Bonjour,
Que veut dire C.A.M.A. de Lyon?
Mon AGP fit son instruction en 1905 au C.A.M.A. de Lyon. Sapeur (2 éme conducteur Poid-lourd).
Livret militaire.
Cordialement
Pascal
C.A.M.A. de Lyon
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- Joel Huret -
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- Inscription : mar. août 31, 2004 2:00 am
Re: C.A.M.A. de Lyon
Bonjour,
Que veut dire C.A.M.A. de Lyon?
Mon AGP fit son instruction en 1905 au C.A.M.A. de Lyon. Sapeur (2 éme conducteur Poid-lourd).
Livret militaire.
Cordialement
Pascal
Bonjour Pascal,
Il s'agit du Centre d'Approvisionnement de Matériel Automobile de Lyon.
Bien cordialement, Joël
Re: C.A.M.A. de Lyon
Ah que bonsoir,
Une 3e intervention sur ce forum ce soir et dodo, suis fatigué
Le CAMA de Lyon était un des deux "Centres d’approvisionnement de matériel automobile " (il y en avait aussi un à Vincennes ) , mais normalement.... créés le 27 décembre 1914
Source : http://rha.revues.org/index3243.html
Voir aussi http://www.ourstory.info/library/2-ww1/ ... oire1.html
Cordialement
Michel
Une 3e intervention sur ce forum ce soir et dodo, suis fatigué
Le CAMA de Lyon était un des deux "Centres d’approvisionnement de matériel automobile " (il y en avait aussi un à Vincennes ) , mais normalement.... créés le 27 décembre 1914
Source : http://rha.revues.org/index3243.html
Voir aussi http://www.ourstory.info/library/2-ww1/ ... oire1.html
Cordialement
Michel
-
armee d'Orient
- Messages : 37
- Inscription : lun. nov. 10, 2008 1:00 am
Re: C.A.M.A. de Lyon
Bonsoir,
Il suffit d'aller dans la rubrique abréviations et on trouve:
Centre d'Approvitionnement en Matériel Automobile.
Quelqu'un aurait il des infos sur ce centre de Lyon ?
A+
Pascal
Il suffit d'aller dans la rubrique abréviations et on trouve:
Centre d'Approvitionnement en Matériel Automobile.
Quelqu'un aurait il des infos sur ce centre de Lyon ?
A+
Pascal
Re: C.A.M.A. de Lyon
Bonjour à toutes et à tous.
Voici un peu de lecture extraite du livre de A.J. NAVARRE " les services automobiles pendant la guerre".
Le C.A.M.A. de Lyon.
« Lyon, centre important de constructions automobiles, était tout désigné pour être, après Paris, le plus grand centre d’organisation de France. C’est pour cette raison que le lieutenant-colonel commandant le grand parc automobile de Vincennes décida, le 8 août 1914, d’installer à Lyon une annexe. A cette effet, un lieutenant et neuf hommes provenant de la compagnie d’ouvriers du 13e régiment d’artillerie furent envoyés à Lyon. Le parc annexe fonctionna dans un atelier de l’usine Berliet, le personnel fut cantonné dans les écoles du quartier Monplaisir. Quelques jours après, plusieurs services distincts étaient installés sous le commandement du chef de bataillon Guiffart ; le service A comprenait la direction et la correspondance ; le service B, la livraison directe aux armées des pièces de rechange Berliet ; le service C, chargé d’acheter les pièces de rechange des marques autres que Berliet, ainsi que les outillages et fournitures nécessaires pour équiper les convois et les voitures, disposait d’un atelier, 141 rue de Vendôme ; le service D, qui fut pratiquement un dépôt de matériel, s’installa dans une usine de cuirs de Saint-Fons, puis en janvier 1915, au Grand Camp, sur le terrain des courses et du Tennis-Club, où il est resté jusqu’à la fin de la guerre ; le service E, constituant à Monplaisir le dépôt de personnel avec un bureau à la caserne de la Part-Dieu, près du 14e escadron de train, qui enregistrait tous les mouvements du personnel et fournissait au service automobile l’administration, l’habillement et la trésorerie.
