Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

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Stephan @gosto
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par Stephan @gosto »

Bonjour,

Farfouillant dans Gallica, j'ai trouvé cette notice concernant Oswald CHENON DE LECHE dans le quotidien "Le Gaulois"... je n'ai pas noté la date...

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Bonne journée.

Stéphan
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Rutilius
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,

« ... j'ai trouvé cette notice concernant Oswald CHENON DE LÉCHÉ dans le quotidien " Le Gaulois "... je n'ai pas noté la date... »

Cette notice figure en page 2 du n° 13.840 du Gaulois daté du Dimanche 5 septembre 1915, sous le titre « Ça et là ».

Deux autres notices avaient été précédemment publiées par le même journal en hommage à ce jeune officier :

Le Gaulois, n° 13.770, Dimanche 27 juin 1915, p. 3, en rubrique « Tués et blessés à l’ennemi ».


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Le Gaulois, n° 13.829, Mercredi 25 août 1915, p. 3, en rubrique « Tués et blessés à l’ennemi ».


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Bien amicalement à vous,
Daniel.
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Guilhem LAURENT
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par Guilhem LAURENT »

Bonsoir à toutes et à tous,

Merci Stéphan et Daniel pour ces documents sur le lieutenant CHENON DE LECHE.

Stéphan, on s'est raté cet été ! Tant pis ! Mais vu le temps pourri de juillet, nous sommes restés dans notre tanière cévenole...

Je vais insérer ci-dessous, une nouvelle notice biographique d'un jeune officier sorti de cette promotion. Je suis impressionné par les états de service de ce "gamin"

Bonne lecture.

Amicalement

Guilhem
On oubliera. Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont.
L'image du soldat disparu s'effacera lentement dans le coeur consolé de ceux qui l'aimaient tant. Et tous les morts mourront pour la deuxième fois.
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Guilhem LAURENT
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par Guilhem LAURENT »

BATTET Georges Marie Joseph

Capitaine adjudant-major au 201e RI

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Né le 22 juillet 1893 à Lille. Il fit ses études à l'école libre Saint-Joseph de Lille et à Antoing en Belgique. Il fut reçu à Saint-Cyr au concours de 1913. Parti de Lille le 5 août 1914, comme sous-lieutenant au 43e RI, régiment de sa ville natale. Il fit la campagne de Belgique, la retraite de la Marne, puis l'offensive de Champagne. Il passa alors au 201e RI, où il prit une part active et personnelle aux affaires de Sapigneul (septembre 1915), Verdun (février 1916), Maurepas (aôut 1916) Maisons-de-champagne (février 1917), Craonne (avril 1917) et où il fut nommé successivement lieutenant, chevalier de la légion d'Honneur, et enfin capitaine à titre définitif le 5 avril 1916 à l'âge de 22 ans. Chez cette âme bien née, moins que chez aucun autre, la valeur n'attendit par le nombre des années. Dans sa trop courte carrière militaire, il fut blessé à quatre reprises, et obtint sept citations, dont trois à l'ordre de l'armée. Il reçut sur son lit de mort la rosette de la Légion d'Honneur.

Officier de la Légion d'Honneur, décoré de la croix de guerre et de la Military-Cross, le capitaine Georges Battet est Mort pour la France à Craonne le 17 avril 1917.

Témoignage de l'aumônier du 201e RI, l'abbé Léon Atticus. : "La veille de sa fin héroïque, Georges Battet avait encore donné la mesure de son habileté de chef en réussissant, par un mouvement tournant très hardi, à porter son bataillon du fond du ravin, dans lequel les mitrailleuses allemandes tenaient bloqués les deux autres bataillons, jusque sur le plateau et le Chemin-des-Dames. Il avait enlevé la première ligne allemande et pris pied solidement dans la formidable forteresse. Tout l'honneur de la journée lui revenait sans conteste".

Voici comment narre cet exploit la brochure : "Le 201e en Champagne".

