sont pas encore terminées, je tente pour répondre à la demande, une première mise en ligne.
Il s'agit de familles de réfugiés du Nord et Pas-de-Calais, essentiellement installés dans la cité minière de Villars (42) à l'entrée de Saint-Étienne.
D'après la Municipalité de l'époque, Villars (3000 habitants en 1914) comptait 400 réfugies en 1918.
J'ai fait un maximum de recoupements avec les fiches matricules des AD62 et AD59.
Avec l'espoir que cela puisse intéresser quelqu'un. Bonne lecture.

Bien cordialement
Pierre


Ces soldats du Nord / Pas-de-Calais mis en sursis aux Mines de la Loire - 42


(liste mise à jour le 17/03/2013)

Dès janvier 1915, la commune de Villars mais aussi toute la région stéphanoise a vu arriver un nouveau lot de mineurs soldats. Il s’agissait essentiellement de Territoriaux qui avaient combattu en 1914 et 1915 en première ligne ou qui étaient en sursis dans les mines du Nord et du Pas-de-Calais.
Certains d’entre eux (recrutement d’Arras) avaient été affectés au détachement des mineurs de la 10ème Armée et avaient activement participé à la guerre des Mines, ce qui leur a valu une citation à l’ordre du 10ème Corps d’Armée.
Ces quadragénaires, presque tous pères de famille, sont ensuite venus travailler aux Mines de la Loire où ils ont été placés en sursis d’appel.
Certains sont morts dans notre région et n’ont jamais revu leur pays natal.

ALLARD (ALLART) Augustin Joseph (classe 1897 – Arras – n° recrutement 1376), né le 27/08/1877 à Eleu-dit-Leauwette (Pas-de-Calais), fils de Jules Joseph Allard et d’Henriette PINTE. Mineur aux Mines de Courrières. Intérieur du 11/08/1914 au 30/12/1914. En sursis aux Mines de Saint-Etienne du 31/12/1914 au 12/08/1919. Réfugié à Villars. A justifié le 29/07/1915 être le père de 6 enfants vivants.

ANUS François Joseph (classe 1895 – Valenciennes – n°recrutement 322), Né le 24/08/1875 à La Sentinelle (Nord), fils d’Emile et de Joséphine GANTIGNAUX. Mineur domicilié à Aubry (Nord). Réfugié habite Villars rue de la République chez Pardon le 22/01/1916. Blessé à la mine en janvier 1918 : chute d'un bois, contusion pied gauche. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin. Arrivé au 2ème RIT le 10/11/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire, entré en fonction le 9/02/1915, rayé de la mine le 17/02/1919. Campagne contre l'Allemagne : intérieur du 10/11/1914 au 17/02/1919.

BATKIN Edouard (classe 1896 – Valenciennes – n° recrutement 294), né le 30/07/1876 à Bellaing (Nord), fils d'Henri Auguste et de Marie Victoire LEGRAND. Mineur domicilié à Bellaing (Nord). Ainé de 7 enfants. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation, a rejoint le 2ème RIT le 10/11/1914, passé en sursis aux Mines de la Loire du 9/2/1915 au 5/06/1919. Habite Villars, rue du Breuil (maison Simon) en janvier 1916. Se retire à Bellaing (Nord).

BAUDRY Émile (classe 1894 – Valenciennes – n° recrutement 1685), né le 28/04/1874 à Roeulx (Nord), fils d’Élisée et d’Élise CAMPION. Mineur à Roeulx. Maintenu en sursis aux Mines de Douchy. Arrivé au 2ème RIT le 9/12/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Habite Saint-Genest-Lerpt, Cote-Chaude.

BÉCART Gervais (classe 1896 – Valenciennes – n°recrutement 68), né le 20/04/1876 à Petite-Forêt (Nord), fils de Léopold et de Florine HENNINOT. Maréchal-ferrant à Petite-Forêt (Nord). Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation. Rejoint le 2ème RIT le 10/11/1914. Passé en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Habite Villars rue de la République n°10 en janvier 1916. Rayé de la Mine le 6/03/1919. Se retire à La Sentinelle (Nord).

BERDIN Gustave Gaston Charles (classe 1903 – Béthune – n° recrutement 2329), né le 9/09/1883 à Marquise (Pas-de-Calais), fils de Louis Auguste et de Marie Elisabeth Félicité BODART. Mineur à Liévin. Aux armées du 3/08/1914 au 1/10/1916; hôpital du 2/10/1916 au 15/03/1917; intérieur du 16/03/1917 au 28/03/1917. Arrivé au 1er RAL le 3/08/1914, passé au 35ème RA le 15/07/1915, passé au 104ème RAL le 1/09/1915, passé au 38ème RAL le 7/06/1916, passé au 41ème RA le 19/10/1916. Evacué malade (paludisme) le 1/10/1916, hôpital temporaire n°8 de Salonique du 3/10 au 28/12/1916, hôpital mixte d'Avignon du 1/01/17 au 22/02/1917, convalescence de 20 jours. Mis en sursis aux Mines de la Loire du 28/03/1917 au 18/03/1919; habite Villars, se retire à Bruay, pension 10% pour paludisme. Décédé le 12/10/1933 à Liévin.

BERTIN Victor (classe 1897 – Valenciennes – n°recrutement 1730), né le 31/01/1877 à Denain (Nord), fils de Nicolas et de Rosalie DUVERT. Marié le 28/12/1901 à Denain avec Marie MERCIER. Mineur à Denain (chemin d’Escaudain). Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin à la mobilisation générale. Arrivé au 2ème RIT le 1/11/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 7/01/1915. Habite Villars rue du Breuil (maison Simon) en janvier 1916. Rayé de la Mine le 11/01/1919. Se retire à Denain.

BÉTHENCOURT Ernest Louis (classe 1896 – Béthune – n° recrutement 1889), né le18/10/1876 à Saulty (Pas-de-Calais). Incorporé le 16/11/1914 au 6ème RIT, soldat de 2ème lasse, passé au 13ème RA le 26/03/1915, passé au 20ème ETEM le 1/06/1916, passé au 17ème ETEM le 1/07/1917, passé au 26ème ETEM le 20/07/1917. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 31/10/1917. Habite Villars maison David. Campagne contre l'Allemagne du 16/11/1914 au 26/03/1915; intérieur du 27/03/1915 au 10/06/1915; aux Armées du 10/06/1915 au 4/10/1917; intérieur du 4/10/1917 au 31/10/1917.

BÉTRÉMIEUX Jean Baptiste (classe 1894 – Valenciennes - n° recrutement 1574), né le 17/10/1874 à Mastaing (Nord), fils naturel de BÉTRÉMIEUX Clara. Mineur domicilié à Mastaing (Nord). Habite Villars à Michard maison Bonnon en 1916. Classé service armé le 18/11/1914 par la commission spéciale de Mayenne; appelé à l'activité et affecté au 2ème RIT le 29/01/1915. Mis en sursis d'appel aux Mines de la Loire. Entrée en fonction le 12/02/1916. Rayé de la mine le 31/01/1919. Se retire à Somain (Nord). Campagne contre l'Allemagne du 29/01/1915 au 12/02/1916.

BISIAUX Etienne (classe 1896 – Valenciennes – n° recrutement 384), né le 28/11/1876 à Haulchin (Nord), fils d'Étienne et de Célestine RUELLE. Mineur à Haulchin (Nord). Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915, rayé de la Mine le 24/02/1919. Habite Villars, rue de la République (maison David) en janvier 1916. Réformé 100% lésion pulmonaire. Décédé le 13/04/1920 à Haulchin (Nord). Frère d’Emmanuel BISIAUX, classe 1903 Valenciennes, mort pour la France le 26/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne).

BISIAUX Henri (classe 1897 – Valenciennes – n° recrutement 1167), né le 16/07/1877 à Haulchin (Nord), fils de François et de Rosalie BASUAUX. Maçon à Haulchin (Nord). Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation. A rejoint le 2ème RIT le 10/11/1914. Campagne contre l’Allemagne du 10/11/1914 au 9/02/1915. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915, rayé de la Mine le 12/04/1919. Habite Villars (restaurant Mourier) en janvier 1916. Se retire à Valenciennes.

BOCQUILLON Gustave (classe 1900 – Béthune - n° recrutement 1455), né le 2/01/1880 à Liévin (Pas-de-Calais), fils de Gustave et de Marie LAURENT. Marié avec Julia QUENON. Aux Armées (145ème RI ?) le 12/08/1914 ; fait prisonnier à Maubeuge le 7/09/1914 ; interné à Minden ; rapatrié le 11/12/1918. Mis en sursis aux Mines de la Loire du 17/12/1918 au 4/04/1919. Passé au 38ème RI le 28/01/1919. Rejoint son épouse et ses enfants réfugiés à Villars.

BOUCHEZ Edmond François (classe 1901 – Arras – n° recrutement 347), né le 25/06/1881 à Vitry-en-Artois (Pas-de-Calais), fils de François et d’Adèle TAILLIAR. Domestique de ferme domicilié à Vitry. Marié avec Genevièe DHAMY, père de 4 enfants. Arrivé au corps le 12/08/1914 au 33ème RI. Aux Armées jusqu’au 22/10/1916. En sursis aux Mines de Bruay du 23/10/1916 au 27/08/1918 puis en sursis aux Mines de Saint-Étienne, démobilisé le 10/04/1919. Famille réfugiée à Villars en 1918. Habite Saint-Étienne en 1923.

