65e RI Août 1914 Maissin Anloy

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Popol
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par Popol »

Bonsoir à Toutes & Tous,
Bonsoir Marie-Thérèse, Sophie, Jean-Louis, Barth, Jean-Yves et à tous les amis (bretons ou non) de Maissin,

A la veille de la Saint-Nicolas ..., je vous signale que la traduction des pages de l'historique du 118e IR allemand -relatives au combat de Maissin - est enfin achevée (ouf, merci Aspro ...!). Notre ami Barth la tient à votre disposition. Voici encore un témoignage du commandant de la compagnie de mitrailleuses du régiment,qui soutient l'attaque du I/118e IR sur Maissin le 22/08/1914:

7) Le commandant de la compagnie des mitrailleuses (M.G.K.), le capitaine von GOESSEL, décrit son expérience à Maissin comme suit : (traduction assez difficile et encore incomplète !)

« J’ai appris mon avancement comme major, résultant d’un A.K.D du 18 août 1914, seulement le 26 août 1914, par suite du plus haut intérêt de l’Etat-Major envers le front que pour de telles bagatelles. J’ai à remercier cette circonstance qui m’a permis d’amener personnellement ma chère compagnie de mitrailleuses à l’ennemi et de recevoir uni le baptême du feu. Après une nuit bien agitée dans le petit village de Libin, la progression s’est poursuivie dans la matinée du 22 août en direction ouest, pendant que les rapports du 6e Dragons signalaient la présence, à proximité, de l’ennemi de plus en plus nombreux sans donner une image exhaustive de leurs positions. Probablement pour résoudre ces doutes, la brigade émit vers 11h, lorsque le petit village de Villance fut atteint, l’ordre suivant : « I/118e IR avec la compagnie de mitrailleuses prend Maissin ». Le bataillon (I/118e IR) mené par le major Lotz se déploya immédiatement – comme il a été mis en pratique modestement dans le « Jardin des Roses » (?) – et progressa vers le village précité. La compagnie de mitrailleuses (M.G.K.) suivit en arrière, au milieu, avec leurs armes prêtes à fonctionner pendant que la voiture retournait en couverture à la sortie de Villance avec le commando du sergent-major HÖLN. Déjà pendant cette progression, il devint clair pour nous que nous nous enfoncions désespérément dans un sac car nous recevions non seulement de face le feu de l’infanterie, mais aussi des forêts à gauche et des tirs isolés de droite. C’était au début un sentiment singulier de servir de cible sans pouvoir voir l’adversaire. On écoutait le chant des oiseaux d’acier et on les voyait s’enfoncer dans le gazon peu abondant, mais bientôt on s’y habituait et on ne leur prêtait plus d’attention. La pensée « sus à l’ennemi ! » et le désir d’action canalisaient graduellement nos sens.

A la sortie occidentale de l’endroit, la compagnie de mitrailleuses mit en batterie ses six engins et une grêle d’acier s’abattit sur l’adversaire, les pantalons rouges et manteaux bleus étant une excellente cible. Peu à peu le Français devenait plus fort, favorisé par le terrain de plus en plus proche de Maissin, et tirait abondamment sur nous au fusil et à la mitrailleuse. Les balles ricochaient sans cesse contre les murs des maisons derrière nous et il y avait déjà des pertes considérables. J’avais moi-même reçu un coup de feu dans la manche de ma veste.

Après un certain temps, mon brave sergent-major HÖLN se faufila en avant pour s’assurer si l’approvisionnement en munition fonctionnait aussi bien sur cet espace extraordinairement long. Par suite de la puissante progression des Français, le I/118e IR se vit bien contraint de reculer de telle sorte que ma position ne fut plus protégée de rien. Dès que le capitaine FREIENSEHNER ramena en arrière sa compagnie, en dernier, il passa par hasard près de moi et me dit « je suis cerné à droite » : je décidai alors, après une certaine hésitation, à démonter les pièces et ordonnai le changement de position vers une hauteur sise au nord du village.