"… L'orgueilleuse tranchée allemande du Balcon est formidablement établie sur le roc, en avant du Chemin des Dames et parallèlement à lui. Elle est puissamment flanquée à l'ouest par le plateau de Vauclerc, à l'est par le redoutable saillant du Jutland ; c'est une sentinelle plantée au bord d'une falaise presque à pic. Pour arriver jusqu'à elle, il nous faudra traverser le ravin Sans-Nom, où s'élèvent au bord du ruisseau les deux maisons Sans-Nom, maisons de mystère. Il y a bien 800 à 900 mètres de nos tranchées au bord de la falaise […] 16 avril. Les 5e et 6e bataillons se sont placés, la nuit, dans les tranchées de départ, et, à six heures, s'élancent splendidement à l'assaut. Nous atteignons sans grand mal le ruisseau Sans-Nom. Mais là, quelle déception ! Les mitrailleuses allemandes se démasquent. Des éléments du 5e parviennent au pied de la tranchée du Balcon, mais sont contraintes de se terrer. La situation est extrêmement critique. Nous restons cloués au sol, terrés au maximum, nous faisant tout petits. Jusqu'à quand ce supplice durera-t-il ? Qui nous débarrassera. Personne, c'est impossible. Et bien ! non camarades ! Reprenez courage. Tenez encore un peu… Mais, ils sont fous ! … Ils vont se faire hacher ! "ils" se sont des camarades du 4e bataillon, le bataillon Battet – qui jusqu'alors en réserve au pied du Jutlland, viennent recevoir l'ordre de se faufiler en arrière de nous pour passer de notre droite à notre gauche et prendre pied dans la tranchée du Balcon, en passant par le plateau de Veauclerc. Ce mouvemetn est d'une audace inouïe et pour l'avoir prescrit, il faut que le colonel ait mis toute sa confiance et tout son espoir dans le capitaine Battet. Le premier celui-ci nous montre le chemin, traverse l'effroyable champ de mort et parvient à escalader l'arrière pente du Tourillon de Vaucler. Un par un ses hommes viennent, se courbant, se couchant, se relevant, courant, ils manoeuvrent sous les obus. Et quand il y a une poignée d'hommes avec lui le capitaine Battet se précipite dans la tranchée du Tourillon, y prend pied, y fait monter tout son monde et, comme un ouragan, déferle dans la tranchée du Balcon qui lui fait suite. Et c'est de là que nos camarades nous font signe… Est-ce croyable ? Ah ! les braves gens ! Mais quel plus vaillant capitaine !..."

Pour mener l'attaque, il avait dû constamment payer de sa personne, s'avancer le premier, la grenade à la main dans les boyaux allemands, reconnaître jusqu'où ils étaient dégagés, indiquer les objectifs à battre à ses grenadiers et à ses fusils-mitrailleurs, engager même des duels au fusil avec les tireurs d'élite qui l'avaient remarqué et le cherchaient jusque dans le trou d'obus qui lui servait de poste. Officiers et soldats, animés d'un tel exemple, dont tous aujourd'hui parlent encore avec une admiration pleine de regrets, ont fait merveille et l'auraient suivi n'importe où.

Le 17, une contre-attaque allemande se déclenche tout à coup sur nos éléments les plus avancés. Au milieu des balles qui sifflent le capitaine Battet se dresse, donne des ordres et dirige le combat. Malgré les conseils de ceux qui sont près de lui, il ne renonce point à voir pour agir et tout à coup il tombe, la tête traversée par une balle. Il garde assez de confiance et d'énergie pour parler. On entend sur ses lèvres une prière : "Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous !" puis son testament militaire : "Mes amis, vous me vengerez ! " Un souvenir pour les siens : "Ma famille !" Et puis, pour résumer tous les sentiments dont il est animé, l'amour intime qui a inspiré tous ses actes et les a portés jusqu'à l'héroïsme : "Vive la France !" Presque aussitôt c'est le délire, et la parole qui revient toujours, c'est celle là : "Vive la France !"

On réussit à l'emporter mourant. Et le soir même, à l'ambulance de Beaurieux, il rend son âme à Dieu, sans avoir repris connaissance, mais ayant reçu d'un prêtre soldat les derniers sacrements.