BRAYELLE Augustin Victor Joseph (classe 1873 – Arras – n° recrutement 1192), né le 18/06/1873 à Carency (Pas-de-Calais), fils de François et de Laure Dumont. Cultivateur à Carency. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Rappelé à l’activité le 10/09/1914 au groupe territorial du 15ème RA. Campagne contre l’Allemagne du 10/09/1914 au 25/12/1914. En sursis aux Mines de Saint-Étienne à dater du 26/12/1914. Décédé à l’hôpital mixte de Saint-Étienne des suites de maladie le 19/03/1916.

BRAYELLE Constant (classe 1895 – Arras – n° recrutement 1294), né le 18/05/1875 à Carency (Pas-de-Calais). Journalier. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé au 5ème RIT le 9/09/1914. Affecté au détachement de mineurs de la 10ème Armée le 24/03/1915. Rentré le 20/11/1915 au dépôt de Cognac. A fait partie du détachement des mineurs cité à l’ordre du 10ème CA le 21/05/1915. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 9/09/1914 au 23/03/1915 ; aux Armées du 24/03/1915 au 19/11/1915 ; intérieur du 20/11/1915 au 4/02/1916, mis en sursis le 5/02/1916. Dirigé le 1/02/1916 sur le 38ème RI à Saint-Étienne pour être mis à la disposition des Mines. Habite Cote Chaude, rue Champron. Mineur en sursis aux Mines de la Loire du 5/02/1916 au 28/04/1919.

BRIQUET Léon Jean Baptiste Adrien (classe 1898 – Arras – n° recrutement 117), né le 24/11/1878 à Givenchy-en-Gohelle. Houilleur, habite Villars Arsenal (maison Réocreux) en mars 1916. Marié à Marie LELONG (35 ans en 1916, sœur de Gustave LELONG mort pour la France), un fils Maurice né le 20/05/1916, déclaration mairie par le père (fils marié à Liévin, divorcé Béthune, décédé Lens le 1/10/1955) ; un fils Gustave né le 12/05/1919, déclaration mairie par le père (fils marié et décédé à Loos-en-Gohelle, Pas-de-Calais). Corps expéditionnaire en Chine du 21/08/1900 au 8/09/1901. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé eu 5ème RIT septembre 1914. Aux Armées mars 1915, au 6ème Génie, Cie 10/3 M. Mineur en sursis aux Mines de la Loire du 8/11/1915 au 30/06/1921. Campagne contre l'Allemagne : intérieur du 3/09/1914 à mars 1915; aux Armées de mars 1915 au 1/09/1915; intérieur du 2/09/1915 au 7/11/1915.

BRISSY Alcide (classe 1905 – Béthune – n° recrutement 3176), né le 7/10/1885 à Liévin, fils d’Henri et d’Amadine Joséphine BLOND. Mineur puis comptable. Employé habitant à Villars. Marié à Angeline Amélie CHARON, dont un fils Henri Eugène né le 7/08/1917 à Villars. Classé bon service armé par le conseil de révision de Béthune du 24/02/1915 ; incorporé le 1/03/1915 au 73ème RI ; classé service auxiliaire pour otite ; mis en sursis aux Mines de la Loire du 10/12/1915 au 7/09/1919, réfugié à Villars rue de Curnieux.

BROWET Jules (classe 1897 – Valenciennes – n° recrutement 75), né le 23/11/1877 à Bruay-sur-l’Escaut (Nord), fils d’Augustin Joseph et de Julie POTIER. Mineur à Bruay. Maintenu en sursis aux Mines, a rejoint le 2è RIT le 12/09/1914, passé au 103è RIT le 29/10/1914, mis en sursis aux Mines de la Loire le 15/03/1915. Aux Armées du 3/08/1914 au 3/01/1915. Habite Villars rue de la République chez Rocher. Rayé de la Mine le 13/02/1919, se retire à Bruay.

BRUNET Édouard Henri (classe 1907 – Saint-Omer – n° recrutement 2395), né le 16/05/1884 à Setques (Pas-de-Calais), fils de Henri et de Félicie OBOEUF. Marié, quatre enfants. Ouvrier agricole à Setques. Mobilisé canonnier conducteur au 2è RAL le 3/08/1914, passé au 11è RAL le 1/11/1915. Aux Armées du 3/08/1914 au 25/02/1917. Placé en sursis aux Mines de Noeux du 25/02/1917 au 24/07/1917. Placé en sursis aux Mines de la Loire du 28/07/1917 au 11/08/1921. Habite Saint-Étienne, habite Villars au recensement de 1921. Entré le 22/09/1924 aux Mines de Béthune. Médaille interalliée dite de la Victoire.Médaille commémorative de la Grande Guerre.

BULTEZ Paul Victor Ernest (classe 1901 – Béthune – n° recrutement 2757), né le 24/07/1881 à Cambligneul (Pas-de-Calais), fils de Victor et de Philomène POULAIN. Mineur à Liévin. Arrivé au Corps le 13/08/1914, renvoyé dans ses foyers le 22/08/1914, a rejoint le 73ème RI lors de l’évacuation de la région du Nord, arrivé au corps le 4/09/1914, passé au 50è RI le 19/10/1914, passé au 153è RI le 2/06/1915, nommé caporal le 21/04/1916, nommé sergent le 13/07/1916. Blessé par éclat d’obus le 2/08/1916 à Maricourt (Somme), hôpital complémentaire n°36 Agneaux du 5/08/1916 au 19/09/1916, hôpital dépôt des convalescents n°88 de Querqueville du 19/09/1916 au 25/09/1916, permission de 7 jours, rentré au dépôt le 8/10/1916. Campagnes contre l’Allemagne du 13 au 22/08/1914 et du 4/09/1914 au 30/10/1916. Placé en sursis d’appel aux Mines de la Loire le 30/10/1916, habite Villars. Démobilisé le 8/04/1919, se retire à Arras. Frère d’Alphonse Louis Joseph BULTEZ, mort pour la France.

CALONNE Émile (classe 1897 – Valenciennes – n° recrutement 1527), né le 23/05/1877 à Denain (Nord), fils d’Augustin Pascal Joseph et de Zoé PETIT. Mineur à Denain. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation. A rejoint le 2ème RIT le 3/12/1914. Campagne contre l'Allemagne du 3/12/1914 au 9/02/1915. Passé aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Passé au 102ème RIT de Saint-Etienne le 3/01/1915, en congés le 10/05/1919. Décédé le 18/07/1920 à Saint-Etienne, tué au puits de la Chana. Habite Dax au foyer landais le 7/09/1914, Villars au Bois Monzil maison Jourget le 22/01/1916, quartier Chavassieux à Saint-Étienne, maison de la Compagnie des Mines de la Loire le 23/03/1920.

CAMBIER Alfred (classe 1896 – Valenciennes – n°46), né le 20/03/1876 à Escaupont (Nord), fils d’Antoine Joseph et de Victoire HUBERT. Mineur à Bruay (Nord). Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation, rejoint le 2ème RIT le 17/09/1914. Campagne contre l'Allemagne (intérieur) du 17/09/1914 au 9/02/1915. Passé en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Habite Villars rue de la République chez Rocher en janvier 1916. Rayé de la Mine le 26/09/1919. Se retire à Bruay-sur-Escaut (Nord).

CANIVET Louis (classe 1875 – Valenciennes – n°recrutement 1324), né le 2/01/1875 à Denain (Nord), fils de François Joseph et de Marie Victoire GUSTIN. Mineur à Denain. Maintenu aux Mines de Douchy à la mobilisation générale. Arrivé au 2ème RIT le 1/11/1914. Mis en sursis d’appel aux Mines de Saint-Etienne le 1/01/1915. Habite Saint-Etienne, rue du Soleil en janvier 1916. Décédé le 8/12/1917 à Saint-Etienne.

CANON Jules (classe 1897 – Valenciennes – n°recrutement 1417), né le 18/06/1877 à Fresnes (Nord), fils de Gérard et de Catherine ROUTARD. Mineur à Fresnes. Habite Lens en 1911. Maintenu en sursis aux Mines de Lens à la mobilisation. A rejoint le 2ème RIT le 19/09/1914, passé au 103ème RIT le 27/10/1914. Mis en sursis d’appel aux Mines de la Loire le 21/03/1915. Habite Villars (maison Montuclart) en janvier 1916. Sorti de la Mine le 2/10/1918 puis mis en sursis d’appel aux Mines de Marsanges, rayé de la Mine le 30/12/1918. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 19/09/1914 au 21/03/1915 ; suris aux Mines du 22/03/1915 au 29/12/1918 ; intérieur du 30/12/1918 au 11/02/1919. Se retire à Fresnes-sur-Escaut.

CAPLETTE Benjamin Joseph (classe 1906 – Lille – n° recrutement 4695), né le 17/03/1886 à Roubaix (Nord), fils de Benjamin Joseph et de Célina Alphonsime LEHEMBRE. Teinturier à Croix (Nord). Marié le 5/05/1906 à Angèle CORMORANT de Wasquehal (Nord). Arrivé au corps le 4/08/1914 au 84è RI. Placé en sursis aux mines de Saint-Etienne le 29/03/1917, sortie le 28/04/1919. Habite Villars, mineur. Réformé en 1920 pour bacillose pulmonaire, décédé le 17/10/1921 à Roubaix de tuberculose pulmonaire.

CARREZ Victor Jean Baptiste (classe 1894 – Valenciennes – n° recrutement 1591), né le 26/12/1874 à Cuvillers (Nord), fils de Louis et de Catherine Liévin. Usinier domicilié à Noyelles-sur-Selle (Nord). Habite Villars l'Arsenal en 1916. Maintenu en sursis aux Mines de Douchy, arrivé au 2ème RIT le 3/11/1914, mis en sursis aux Mines de la Loire, entrée en fonctions le 9/02/1915, rayé de la mine le 10/01/1919, se retire à Noyelles-sur-Selle (Nord).

