Lieutenant BORGOLTZ

[christophe lagrange]

Bonjour,

Au cours des recherches portant sur le 409è RI, en parcourant le recueil de l'histoire vécue des poilus du 409è, je trouve mentionné lors des combats pour la défense du fort de vaux le Sous-lieutenant BORGOLTZ du 2è Génie.
En creusant un peu (mémoire des hommes merci) j'apprends qu'il est décédé en combat aérien le 6 avril 1917, alors qu'il était Lieutenant observateur.
Sa fiche aéro complète son bref parcours en indiquant qu'il était polytechnicien, élève ingénieur des Ponts, titulaire de la Légion d'honneur, Croix de guerre, Ordre de Stanislas (?) et de 4 citations : une à l'ordre de la Division, 2 à l'ordre de l'Armée et une à l'ordre du Corps d'armée.
Si par hasard, vous aviez une illustration le représentant, je vous en remercie d'avance. S'agissant d'un polytechnicien, peut-être figure-t-il dans le Livre d'or de cette institution ?
Bien que n'appartenant pas au 409è RI (mais cité dans le recueil), je prévois de poster un message le concernant sur le blog.
(s'agissant d'un aviateur, je poste aussi sous cette rubrique)
Amicalement,
Christophe

[Charraud Jerome]

Bonjour
Une photo de la plaque se trouvant à Cerny (CDD) est en route vers ta messagerie.
Cela viendra à point pour agrémenter tes données

Amicalement
Jérôme

[christophe lagrange]

Merci mille fois
Bien reçue.
Amicalement
Christophe

[Eric Mansuy]

Bonsoir à tous,
Bonsoir Christophe,

L'Annuaire de Polytechnique de 1921 indique que Jacques Victor Alexandre Borgoltz était de la promotion 1912, aviateur, disparu (lieu inconnu) le 6.4.1917. C'est bien peu, rien de plus.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

[jbraze]

Bonsoir à tous,
Bonsoir Christophe,

Trouvé dans le Verdun de Jacques-Henri Lefebvre (éd. du Mémorial, 1990, 9e éd., p. 282-284) ce témoignage susceptible de vous intéresser.




A la suite de ce témoignage, je lis : "L'officier supérieur du génie à qui Borgoltz fit ces confidences déclare que le jeune officier lui avait parlé d'une voix saccadée, et que dans son regard voilé par les larmes brillait une sombre colère qu'il avait peine à contenir. Il jugeait avec une implacable sévérité les chefs qui, par pure imprévoyance, incurie ou ignorance, avaient réduit à l'état de vulgaire épave échouée, désarmée et sans défense, ce formidable cuirassé de premier rang qu'était le fort de Vaux".

Bien cordialement,

Jean-Baptiste.

[christophe lagrange]

Bonjour,

Et merci à vous deux pour ces documents.
Bien que le Lieutenant BORGOLTZ (génie et aviation) n'entre pas directement dans mes recherches (147è-347è et 409è), ces documents serviront je pense à agrémenter un nouveau message le concernant.

Bien cordialement,
Christophe