Auriez-vous dans vos tiroirs des témoignages du 11 novembre 1918 à 11 heure, tel que vécu par les combattants ?
J'en avais un que je n'arrive pas à retrouver dans mon b...el
Ce serait pour éventuellement le lire lors de la cérémonie de mardi prochain.
Merci de votre aide.
Jacques
Un Homme n'est jamais tout à fait mort tant qu'il y a quelqu'un pour prononcer son nom.
En espérant que Stéphan va bientôt "relancer" cet excellent blog !
Bien cordialement,
Eric Mansuy
"Un pauvre diable a toujours eu pitié de son semblable, et rien ne ressemble plus à un soldat allemand dans sa tranchée que le soldat français dans la sienne. Ce sont deux pauvres bougres, voilà tout." Capitaine Paul Rimbault.
Bonjour,
Voici la carte-lettre écrite par mon père, le soldat Georges TARDY du 226e Ri à sa mère, le 12 novembre:
Ce 12 Nov. [carte-lettre encre partie 13-11]
Ma chère Maman
Je viens de recevoir votre lettre du 8 et suis bien content de vous savoir à peu près guéris. Je comprends votre joie de savoir l'armistice signé. Pour nous c'était fou, à 11 heures du soir, lorsque on nous a appris la nouvelle, tout le monde s'est levé, on allumait des feux de joie, et ce n'était partout que fusées et feux de bengale. Hier j'ai été voir Fressinaud qui est à Ruysselede près de nous, nous avons assisté à une grand messe en musique épatante. On ne peut croire à notre bonheur, à la fin de la guerre, sain et sauf après 4 ans de souffrances. J'espère bientôt aller vous voir et n'aurais pas cette fois l'appréhension du retour.
Au revoir ma chère Maman je vous embrasse tous bien fort.
Votre fils.
Georges
Je profite de ce post pour vous dire que j'ai enfin fini de rassembler la transcription de ses lettres avec les photos qu'il a prises dans un ouvrage intitulé "Un poilu dans la Grande Guerre". Je cherche maintenant la meilleure solution pour l'éditer.
Cordialement
Bruno
J'ai souvenir d'un livre qui, me semble-t-il, portait le titre "Les chemins de la victoire" ou "Les chemins de l'armistice", où il y avait une description très émouvante des toutes dernières heures de combat, avec le récit de la mort d'Augustin Trebuchon et, ce qui m'avait marqué le plus, l'évocation de la sonnerie du clairon par le caporal Pierre Sellier.
Si quelqu'un voit plus précisément de quel livre il s'agit, je le remercie d'avance car je n'ai pas réussi à remettre la main dessus dans le librairie où je l'avais repéré !
Bonne fin d'après-midi,
Jean-Baptiste.
"D'autres heures naîtront, plus belles et meilleures / La victoire luira sur le dernier combat / Seigneur, faites que ceux qui connaîtront ces heures / Se souviennent de ceux qui ne reviendront pas"
Sylvain Royé, disparu à Douaumont le 24 mai 1916