CAUMONT Jean-Baptiste (classe 1899 – Arras – n° recrutement 772), né le 26/03/1879 à Albas (Lot), résidant à Drocourt (Pas-de-Calais). Fils de Jean CAUMONT et de Marie ANDRIEU. Mineur. Marié. En sursis à la mobilisation aux Mines de Drocourt. Rappelé à l’activité le 8/09/1914. Passé au 6ème Régiment du Génie le 23/11/1914. Aux Armées du 23/11/1914 au 4/01/1917. Nommé maitre ouvrier le 11/01/1916. Nommé caporal le 1/08/1916. Au dépôt le 5/01/1917. En sursis aux Mines de la Clarence du 9/01/1917 au 16/10/1917. En sursis aux Mines de Roche-la-Molière du 17/10/1917 au 14/04/1919. Cité à l’ordre de l’Armée le 21/01/1916, ordre 2308 : « Ayant débouché brusquement dans un rameau ennemi, a fait preuve du plus grand sang-froid et d’une rapide intelligence de la situation en arrêtant le travail, en faisant un barrage pourvu d’un créneau pour surveiller l’ennemi et ainsi faciliter le bourrage immédiat d’un camouflet qui a démoli les travaux de l’adversaire en lui infligeant des pertes sérieuses ». Médaille militaire. Croix de guerre avec palme. Médaille militaire anglaise.

COROENNE Octave (classe 1896 – Valenciennes – n°recrutement 1993), né le 26/08/1876 à Lourches (Nord), fils de Henri et de Marie Josèphe RICHEZ. Maintenu en sursis aux Mines de Douchy à la mobilisation générale. A rejoint le 2ème RIT le 29/10/1914. Mis en sursis d’appel aux Mines de Saint-Étienne le 1/01/1915. Rayé de la Mine le 2/12/1919. Se retire à Saint-Etienne, rue de la Richelandière. Décédé le 20/06/1925 à Saint-Étienne.

COUCQ Paul Narcisse Joseph (Classe 1894 - Saint-Pol-sur-Ternoise – n°1053), né le 12/02/1874 à Willeman (Pas-de-Calais). Fils de Narcisse COUCQ et d’Henriette LEQUIN. Marié le 5/08/1899 à Élise Alice GAUTHIER. Charretier à Willeman. Arrivé au corps au 5è RIT le 19/10/1914. Mis à la disposition des Mines de la Loire le 4/02/1916, démobilisé le 7/10/1919, se retire à Calonne.

COUPÉ Augustin François (classe 1909 – Arras – n °228), né le 8/03/1889 à Lens (Pas-de-Calais), fils d’Augustin et de Prudence CATELAIN. Mineur machiniste, habite à Eleu-dit-Leauwette. Marié avec Antonia SÉON (née en 1891 à Saint-Etienne) dont une fille Anaïs Augustine née le 17/04/1920 à Villars. Machiniste aux Mines de la Loire. Habite Villars au Bois-Monzil. Aux Armées le 3/08/1914 au 33è RI. Evacué blessé le 15/08/1914 à Dinan par éclat d’obus au pied gauche. Classé service auxiliaire le 17/11/1914. En sursis aux Mines de Montrambert du 19/10/1915 au 27/10/1919. Se retire à Villars. En sursis aux Mines de la Loire du 23/11/1919 au 31/07/1924. Habite Eleu-dit-Leauwette en 1925.

COURTIN Fernand (classe 1893 – Valenciennes – n° recrutement 1035), né le 1/04/1873 à Landrecies (Nord). Fils naturel d’Henriette Palmyre COURTIN. Peintre céramiste à Raismes (Nord). Habite Liévin en 1910. Rappelé par la mobilisation générale, arrivé au corps le 3/09/1914. Affecté au 6ème RIT. Mis en sursis aux Mines de Saint-Étienne le 14/02/1916. Décédé le 14/01/1918 à Saint-Étienne.

CRÉTAL Jules Joseph (classe 1893 – Arras – n° recrutement 1131), né le 8/09/1873 à Givenchy-en-Gohelle (Pas-de-Calais), fils de François Joseph CRETAL et de Marie MALENFANT. Mineur en sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé au corps le 10/09/1914 au 5ème RIT. Parti aux Armées le 3/01/1915. Mis en sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 20/08/1919. Habite Villars, rue de Curnieux. Démobilisé le 30/08/1919., se retire à Bruay (Pas-de-Calais).

CROCE Max Edouard Charles (classe 1898 – Arras – n° recrutement 45), né le 2/01/1878 à Paris, résidant à Etrun (Pas-de-Calais). Pupille de l’Administration des Enfants Assistés de la Seine. Ouvrier agricole. En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens. Arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914. Au détachement de Calais le 14/10/1914. Affecté au détachement des mineurs de la 10ème Armée le 24/03/1915. En sursis aux Mines de Roche-la-Molière du 25/02/1916 au 20/03/1919. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 10/09/1914 au 13/10/1914 ; aux Armées du 14/10/1914 au 22/12/1915 ; intérieur du 23/12/1915 au 25/02/1916. Cité à l’ordre du 10ème Corps d’Armée le 21/05/1915, a fait partie du détachement des mineurs.

CROMBECQUE Antoine (classe 1894 – Lille – n° recrutement 1169), né le 23/10/1874 à Provin (Nord), fils de Henri Joseph et de Marie MORTREUX. Marié à Marie Elisabeth HALLUIN, un fils Francis Alexandre Henri Emile né le 17/08/1919 à Villars. Mineur en sursis à Meurchin (Nord) le 11/08/1914, arrivé au corps le 24/01/1915, passé au 91ème RIT le 5/06/1915, mis en sursis aux Mines de la Loire le 7/01/1916, campagne contre l'Allemagne du 27/01/1915 au 7/01/1916. Habite Villars le Bois-Monzil maison Gillier. Blessé à la mine en 1918. Sorti des Mines de la Loire le 16/04/1921, mineur à Lens en 1921.

CUVELLIEZ Anatole François Joseph (classe 1892 – Arras – n°recrutement 1221), né le 30/08/1872 à Villers-au-Bois (Pas-de-Calais), fils de Philémon et de Marie LEFEBVRE. Marié à Antoinette Marie Joseph HAŸ. Témoin décès de son fils Paul Édouard Anatole (classe 1918 ajourné) le 28/04/1919 à Villars. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé au 5ème RIT le 28/04/1915, contre l’Allemagne du 28/04/1915 au 7/11/1915. Dirigé sur le dépôt pour être envoyé aux Mines le 16/09/1915. En sursis aux Mines de la Loire du 8/11/1915 au 30/09/1919. Habite Villars rue de Curnieu (maison Moulin) en mars 1916, mineur.

DELBARRE Eugène (classe 1897 - Valenciennes - n° recrutement 1569), né le 11/07/1877 à Denain, fils de Louis Augustin et de Ruffine BEGUIN. Mineur à Denain (Coron Jean Bart n°28). Réfugié habite Villars café de la Gare le 22/01/1916. Arrivé au 2ème RIT le 3/08/1914, passé aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Rayé de la mine le 14/03/1919, se retire à Denain.

DELBARRE Jules (classe 1895 - Valenciennes - n° recrutement 1303), né le 20/03/1875 à Denain, fils de Louis Augustin et de Ruffine BEGUIN. Mineur à Denain (Coron Jean Bart n°28). Marié le 1/12/1900 à Denain avec Mélanie DÉPRÉS. Réfugié habite Villars café de la Gare le 22/01/1916. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation générale. Arrivé au 2ème RIT le 5/11/1914, passé aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Rayé de la mine le 31/01/1919, se retire à Denain. Intérieur du 5/11/1914 au 9/02/1915, en sursis du 9/02/1915 au 31/01/1919.

DELESCAUT André (classe 1894 - Valenciennes - n° recrutement 1237), né le 22/02/1874 à Denain (Nord), fils de Henri et de Hubertine Josèphe DELDEMINE. Mineur à Denain. Habite Villars au Bois-Monzil chez Trève le 22/01/1916. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin, arrivé au 2ème RIT le 19/02/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire, entrée en fonction le 9/02/1915, rayé de la mine le 6/03/1919, se retire à Denain. Campagne contre l'Allemagne du 19/09/1914 au 9/02/1915.

DELHAYE Louis (classe 1894 – Valenciennes – n°recrutement 1665), Né le 18/02/1874 à Lourches (Nord), fils de Jean Baptiste et d’Eugénie POTIER, mineur domicilié à Roeulx (Nord). Réfugié habite Villars, le Bois Monzil (chez Berthet) le 22/01/1916. Maintenu en sursis aux mines de Douchy, mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915, rayé de la mine le 11/01/1919, se retire à Lourches. Décédé le 9/11/1921 à Douchy.

DÉPLANQUE Désiré Henri (classe 1893 – Arras – n° recrutement 1536), né le 5/11/1873 à Uzel-lez-Equerchin (Pas-de-Calais), fils d’Henri Antoine et de Clémence LEFÈBVRE. Reconnu apte au service armé par le Conseil de Révision du Pas-de-Calais le 24/02/1915. Rappelé à l’activité le 27/03/1915 au 5ème RIT / 24ème Compagnie, passé à la 21ème Compagnie le 12/06/1915. En sursis aux Mines de la Loire du 4/07/1915 au 28/10/1918. Décédé le 28/10/1918 à Saint-Étienne au 23 rue Etienne Dolet.