Extrait de ses lettres : "… Je pars heureux et fier comme pas une ; je regrette de n'avoir pu vous embrasser, mais l'honneur de servir la France vaut bien un sacrifice… Si je dois tomber, frappé par des balles allemandes, je mourrai en chrétien et en pensant à vous tous…" (A sa mère le 1er août 1914)

"…Tu as tort de te réjouir du repos forcé que me donne ma blessure : un officier n'en fait jamais assez". (octobre 1916)

"… C'est demain matin le grand assaut… Cela va être splendide ! Vive la France" (15 avril 1917, 23 heures)

Témoignage d'un de ses amis : "Je l'avais vu quelques jours avant sa mort. Il était sûr du succès et n'avait qu'une crainte, celle de ne pouvoir marcher assez vite de l'avant, sa dernière blessure au pied le faisait encore bien souffrir".

On reconnaît bien là, comme le dit sa dernière citation, "le chef de haute valeur morale, audacieux et calme, modèle de bravoure, entraînant son bataillon avec une fougue admirable".

Et ce jugement est hautement confirmé par son colonel, qui écrivait à son oncle, le général Battet : "C'était le héros du régiment ; pas de bravoure plus belle. Tous les hommes l'ont pleuré ; il ne vivait que pour eux. Son héroïsme a été au-delà de tout éloge ; il fut le 16 et le 17, le véritable agent d'exécution du régiment. Il avait ma pleine confiance ; le sachant, il a voulu prouver qu'il pouvait tout. Il incarnait le chef et le soldat. C'est une grande perte pour le régiment, l'armée, la France. J'ai versé des larmes à l'annonce de la mort de mon pauvre Battet ! Je le pleure encore… Au régiment son souvenir est gardé par les soldats avec une sorte d'affection respectueuse. Il était si jeune, si brave, si prudent pour ses hommes et il avait un tel degré leur confiance !"

Quel plus bel éloge, pouvait être décerné à l'héroïque capitaine que ces regrets unanimes de son chef et de ses hommes ? Nos alliés aussi, les Anglais, avaient reconnu son rare mérite : ils lui avaient accordé la Military Cross. Ses amis – et ils sont nombreux – déplorent, amèrement sa perte, mais leur pleurs ne resteront pas stériles. La bravoure engendre la bravoure".


"Son magnifique sacrifice, écrit un de ses fidèles, ne sera pas inutile. Nous comprendrons tous la dette immense que nous contractons vis-à-vis de ces morts glorieux. Ils ne meurent pas pour des mots creux et vides de sens, mais pour de puissantes réalités, et c'est à nous qu'incombera la tâche de réaliser leurs suprêmes espoirs". (Petit Echo, juillet 1917 et Au service de la France)

Pour finir voici le texte que m'a communiqué FredB extrait du "Journal de guerre 1914-1918, Abbé Achille Liénart aumônier du 201 RI". Septentrion, Presses Universitaires". Merci beaucoup Fredéric.

"Le Capitaine Battet m'explique le plan de notre offensive, qui nous paraît à tous deux effarant. ..."Nous allons tomber sur un pépin à la tranchée du Balcon", me confiait le Capitaine Battet en m'expliquant la manœuvre. Et de fait, cette tranchée qui bordait le Chemin des Dames et dont le nom indiquait assez la position dominante, devrait quelques jours plus tard nous coûter très cher !"