Il en résulta ici, dans cet avoine à mi-hauteur d’homme, de ne plus penser à un tir car, nous servions uniquement de cible pour l’adversaire dans ce champ plus éloigné : si bien que je regardai déjà en arrière vers une petite place plus convenable, lorsque le major STEHBERGER vint de l’arrière avec le message que les II et III/118e IR s’avançaient. Je me joignis immédiatement sous la protection de la 8e compagnie et occupai avec eux un chemin de campagne à l’ouest de Maissin en direction du nord, bordé d’une haie qui nous abritait passablement de la vue mais non des balles. Le chef-mitrailleur couché à côté de moi, un sous-officier volontaire depuis un an, desservait lui-même son arme pendant que je désignais la cible et observais ; et justement un conducteur avait jeté les bras en l’air et s’était embourbé derrière le remblai, quand soudain le capitaine TEUTE se trouvant non loin de moi s’écroulait en poussant un haut cri. Une balle l’avait atteint à l’épaule, avait pris une direction plus oblique dans le corps pour se fixer finalement dans une vertèbre dorsale : ce qui avait entraîné une paralysie de toute la partie inférieure du corps. Ce géant d’homme a tout de même encore lutté deux mois entiers contre la mort avant de succomber de ses lourdes blessures à l’hôpital de Bonn.

Aussi le sous-officier volontaire précité, un homme magnifique dont le nom m’a échappé, s’affaissa peu après et l’arme fut reprise par le caporal HORN, qui reçut un coup de feu à l’épaule tandis qu’une balle s’écrasait sur le 4ème bouton de ma veste. (…). Les pertes augmentaient considérablement ; un ordre vint justement de la brigade, qui fut répercuté par la ligne de feu : « Ne tirez plus, le 117e IR se trouve en progression ! ». Naturellement je n’ai pas réagi car, comme simple soldat du front, je devais me dire : Nun erst recht ! (« Et maintenant cela va commencer ! »). Que la transmission fut cependant réellement correcte, m’assurait à moitié à cela par la ligne de feu (…) l’écriteau sanglant (?) : « La compagnie de mitrailleuses ne tire plus, le 117e IR progresse à gauche ! ».

Je ne pouvais pas être déconcerté par cet ordre direct, d’autant moins que les Français avaient commencé à tirer avec de l’artillerie et avait privé le III/118e IR se trouvant à droite de son commandant et de ses capitaines. Apparemment, ils nous tournaient à droite. Le III/118e IR commençait à s’émietter et à refluer en amas clairs. Bientôt, les éléments du II/118e IR couchés à ma droite furent également entraînés dans le mouvement de repli. Moi aussi je dus me résoudre à me retirer. Avant tout j’envoyai à l’arrière la 8e compagnie qui ne voulait pas abandonner son capitaine TEUTE blessé et ne parvenait pas à le ramener suite à la grêle de balles et du feu crépitant de l’ennemi. Alors, je sifflai la fin du feu de la compagnie de mitrailleuses (M.G.K.) et ordonnai le changement de position vers une hauteur située à l’arrière du village. A ce moment, je fus surpris par un ricochet qui atteignit mon coude droit et causa un sentiment de douleur bien désagréable et un solide juron. Dans la première maison de Maissin, où je rencontrai un certain nombre de blessés ainsi que le lieutenant STEIGER blessé au ventre et couché sur un large lit français, je me fis panser par mon ordonnance de combat – le sergent-major BREHM - et me fis donner par l’habitant une tasse de café. Puisqu’il était 19h et que je n’avais rien mangé depuis le matin, j’étais épuisé par la forte perte de sang. Selon les dires, l’abord du village était encore solidement aux mains du I/118e IR d’autant plus que j’avais encore vu le major LOTZ, ainsi que les capitaines STAUBESAND et COLLMANN, en position : je n’avais pas fait attention dehors aux événements. Alors BREHM me cria soudain : « Les Français sont dans le village, nous ne pouvons plus retourner ! ». C’était désagréable, car il était clair que les Français seraient certainement réjouis de la capture d’un officier allemand et qu’ils m’exhiberaient triomphalement. Que faire ? Me faufiler avec la disposition dans laquelle je me trouvais, était impossible. Après une brève décision, je me couchai à côté de STEIGER dans le large lit et (…)

Au cours de la guerre, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de goûter à des situations bien inconfortables, elles étaient toujours remplacées par d’autres événements : mais cette nuit restera toujours pour moi inoubliable ! La maisonnette se remplit de Français qui se montraient mutuellement le « capitaine allemand ». Le village fut fortement occupé et une attaque de nuit les repoussa comme je l’entendis distinctement. En plus cette pensée lancinante : comment pouvait-on s’en sortir de cette gifle maudite ?