DERUY Jules François Joseph (classe 1896 – Arras - n° recrutement 1464), né le 12/06/1876 à Givenchy en Gohelle (Pas-de-Calais), fils de Philippe et de feue Elise PARENT. Marié le 4/12/1895 à Givenchy avec Marie Julie LANDRU. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Rappelé au 5ème RIT le 2/09/1914. Passé le 20/09/1914 au 90ème RIT. Classé service auxiliaire le 28/11/1914 pour palpitations. Reconnu apte service armé le 5/03/1915.Mise en sursis aux Mines de la Loire du 8/03/1915 au 12/04/1919. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 2/09/1914 au 7/03/1915. Habite Saint-Genest-Lerpt le 15/04/1916.

DESSAILLY Charles Louis Joseph (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1358), né le 8/05/1876 à Rouvroy (Pas-de-Calais). Célibataire; mineur; réfugié habite Villars rue du Breuil le 11/03/1916 puis Saint-Genest-Lerpt le 10/05/1916. En sursis à la mobilisation aux Mines de Courrières. Arrivé au 5ème RIT le 13/09/1914, affecté à la 1ère Cie à Calais le 18/10/1914, rentré au dépôt à Cognac le 20/11/1915. Contre l'Allemagne intérieur du 13/09/1914 au 17/10/1914; aux Armées du 18/10/1914 au 19/11/1915; intérieur du 20/11/1915 au 7/02/1916. Mis en sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 27/03/1919.

DESTICOURT Henri (classe 1893 – Valenciennes – n° recrutement 550), Né le 10/03/1873 à Trith-Saint-Léger (Nord), fils Juvénal et de Sophie MONTUELLE. Mineur à La Sentinelle (Nord). Mis en sursis aux Mines de la Loire. Réfugié à Villars, rue de la République (maison Redon) le 22/01/1916. Se retire à La Sentinelle (Nord) le 10/04/1919.

DESTRIGUET Alfred Oscar (classe 1897- Valenciennes – n° recrutement 293), né le 29/12/1877 à Anzin (Nord), fils de Henri et d’Emélie Mathilde Victoria DELVAL. Mineur à Anzin. Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin. A rejoint le 2è RIT le 19/09/1914. Aux Armées du 19/09/1914 au 1/01/1915. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Réfugié à Villars chez Chaumeton en janvier 1916 puis à Saint-Étienne en aout 1916. Sorti de la Mine le 2/03/1919, se retire à Anzin.

DESTRIGUET Henri Adolphe (classe 1897- Valenciennes – n° recrutement 14), né le 29/12/1877 à Anzin (Nord), fils de Henri et d’Emélie Mathilde Victoria DELVAL. Mineur à Anzin. A rejoint le 2è RIT le 12/09/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Réfugié à Villars chez Chaumeton puis à Saint-Étienne en aout 1916. Sorti de la Mine le 8/03/1919, se retire à Anzin.

DHAMY Désiré Joseph (classe 1895 – Arras – n° recrutement 1399), Né le 8/07/1875 à Vitry-en-Artois (Pas-de-Calais). En sursis à la mobilisation aux Mines d’Aniche. Arrivé au corps le 11/09/1914 au 5ème RIT, campagne contre l’Allemagne jusqu’au 7/02/1916. Mineur en sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 23/07/1919. Habite Villars, maison David.

DIEULOT Henri Joseph (classe 1893 – Valenciennes – n° recrutement 1766). Né le 4/05/1873 à Cottenchy (Somme), habite Wasnes-au-Bac (Nord), profession cocher. Fils d’Henri et d’Adrienne VASSEUR. Mobilisé le 29/12/1914. Maintenu en sursis d’appel aux Mines de la Loire le 7/01/1915, habite Villars, place de l’église maison Gaillard en janvier 1916, en congé le 11/05/1919, se retire à Denain.

DILLIES Victor Joseph (classe 1895 – Lille – n°recrutement 1096), né le 15/08/1875 à Illies (Nord), fils de François et de Catherine BIENS. Maçon à Illies, puis mineur, marié 4 enfants. Aux Armées du 13/09/1914 au 19/11/1915, intérieur du 20/11/1915 au 3/02/1916 puis en sursis aux Mines de la Loire jusqu'au 2/03/1922, habite Villars. Frère d’Arthur Joseph Dillies, mort pour la France.

DODRÉ Henri (classe 1894 – Valenciennes – n° recrutement 705), né le 112/05/1874 à Onnaing (Nord), fils de Henri et de Coralie CELLE. Mineur domicilié à Escaupont (Nord). Habite à la gare de Villars café Badinand. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin (Nord), arrivé au 2ème RIT le 3/11/1914, mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915, rayé de la mine le 25/01/1919. Contre l'Allemagne du 3/11/1914 au 9/02/1915

DOGIMONT Charles (classe 1895 – Arras – n° recrutement 113), né le 8/02/1875 à Dainville (Pas-de-Calais). Mineur. En sursis aux Mines de Lens à la mobilisation. Rappelé à l’activité au 5ème RIT, arrivé au corps le 10/09/1914. Campagne contre l’Allemagne du 10/09/1914 au 7/02/1916. Affecté au détachement de mineurs territoriaux de la 10ème Armée le 24/03/1915. Renvoyé au dépôt le 13/11/1915. Citation : a fait partie du détachement de mineurs cité à l’ordre du 10ème CA le 21/05/1915. En sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 13/010/1917. Habite Cote-Chaude, maison Poinas. En sursis aux Mines de Bruay du 17/10/1917 au 8/03/1921.

DROMBY Aristide (classe 1893 – Valenciennes – n° recrutement 1368), né le 31/08/1873 à Douchy (Nord). Fils de François DROMBY et de Catherine Désirée NEVEUX. Ouvrier mineur domicilié à Douchy. Rappelé à l’activité par la mobilisation générale. Arrivé au 2ème RIT le 14/08/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Réfugié à Saint-Priest-en-Jarez, le Crêt, maison Soulas. Rayé de la Mine le 8/01/1919. Se retire à Wallers (Nord).

DRUART Jean Baptiste (classe 1894 – Valenciennes – n°681), né le 2/12/1874 à Hergnies (Nord), fils de Jean Baptiste et de Rosalie GOBERT. A rejoint le 2ème RIT le 20/09/1914, passé au 103ème RIT le 27/10/1914, mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915, habite Villars rue du Breuil, maison David, rayé de la mine le 23/01/1919, se retire à Hergnies (Nord).

DRUELLE François (classe 1911 – Valenciennes Douai – n° recrutement 1221), né le 23/10/1891 à Pecquencourt (Nord), fils d’Augustin et de Hyacinthe CHARLON. Exempté en 1912, service auxiliaire le 20/04/1915 au 165ème RI. Mis à la disposition des Mines de la Loire le 25/01/1916. Réfugié à Villars, mineur. Hôpital de Saint-Étienne du 25/05/1919 au 14/06/1919 puis retour mine.

DUBOIS Édouard (classe 1906 – Valenciennes), né le 15/11/1886 à Valenciennes (Nord), fils de Paul et de Marie Hubert, marié avec Marie Canon, dont trois enfants. Mineur. Maintenu exempté le 17/12/1914. Mineur aux Mines de la Loire. Décédé à Villars le 10/12/1948.

DUBOIS Jean Baptiste
(classe 1895 - Arras - n° recrutement 217), né le 21/04/1875 à Agny (Pas-de-Calais), fils de Charles et d’Ernestine Poulain. Mineur. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin, arrivé au corps le 9/09/1914 (5ème RIT). Campagne contre l'Allemagne du 9/09/1914 au 4/02/1916. En sursis aux Mines de la Loire du 4/02/1916 au 8/07/1916. Habite Villars maison David le 12/03/1916. Décédé à la mine, accident du travail le 8/07/1916 au puits de la Chana ( Villars).


DUCHÊNE Anatole (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1385), né le 25/04/1876 à Vimy, fils d’Albert d’Ernestine BILLIET. Rappelé à l’activité le 29/11/1914 au 5ème RIT. Campagne contre l’Allemagne : aux Armées du 29/11/1914 au 11/01/1915. En sursis aux Mines de Roche la Molière du 12/01/1915 au 27/08/1919. Habite Roche-la-Molière.

DUCOURANT Désiré (classe 1894 – Saint-Pol-sur-Ternoise – n° recrutement 161), né le 17/10/1894 à Méricourt (Pas-de-Calais). Fils de Désiré et de Joséphine BRUNEL. Mineur, domicilié à Lallau. Arrivé au 6ème RIT le 13/08/1914. Nommé caporal le 21/11/1914. Détaché aux Mines de la Loire le 2/02/1916, sortie et autorisé pour aller aux Mines de Bessèges le 28/03/1916. Contre l’Allemagne du 13/08/1914 au 1/02/1916. Citation à l’ordre de la Brigade. Croix de guerre étoile de bronze.

DUGUE Joseph Auguste (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1397), né le 16/12/1876 à Rumaucourt (Pas-de-Calais). Charretier; célibataire. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914. En sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 6/02/1919. Contre l'Allemagne intérieur du 10/09/1914 au 7/02/1916. Habite Villars quartier Arsenal maison Réocreux le 16/03/1916.

