henry du roure ecrivain du 309 RI

[baude1967]

bonjour
je recherche toute information et photo sur henry du roure ecrivain francais
je ne trouve pas sa fiche sur mdh
voila ce que j ai trouve pour l instant sur internet
du roure henry ne en 1883 mort le 27.09.1914 sur la route de flirey ou mort le 21.09.1914 à limey
merci
cordialement
pascal

[Stephan @gosto]

Bonjour,

Une notice lui est consacrée dans le tome III de l'Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre.
Mais, comme sur sa fiche MdH, l'unité indiquée est le 369e R.I. et non le 309e.

Bon dimanche.

Stéphan

[bernard larquetou]

Bonjour,

Henri Clément Charles Desrouys du Roure a fréquenté Louis le Grand.


sa fiche trouvée dans les archives du lycée.





sa photo figurant également dans les archives du lycée.

Cordialement

Bernard.

[baude1967]

bonjour
merci pour ces indications il doit s agir d une erreur de rgt
je vais la verifier car sa mort correspont au combat du 309 ri les 2 regiment etaient peut etre ensemble
cordialement
pascal

[Achache]

Bonjour,

Pour Henry du Roure, il s'agit bien du 369e RI; c'est ce RI qui était en Woevre à cette date; le 309 était plus à l'Est, dans les Vosges.

Sa fiche MDH ici:
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... 3977014229

Son décès est mentionné dans les très nombreuses pertes du 369, le 21 Sept. 14; JMO p 18/106; ici:

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... iewer.html



Bien à vous,

[:achache:1]

[Rutilius]

Bonsoir Pascal,
Bonsoir à tous,

Henri Charles Clément Marie DESROYS du ROURE


Né le 29 août 1883 à Versailles (Seine-et-Oise – aujourd’hui Yvelines –.), mort le 21 septembre 1914 « au combat du Bois Brûlé [lire : « du Bois de Mort-Mare »] (Meurthe-et-Moselle), tué à l’ennemi », Sergent au 369e Régiment d’infanterie, Matricule n° 04.695, classe 1903, n° 1.685 au recrutement de Paris, 3e Bureau [Acte transcrit à Paris (VIe Arr.)., le 25 juill. 1916, sous le n° 173/28].


● Bulletin des écrivains, n° 9, Juillet 1915, p. 2 :

« HENRY DU ROURE

Un grande jeune homme, mince, de tournure élégante et quelque peu nonchalante ; un beau visage pensif ; dans les yeux bruns très doux, avec le regard vif, avide de compréhension et d’action et où transparaissait une âme aimante et noble.
Elle est profondément émouvante et même étrange, la destinée de cet écrivain mort à trente ans, le 21 septembre 1914, sur le champ de bataille de Lorraine. Deux mois auparavant – le 17 juillet – il mettait joyeusement le point final à son roman Vie d’un Heureux, qui vient de paraître par les soins de son ami Jean des Cognets, et pieusement préfacé par lui.
J’ai gardé le souvenir de la dernière poignée de main d’Henry du Roure, dans le petit bureau où nous travaillions ensemble, et du sourire un peu triste et gamin à la fois avec lequel il me parla de son livre : " Ce sera peut-être un roman posthume, me dit-il, au moins on ne l’éreintera pas."
Le lendemain, premier jour de la mobilisation, il partait et, bien qu’il fût de santé faible, il se montrait plein d’entrain et de courage. Nommé bientôt sergent, il était proposé pour le grade d’adjudant, lorsque, à la tête de ses hommes, qu’il entraînait à l’assaut d’une tranchée, il tomba atteint de cinq balles dont une au front et une au cœur.
Je feuillette son livre, tout ce qui reste de lui avec deux autres romans : La Princesse Alice et La petite Lampe, et ses chroniques de combat parues à la Démocratie. Mais Vie d’un Heureux m’attire plus particulièrement, à cause de son titre douloureusement ironique, et parce qu’il débute par un éclatement de joie : " Je suis heureux. Vraiment je suis tout à fait heureux..." pour se terminer par : " De Profundis clamavi ad te Domine... Des profondeurs de ma misère j’ai crié vers toi, ô mon Dieu..."
Jeunesse fauchée, pensée éteinte, corps qui se dissout dans son uniforme terreux. Du moins, le livre est là, plein de talent et de vie, tel un enfant posthume qui prolonge parmi nous un cher souvenir.