J’articulai à mi-voix à STEIGER : « Si ces gens pouvaient nous laisser reposer !». Là se leva devant moi une forme maigre et barbue qui écoutait attentivement ma parole. C’était un médecin français qui s’occupait d’un Chasseur blessé, couché sur le sol à côté de moi, que je n’avais pas remarqué. Mon effusion de cœur passa immédiatement dans un gémissement très naturel que les délires de la fièvre devaient stimuler. (…). Au cours de la nuit, notre chambre se vida graduellement et le vainqueur se calma. De nouveaux plans de fuite harcelèrent mon cerveau mais durent être toujours rejetés car la maison était fortement gardée. Et même en surmontant cet obstacle, la traversée des lignes françaises restait hypothétique…

Là, quand le matin se leva, BREHM – coiffé comme un infirmier - s’enquerra auprès de moi : ainsi, il avait également échappé au transport vers la captivité française. Les Français s’en retournaient. En même temps, on entendit de violents pas lourds et toujours de plus en plus pressés. Maintenant un feu d’artillerie débuta aussi sur le village et un tir atteignit le grenier à foin de notre maisonnette en l’incendiant : si bien que nous devions quitter immédiatement notre refuge. Je sauvai STEIGER et TEUTE, qui avaient été amenés pendant la nuit par les derniers Français dans une pièce attenante, en les plaçant derrière la partie maçonnée d’une grange et en leur promettant de les faire rechercher si ma fuite réussissait. Je fichai alors le camp avec BREHM vers la lisière nord du village par les clôtures des jardins et les murs des maisons « toujours en longeant les murs !»

Bientôt nous reconnûmes devant nous les positions allemandes, agitâmes le mouchoir. Après nous nous retrouvâmes derrière les lignes d’attaque du VIIIe RK (corps de réserve).

Une joie particulière m’était encore réservée quand ma compagnie (M.G.K.) de mitrailleuses nous salua avec des hourras en partant en avant-garde : elle avait supposé que nous étions déjà en route, de manière involontaire, vers Paris …»

A bientôt et une bonne soirée de Bruxelles !

Bien cordialement
Paul Pastiels
jean-francois
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par jean-francois »

Bonsoir à tous, bonsoir Barth,
Un bonsoir particulier à Paul,

merci pour les traductions, DAS EIN GROSSE KOLOSSAL ARBEIT, Saint-Nicolas déposera prochainement un collis à la rue Bara,

de mon côté je suis aussi plongé depuis plusieurs mois dans les documents allemands, mais il n'y a rien qui concerne les batailles.

Pour répondre à une question de Barth:
"Une dernière question : que signifient les croix sur le sommet de la rotonde ? (voir photo Hotel Rotonde 03.JPG)"

Image

J'avais répondu que cela pouvait être une intervention postérieure à la création du cimetière.
En cherchant dans des livres spécifiques à l'art funéraire allemand, j'ai rencontré plusieurs fois l'utilisation de la croix à deux traverses, je n'en connait pas la signification. Mais je cherche...

En traduisant un compte rendu de visite des cimetières par le Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge en 1931. Les délégués allemands remarquent que les Français ont ajouté un autel sous la rotonde, qu'ils piétinent malencontreusement la tombe collective allemande située devant la rotonde lors des journées de commémoration, etc ... mais ils ne disent rien pour les deux petites croix qui, par ailleurs, apparaissent sur une photo allemande de 1926.
Alors, croix originelles ??? Je ne peux pas répondre avec certitude.

Voilà pour rectifier mon tir. Et encore bravo à Paul.

Jean-François

tad-kozh
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par tad-kozh »

Bonsoir à toutes & tous
Bonsoir à nos ami(e)s Belges
Bonsoir Popol

Correction orthographique du 7/12/08

Quel merveilleux cadeau de votre part pour la Saint-Nicolas ! :bounce:
Merci de nous avoir consacré de longues heures pour la traduction de l’historique du 118è IR.
Bravo d’y avoir ajouté le très intéressant témoignage du commandant de la compagnie de mitrailleuses,en soutient du I/118e IR sur Maissin le 22/08/1914.

Permettez moi, en mémoire des soldats Bretons , de vous manifester ma gratitude pour cet important travail . :jap:

Cordialement
Jean-louis
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terrasson
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par terrasson »

bonjour à tous
Merci Paul pour ce travail qui merite beaucoup :jap:
cordialement
christian terrasson
adischats
soldat forcat a pas jamai portat plan lo sac.Es pas l'ome que gana es lo temps vai i mesme pas paur
B Vieillot
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par B Vieillot »

Bonjour à toutes et à tous, Bonjour Paul, Bonjour à nos ami(e)s de Belgique et de Bretagne,

Oui, je crois que nous pouvons tous féliciter Paul car cette traduction était loin d'être facile. Le résultat est là, il montre aussi combien les combats du côté allemand n'ont pas été de tout repos.