DUMEZ Benoit (classe 1895 – Valenciennes – n° recrutement 232), né le 4/02/1875 à Wallers (Nord), fils de Pierre Joseph et de Eléonore LOMPREZ. Mineur à Wallers. Habite Villars au Bois Monzil chez Trève le 22/01/1916. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin. Arrivé au 2ème RIT le 19/09/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 1/1/1915, sortie le 14/08/1918, rentré au dépôt le 24/08/1918, passé à la 20ème Section des Secrétaires d'Etat Major le 31/10/1918 (service photographique). Campagne contre l'Allemagne : intérieur du 19/09/1914 au 01/01/1915, aux mines du 1/01/1915 au 24/08/1918; intérieur du 24/08/1918 au 23/10/1919. Envoyé en congés illimité le 20/01/1921 se retire à Villars au Bois-Monzil

DUPONT Ernest Hubert (classe 1894 – Saint-Pol-sur-Ternoise – n°211), né le 10/02/1874 à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), fils de Vulmar et de Joséphine RIVAUX. Mineur à Vendin-le-Vieil. Arrivé au corps le 11/09/1914. Placé en sursis au titre des Mines de Saint-Etienne du 1/01/1915 au 13/07/1917. En prévention du Conseil de Guerre au 38ème RI au 1/08/1917. Dirigé sur le 15ème Régiment d’Artillerie, arrivé au dépôt le 24/08/1917. Passé au 19ème Escadron du Train le 24/08/1918.

DUPONT Noël (classe 1894 – Valenciennes – n°538), né le 26/12/1874 à Trith-saint-Léger (Nord), fils de Thimothée et d’Ambroisine GUISLAIN, marié à Adèle PAUL, domiciliés à La Sentinelle (Nord). Réfugiés à Villars à Michard chez Bonhomme puis rue de la République, maison veuve Rocher. Un fils René Jules né le 6/04/1919 à Villars. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin. Arrivé au 2ème RIT le 10/11/1914. Mis en sursis d'appel aux Mines de la Loire, entrée en fonction le 9/02/1915, rayé de la mine le 15/10/1919, se retire à La Sentinelle. Campagne contre l'Allemagne du 10/11/1914 au 9/02/1915.

DUPUIS Augustin Alfred (classe 1896 – Arras – n° recrutement 44), né le 4/10/1876 à Saint-Dié (Vosges) résidant à Saint-Laurent-Blangy (Pas-de-Calais).Cocher. En sursis à la mobilisation aux Mines de Courrières. Arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914. Parti à Calais le 19/10/1914, rentré au dépôt le 20/11/1915. Dirigé sur le 38ème RI pour être mis à la disposition des Mines de la Loire le 4/02/1916. Mis en sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 20/02/1919. Mineur habite à Villars le 12/03/1916. Contre l'Allemagne : intérieur du 10/09/1914 au 18/10/1914; aux Armées du 19/10/1914 au 19/11/1915; intérieur du 20/11/1915 au 4/03/1919.

FONTAINE Charles Henri (classe 1897 – Valenciennes – n°recrutement 1906), né le 11/01/1877 à Lourches (Nord), fils de Charles Henri et de Thérèse Amélie MÉRESSE. Mineur domicilié à Neuville-sur-Escaut (Nord). Maintenu aux Mines de Douchy à la mibilisation générale. A rejoint le 2ème RIT le 9/12/1914. Passé aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Réfugié à Cote-Chaude, commune de Saint-Genest-Lerpt. Rayé de la Mine le 13/02/1919. Se retire à Bouchain (Nord).

FRÈRE Léon Jean Baptiste (classe 1895 - Valenciennes - n° recrutement 168), né le 10/09/1876 à Beuvrages (Nord), fils de François Constant et d'Adolphine COROËNNE. Mineur habite à Anzin (Nord) au cimetière. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation. A rejoint le 2ème RIT le 26/12/1914. Passé en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915 jusqu’au 6/03/1919. Contre l'Allemagne du 26/12/1914 au 9/02/1915. Habite Villars, 10 rue de la République. Se retire à Anzin (Nord).

FROMONT Arthur (classe 1895 – Valenciennes – n° recrutement 1317), né le 29/07/1875 à Denain (Nord), fils d'Adolphe et de Catherine LAINELLE. Mineur à Denain (Nord), au 26 rue de Villars. Marié le 12/02/1898 à Denain avec Antoinette DAUTRICHE. Mis en sursis aux Mines d'Anzin à la mobilisation générale, a rejoint le 2ème RIT le 29/12/1914, en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Campagne contre l'Allemagne du 29/12/1914 au 9/02/1915. Habite Villars, Michard (maison Picon) le 22/01/1916. Réformé n°2 par la commission de réforme de Saint-Étienne le 11/01/1917 pour fracture compliquée des deux os de la jambe gauche, raccourcissement de 4 cm et raideur du coup de pied. Sorti de la Mine le 11/01/1917. Maintenu réformé n°2 par la commission spéciale de réforme de la Seine en date du 25/04/1917. Réformé n°1 par décision de la commission de réforme de Lille du 18/08/1920. Décédé le 1/02/1955 à Denain (Nord).

GALAND Pierre Joseph Henri (classe 1895 – Arras – n° recrutement 1585), né le 18/09/1875 à Givenchy en Gohelle (Pas-de-Calais). Habite Villars à Curnieux (maison Moulin) le 12/03/1916. En sursis aux Mines de Liévin à la mobilisation. Arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914 (22ème Cie), passé le 14/10/1914 à la 4ème Compagnie, replié au dépôt le 20/11/1914 ; en sursis aux Mines de la Loire du 4/02/1916 au 17/10/1918. Contre l'Allemagne du 10/0/1914 au 3/02/1916, sursis du 4/02/1916 au 17/10/1918. Réformé n°2 par la commission de Saint-Étienne le 17/10/1918 pour tuberculose pulmonaire. Décédé le 4/01/1919 à Sceaux du Gatinet (Loiret).

GÉRARD Augustin Joseph (classe 1905 – Arras – n°1453), né le 27/05/1885 à Farbus (Pas-de-Calais), fils d’Augustin et de Césarine NOIRET. Mineur à Acheville. Marié, 1 enfant. Exempté en 1906 hypertrophie cardiaque. Reconnu apte au service armé le 30/11/1914. Arrivé au 33ème RI le 19/01/1915, parti en renfort le 3/04/1915, évacué le 30/04/1915, au dépôt le 23/5/1915. Classé service auxiliaire le 30/05/1916 pour plaie au bras gauche par éclat d'obus (blessé le 30/04/1915 ? au Bois D'Ailly à Saint-Mihiel ?), passé au 107ème RI le 15/11/1916. En sursis aux Mines de la Loire du 5/01/1917 au 27/03/1919. Réfugié à Villars. Se retire à Arras. Décédé le 25/03/1920 à Alfortville.

GLORIAN Georges Aimable Joseph (classe 1897 – Arras – n° recrutement 1564), né le 13/03/1877 au Mont Saint-Eloi (Pas-de-Calais), fils d’Aimable et de Sidonie TETELIN. Tailleur d’habits. Reconnu apte pour le service armé par le conseil de révision du Pas-de-Calais du 12/02/1915. Rappelé à l’activité le 15/03/1915 au 5ème RIT. Passé le 16/05/1915 au 107ème RI. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 15/03/1915 au 22/05/1915 ; aux Armées du 23/05/1915 au 14/02/1916. En sursis aux Mines de la Loire du 15/02/1916 au 6/02/1919. Habite Cote-Chaude (maison Psomas).

GOSSART René (classe 1896 – Valenciennes – n°204), né le 15/06/1876 à Petite-Forêt (Nord), fils de Constant et de Marie COINDET. Mineur à Petite-Forêt (Nord). Maintenu en sursis aux Mines de Drocourt. A rejoint le 2ème RIT le 24/09/1914. Mis en sursis d’appel aux Mines de Saint-Etienne le 5/01/1915. Décédé à Terrenoire (42) le 21/04/1917.

GOSSELIN François (Classe 1898 - Valenciennes - n° recrutement 94), né le 28/03/1878 à Anzin (Nord), fils de Désiré et de Virginie DULIEU. Mineur à Anzin. Réfugié habite au Bois Monzil (maison Chometon) le 22/01/1916. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin. A rejoint le 2ème RIT le 12/12/1914. Classé service auxiliaire le 2/11/1914 pour bronchite chronique. Appelé à l'activité le 11/11/1915 au 15ème RA, n'a pas rejoint, maintenu en sursis aux Mines de la Loire, entré en fonction le 31/03/1916, rayé de la Mine le 24/03/1919. Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Saint-Étienne du 9/02/1916. Décédé le 13/12/1926 à Anzin.

GOSTIAU Joseph (classe 1896 – Valenciennes – n° recrutement 1544), né le 24/02/1876 à Condé (Nord), fils de Charles Joseph et de Cornélia ANDRÉ. Mineur résidant à Fresnes (Nord). Arrivé au 2ème RIT le 2/08/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 5/01/1916. Décédé le 21/11/1916 (suicide) selon avis de la mairie de l’Étrat (Loire).

GUFFROY Victor Joseph (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1405), né le 7/06/1876 à Avion (Pas-de-Calais), fils de feu Louis et d’Elise DELPORTE. Mineur. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914. Parti au détachement de Calais le 13/10/1914. Affecté au détachement de mineurs territoriaux de la 10ème Armée le 16/03/1915. Renvoyé au dépôt le 15/11/1915 comme mineur. A fait partie du détachement des mineurs cité à l’ordre du 10ème CA le 21/05/1915. Campagnes contre l’Allemagne : intérieur du 10/09/1914 au 12/10/1914 ; aux Armées du 13/10/1914 au 14/11/1915 ; intérieur du 15/11/1915 au 3/02/1916. Parti au 38ème RI le 4/02/1916 pour être mis à la disposition des Mines de la Loire. Habite Saint-Étienne le 10/03/1916. Famille GUFFROY d’Avion (Pas-de-Calais) réfugiée à Villars.