"Notre 4e bataillon est commandé par un jeune capitaine de 23ans, le capitaine Battet, qui à autant de coup d'œil que de sans froid. De l'endroit ou il se tient, au pied du saillant du Jutland, il à découvert à la jumelle, qu'à la gauche de notre secteur, il y a au sud du Tourillon de Vauclerc, un élément de tranchée non occupée par l'ennemi. Il à conçu l'idée de s'infiltrer par là, et d'entrer à la grenade dans la tranchée du Balcon, en la prenant d'un bout puisqu'on ne peut l'aborder en face. Le colonel approuve son audacieuse idée. Alors vers 11 heures du matin, entrainant derrière lui comme un immense monôme, tout son bataillon, il quitte le saillant de Jutland, vient passer prés de la "maison sans nom", et disparait sous le petits bois qui couvrent les pentes de Vauclerc. Une heure après, à la tête d'une section de grenadiers, il se jette par surprise sur le Tourillon de Vauclerc, pénètre à l'extrémité de la tranchée du Balcon, et de vive force, en chasse les défenseurs. Tout son bataillon à suivi et occupe la position. Du coup la situation change. On peu bouger dans le ravin... De toute la 1ere Division, le 201e est maintenant le régiment le plus avancé.".

"Le 17 au matin... Une contre-attaque allemande débouche des souterrains creusés dans le roc. Elle submerge la tranchée des Sapinières, tenue par la 23e Compagnie. Déjà elle menace la tranchée du balcon. Le capitaine Battet tombe frappé mortellement d'une balle à la tête, au bord de la petite carrière, un peu au nord du Tourillon de Vauclerc. On se bat autour de lui, de prés, au revolver et à la baïonnette. Heureusement notre 75 intervient, et par un tir précis et meurtrier, écrasent les assaillants qui se réfugient dans la tranchée des Sapinières. Le Capitaine Battet, le héros de la journée n'est pas tombé entre leurs mains, on l'emporte mourant à l'ambulance de Beaurieux. Nous gardons du moins la Tranchée du Balcon qu'il a si brillamment conquise."


Journal de guerre 1914-1918, Abbé Achille Liénart aumônier du 201 RI. Septentrion, Presses Universitaires

Décorations

Citation à l'ordre de la brigade (27 septembre 1914) : "Très grand courage au combat. A l'affaire de Choléra, après une charge sur les tranchées allemandes, a pris le commandement du dernier groupe, assurant ainsi le repli du bataillon".

Citation à l'ordre de l'Armée (30 décembre 1914 – journal officiel du 8 février 1915, page 652 – colonne de droite)
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Citation à l'ordre de la division (3 mai 1915) : "Très belle attitude au feu. S'est distingué à toutes les affaires auxquelles il a pris part. Déjà cité à l'ordre de l'armée. A été grièvement blessé d'une balle à la tête en observant un mouvement important de l'ennemi qu'il a pu signaler à temps".

Croix de la Légion d'Honneur (30 septembre 1915) : "Jeune officier, ayant toujours fait preuve des plus belles qualités de courage, d'entrain et d'énergie. Blessé le 7 mars 1915, est revenu sur le front aussitôt guéri. Blessé de nouveau le 7 septembre 1915, n'a pas voulu être évacué ; a conservé le commandement de sa compagnie, et grâce à ses dispositions judicieuses et à son énergie l'a établie et maintenue au contact de l'ennemi, malgré un bombardement incessant et de violentes contre-attaques – deux blessures, trois citations".

Citation à l'ordre de l'armée (septembre 1916) : "Officier remarquable par son mordant, sa bravoure et son énergie. A l'attaque des tranchées allemandes, le 24 août 1916, a enlevé magnifiquement sa compagnie qui a atteint du premier bond les objectifs assignés ; grâce à son attitude courageuse et à l'habileté des dispositions prises, est arrivé sur la première position avec des pertes insignifiantes, alors qu'il faisait à l'ennemi de nombreux prisonniers".

Citation à l'ordre de l'armée (septembre 1916) : "Admirable d'énergie, d'entrain et de courage. Obtient de sa compagnie le maximum d'efforts qu'ont peut en attendre. A brillamment conduit sa compagnie à l'attaque, a fait de nombreux prisonniers et s'est établi sur la position conquise, malgré le feu violent de l'artillerie et des mitrailleuses – Blessé par éclat d'obus au cours d'une reconnaissance sur le terrain".

