Bonjour à tous,Bonjour Sesouvenir,
Je vous engage à lire les 459 lettres du sergent Marquand que j'ai retranscrites et qui sortiront, bientôt j'espère, sous la forme d'un livre. Dans plusieurs de ses lettres il demande de l'eau de vie de prune ou de marc, à ses parents, car dit-il, celle qu'on leur donne est du pétrole. Par ailleurs, quand les poilus sont privés de vin. c'est une vraie souffrance, qu'ils expriment à leur parents dans leur lettres. Il n'y avait pas à l'époque de tabou contre l'alcool, comme aujourd'hui. Le sergent Marquand à une culture élevée. il n'a que 21 ans à cette époque .... il aime boire... et il en a l'occasion, au front et à l'arriére, sa correspondance est truffée de considérations sur le vin, sonprix sa qualité, etc.
Crdt. Francis.
Bonjour Francis,
... Évidemment que le "pinard", l'alcool en général fut un facteur déterminant pour le moral! Le commandement l'avait bien compris pour avoir veiller à la régularité de l'approvisionnement (quant à la qualité...) dans les tranchées comme au cantonnement.
La phrase qui me fait réagir est, je vous cite, celle-ci : <<on le dopait à la gnole pour sortir des tranchées.>>
Je trouve qu'il y a plus qu'une nuance.
Cordialement
sesouvenir
Cordialement
sesouvenir