GUFFROY Victor Joseph (classe 1897 – Arras – n° recrutement 1440), né le 9/02/1877 à Eleu-dit-Leauwette (Pas-de-Calais), fils de feu Louis et de Louise NOIRET. Mineur. En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens. Rappelé au 5ème RIT. Passé au 90ème RIT le 14/09/1914. Nommé caporal le 8/01/1916. Place en sursis d’appel aux Mines de la Loire du 4/02/1916 au 15/04/1919. Habite Cote-Chaude, rue Champron le 10/03/1916.

HANNEQUIN Eugène Joseph (classe 1897 – Arras –n° recrutement 1369), né le 30/11/1877 à Avion (Pas-de-Calais), fils de Louis et de Octavie BOSSU. Mineur, marié, deux enfants. Rappelé le 10/09/1914 au 5ème RIT en raison de l’invasion. Classé service auxiliaire le 19/08/1915 pour sclérose des nerfs optiques. Renvoyé dans ses foyers le 29/08/1915. Rappelé à l’activité le 26/10/1915 au 84ème RI. En sursis aux Mines de la Loire du 3/02/1916 au 5/03/1919. Maintenu service auxiliaire par la commission de réforme de Saint-Étienne du 8/03/1916. Habite Saint-Étienne à Cote-Chaude rue Champron le 10/03/1916. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 10/09/1914 au 27/08/1915 et du 26/10/1915 au 2/02/1916.

HAYEZ Victor (classe 1895 – Valenciennes – n° recrutement 485), né le 8/01/1875 à Lourches (Nord). Fils de Charles Henri et de Florine CARPENTIER. Mineur à Lourches. Maintenu en sursis aux Mines de Douchy. Arrivé au 2ème RIT le 9/12/1914. Intérieur du 9/12/1914 au 9/02/1915. En sursis aux Mines de la Loire du 9/02/1915 au 11/02/1919. Réfugié à Saint-Genest-Lerpt, Cote-Chaude, maison Buisson. Se retire à Lourches.

HENNETON Maxime Jean Baptiste (classe 1897 – Arras – n° recrutement 1047), né le 8/10/1877 à Puisieux (Pas-de-Calais). En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens. Arrivé au 5ème RIT le 8/09/1914. Rentrée au dépôt le 20/11/1915 comme mineur venant de Dunkerque. A fait partie du détachement de mineurs cité à l'ordre du 10ème CA le 21/05/1915. Contre l'Allemagne : aux Armées du 8/09/1914 au 10/11/1915; intérieur du 20/11/1915 au 7/02/1916. Parti au 38ème RI le 4/02/1916 pour être mis à la disposition des Mines de la Loire .En sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 21/05/1919. Habite Villars le 12/03/1916 avec son épouse, une fille née à Villars le 23/01/1918.

HERMAN Gustave Jules Paul (classe 1907 – Béthune – n°recrutement 727), Né le 15/04/1887 à Merville (Nord), fils d’Emile Jean Baptiste et de Marie Louise WATTELIER. Plâtrier aux mines, domicilié à Hénin-Liétard (Pas-de-Calais). Marié à Berthe Jeanne Joséphine SECQ (30 ans en 1918). Rappelé par le mobilisation générale le 3/08/1914, canonnier servant au 41ème RAC / 28ème Batterie, passé au 215ème RAC le 1/04/1917. Aux Armées du 3/08/1914 au 9/05/1917 ; intérieur du 10/05/1917 au 9/06/1917. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 10/06/1917, mineur domicilié à Villars. Un fils Marcel Raymond HERMAN, né le 11/08/1918 à Villars. Démobilisé le 20/07/1919. Médaille de la Victoire, médaille commémorative de la Grande Guerre.

HOCHEDEZ Louis Joseph (classe 1899 – Béthune – n° recrutement 305), né le 14/07/1879 à Fouquières-les-Béthune (Pas-de-Calais). Arrivé au corps le 3/08/1914 au 6ème RIT, passé au 131ème RI le 29/10/1914, mis en sursis aux Mines de la Loire du 5/07/1915 au 6/05/1919, habite Villars rue de Curnieux avec sa famille. Campagne contre l'Allemagne du 3/08/1914 au 4/07/1915. Se retire à Fouquières. Médaille commémorative française de la Grande Guerre.

JOLY Augustin (classe 1894 – Arras – n° recrutement 1113), né le 10/07/1874 à Avion (Pas-de-Calais), mineur à Avion. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé au 5ème RIT le 09/09/1914. Parti au Bataillon de Calais le 14/10/1914. Contre l'Allemagne zone des Armées du 14/10/1914 au 12/01/1916. En sursis aux Mines de la Loire du 13/01/1916 au 23/01/1919. Habite Villars, place de l'Arsenal le 12/03/1916, avec Antoinette (43 ans), Juliette (10 ans) et Antoinette (8 ans). Frère d’Abel JOLY mort pour la France.

LAGNEAUX Désiré Jean (classe 1901 – Béthune – n° recrutement 2923), né le 14/12/1881 à Auchel (Pas-de-Calais), fils d’Émile et d’Amélie Augustine MOREL. Mineur à Liévin. Marié avec Louise née en 1887 à Chévry-Cossigny (Seine-et-Marne). Une fille Yvonne née en 1910 à Bruay. Arrivé au corps au 164ème RI le 12/08/1914 ; présent au 365ème RI / 24ème Cie du 18/12/1915 au 9/01/1917 ; mis en sursis aux Mines de Cauchy du 9/01/1917 au 8/05/1919 ; démobilisé par le 16è RI à Montbrison (42), se retire à Villars, y habite encore en 1921.

LALIN Alexis (classe 1897 – Arras – n° recrutement 393), né le 8/10/1877 à Roeux (Pas-de-Calais), fils de Maximilien et de Sidonie HUREZ. Maintenu réformé le 16/12/1914 par le conseil de révision de Saint-Valéry-sur-Somme pour fracture ancienne de l’astragale. Classé service armé le 30/03/1917, affecté au 125ème RI le 23/05/1917. Détaché aux Mines de Carmaux le 23/06/1917, en sursis définitif aux dites Mines le 31/12/1917. Séjours dans hôpitaux en juin 1917 puis du 3/08/1918 au 24/01/1919 (névralgie sciatique). Se retire à Roche-la-Molière en 1919. Décédé à Villars le 8/03/1921.

LALIN Désiré (classe 1893 – Arras – n° recrutement 1471), né le 23/02/1873 à Roeux (Pas-de-Calais), fils de Maximilien Benoit et de Sidonie HUREZ. Profession journalier. En sursis aux Mines de Lens à la mobilisation. En sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 18/01/1922. Habite Villars (maison Bonon) le 14/03/1916.

LANCELLE Charles (classe 1898 – Arras – n° recrutement 331), né le 24/11/1878 à Hermies (Pas-de-Calais). Fils de Jean Louis et de Stéphanie Zélie DEFONTAINE. Maçon résidant à Vaulx-Vraucourt (Pas-de-Calais). En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens. Rappelé au 5ème RIT le 9/09/1914. 1ère Compagnie de Calais le 14/10/1914. Affecté au détachement de mineurs de la 10ème Armée le 24/03/1915. En sursis aux Mines de la Chazotte (42) du 23/02/1916 au 12/04/1919. Cité à l’ordre du 10ème CA le 21/05/1915. A fait partie du détachement de mineurs. Campagne contre l’Allemagne : intérieur du 9/09/1914 au 13/10/1914 ; aux Armées (Calais) du 14/10/1914 au 23/12/1915 ; intérieur du 24/12/1915 au 22/02/1916. Lieu de résidence dans la Loire non précisé, probablement La Talaudière ou environs.

LANTOINE Albéric Joseph (classe 1897 – Arras – n° recrutement 1365), né le 8/08/1877 à Vimy. Mineur, habite Villars maison David rue du Breuil le 12/03/1916. Arrivé le 3/08/1914 et affecté au 4ème Bataillon de défense mobile de Dunkerque. Passé au dépôt le 15/09/1915. En sursis aux Mines de la Loire du 8/11/1915 au 12/09/1919. Citation collective à l'ordre du 10ème CA en juin 1915. Campagne contre l'Allemagne : aux Armées du 3/08/1914 au 14/09/1915, intérieur du 15/09/1915 au 7/11/1915.

LANTREBECQ Antoine (classe 1894 – Valenciennes – n° recrutement 1445), né le 19/10/1874 à Denain (Nord), fils d’Adolphe et de Victoire PARENT. Mineur à Denain. Ainé de veuve. Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin. Arrivé au 2ème RIT le 17/09/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire. Entrée en fonctions le 9/02/1915. Sorti le 17/07/1917. Habite Saint-Genest-Lerpt, rue Gambetta. Mis en sursis d’appel aux Mines de Saint-Étienne. Entrée en fonctions le 19/07/1917. Rayé de la Mine le 16/05/1919. Se retire à Denain (Nord), quartier Villars. Contre l’Allemagne du 17/09/1914 au 9/02/1915.