Jusqu’au 1er mars 1916, toute la comptabilité était tenue, tous les payements faits par l’atelier de construction de Lyon. Il est intéressant de noter que, dès le premier mois des hostilités et aussitôt que les services ci-dessus furent installés , il fut prescrit par dépêche ministérielle (26 août 1914) de recourir le moins possible à la réquisition et de faire les achats de gré à gré avec les constructeurs de la région lyonnaise. C’est de ce moment que datent les premiers pourparlers relatifs aux mises en sursis d’ouvriers qui devaient faciliter la reprise du travail dans ces usines. En même temps, une convention fut conclue avec la maison Berliet, qui réservait à l’armée toute sa production de camions et de voitures ; puis des marchés furent passés avec les constructeurs Peugeot, Rochet-Schneider, La Buire, Cottin-Desgouttes, Luc-Court, Barron-Vialle, Vermorel, etc…
Le nombre et la valeur des constructeurs, commençaient à baisser dès la fin de 1914 ; une école d’instruction fut instituée ; elle commença avec quelques voitures très usagés et ne tarda pas à se développer.
Le programme de l’école, simple, mais pratique, comprenait : une description, sur des châssis de démonstration fournis par les constructeurs, des divers organes constituant une automobile ; des leçons de conduite d’abord sur une voiture de tourisme, sur un terrain plat, puis sur terrain accidenté, puis sur un camion où les élèves termineraient leur apprentissage.
Les nouveaux conducteurs rassemblés au Grand Camp, avec leur matériel étaient envoyés ensuite au parc de Dijon, où se constituaient les unités.
C’est le 24 décembre 1914 que le Grand Parc annexe a pris le nom de C.A.M.A.. L’annexe de Sochaux, près de Montbéliard (Doubs), a été constituée fin mai 1915 avec un service de livraison de pièces de rechange Peugeot envoyées directement aux armées.
Le 24 octobre 1915, l’inspection des fabrications du service automobile était créée. Elle prit aussitôt en mains le service du contrôle qui existait à Lyon depuis le début de l’organisation. La raréfaction des matières premières obligea à rendre le contrôle de plus en plus sévère et donna à ce service et donna à ce service une grande importance.
Dans le courant de 1916, les nécessités de réapprovisionnement en pièce de rechange des véhicules italiens, particulièrement les Fiat, obligèrent le C.A.M.A. à faire fabriquer sur place un grand nombre de pièces.
Après la réorganisation du service automobile (31 mai 1916), le C.A.M.A. fut séparé du dépôt, qui forma à Lyon la 3e compagnie. Trois mois après, le dépôt du service automobile devenait autonome ; modifications de pure forme, d’ailleurs, les choses restant en l’état au point de vue pratique.
La création du parc automobile de Lyon (15 mai 1917)et du centre d’instruction réduisaient le C.A.M.A.au rôle d’acheteur de matériel automobile neuf et de réparateur des matériels usagés.
A la date du 31 mars 1916, le C.A.M.A.de Lyon avait reçu de ses fournisseurs 6400 camions et camionnettes et à peine 150 voitures de tourisme. C’est à dire que cet organe a été dès l’origine nettement spécialisé dans la fourniture des véhicules lourds, fournis principalement par Fiat, Berliet et Peugeot.
Le C.A.M.A. avait expédié, après deux ans de guerre près de 8000 véhicules, dont plus de 7000 camions ; sa production a dépassé 500 par mois, alors qu’au début de la campagne les envois n’atteignaient pas 200 par mois. Les dépenses mensuelles ont varié dans la suite entre 12 et 15 millions, dont 5 % en frais généraux (essence et ingrédients). A l’époque la plus active, le C.A.M.A.comptait une vingtaine d’officiers et un effectif militaire moyen de 700 hommes, non compris à une époque le dépôt de personnel à l’instruction. Ce dernier personnel destiné aux armées était surtout recruté dans les 14e et 15e régions, dans la proportion de 60 % de l’effectif total.
C’est le capitaine Souchon qui, pendant presque toute la durée de la guerre a dirigé comme sous-chef, puis comme chef les services du C.A.M.A.de Lyon.
Le premier directeur de cet établissement fut le commandant Guiffart, promu depuis lieutenant-colonel. Il a occupé les postes de directeur de l’aéronautique, commandant du M.C.A. et du C.A.M.A. de Paris.
A Lyon fut installé en 1917, un parc d’organisation qui prit une réelle importance par suite des envois de matériel faits en Italie et à l’armée d’Orient. »
Bien cordialement.
