je recherche la position précise du Bois Saint-Pierre, qui, si je comprends bien, devait constituer un campement de regroupement des relèves qui montaient vers Esnes sur Argonne, et la Cote 304, au printemps 1916.
Par avance merci (Stéphan, je déclenche le chrono... ).
Louis,
Héhé, cela me dit quelque chose, ne serais ce sur le 90e RI pendant la période 304?
J'ai en stock une photo de la messe de Pâques 1916 (23 avril) prise au bois Saint Pierre avant la montée du 290e RI. Autant dire en même temps que les blessés du 90e RI qui eux viennent la veille de subir leurs premières pertes sur ces pentes et en est fortement éprouvé.
Cela vous interresserait? Elle provient du livre d'Eggenspieler.
De même Eggenspieler, y fait un descriptif dudit bois, il est sans grand intérêt, mais sait on jamais.
Cordialement
Jérôme
PS: je viens de découvrir votre mail dans ma boite perso, fichtre, jolie filiation que vous avez
Je vous répond tout à l'heure.
C'est bien le Bois saint-Pierre que je recherchais: le 90ème (bravo, Jérôme!) y avait passé sa dernière nuit, entre le 19 et le 20 avril 1916, avant de monter au front, entre la Cote 304 et le Mort-Homme.
"19 avril - Départ à six heures. Itinéraire: Ippécourt, Julvécourt, Rampont, bois saint-Pierre. En route, nous sommes arrêtés à Ville sur Cousance, siège du quartier général du [9ème?] corps, par le passage en auto du président de la République.
Depuis deux jours, il pleut par rafales d'eau et de grêle. Le bois Saint-Pierre, rempli de troupes, est un cloaque où l'on enfonce à mi-jambes" [De l'Alsace à la Somme, Commandant Bréant].
Quant à la photo de la messe de Pâques, extraite du livre d'Eggenspieler, je suis naturellement preneur, et je vous remercie très sincèrement de me l'avoir signalée, Jérôme.
Mon AGO, Henri BAUDIMENT, capitaine commandant la 3ème compagnie, et son ami, le capitaine-abbé Gaston MILLON, commandant la 2ème compagnie (et dont j'ai pu récemment retrouver la photo grâce à Stéphan), avaient été tués en fin d'après-midi, du côté du ravin de La Hayette, le samedi 22 avril.
Merci à nouveau pour vos réponses rapides et précises: il ne manque plus beaucoup de pièces au puzzle.
Bien à vous,
Louis CAZAUBON
ps: Jérôme, je réponds, par ailleurs, à votre e-mail.