formation des Aspirants

[KAISER1948]

bonjour à tous

en lisant les JMO on observe que des sous officiers passent sous lieutenant , j'allais dire du jour au lendemain, sans doute pour des raisons de remplacement impératifs
certains sous officiers passent par un stage d'aspirant et restent aspirant ou ont une promotion de sous lieutenant selon les notes
rester aspirant c'est être toujours sous officier

ma question porte sur les aspirants : leur motivation, qui prenait la décision (hiérachie, le soldat), ou se faisait les stages, durée

amicalement : jerome

[MP 92]

bonjour à tous

en lisant les JMO on observe que des sous officiers passent sous lieutenant , j'allais dire du jour au lendemain, sans doute pour des raisons de remplacement impératifs
certains sous officiers passent par un stage d'aspirant et restent aspirant ou ont une promotion de sous lieutenant selon les notes
rester aspirant c'est être toujours sous officier

ma question porte sur les aspirants : leur motivation, qui prenait la décision (hiérachie, le soldat), ou se faisait les stages, durée

amicalement : jerome

Bonjour KAISER1948, bonjour à tous,

Personnellement, j'ai lu à plusieurs reprises que des "cours" ou des "stages" de formation pour être "Chef de Section" étaient organisés au niveau de l'armée en ZA en général assez loin, en zone des Etapes. Je n'ai jamais vu apparaître la mention ou le mot d'aspirant à ce stade.
Ces stages étaient à destination des gradés déjà au minimum sergent, dont l'aptitude au commandement et le comportement exemplaire, et qui avaient été déjà repérés par la hiérarchie.
Je ne sais rien en ce qui concerne leurs motivations et leur grade à la sortie. J'ai cependant tendance à penser que compte tenu des pertes subies, des besoins d'encadrement résultant, ils devaient sans doute passer sous-lieutenant direct à la sortie. Dans le contexte de l'époque et dans le feu de l'action et de l'urgence des besoins, à quoi bon les faire passer par le grade d'aspirant ?
Je crois qu'en réalité les aspirants avérés, étaient ceux qui étaient aspirants lors de la mobilisation, donc ceux fraîchement sortis des écoles, avec encore une nuance en ce qui concerne le Service de Santé qui n'a pas utilisé ce grade durant la guerre. Les aspirants de 3ème année de LYON ou de BORDEAUX ont automatiquement était basculé et rétrogradé comme MA (médecin auxiliaire) c'est à dire adjudant, avec solde d'adjudant (question posée à maintes reprises au ministre et réponses invariables).

A ne pas confondre non plus avec des périodes plus récentes et les formation des EOR avec les rangs de sortie !

Bien cordialement,

[MP 92]

bonjour à tous

en lisant les JMO on observe que des sous officiers passent sous lieutenant , j'allais dire du jour au lendemain, sans doute pour des raisons de remplacement impératifs
certains sous officiers passent par un stage d'aspirant et restent aspirant ou ont une promotion de sous lieutenant selon les notes
rester aspirant c'est être toujours sous officier

ma question porte sur les aspirants : leur motivation, qui prenait la décision (hiérachie, le soldat), ou se faisait les stages, durée

amicalement : jerome

Re,

Honte à moi ... je rectifie en urgence:
"ont été basculés et rétrogradés ..."

A croire que le clavier fait perdre toute lucidité !

[Jean RIOTTE]

Bonjour à toutes et à tous,
Je pense que les sous-officiers "passant du jour au lendemain" officiers (sous-lieutenants) furent en général des sous-officiers engagés, rengagés ou de carrière ayant déjà à leur actif ancienneté, expérience et capacité au commandement. Ce fut surtout le cas au début du conflit où, sur le coup de l'urgence et des nécessités, de nombreuses promotions ont été prononcées.
Par la suite, le conflit s'installant dans la durée, cette "filière" devint insuffisante et avait pour défaut de "saigner" les rangs des sous-officiers de valeur. C'est sans doute la raison pour laquelle des sous-officiers de réserve ou ayant été remarqués pour leur aptitude au commandement, mais sans ancienneté et expérience, ont été sélectionnés pour suivre une formation de chef de section, sans pour autant fermer la porte d'accès à l'épaulette pour les meilleurs des sous-officiers.
Il faut savoir qu'une Armée ne vaut que par la qualité de ses cadres de contact, essentiellement le corps des sous-officiers.
Ce qui précède ne sont que des déductions de mes lectures... et de mon expérience personnelle.
Cordialement.
Jean RIOTTE