Bonjour à tous,
Au moment où je rassemble un maximum de récits concernant les trêves et fraternisations, afin de les transmettre aux élèves de Première qui vont travailler sur le sujet (et sur Joyeux Noël, entre autres), je m'interroge...
J'aimerais insérer quelques passages tirés du livre de Boutefeu, Les Camarades, mais j'aimerais auparavant avoir votre avis sur cet ouvrage qui me laisse parfois dubitatif... Certaines approximations, en particulier, me poussent à me demander à quel point il peut être plus ou moins partiellement sujet à caution. Un exemple très concret avec les numéros d'unités, tel le "17e R.I. de Colmar" en lieu et place du 171e... Or, et c'est bien dommage, le récit corroboré par la photo de couverture, et dont la lecture serait incontournable, qui se trouve aux pages 115-116, est celui de l'Allemand Wolmann, qui nous parle du "régiment d'infanterie de réserve 147" (côté français !) et du "bataillon de chasseurs de réserve 7" (côté allemand). Voilà de quoi entretenir le doute sur le sérieux de l'ouvrage et de certains témoignages (me semble-t-il). En outre, coup de chance pour eux et déveine pour moi, aucun des Français ayant été photographiés ne figure sur MDH...
J'attends votre avis avec intérêt. De mon côté, les sources ne manquant pas (dont le richissime Barthas), je serais d'avis de ne pas m'appuyer sur Boutefeu...
Merci d'avance
Bien cordialement
Eric Mansuy
Les Camarades, de Boutefeu
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- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Les Camarades, de Boutefeu
Salut Eric
En effet, l'ouvrage de Boutefeu m'a aussi longtemps interpellé.
Biensûr, le "147e de réserve français" (que l'on peut traduire par le 347e RI) et le "7e Jäger de réserve", ne se sont jamais retrouvé l'un en face de l'autre. D'autres incohérences d'unités foisonnent dans l'ouvrage mais, à l'époque de l'écriture du livre (les années 60), on se souciait pas trop des détails précis concernant les unités, le but était de "saisir" l'esprit du conflit, et d'illustrer les images véhiculées par le conflit. Peut-être que l'anecdote de la photo de couverture n'est pas très juste mais le cliché lui est vrai. Peut-être que tu peux l'utiliser en ajoutant que dans tout travail d'historien, il faut vérifier ses sources et les confronter avec les témoignages. A l'époque de Boutefeu, il y avait encore de nombreux survivants et cela ne devait pas être facile de le faire.
De toute façon, il y a eu des fraternisations (dès l'hiver 14-15, voir le 99e RI en Picardie avec des unités du 21e AK et du 1er CA Bavarois) et que les ennemis du soldat n'étaient pas ceux d'en face, mais la boue, la pluie, le vent, le froid, le soleil, les rats...
A bientôt
Hervé
En effet, l'ouvrage de Boutefeu m'a aussi longtemps interpellé.
Biensûr, le "147e de réserve français" (que l'on peut traduire par le 347e RI) et le "7e Jäger de réserve", ne se sont jamais retrouvé l'un en face de l'autre. D'autres incohérences d'unités foisonnent dans l'ouvrage mais, à l'époque de l'écriture du livre (les années 60), on se souciait pas trop des détails précis concernant les unités, le but était de "saisir" l'esprit du conflit, et d'illustrer les images véhiculées par le conflit. Peut-être que l'anecdote de la photo de couverture n'est pas très juste mais le cliché lui est vrai. Peut-être que tu peux l'utiliser en ajoutant que dans tout travail d'historien, il faut vérifier ses sources et les confronter avec les témoignages. A l'époque de Boutefeu, il y avait encore de nombreux survivants et cela ne devait pas être facile de le faire.
De toute façon, il y a eu des fraternisations (dès l'hiver 14-15, voir le 99e RI en Picardie avec des unités du 21e AK et du 1er CA Bavarois) et que les ennemis du soldat n'étaient pas ceux d'en face, mais la boue, la pluie, le vent, le froid, le soleil, les rats...
A bientôt
Hervé
- olivier gaget
- Messages : 867
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
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Re: Les Camarades, de Boutefeu
Bonjour à tous, bonjour Eric,
j'ai terminé, il y a peu, la lecture de cet ouvrage.
Au premier abord, il m'a plu mais, et votre message renforce mon opinion, je me demande aussi finalement si les témoignages sont concordants avec la réalité ?
j'en veux pour preuve le "témoignage" d'un soldat du 112e RI, unité qui m'intéresse particulièrement, et que l'on retrouve aux pages 314-317. Une confrontation avec le JMO démontre que cela ne correspond pas !
