Je reviens de déplacement et ne reprend contact que maintenant.
mon mail: [email protected]
Merci encore pour votre aide.
Bonjour Cry et Pierbez,
Milles excuse , je vous un tout petit peu oublier à mon retour de Paris, j'ai milles choses à faire mais passons.....
Pierbez, je vais vous faire parvenir les photos, pourriez me donner un mail? Merci pour l'info sur les sépultures des Garibaldiens. Mr Ponticelli a d'ailleurs combattu auprés des Garibaldiens en Argonne.
Cry, je peut vous faire parvenir les photos de Lachalade donnais moi votre mail et je vous envoie cela.
Bonsoir à tous,
Vu dans le cimetière militaire du Trabuquet de Menton (06) les magnifiques tombes de trois soldats italiens décédés dans un hopital militaire de cette ville.
Un des militaires combattait dans le 36. Regg. fanteria, pour les deux autres le régiment n'est pas indiqué. [/img]
Cordialement
MoniqueB
Merci beaucoup pour le cliché et l'information. Je n'avais pas connaissance de ces tombes. Si vous avez l'occasion de vous rendre à nouveau dans ce cimetière, auriez-vous l'amabilité de faire trois clichés distincts afin que je puisse lire les informations portées sur les tombes.
Le cas échéant, mon mail est[email protected]
Merci beaucoup.
Cordialement.
Bonsoir à tous,
Vu dans le cimetière militaire du Trabuquet de Menton (06) les magnifiques tombes de trois soldats italiens décédés dans un hopital militaire de cette ville.
Un des militaires combattait dans le 36. Regg. fanteria, pour les deux autres le régiment n'est pas indiqué.
Cordialement
MoniqueB
Pardonner de m'incruster dans le sujet.
Suivant le volume, des croix de guerre, en ma possestion dont certains on déjà bénéficier de ces bienfaits.
Voici ce qui suit, je trancrit mots pour mots :
En Argonne, le 4e régiment de Marche du 1e Etranger, contitué par la Légion Italienne, se bat sans répit contre les meilleurs unités du Kronprinz. On a trop oublié le sacrifice de ces braves. Engagés sous notre drapeau, ils ne se distinguent pas de nos troupes. Mais ils nous ont apporté l'âme frémissante de la jeune Italie dont les cohortes, le 24 mai 1915, surgiront des Apennins à l'assaut de la barbarie allemande. Leur sang latin a rougi nos champs de bataille. Une France libre, éprise de justice et de loyauté, gravera les exploits de la légion Italienne dans notre histoire.
Des officiers français combattent dans ses rangs, scellant l'union fraternelle. Sous l'impulsion ardente du Lieutenant-Colonel Garibaldi, du Commandant Latapie et du Capitaine Costantini, les Italiens se ruent avec une énergie indomptable sur les organisations de l'adversaire. Le Lieutenant Duranti entraîne ses hommes au cri de : En avant, enfants d'Italie ! C'est beau de mourir pour la France. Une balle le tue. Le Lieutenant Garibaldi, déjà blessé, ne se fait pas même panser afin de repartir avec ses hommes à l'assaut. Une balle le tue.
Le Sous-Lieutenant Cristini mérite cette citation sublime à l'ordre de l'armée : Le 8 et 9 janvier 1915, s'est montré digne d'un ancien Romain. Blessé, a continué à encourager ses hommes et à se battre jusqu'à la mort.
L'Adjudant chef Garibaldi, l'Adjudant Tua et l'Adjudant Bonafossi sont tués.
La citation du Sergent-Major Danteny revêt une simple grandeur : Bravoure antique.
Les balles et les obus allemands abattent encore les Lieutenants Roberto, Paulin de Raucourt, Butta, Guillot, Trombetta, Lurgo, Legouais et le Sous-Lieutenant Zonaro. Le Lieutenant Muraccioli, en faisant de son corps une véritable passerelle, permet à ses hommes de franchir plus vite une tranchée; il s'élance ensuite à leur tête en criant : Voilà comment meurt un Garibaldien français.
Les premières lignes allemandes sont enfoncées, les secondes lignes envahies par les légionnaires du commandant Longo, des Capitaines Garibaldi, Cappabianca, Angelozzi et Evangelisti. Les blessés qui peuvent continuer la lutte restent dans le rang, sans faiblir, comme restent à leur tête les officiers et gradés presque tous atteints. Les sections des Lieutenants Marabini, Oggero, et Bousquet, des Sous-Lieutenants Thomas et Zambrini infligent à l'ennemi des pertes cruelles. Le Capitaine Bruera, les Lieutenants Bazzi et Marfella font preuve d'un absolu mépris du danger et tandis que le soldat Menaggia s'empare d'une mitrailleuse allemande, tandis que l'héroïsme du Sergent Misto et des Caporaux Alessio et Sicurani excite l'admiration des troupes, le Caporal Salgemma, le Caporal clairon Delong et le soldat Mazzacani tombent, criblés de blessures, au cri de : Vive la France! Vive l'Italie!.
Le 23 mai 1915, le Président Poincaré télégraphie au Roi Victor-Emmanuel :
A l'heure solennelle ou l'Italie entre résolument dans la voie Glorieuse que lui tracent ses destinées, la France entière se réjouit de penser que les deux Nations soeurs vont lutter une fois de plus pour la défense de leur civilisation commune et pour l'affranchissement des peuples opprimés.
Rapprochées déjà par la parenté, par leur traditions, par la force immortelle du génie latin, l'Italie et la France s'unissent a jamais par cette nouvelle fraternité d'armes et par cette consécration réfléchie de leurs relations naturelles.
Souvenons-nous de ces sages paroles quand des fous sembleront gouverner le monde.
Mes excuses si j'ai été un peu longt.
Cordialement.
Phil.