Chers amis,
Permettez moi, pour une fois, de déborder notre cadre chronologique habituel pour suivre le parcours d’un combattant de la grande guerre, envoyé avec le 5e RTA combattre au Maroc en 1925/1926. L’un d’entre vous possède t-il des informations sur ce régiment durant la campagne du RIF (JMO, photos, ou tout autre document)? Il a été autorisé au port « du ruban de la médaille coloniale avec agrafe en vermeil, Maroc 1926 ». Quelqu’un peut-il m’en dire plus sur cette décoration? Merci à tous.
Bien cordialement
Jacques
5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Jacques Renard. Außer Gefecht: Kriegstagebuch August Scharr-Deutsch Kriegsgefangene im Krankenhaus Issoudun (Hors de combat: Carnet de route d’August Scharr-Les prisonniers Allemands à l’hôpital d’Issoudun 1914-1918) 2014, éditions SPM.
- stefbreizh56
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Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Bonsoir Jacques,
Voici quelques infos glanés sur Wikipedia :
"... les opérations effectuées en 1915, puis de 1925 à 1926 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste ABD EL-KRIM, furent récompensées par l’attribution de la Médaille Coloniale avec les agrafes " Maroc 1915 et Maroc 1925-1926[/b] ...".
[/i]
Elle doit ressembler à ce modèle ruban bleu et blanc et agrafe Maroc 25-26 (le ruban vert-blanc étant destiné à la médaille commémorative du Maroc pour les opérations de 1907 à 1912)

Pour en savoir plus sur la médaille coloniale : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_coloniale
En espérant vous avoir un peu éclairé sur le sujet,
Stef.
Voici quelques infos glanés sur Wikipedia :
"... les opérations effectuées en 1915, puis de 1925 à 1926 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste ABD EL-KRIM, furent récompensées par l’attribution de la Médaille Coloniale avec les agrafes " Maroc 1915 et Maroc 1925-1926[/b] ...".
[/i]
Elle doit ressembler à ce modèle ruban bleu et blanc et agrafe Maroc 25-26 (le ruban vert-blanc étant destiné à la médaille commémorative du Maroc pour les opérations de 1907 à 1912)