Les noms des officiers ne sont pas les vrais, [ mais bon, ça à la rigueur, on était habitué avec d'autres témoignages à voir les noms propres être masqués ou disssimulés ] mais même les actions décrites dans ce court chapitre ne sont pas en accord avec le JMO.
Exemple : un soldat de la 2e Cie tué le 14 alors qu'aucune perte n'est indiqué dans le Journal des Marches.
Cordialement,
olivier
j'ai terminé, il y a peu, la lecture de cet ouvrage.
Au premier abord, il m'a plu mais, et votre message renforce mon opinion, je me demande aussi finalement si les témoignages sont concordants avec la réalité ?
j'en veux pour preuve le "témoignage" d'un soldat du 112e RI, unité qui m'intéresse particulièrement, et que l'on retrouve aux pages 314-317. Une confrontation avec le JMO démontre que cela ne correspond pas !
Les noms des officiers ne sont pas les vrais, [ mais bon, ça à la rigueur, on était habitué avec d'autres témoignages à voir les noms propres être masqués ou disssimulés ] mais même les actions décrites dans ce court chapitre ne sont pas en accord avec le JMO.
Exemple : un soldat de la 2e Cie tué le 14 alors qu'aucune perte n'est indiqué dans le Journal des Marches.
Cordialement,
olivier
- Stephan @gosto
- Messages : 5598
- Inscription : dim. oct. 17, 2004 2:00 am
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Re: Les Camarades, de Boutefeu
Bonjour à tous,
J'ai également lu le bouquin de Boutefeu, il y a quelques années. Mais, ne présentant que peu d'intérêt dans mes recherches sur la 5e D.I., je ne l'ai plus consulté depuis un bail. Donc, je ne suis pas bien qualifié pour le commenter.
Cependant, Eric, il te reste toujours la possibilité de remonter aux sources mêmes de l'ouvrage et de fouiller dans les documents bruts à partir des quels Boutefeu puisa la matière de son livre. De mémoire, il me semble que l'ensemble du fonds Boutefeu a été déposé dans une université du sud... Quelqu'un pourra peut-être te renseigner plus précisément...
Bon voyage !!
Amicalement,
Stéphan
P.S. Olivier, j'ai des dizaines de types du 74e R.I., tués au combat ou en secteur, absolument ignorés du J.M.O. ...
J'ai également lu le bouquin de Boutefeu, il y a quelques années. Mais, ne présentant que peu d'intérêt dans mes recherches sur la 5e D.I., je ne l'ai plus consulté depuis un bail. Donc, je ne suis pas bien qualifié pour le commenter.
Cependant, Eric, il te reste toujours la possibilité de remonter aux sources mêmes de l'ouvrage et de fouiller dans les documents bruts à partir des quels Boutefeu puisa la matière de son livre. De mémoire, il me semble que l'ensemble du fonds Boutefeu a été déposé dans une université du sud... Quelqu'un pourra peut-être te renseigner plus précisément...
Bon voyage !!

Amicalement,
Stéphan
P.S. Olivier, j'ai des dizaines de types du 74e R.I., tués au combat ou en secteur, absolument ignorés du J.M.O. ...
- olivier gaget
- Messages : 867
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Re: Les Camarades, de Boutefeu
salut Stéphan,
bon, j'ai alors donné un mauvais exemple ! Disons alors que les mouvements indiqués dans les quelques pages ne correspondent pas
Amicalement,
Olivier
Olivier, j'ai des dizaines de types du 74e R.I., tués au combat ou en secteur, absolument ignorés du J.M.O.
bon, j'ai alors donné un mauvais exemple ! Disons alors que les mouvements indiqués dans les quelques pages ne correspondent pas

Amicalement,
Olivier
- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Les Camarades, de Boutefeu
Merci pour ces premiers avis et premières impressions (qui recoupent en gros ce que je pensais, hélas).
Pour vous remercier et que tout le monde en profite, voici quelques morceaux choisis que je viens de traduire, tirés de Christmas Truce de Malcolm Brown et Shirley Seaton. Enjoy them!
Bien cordialement
Eric Mansuy
« Il te sera peut-être surprenant d’apprendre que les soldats des deux partis sont devenus bons copains. Les tranchées ne sont distantes que de 50 mètres l’une de l’autre et chaque matin, à l’heure du petit déjeuner, l’un des soldats dresse une planche hors de la tranchée. Dès qu’elle apparaît, les tirs cessent et les hommes des deux camps sortent leur eau et leurs rations. Durant toute l’heure du petit déjeuner, et aussi longtemps que cette planche est bien en vue, règne un silence absolu, mais aussitôt la planche descendue dans la tranchée, le premier ahuri qui risque ne serait-ce qu’une main hors de la tranchée, reçoit une balle. » Andrew TODD.
