Liberté de circulation

[yvan]

Bonjour à tous et toutes,

pour mon édification personnelle, j'ai cette question à vous poser:

Les soldats français entre 1914 - 1918, avaient-ils une totale liberté de circuler lorsqu'ils étaient en permission ?

J'ai trouvé cette fiche, et je ne sais comment l'interpréter


Et puis une autre question:
un soldat qui se donne volontairement la mort n'est pas enterré dans une nécropole militaire ?

Merci de votre aide

Cordialement

Yvan

[christian baroin]

Bonjour Yvan,
Bonjour à tous,
D'après ce Réglement général du 5 septembre 1917, les permissions et congés étaient strictement encadrés.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6112874d/f51.image.r=permissions+et+conges.langFR

Cordialement
Christian

[machault]

Bonjour à tous,

Dans le cas de ce soldat, sa présence en Suisse au moment de sa mort s'expliquerait peut être plutôt par un rapatriement depuis l'Allemagne où il était prisonnier que par une envie de tourisme au sortir des tranchées. Il faudrait voir le RM pour savoir si tel est le cas ou non.
En effet, dès 1915, sur la base d'accords passés sous l'égide de la Croix Rouge (et du Vatican à moindre degré), les prisonniers malades ou blessés dont l'état pouvait laisser penser qu'ils ne seraient plus en mesure de combattre pouvaient regagner leur pays d'origine. Ils transitaient par la Suisse où ils pouvaient demeurer quelque temps. Nombre d'entre eux y sont décédés, tout particulièrement des tuberculeux que le bon air des montagnes helvètes n'avait pas suffi à sauver.

Cordialement.

JL Arnould

[pierreth1]

Bonjour,
En fait dans leur majorite les prisonniers évacués sur la Suisse étaient internés et sous la garde de la suisse leur évacuation sur la suisse l'était pour des raisons de santé, les conditions de détention même si il s'agissait d'hotel étaient strictes.
A l'origine pour "bénéficier de cela il faut avoir soit: maladie du sang (leucemie etc.. soit une maladie neurologique neurotiques, soit une perte totale ou au moins importante de la vision soit des blessures graves et invaliudantes de la face, soit la tuberculose, soit des amputations être paralysé ou soufrir d'une maladie mentale! ultérieurement les prisonniers âgés de plus de quarante-huit ans et captifs depuis plus de 18 moisté pouvaient en effet prétendre à ce statut. Le CICR gère cela.
.Les prisonniers ne sont en aucun cas libérés et les belligérants payent la suisse pour l'hébergement de leurs prisonniers, la france paye 6F/j par officier et 4 par soldat dans le cas de tuberculose la somme est plus importante..
Les prisonniers internés en Suisse aptes sont soumis à un travail obligatoire.
Seule une fraction de ces prisonniers sera libérée avant l'armistice et beaucoup décèderont des suites de leur blessure en suisse
Cordialement
Pierre

[pierreth1]

rebonjour,
petite precision 13 000 francais prisonniers étaient internés en Suisse au 1er mai 1917 à comparer aux 520 000 prisonniers français en Allemagne soit 2,5% du total
Cordialement
Pierre