LOUISE FAURE-FAVIER. » (1)
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(1) Jeanne Lucie Augustine Claudia FAURE-FAVIER, dite Louise Faure-Favier, née le 12 décembre 1870 à Firminy (Loire), décédée en 1961. Journaliste, femme de lettres, pionnière de l’aviation française en qualité de femme pilote, amie des grands poètes (Marie Laurencin, Guillaume Apollinaire, …), ainsi que des pilotes de son temps (Jean Mermoz, ...). Féministe avant l’heure. Officier de la Légion d’honneur.


● Le Mercure de France, T. 112, n° 420, 1er décembre 1915, p. 684 et 685.

« Vie d'un heureux, par Henri du Roure. Et celui-là est tombé glorieusement, mettant, comme l’autre (1), au collier de ses jours le rouge fermoir de sa mort tragique. Après avoir prêché une croisade, il a fini en bon croisé. Le philosophe et le catholique en ont terminé dignement avec les joies de ce monde. Ne peuvent se tenir debout sur les bords des tranchées et de tous les précipices que ceux qui savent goûter d’avance l’allégresse de leur immortalité. Faible de constitution, malade, il est allé se faire tuer, percé de cinq balles, avec la lucide volonté de bien mourir pour son pays, à trente ans, âge où l’on choisit le bonheur durable. On peut donc lui pardonner certains sermons qui le vieillissaient avant le temps. »
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(1) Paul Théodore ACKER, né le 14 septembre 1874 à Saverne (Bas-Rhin), journaliste collaborant au Gaulois, à L’Écho de Paris, à La Revue des Deux Mondes, à l’Illustration, à la Revue de Paris, ainsi qu’à la Revue critique des idées et des livres ; auteur de romans populaires. Interprète stagiaire au service automobile du 13e Régiment d’artillerie de campagne [Matricule n° 10.609, classe 1894, n° inconnu au recrutement de Mézières (Ardennes)] ; décédé le 27 juin 1915 à Moosch (Haut-Rhin) des suites de blessures occasionnées par un accident d’automobile survenu lors d’une mission en Alsace [Acte transcrit à Paris (16e Arr.), le 1er août 1915]


● Le Mercure de France, T. 150, n° 556, 15 août 1921, p. 195 et 196.

« Le secret de l’or, par Henry du Roure. Ce qui arriverait fatalement, si on pouvait fabriquer l’or comme on fabrique le pain. Ecrit avant guerre, ce roman de terrible aventure, dont l’auteur a été tué par l’ennemi, n’avait pas prévu la substitution du papier au métal et sa parfaite adaptation... relativement hygiénique. »
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Bien amicalement à vous,
Daniel.

[baude1967]

bonjour
merci pour ces informations j avais trouve 309 RI sur internet dans un livre qui parlait de lui il s agit sans doute d une coquille
cordialement
pascal

[serval]

Bonjour,

pour info, ne surtout pas oublier qu'Henri du Roure a été l'un des responsables du Sillon de Marc Sangnier, que pour cette raison, il était concerné par la condamnation du Sillon par Pie X le 25 août 1910.
Le mouvement Chrétien Social républicain qu'était le Sillon était considéré en effet comme trop "gauchiste" par rapport aux Maurassiens traditionalistes et royalistes.
La "Ligue de la Jeune République" est créée immédiatement, avec un quotidien "La Démocratie". Sangnier est Président, du Roure et Hoog sont avec lui aux commandes.

Je tente d'inclure le scan d'une CPA, éditée par les "Lettres à un Soldat" qui était une des revues éditée pendant la Guerre par la "Ligue de la Jeune République"... à laquelle plus tard appartiendront l'Abbé Pierre, Léo Hamon, Claudius-Petit, Maurice Schumann et tant d'autres, partageant l'idéal d'une véritable Démocratie Chrétienne !

Cette CPA a été écrite et envoyée par Georges Hoog, lui aussi du Sillon initial, puis donc de la Jeune République, et elle concerne la possibilité de fondre en une seule revue "Nos Annales" et "Lettres à un Soldat"... mais les abonnés sont très différents, donc impossible.
Cette CPA représente Marc Sangnier, capitaine, à l'inhumation d'henri du Roure.

Post-scriptum ::::::: Je ne parviens pas à insérer, néophyte sur ce site. Si quelqu'un intéressé, passez moi svp la recette !!

Cordialement à tous,
Richard

[Achache]

Bonjour,
et bienvenue, Richard, sur ce Forum.

Excellent rappel !

Pour insérer photos, cf :

pages1418/forum-pages-histoire/Rregimen ... htm#t95577

ou :
http://www.mesdiscussions.net/doc/user/html/

Bien à vous,

[:achache:1]

[serval]

Merci ACHACHE

Voilà donc la CPA promise

cordialement
Richard