LAUDE Éloi (classe 1895 – Valenciennes – n°recrutement 490), né le 1/12/1875 à Lourches (Nord), fils d’Emile Arkalie et de Désirée MALAPEL. Fils ainé d’une famille de neuf enfants. Mineur habite Lourches. Maintenu en sursis aux Mines de Lens. Passé aux Mines de Saint-Etienne le 1/01/1915. Lieu d’habitation indéterminé. Décédé le 4/07/1916 à Saint-Etienne (Loire).
Frère de Alphée LAUDE, né le 13/01/1889 à Lourches, tué à l’ennemi le 1/09/1914 à Haumont près de Samogneux (Meuse). Citation à l’ordre du Régiment n°291 du 18/11/1920 : « Brave soldat, a toujours eu une belle conduite au feu. A été tué à son poste de combat ». Médaille militaire (JO du 18/11/1920), croix de guerre avec étoile de bronze. Frère de Alfred LAUDE, né le 11/06/1891 à Lourches, tué à l’ennemi le 17/02/1915 à Beauséjour (Marne).

LAURENT Edmond (classe 1893 – Valenciennes - n° recrutement 1440), né le 5/08/1873 à Denain (Nord). Fils de Louis LAURENT et de Zélia Elisa DELFOSSE. Mineur à Denain. Maintenu en sursis aux Mines d'Anzin, mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Réfugié à Villars au Bois Monzil (maison Jourget) le 22/01/1916 puis à Chavassieux en juillet 1917. Rayé de la mine le 11/01/1919. Se retire à Denain, décédé à Denain le 4/03/1920.

LECERF Edmond (classe 1895 – Valenciennes – n°recrutement 1189), né le 21/11/1875 à Haveluy (Nord), fils de Jean Louis et de Clara HUSSON. Mineur, habite Haveluy. Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin à la mobilisation. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Habite Saint-Genest-Lerpt (place Gambetta) en 1916. Rayé de la Mine le 7/02/1919. Se retire à Haveluy (Nord).

LECERF Henri (classe 1896 – Valenciennes – n°recrutement 503), né le 5/10/1876 à Haulchin (Nord), fils de Louis et d’Elisa PATELOT. Garçon brasseur à Haulchin. Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin à la mobilisation générale. Arrivé au 2ème RIT le 30/10/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 1/01/1915. Habite Saint-Etienne. Décédé à Saint-Etienne le 14/07/1917.

LECLERC Cléophas (classe 1894 – Valenciennes – n°recrutement 1307), né le 2/11/1874 à Denain (Nord), fils d’Arthur et de Louisa OVARLEZ. Mineur habite Denain. Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin. Arrivé au 2ème RIT le 5/11/1914. Mis en sursis d’appel aux Mines de la Loire. Habite Saint-Genest-Lerpt quartier Cote-Chaude. Passé au 78ème RI le 11/09/1916. Passé au 141ème RI le 28/12/1916. Dirigé sur les Mines de Bruay, mis en sursis d’appel le 14/03/1917. Campagne contre l’Allemagne du 9/03/1916 au 14/03/1917.

LÉCU Jean Louis (classe 1895 – Valenciennes – n°recrutement 446), né le 1/05/1875 à Roeulx (Nord), fils de Pierre Joseph et de Sophie THIÉRY ; Mineur habite Roeulx. Campagne contre l’Allemagne : à l’intérieur du 30/10/1914 au 9/02/1915 ; en sursis du 9/02/1915 au 7/02/1919. Arrivé au 2ème RIT le 30/10/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Réfugié à Saint-Genest-Lerpt, Cote-Chaude maison Buisson. Rayé de la Mine le 7/02/1919.

LECORNE Eugène Georges (classe 1911 – Béthune – n°1776), né le 27/03/1891 à Loos (Nord), fils de Constant Benjamin et de Léocadie LAURENT. Mineur habite Haisnes (Pas-de-Calais). Contre l'Allemagne : aux Armées du 2/08/1914 au 19/10/1914 , intérieur du 12/10/1914 au 22/11/1915, aux Armées du 23/11/1915 au 29/07/1917, cavalier de 2ème classe le 11/10/1914, passé au 13ème Régiment de Chasseurs à Cheval le 19/11/1915, passé au 8ème Régiment de Cuirassiers le 1/06/1916, mis en sursis aux Mines de la Loire le 30/07/1917. Habite Villars, Michard, maison Bonon. Mariage le 8/11/1919 à Villars avec Benoite PIGNER, née à Villars, sœur de PIGNER Gabriel (mort pour la France). Deux enfants nés à Villars. Décédé lors de la catastrophe minière de la Chana le 21/01/1942.

LEGRAND Alfred Victor (classe 1895 – Arras – n° recrutement 191), né le 3/01/1875 à Fampoux (Pas-de-Calais). Mineur. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin, rappelé au 5ème RIT, arrivé le 10/09/1914. Affecté au détachement de mineurs territoriaux de la 10ème Armée le 24/03/1915. Contre l'Allemagne, intérieur du 10/09/1914 au 23/03/1915, aux Armées du 24/03/1915 au 17/11/1915, intérieur du 18/11/1915 au 7/02/1916; mis en sursis aux Mines de la Loire le 8/02/1916 au 2/01/1921. Habite Villars le 12/03/1916, rue de l'Arsenal (maison Réocreux). Réformé définitif n°2 le 15/12/1921 pour tuberculose pulmonaire. A fait partie du détachement de mineurs cité à l'ordre du 10ème CA le 21/05/1915.

LEGROUX Léon Joseph (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1519), né le 17/03/1876 à Avion, fils de Louis et Adèle VIREL. Mécanicien. En sursis à la mobilisation aux Mines de Liévin. Arrivé le 8/08/1914 au 1er RAP et désigné pour faire partie de la garnison de la place forte de Dunkerque. Campagne contre l’Allemagne : aux Armées du 8/08/1914 au 21/02/1915. Aux Mines de Roche-la-Molière du 22/02/1915 au 23/03/1920. Habite Roche-la-Molière. Père de quatre enfants vivants.

LELONG Justin Benoit (classe 1895 – Arras – n° recrutement 1200), né le 15/06/1875 à Givenchy-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Houilleur, habite Villars à l'Arsenal le 12/03/1916. En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens, arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914. En sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 14/07/1919. Contre l'Allemagne du 10/09/1914 au 7/02/1916. Marié, quatre enfants. Frère de Gustave Benoit LELONG, mort pour la France le 16/02/1915 à Mesnil-les-Hurlus (Marne).

LESUR François Pierre Joseph (classe 1888 – Cambrai – n°recrutement 1576), né le 24/08/1868 à Wandignies-Hamage (Nord). Fils de Simon Joseph et de Victoire MONÉ. Marié à Appolonie DEBACHY (née en 1877 à Somain). Recensement de 1906 : un fils Henri né en 1895, mort pour la France en 1915, une fille Clémence née en 1897, une fille Marguerite née en 1901, un fils François né en 1905. Rappelé à l’activité par la mobilisation générale, GVC le 2/08/1914, libéré le 25/08/1914. En sursis aux Mines de la Loire du 16/02/1916 au 26/12/1918. Famille réfugiée à Villars, rue de la République maison Pradon. Déjà à Villars fin 1915 où est arrivée la transcription du décès d’Henri LESUR.

LEVIEZ Arsène Gustave (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1439), né le 23/04/1876 à Farbus (Pas-de-Calais). Mineur, habite Villars, rue du Breuil (maison Paret) le 12/03/1916. En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens. Arrivé au corps le 2/09/1914 au 5ème RIT. Parti à Calais le 10/10/1914, affecté au détachement de mineurs de la 10ème Armée le 24/03/1915. En sursis aux Mines de la Loire le 8/02/1916 au 5/03/1919. Campagnes contre l'Allemagne, intérieur du 2/09/1914 au 9/10/1914, aux Armées du 10/10/1914 au 7/02/1916. Frère de Jean-Baptiste Fleury Joseph (dit Louis) LEVIEZ, mort pour la France le 14/10/1914 à Cauroy-lez-Hermonville (Marne).

LIMELETTE Arthur (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1389), né le 20/12/1876 à Haveluy (Nord), domicilié à Avion (Pas-de-Calais). Reconnu apte au service armé par le conseil de révision de la Haute Vienne le 28/11/1914, affecté au 5ème RIT le 14/03/1915, passé au 107ème RI le 16/05/1915. En sursis aux Mines de la Loire du 12/02/1916 au 30/04/1917. Habite Villars maison Morel le 29/03/1916. Décédé le 2/06/1917 à l'hôpital 78 à Montferrand. Campagne contre l'Allemagne intérieur du 14/03/1915 au 2/06/1917.

LOUIS Léopold (classe 1895 – Arras – n° recrutement 1256), né le 15/07/1875 à Méricourt (Pas-de-Calais), fils d’Alphonse et de Sophie DUC. Mineur, habite Villars le 12/03/1916 (chez Ferret). En sursis à la mobilisation aux Mines de Courrières. Arrivé au 5ème RIT le 10/09/1914 ; passé au 90ème RIT le 14/09/1914 ; passé au 91ème RIT le 30/10/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire du 7/01/1916 au 31/07/1919. Contre l'Allemagne du 10/09/1914 au 6/01/1916. Hôpital auxiliaire 251 Choisy le Roi 7/01/1915 au 27/02/1915 pour courbature fébrile; hôpital Villemin Paris du 6 au 14/05/1915 pour bronchite anémie, dépôt de convalescent de Clignancourt du 14/05 au 3/06/1915. Réformé n°1 en 1921 pour emphysème pulmonaire.