Pour en savoir plus sur la médaille coloniale : http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9daille_coloniale
En espérant vous avoir un peu éclairé sur le sujet,
Stef.
"En essayant continuellement,on finit par réussir.
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
Donc: plus ça rate,plus on a de chance que ça marche" (Les Shadocks)
Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
bonsoir jacques,
pour ma part,
dés 1924, nous avions pris pieds préventivement au nord du cours de l'Ouergha qui marquait d'une façon approximative la frontière de nos possessions, face à la zone espagnole.
nous avions, sous l'impulsion du maréchal Lyautey équipé le front de petits ouvrages défensifs, qui, d'ailleurs, ne purent tenir contre l'armement offensif des Riffains disposant de canons de campagne. à l'époque ou éclata l'insurrection, en 1925, de nombreux ouvrages étaient tenus par de petites unités du 1er régiment de tirailleurs sénégalais du Maroc, qui devait devenir le 5e régiment.
l'un de ses bataillons, le 2e, occupait trois secteurs sur la ligne de couverture de la région de Fez vers le nord et les troupes sénégalaises y firent preuve d'une haute valeur, subissant des pertes considérables, mais résistant jusqu'au bout.
la défense du poste de Beni-Derkoul est entrée dans la légende et le nom de son chef, le sous-lieutenant Pol Lapeyre, figure en lettres d'or sur le palmarés des officiers de la coloniale. il avait avec lui le sergent Beovardi
mettez moi, pour une fois, de déborder notre cadre chronologique habituel pour suivre le parcours d’un combattant de la grande guerre, envoyé avec le 5e RTA combattre au Maroc en 1925/1926. L’un d’entre vous possède t-il des informations sur ce régiment durant la campagne du RIF (JMO, photos, ou tout autre document)? Il a été autorisé au port « du ruban de la médaille coloniale avec agrafe en vermeil, Maroc 1926 ». Quelqu’un peut-il m’en dire plus sur cette décoration? Merci à tous.
Bien cordialement
Jacques[/quotemsg]
pour ma part,
dés 1924, nous avions pris pieds préventivement au nord du cours de l'Ouergha qui marquait d'une façon approximative la frontière de nos possessions, face à la zone espagnole.
nous avions, sous l'impulsion du maréchal Lyautey équipé le front de petits ouvrages défensifs, qui, d'ailleurs, ne purent tenir contre l'armement offensif des Riffains disposant de canons de campagne. à l'époque ou éclata l'insurrection, en 1925, de nombreux ouvrages étaient tenus par de petites unités du 1er régiment de tirailleurs sénégalais du Maroc, qui devait devenir le 5e régiment.
l'un de ses bataillons, le 2e, occupait trois secteurs sur la ligne de couverture de la région de Fez vers le nord et les troupes sénégalaises y firent preuve d'une haute valeur, subissant des pertes considérables, mais résistant jusqu'au bout.
la défense du poste de Beni-Derkoul est entrée dans la légende et le nom de son chef, le sous-lieutenant Pol Lapeyre, figure en lettres d'or sur le palmarés des officiers de la coloniale. il avait avec lui le sergent Beovardi
mettez moi, pour une fois, de déborder notre cadre chronologique habituel pour suivre le parcours d’un combattant de la grande guerre, envoyé avec le 5e RTA combattre au Maroc en 1925/1926. L’un d’entre vous possède t-il des informations sur ce régiment durant la campagne du RIF (JMO, photos, ou tout autre document)? Il a été autorisé au port « du ruban de la médaille coloniale avec agrafe en vermeil, Maroc 1926 ». Quelqu’un peut-il m’en dire plus sur cette décoration? Merci à tous.
Bien cordialement
Jacques[/quotemsg]
Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
aprés avoir frapper sur une mauvaise touche ( quel amateur) je continue mon récit,
il avait avec lui le sergent Beovardi, trois soldats eurropéens, 25 tirailleurs. il fut encerclé à partir du 26 avril, ravitaillé le 3 mai.
il déclara " je tiendrai jusqu'au bout avec mes braves sénégalais, n'ayez aucune crainte, ils ne nous auront pas vivants! j'ai dans mon poste 800 kg
de poudre". il tint parole. attaqué chaque jour, isolé aprés la chute de Bibane et l'évacuation des autres postes, il ne put se replier lorsque l'ordre
lui en fut envoyé; il était trop tard. le 14 juin 1925, à 19h 30, le sous-lieutenant Pol Lapeyre se fit sauter.
les troupes coloniales, qui avaient fourni pour cette guerre 35 bataillons et 7 batteries, eurent 28 officiers et 269 hommes tués, 5 officiers et 75 hommes disparus, 46 officiers et 546 hommes blessés.
voilà, cordialement, Mic
il avait avec lui le sergent Beovardi, trois soldats eurropéens, 25 tirailleurs. il fut encerclé à partir du 26 avril, ravitaillé le 3 mai.
il déclara " je tiendrai jusqu'au bout avec mes braves sénégalais, n'ayez aucune crainte, ils ne nous auront pas vivants! j'ai dans mon poste 800 kg
de poudre". il tint parole. attaqué chaque jour, isolé aprés la chute de Bibane et l'évacuation des autres postes, il ne put se replier lorsque l'ordre
lui en fut envoyé; il était trop tard. le 14 juin 1925, à 19h 30, le sous-lieutenant Pol Lapeyre se fit sauter.
les troupes coloniales, qui avaient fourni pour cette guerre 35 bataillons et 7 batteries, eurent 28 officiers et 269 hommes tués, 5 officiers et 75 hommes disparus, 46 officiers et 546 hommes blessés.
voilà, cordialement, Mic
Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Gloire aux troupes coloniales !
Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Chers amis,
Merci pour vos réponses qui éclairent cet épisode peu connu de notre histoire.
Bien cordialement
Jacques
Merci pour vos réponses qui éclairent cet épisode peu connu de notre histoire.
Bien cordialement
Jacques
Re: 5e Régiment de Tirailleurs Sénégalais
Bonjour,
Le diplôme et la médaille coloniale de notre arrière grand-père avec les agrafes « Mission saharienne », « Maroc », Madagascar » et « Centre Africain ». Il avait également la médaille du Maroc (ruban vert et blanc) avec les agrafes « Maroc » et « Haut-Guir ». Mais celle-ci, on ne l’a hélas, jamais retrouvée…
Cordialement BB


Le diplôme et la médaille coloniale de notre arrière grand-père avec les agrafes « Mission saharienne », « Maroc », Madagascar » et « Centre Africain ». Il avait également la médaille du Maroc (ruban vert et blanc) avec les agrafes « Maroc » et « Haut-Guir ». Mais celle-ci, on ne l’a hélas, jamais retrouvée…
Cordialement BB


Bruno BAVEREL - Romans: "La voiture de Vandier" - "Les aventures du lieutenant Maréchal" - (Éditions des Indes Savantes) - "Le lieutenant de Mandchourie" (Éditions de L'Harmattan)