« Nous étions si proches de leurs lignes que nous leur lancions des boîtes de conserve de bœuf, ou de la confiture, ou des biscuits, et ils nous lançaient quelque chose en retour. Cela n’avait rien de très régulier, mais cela arrivait à l’occasion. La nuit, nous pouvions entendre les Allemands crier et chanter. Ils ne manquaient pas de nous lancer des : « Englander ! Englander ! » auxquels nous répondions par des « Good old Jerry ! » ou autre chose de ce genre. » Albert MOREN [17 ans].
« Une fois, les Allemands ont crié dans notre direction pour obtenir un exemplaire du Daily Mirror, et ont garanti la vie sauve à quiconque viendrait le leur apporter. Bien entendu, personne n’a pris ce risque, mais nous leur avons tout de même expédié un Mirror lesté avec une pierre, qui est tombé assez près d’eux pour qu’ils puissent le récupérer. » Charles JOHNSON.
« Les Saxons qui nous faisaient face étaient assez humains. L’un d’entre eux, qui parlait un excellent anglais, avait pour habitude de monter se nicher dans un recoin de la brasserie, d’où il passait son temps à demander « comment ça allait à Londres », « comment allait Gertie Miller et the Gaiety », etc. Bon nombre de nos hommes tentèrent de l’abattre durant la nuit, au jugé, ce qui le faisait bien rire. Une nuit, je me dressai pour lui crier : « Mais bon sang, qui es-tu ? » Sa réponse ne se fit pas attendre : « Ah… l’officier ! Je parie que je te connais. J’étais le maître d’hôtel du Great Central Hotel ! » » C.I. STOCKWELL. [Gertie Miller ou Millar était une comédienne britannique en vogue avant guerre, qui se produisit, entre autres, au Gaiety Theatre]
« Au cours de l’hiver 1914-1915, il ne fut pas rare de voir de petits groupes se rassembler en première ligne et y donner des concerts impromptus à base de chants patriotiques et de chansons sentimentales. Les Allemands firent de même ; et par les soirs de calme, les chants partis d’une ligne s’envolaient vers la tranchée adverse où ils étaient reçus par des applaudissements et, parfois, des rappels. » Historique du 6e bataillon des Gordon Highlanders.
« Deux gars du régiment ne pouvaient plus se supporter dans la tranchée. En plein jour, ils sont montés se battre sur le parapet. Au bout d’un quart d’heure, l’un des deux fut mis K.O. Mais pendant tout ce temps, les Allemands avaient encouragé les combattants en criant et en tirant des coups de feu en l’air. Qui a dit que les Allemands n’aimaient pas le sport ? » D.O. BARNETT.
« Un type, en face, entretenait un feu et la cheminée dépassait du parapet ; nos gars tiraient dessus au fusil. Après chaque coup de feu, les Allemands agitaient un bâton ou faisaient tinter une cloche, selon que la cheminée avait été touchée ou non ! » Dougan CHATER.
Pour vous remercier et que tout le monde en profite, voici quelques morceaux choisis que je viens de traduire, tirés de Christmas Truce de Malcolm Brown et Shirley Seaton. Enjoy them!
Bien cordialement
Eric Mansuy
« Il te sera peut-être surprenant d’apprendre que les soldats des deux partis sont devenus bons copains. Les tranchées ne sont distantes que de 50 mètres l’une de l’autre et chaque matin, à l’heure du petit déjeuner, l’un des soldats dresse une planche hors de la tranchée. Dès qu’elle apparaît, les tirs cessent et les hommes des deux camps sortent leur eau et leurs rations. Durant toute l’heure du petit déjeuner, et aussi longtemps que cette planche est bien en vue, règne un silence absolu, mais aussitôt la planche descendue dans la tranchée, le premier ahuri qui risque ne serait-ce qu’une main hors de la tranchée, reçoit une balle. » Andrew TODD.
« Nous étions si proches de leurs lignes que nous leur lancions des boîtes de conserve de bœuf, ou de la confiture, ou des biscuits, et ils nous lançaient quelque chose en retour. Cela n’avait rien de très régulier, mais cela arrivait à l’occasion. La nuit, nous pouvions entendre les Allemands crier et chanter. Ils ne manquaient pas de nous lancer des : « Englander ! Englander ! » auxquels nous répondions par des « Good old Jerry ! » ou autre chose de ce genre. » Albert MOREN [17 ans].