MALENFANT Gustave (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1423), né le 1/10/1877 à Givenchy-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Mineur. Réformé ne 1905 pour tuberculose pulmonaire. Reconnu apte par le conseil de révision le 21/12/1914. Arrivé au 5ème RIT le 21/03/1915. Passé le 16/05/1915 au 107ème RI. A l’hôpital malade le 17/07/1915. En sursis aux Mines de Montrambert du 7/12/1915 au 12/12/1918. Habite La Ricamarie le 27/09/1917. Décédé de maladie le 12/12/1918 à l’hôpital de Saint-Étienne.

MARLIÈRE Edmond (classe 1896 – Valenciennes – n° recrutement 1883), né le 17/07/1876 à Douchy (Nord), fils de Stanislas et de Marie Catherine LELONG. Mineur à Douchy (Nord). Maintenant en sursis aux Mines d’Anzin à la mobilisation. A rejoint le 2ème RIT le 30/10/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 1/01/1915. Habite Saint-Genest-Lerpt, place Gambetta. Rayé de la Mine le 18/01/1919.

MARTIN Edouard (classe 1899 – Arras – n° recrutement 1897), né le 23/12/1877 à Carvin (Pas-de-Calais). Fils de Vincent et d’Augustine Mathilde MARTIN. Mineur à Izel (Pas-de-Calais). Fils d’étranger. Arrivé au 5ème RIT le 3/08/1914. En sursis d’appel comme mineur aux Mines de la Loire du 27/01/196 au 26/02/1917. Habite Saint-Genest-Lerpt. Puis en sursis aux Mines de Bruay.

MARTINACHE Auguste (classe 1894 – Valenciennes – n° recrutement 1319), né le 16 février 1874 à Denain (Nord), fils d’Henri et de Fanny FONTAINE. Mineur à Denain (Nord). Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin. Arrivé au 2ème RIT le 16/12/1914. Campagne contre l’Allemagne du 16/12/1914 au 9/02/1915. Mis en sursis aux Mines de la Loire. Entrée en fonction le 9/02/1915. Habite Saint-Genest-Lerpt (place Gambetta). Rayé de la mine le 11/01/1919. Se retire à Denain (Nord)

MAZURE Gustave Désiré Joseph (classe 1899 – Arras – n° recrutement1051), né le 8/02/1879 à Corbehem (Pas-de-Calais). Fils de Jean-Baptiste et d’Élisa DEVIGNE. Chaudronnier en fer. Marié. Rappelé à l’activité le 13/09/1914 au 5ème RIT. Parti en campagne le 17/10/1914. Blessé le 9/06/1916 à Douaumont par éclat d’obus (plaie pénétrante sommet de l’omoplate droite). Rentré au dépôt le 26/12/1916, dirigé sur le dépôt des métallurgistes à Paris. Détaché aux forges de Bernay à Saint-Étienne le 29/12/1916. Passé au 38ème RI le 1/07/1917. Passé maison Brioude à Saint-Étienne le 26/07/1918.

MEHAYE Michel Henri (classe 1896 – Arras – n° recrutement 1896), né le 25/06/1876 à Le Transloy (Pas-de-Calais). Journalier. Arrivé au 5ème RIT le 3/08/1914. Passé au 6ème RIT le 1/10/1914. Campagne contre l’Allemagne : aux Armées du 3/08/1914 au 15/11/1915, mis en sursis le 10/02/1916. Combat de la colonne mobile de Douai du 24/09 au 13/10/1914. Défense de l’Yser du 26/10 au 19/11/1914, du 20/04 au 20/06/1915 ; du 7 au 31/07/1915 ; au 2/09 au 15/11/1915. Dirigé le 10/02/1916 sur la place de Saint-Étienne pour être mis à la disposition des Mines de Roche-la-Molière. Habite Roche-la-Molière (cote Durieux) le 16/04/1916. Décédé à Roche-la-Molière le 22/02/1919.

MENNEVEUX Charles Yacinthe (classe 1895 – Valenciennes – n°recrutement 1262), né le 4/02/1875 à Wavrechain-sous-Denain (Nord), fils de Séraphin et de Catherine GILLERON. Mineur domicilié à Denain. Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin à la mobilisation. Arrivé au 2ème RIT le 12/11/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire. Décédé le 6/07/1915 à Saint-Etienne (Loire).

MIOT Victor (classe 1898 – Valenciennes - n°recrutement 1386), Né le 6/08/1878 à Rouvignie (Nord), fils de Jules et de Céline Joseph LEMAIRE. Marié, père de quatre enfants vivants en 1908. Mineur, domicilié à Haulchin (Nord). Arrivé au 1er Régiment d’Artillerie à Pied le 2/08/1914, prisonnier de guerre à Maubeuge le 7/09/1914, interné le 22/02/1915 à Friedrichsfled; rapatrié le 4/03/1918 sur Lyon, passé à la 22ème SIM le 22/04/1918. Mis en sursis d'appel aux Mines de la Loire le 5/06/1918 au 30/09/1920. Réfugié rue du Breuil, maison David à Villars en 1918.

MONPAYS François (classe 1897 – Arras – n° recrutement 1301), né le 13/09/1877 à Bailleul-Sire-Berthoult (Pas-de-Calais), fils de François et de Justine CANDAS. Cultivateur, ainé d’orphelins. En sursis d’appel comme mineur à la mobilisation à la Compagnie de Liévin. Arrivé au 27ème Régiment d’Artillerie le 12/09/1914. Campagne contre l’Allemagne à l’intérieur du 12/09/1914 au 12/01/1915. Mis en sursis aux Mines de Montrambert du 13/01/1915 au 22/08/1918. Habite La Ricamarie le 3/05/1915. Décédé à Saint-Étienne le 22/08/1918.

MORAUX Pierre Antoine (classe 1895 – Valenciennes – n°recrutement 1194), né le 15/08/1875 à Escaudain (Nord), fils de Pierre Antoine et de Cyprienne CANIVEZ. Mineur à Escaudain. Mis en sursis aux Mines d’Anzin. A rejoint le 2ème RIT le 16/09/1914. Mis en sursis aux Mines de Roche-la-Molière le 12/01/1915. Campagne contre l’Allemagne du 16/09/1914 au 12/01/1915. Décédé le 8/01/1917 à l’hôpital temporaire n°18 de Saint-Etienne des suites de maladie.

MOREAU Henri (classe 1895 – Valenciennes – n° recrutement 1349), né le 13/10/1875 à Haulchin (Nord), fils de Charles et de Marie Catherine GERMAIN. Mineur à Douchy (Nord).Maintenu en sursis aux Mines d’Anzin à la mobilisation. Arrivé au 2ème RIT le 10/11/1914. Mis en sursis aux Mines de la Loire le 9/02/1915. Habite Saint-Etienne, rue Tarentaize en janvier 1916. Décédé à Saint-Etienne au puits Chatelus le 2/12/1918.

NOREUIL Louis Romain (classe 1899 – Béthune – n° recrutement 807), né le 28/09/1879 à Vimy (Pas-de-Calais). Fils d’Antoine Joseph (mineur) et de Julie NOIRET (cabaretier). Marié à Elisa NEAUPORT, dont un fils Léonard Louis né le 3/08/1908 à Thélus (Pas-de-Calais). Mineur. En sursis à la mobilisation aux Mines de Lens. Aux Armées le 15/10/1914 au 5ème RIT, passé au détachement des mineurs territoriaux de la 10ème Armée le 24/05/1915. Evacué du front le 13/09/1915, hôpital de Nantes du 15/09 au 16/11/1915 pour gastro-entérite puis convalescent, puis hôpital de Jarnac du 8/12/1915 au 13/01/1916 pour faiblesse générale. Classé service auxiliaire le 11/01/1916, en sursis aux Mines de la Loire du 8/02/1916 au 12/02/1918, au dépôt le 13/02/1918, en sursis aux Mines de la Loire du 2/04 au 30/05/1918. Aux Armées du 18/10/1914 au 12/09/1915. A fait partie du détachement de mineurs cité à l'ordre du 10ème CA le 21/05/1915. Décédé à Villars le 31/05/1918. Inscrit sur le monument aux morts de Villars, très probablement inhumé dans la crypte aux Poilus sous le MAM de Villars.

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latch
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par latch »

Bonjour à tous et merci THIO pour cet énorme travail . Mon grand pére est mort dans ce secteur mais je ne sais pas ou chercher sa sépulture ! Il n'est pas mort pour la France et je pense que après le conflit , personne n'est allé sur sa tombe .
Gustave Valens
Classe 1889 bureau de Lille matricule 2922
Fiche militaire dans le volume 6 page 512
Mre VALENS aurait été évacué de Wavrin occupé en 14,mobilisé le 17/4/15 à 45ans jusqu'au 29/3/16 dans la réserve de la territoriale et affecté aux mines de St Étienne. Dcd le 26/6/1916 donc civil."

Une idée pour m'aider dans mes recherches ?
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thio
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Re: Soldats du 62 et 59 mis en sursis aux mines de la Loire (42)

Message par thio »

Bonjour à tous
Bonjour Latch


Un détour aux AD42 s'impose pour en savoir plus.Je note ça dans un coin quand j'y passerai.
Peut-être est-il mort à la mine, ce n'était pas rare. Dans ce cas je peux aussi regarder dans les faits divers du journal.
Ce qui étonnant c'est qu'il n'y a pas mention de son domicile à St-Etienne ou sa région sur sa fiche matricule ce qui est habituellement le cas.
J'ai récupéré une précieuse liste du souvenir français (hélas en très mauvais état je crois suite à un incendie) concernant les corps inhumés à St-Etienne. Je n'ai pas trouvé le nom de Valens.
Je vous tiens au courant si je trouve quelque chose.

Cordialement
Pierre
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