Denis
Voici un peu de lecture extraite du livre de A.J. NAVARRE " les services automobiles pendant la guerre".
Le C.A.M.A. de Lyon.
« Lyon, centre important de constructions automobiles, était tout désigné pour être, après Paris, le plus grand centre d’organisation de France. C’est pour cette raison que le lieutenant-colonel commandant le grand parc automobile de Vincennes décida, le 8 août 1914, d’installer à Lyon une annexe. A cette effet, un lieutenant et neuf hommes provenant de la compagnie d’ouvriers du 13e régiment d’artillerie furent envoyés à Lyon. Le parc annexe fonctionna dans un atelier de l’usine Berliet, le personnel fut cantonné dans les écoles du quartier Monplaisir. Quelques jours après, plusieurs services distincts étaient installés sous le commandement du chef de bataillon Guiffart ; le service A comprenait la direction et la correspondance ; le service B, la livraison directe aux armées des pièces de rechange Berliet ; le service C, chargé d’acheter les pièces de rechange des marques autres que Berliet, ainsi que les outillages et fournitures nécessaires pour équiper les convois et les voitures, disposait d’un atelier, 141 rue de Vendôme ; le service D, qui fut pratiquement un dépôt de matériel, s’installa dans une usine de cuirs de Saint-Fons, puis en janvier 1915, au Grand Camp, sur le terrain des courses et du Tennis-Club, où il est resté jusqu’à la fin de la guerre ; le service E, constituant à Monplaisir le dépôt de personnel avec un bureau à la caserne de la Part-Dieu, près du 14e escadron de train, qui enregistrait tous les mouvements du personnel et fournissait au service automobile l’administration, l’habillement et la trésorerie.
Jusqu’au 1er mars 1916, toute la comptabilité était tenue, tous les payements faits par l’atelier de construction de Lyon. Il est intéressant de noter que, dès le premier mois des hostilités et aussitôt que les services ci-dessus furent installés , il fut prescrit par dépêche ministérielle (26 août 1914) de recourir le moins possible à la réquisition et de faire les achats de gré à gré avec les constructeurs de la région lyonnaise. C’est de ce moment que datent les premiers pourparlers relatifs aux mises en sursis d’ouvriers qui devaient faciliter la reprise du travail dans ces usines. En même temps, une convention fut conclue avec la maison Berliet, qui réservait à l’armée toute sa production de camions et de voitures ; puis des marchés furent passés avec les constructeurs Peugeot, Rochet-Schneider, La Buire, Cottin-Desgouttes, Luc-Court, Barron-Vialle, Vermorel, etc…
Le nombre et la valeur des constructeurs, commençaient à baisser dès la fin de 1914 ; une école d’instruction fut instituée ; elle commença avec quelques voitures très usagés et ne tarda pas à se développer.
Le programme de l’école, simple, mais pratique, comprenait : une description, sur des châssis de démonstration fournis par les constructeurs, des divers organes constituant une automobile ; des leçons de conduite d’abord sur une voiture de tourisme, sur un terrain plat, puis sur terrain accidenté, puis sur un camion où les élèves termineraient leur apprentissage.
Les nouveaux conducteurs rassemblés au Grand Camp, avec leur matériel étaient envoyés ensuite au parc de Dijon, où se constituaient les unités.
C’est le 24 décembre 1914 que le Grand Parc annexe a pris le nom de C.A.M.A.. L’annexe de Sochaux, près de Montbéliard (Doubs), a été constituée fin mai 1915 avec un service de livraison de pièces de rechange Peugeot envoyées directement aux armées.
Le 24 octobre 1915, l’inspection des fabrications du service automobile était créée. Elle prit aussitôt en mains le service du contrôle qui existait à Lyon depuis le début de l’organisation. La raréfaction des matières premières obligea à rendre le contrôle de plus en plus sévère et donna à ce service et donna à ce service une grande importance.
Dans le courant de 1916, les nécessités de réapprovisionnement en pièce de rechange des véhicules italiens, particulièrement les Fiat, obligèrent le C.A.M.A. à faire fabriquer sur place un grand nombre de pièces.
Après la réorganisation du service automobile (31 mai 1916), le C.A.M.A. fut séparé du dépôt, qui forma à Lyon la 3e compagnie. Trois mois après, le dépôt du service automobile devenait autonome ; modifications de pure forme, d’ailleurs, les choses restant en l’état au point de vue pratique.