« Une fois, les Allemands ont crié dans notre direction pour obtenir un exemplaire du Daily Mirror, et ont garanti la vie sauve à quiconque viendrait le leur apporter. Bien entendu, personne n’a pris ce risque, mais nous leur avons tout de même expédié un Mirror lesté avec une pierre, qui est tombé assez près d’eux pour qu’ils puissent le récupérer. » Charles JOHNSON.
« Les Saxons qui nous faisaient face étaient assez humains. L’un d’entre eux, qui parlait un excellent anglais, avait pour habitude de monter se nicher dans un recoin de la brasserie, d’où il passait son temps à demander « comment ça allait à Londres », « comment allait Gertie Miller et the Gaiety », etc. Bon nombre de nos hommes tentèrent de l’abattre durant la nuit, au jugé, ce qui le faisait bien rire. Une nuit, je me dressai pour lui crier : « Mais bon sang, qui es-tu ? » Sa réponse ne se fit pas attendre : « Ah… l’officier ! Je parie que je te connais. J’étais le maître d’hôtel du Great Central Hotel ! » » C.I. STOCKWELL. [Gertie Miller ou Millar était une comédienne britannique en vogue avant guerre, qui se produisit, entre autres, au Gaiety Theatre]
« Au cours de l’hiver 1914-1915, il ne fut pas rare de voir de petits groupes se rassembler en première ligne et y donner des concerts impromptus à base de chants patriotiques et de chansons sentimentales. Les Allemands firent de même ; et par les soirs de calme, les chants partis d’une ligne s’envolaient vers la tranchée adverse où ils étaient reçus par des applaudissements et, parfois, des rappels. » Historique du 6e bataillon des Gordon Highlanders.
« Deux gars du régiment ne pouvaient plus se supporter dans la tranchée. En plein jour, ils sont montés se battre sur le parapet. Au bout d’un quart d’heure, l’un des deux fut mis K.O. Mais pendant tout ce temps, les Allemands avaient encouragé les combattants en criant et en tirant des coups de feu en l’air. Qui a dit que les Allemands n’aimaient pas le sport ? » D.O. BARNETT.
« Un type, en face, entretenait un feu et la cheminée dépassait du parapet ; nos gars tiraient dessus au fusil. Après chaque coup de feu, les Allemands agitaient un bâton ou faisaient tinter une cloche, selon que la cheminée avait été touchée ou non ! » Dougan CHATER.
- Daniel Ruis
- Messages : 886
- Inscription : lun. oct. 18, 2004 2:00 am
Re: Les Camarades, de Boutefeu
Bonsoir
Celui qui fait le meilleur score a gagné la guerre
, l'idée était bonne mais pas assez appliquée
Cordialement, adichats.
Daniel Ruis



Cordialement, adichats.
Daniel Ruis
- LABARBE Bernard
- Messages : 3838
- Inscription : mar. juil. 12, 2005 2:00 am
- Localisation : Aix-en-Provence
Re: Les Camarades, de Boutefeu
Bonjour,
Quand j'étais petit,
, mon pépé m'a raconté une histoire dans ce genre. J'ai un vague souvenir mais il s'agissait d'échanges par dessus les parapets de tranchées ou postes avancés dans un secteur où ils étaient extrêmement rapprochés. Il était question de savon (pour les allemands ?
) de chocolat et autres choses, un genre de troc... Cela a duré plusieurs jours jusqu'à ce qu'un officier français fasse tout arrêter. Coïncidence du calendrier des mouvements de troupes ou volonté de les déplacer pour mettre fin à ces pratiques ? Toujours est-il qu'ils ont été relevés (les fr.) peu de temps après.
Quand j'étais petit,


- Eric Mansuy
- Messages : 4290
- Inscription : mer. oct. 27, 2004 2:00 am
Re: Les Camarades, de Boutefeu
Bonjour à tous,
Merci Daniel pour cette belle carte postale, mais celui qui a collé le timbre était rudement sournois !
Quant aux différents échanges en première ligne, vivement la sortie de Frères de tranchées le 13 octobre, que du neuf paraisse sur le sujet !!!
Bien cordialement
Eric Mansuy
Merci Daniel pour cette belle carte postale, mais celui qui a collé le timbre était rudement sournois !

Quant aux différents échanges en première ligne, vivement la sortie de Frères de tranchées le 13 octobre, que du neuf paraisse sur le sujet !!!
Bien cordialement
Eric Mansuy