Bonjour à tous,
Le terme exact c'est "feuillées". Les
feuillets servaient peut-être de papier Q je ne sais pas. (Dans les Landes profondes de mes ancêtres c'était dans la forêt, ici ou là (faut changer de place pour préserver l'environnement) et le papier c'était les fougères. Ca doit gratter oui bon mais c'est mieux que des orties ou rien du tout.
Ne confondons pas deux situations: Les tranchées bouleversées et lieux putrides de combats comme à Verdun ou ailleurs, où l'on ne pouvait rien faire (je parle des latrines) et les tranchées organisées, soumises à des bombardements quotidiens, mais cependant équipées pour cela.
De grands trous étaient creusés, avec madriers au nombre de trois, deux pour le bas et un pour le dos (ça c'est lu sur un manuel de l'époque, à voir dans la réalité...), on y accédait par des boyaux (!), la désinfection était de règle aussi (grésyl), je suppose que quand le trou était à bloc, on rebouchait tout et en creusait un autre à côté, pas question d'appeler les vidangeurs !
Ce sujet de merde est excellent ! Faut en parler vu qu'il concerne tout le monde, et même le pape.
Et pour finir deux histoires belges (

à nos amis qui ont les mêmes pour les français)
- Citation:
Parfois on croit bien faire et on fait à côté.
- Les vécés improprement nommées "à la turque": Oui car ce sont les belges qui les ont inventées au 15ème siècle. Les turcs n'ont fait qu'ajouter le trou au 17ème.
A suivre... (Pas la ligne jaune, le fil)
Vous avez calculé ? Un million et demi de bonshommes aux tranchées ? A tant par jour ? On doit pas être loin des 200 tonnes.
Voire plus.
Cordialement,
Bernard