La création du parc automobile de Lyon (15 mai 1917)et du centre d’instruction réduisaient le C.A.M.A.au rôle d’acheteur de matériel automobile neuf et de réparateur des matériels usagés.
A la date du 31 mars 1916, le C.A.M.A.de Lyon avait reçu de ses fournisseurs 6400 camions et camionnettes et à peine 150 voitures de tourisme. C’est à dire que cet organe a été dès l’origine nettement spécialisé dans la fourniture des véhicules lourds, fournis principalement par Fiat, Berliet et Peugeot.
Le C.A.M.A. avait expédié, après deux ans de guerre près de 8000 véhicules, dont plus de 7000 camions ; sa production a dépassé 500 par mois, alors qu’au début de la campagne les envois n’atteignaient pas 200 par mois. Les dépenses mensuelles ont varié dans la suite entre 12 et 15 millions, dont 5 % en frais généraux (essence et ingrédients). A l’époque la plus active, le C.A.M.A.comptait une vingtaine d’officiers et un effectif militaire moyen de 700 hommes, non compris à une époque le dépôt de personnel à l’instruction. Ce dernier personnel destiné aux armées était surtout recruté dans les 14e et 15e régions, dans la proportion de 60 % de l’effectif total.
C’est le capitaine Souchon qui, pendant presque toute la durée de la guerre a dirigé comme sous-chef, puis comme chef les services du C.A.M.A.de Lyon.
Le premier directeur de cet établissement fut le commandant Guiffart, promu depuis lieutenant-colonel. Il a occupé les postes de directeur de l’aéronautique, commandant du M.C.A. et du C.A.M.A. de Paris.
A Lyon fut installé en 1917, un parc d’organisation qui prit une réelle importance par suite des envois de matériel faits en Italie et à l’armée d’Orient. »
Bien cordialement.
Denis
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armee d'Orient
- Messages : 37
- Inscription : lun. nov. 10, 2008 1:00 am
Re: C.A.M.A. de Lyon
Bonsoir tout le monde et merci.
Ou puis je me procurer le livre de A.J. NAVARRE " les services automobiles pendant la guerre" car j'aimerais avoir de plus amples informations concernant le Dépot de Personnel du Parc Automobile de Réserve de Dijon. Parce que si mon AGP a fait son instruction militaire au CAMA de Lyon, par la suite il a été affecté en avril 1916 au dépot de Dijon.
Merci encore.
Cordialement
Pascal
Ou puis je me procurer le livre de A.J. NAVARRE " les services automobiles pendant la guerre" car j'aimerais avoir de plus amples informations concernant le Dépot de Personnel du Parc Automobile de Réserve de Dijon. Parce que si mon AGP a fait son instruction militaire au CAMA de Lyon, par la suite il a été affecté en avril 1916 au dépot de Dijon.
Merci encore.
Cordialement
Pascal
Re: C.A.M.A. de Lyon
Bonsoir,
Ce livre est actuellement vendu par :
Librairie ancienne le Bouquiniste (Saint Etienne) Téléphone : 04 77 41 80 70
"NAVARRE (A.-J.).-Les services automobiles pendant la guerre. Accompagné d'une préface du Lt-Colonel Girard. 16 planches hors-texte. P., Delagrave, 1919, grand in 8° broché, 240pp. ; couverture illustrée (défraichie) ; avec une "Liste des officiers du Service Automobile pendant la Guerre" ; qq. rousseurs. - Bon exemplaire de ce rare et intéressant ouvrage. "
au prix de... 60 Euro. Gloups !
(Source : site http://www.livre-rare-book.com )
Cordialement
Michel
Ce livre est actuellement vendu par :
Librairie ancienne le Bouquiniste (Saint Etienne) Téléphone : 04 77 41 80 70
"NAVARRE (A.-J.).-Les services automobiles pendant la guerre. Accompagné d'une préface du Lt-Colonel Girard. 16 planches hors-texte. P., Delagrave, 1919, grand in 8° broché, 240pp. ; couverture illustrée (défraichie) ; avec une "Liste des officiers du Service Automobile pendant la Guerre" ; qq. rousseurs. - Bon exemplaire de ce rare et intéressant ouvrage. "
au prix de... 60 Euro. Gloups !
(Source : site http://www.livre-rare-book.com )
Cordialement
Michel