Citation à l'ordre du régiment : "La 13e et la 14e Compagnie du 201e RI, sous l'énergique impulsion du capitaine adjudant-major Battet, ont le 16 avril – par un mouvement débordant exécuté sur terrain découvert, battu par de nombreuses mitrailleuses ennemies – conquis de haute lutte une forte position allemande, y faisant de nombreux prisonniers, se sont maintenus sur la position malgré de violentes contre-attaques, qu'elles ont repoussées avec succès".

Officier de la Légion d'Honneur : "Soldat et chef de haute valeur morale, audacieux et calme, modèle de bravoure. A été très grièvement blessé le 17 avril 1917 en entraînant son bataillon avec une fougue admirable à l'assaut d'une position ennemie fortement occupée – déjà six fois cité à l'ordre".

Source : Livre d'or du Lycée de Sainte-Geneviève (page 32), livre d'or de l'école libre Saint-Joseph de Lille (pages 286-289), Journal officiel et "Journal de guerre 1914-1918, Abbé Achille Liénart aumônier du 201 RI"
On oubliera. Les voiles de deuil, comme des feuilles mortes, tomberont.
L'image du soldat disparu s'effacera lentement dans le coeur consolé de ceux qui l'aimaient tant. Et tous les morts mourront pour la deuxième fois.
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Stephan @gosto
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par Stephan @gosto »

Bonjour,

Guilhem, il n'est pas impossible que nous traînions à nouveau nos guêtres autour du château de Pondres l'été prochain...

Concernant la capitaine Battet, j'ajoute une référence bibliographique intéressante :

"Un saint-cyrien pendant la Grande Guerre. Le capitaine Battet", E. Champeaux, Imp. L. Danel, Lille, 1928, 126 pages.

Bonne journée !

Stéphan
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Charraud Jerome
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par Charraud Jerome »

Bonsoir
Pour le retour, histoire de compléter:
CARPENTIER Marcel Maurice
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Sources: "Un cyrard au feu" (Editions Berger Levrault 1963)

Marcel Carpentier fut affecté au 90e et fut blessé en juin 15 aux 5 chemins (Neuville St Vaast). Il finira général d'Armée.
Son article sur Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel-Maurice_Carpentier
Sur le blog: http://indre1418.canalblog.com/tag/G%C3 ... Carpentier

Cordialement
Jérôme Charraud
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Les soldats de l'Indre tombés pendant la GG
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italique
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Re: Saint-Cyr. Promotion de

Message par italique »

Bonjour,
Dans le sujet " Saint Cyr, promotion de Montmirail 1912-1914", Guilhem semble extraire les photos qu'il partage avec nous du livre de la promotion.
Sait-on si un livre identique existe pour la promotion Croix du Drapeau ou les circonstances...n'ont-elles pas permis sa réalisation?
Je suis en effet toujours à la recherche d'une photo de Jean René Robinet sous-lieutenant au 106èmeRI dont je retrace le parcours.
Cordialement,
Elise
Dernière modification par italique le lun. avr. 02, 2018 9:43 am, modifié 1 fois.
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IM Louis Jean
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par IM Louis Jean »



CATTA Henri, né le 23 mars 1895 à Nantes (Loire Inférieure)
Lieutenant au 2e Groupe d'aviation, escadrille F 70
Tué le 13 juillet 1917, corps déposé à l'hôpital Gama de Toul

<< Ltt Henri Catta & Ltt Louis Bouzac / tués au combat certainement par l'Obltn Edouard Von Schleich de la Jasta 21 (6ème victoire) >> source Albin Denis sur notre forum

Cordialement
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IM Louis Jean
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par IM Louis Jean »



CAZAUX Gaston Pierre, né le 24 janvier 1893 à Oued Fodda (Algérie)
Capitaine au 169e RI
Tué le 11 juin 1918 à Saint-Martin d'Albois au cours d'un bombardement

Cordialement
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IM Louis Jean
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Re: Saint-Cyr. Promotion de " La Croix du Drapeau" 1913-1914

Message par IM Louis Jean »



COZON Scipion Marie Joseph, né le 20 juillet 1892 à Saint Genis-Laval (Rhône)
Sous-lieutenant au 134e RI
Tué le 20 août 1914 à Saint Jean de Bassel

Cordialement
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