Pour ceux qui le souhaitent, je tiens les 18 pages de traductions faites par Paul à disposition ! En écho à ce que nous avions discuté il y a quelques temps, vous pourrez lire que des "barbelés" ont gêné autant les Allemands que les Français... Les champs d'avoine de Maissin était bien protégés ... Les fantassins ont eu aussi la malchance de se retrouver sous le feu de leur propre artillerie ! Il y a pas mal de détails et de nombreuses indications sur les combats.

Les 4 derniers ouvrages que je dois faire traduire sont partis seulement vendredi. Il y a aura donc d'autres épisodes à suivre. J'attends avec impatience celui de l'artillerie car il nous donnera des indications d'appuis sur les différentes unités engagées. De plus, dans cet historique, il a beaucoup de plans permettant de situer les batteries et les positions d'infanterie dans les combats.

Merci Jean François de votre interrogation en suspend, je vois que mes questions ne sont pas tombés dans l'oubli.

Merci encore une fois Paul de votre coup de mains pour ces textes. Ce sont des hommes que l'on sort de l'oubli en donnant accès à leurs mots, à leurs vécus.

Bonne Saint Nicolas à tous
Bien amicalement

Barth
jean-francois
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par jean-francois »

Bonjour à toutes et tous, bonjour Barth,

qui cherche trouve, aide-toi et le ciel t'aidera, ... , il pourrait y avoir beaucoup d'autres maximes. Je pense avoir découvert la vérité concernant les deux croix.

Image

Petit historique de cette fameuse croix à deux traverses.

1- c'est la croix des chrétiens, la vraie croix, enfin pendant tout un temps (car les modes évoluent)
2- cette croix est fréquente dans l'europe centrale. Elle est entrée dans l'héraldique (art du blason) par la Hongrie. Elle avait été offerte par le Saint Siège à Saint Etienne de Hongrie à l'époque roi de Hongrie. Cette maison de Hongrie s'est alliée avec la maison d'Anjou et c'est ainsi que cette croix est entrée dans le armoiries de la maison d'Anjou. Les alliances de cette maison de Hongrie en europe centrale doivent être nombreuses, il est donc normal qu'on la retrouve comme emblème un peu partout.
3- Croix de Lorraine, elle est devenue le signe de raliement des Lorrains dans la guerre qui les opposait à Charles le Téméraires (qui meurt devant Nancy en 1477).
4- en 1940, elle devient le pavillon de la marine de la France libre (marchande et bâtiments de guerre) en association avec le drapeau français. Elle doit avoir été choisie en opposition à la croix gammée. Maintenant à vous Français de savoir pourquoi elle est devenue le symbole de la résistance et celui du Générale.

Une petite étude rapide du terrain:

Image

Voici le plan du cimetière tel qu'il était en 1917. Les deux points de couleur rouge représentent les croix, la zone peinte en bleu marque la fosse commune allemande, c'est cette platte-bande qui était piétinée lors des cérémonies patriotiques de commémoration. Normalement (car je connais pas trop bien l'endroit) il n'y a plus de tombes à cet endroit, les allemands ont bougé les corps après 1931.

La première question qui m'est venue a été de me demander: pourquoi seulement deux croix alors que pour des questions d'esthétique et d'équilibre géométrique, 4 auraient été judicieux ? Y a-t-il un rapport avec l'orientation est-ouest, nord-sud, dans l'axe principal du lieu ? Rien de tout cela.
En regardant le plan, elles sont au-dessus des deux accès pour entrer dans la rotonde comme anciennement on mettait des croix au-dessus des portes des maisons, au-dessus des entrées de cimetière, ...
Elles peuvent être aussi un emblème du corps d'armée qui s'est battu à Maissin, mais là je laisse la parole aux spécialistes. (je n'y connaît rien en matière d'armée)

Voilà, pour notre ami Barth, une réponse qui devrait lui permettre de faire son idée. Ma tendance actuelle est de dire qu'elles ont été posées par les allemands. Pourquoi la France les auraient mises en place avant la guerre 40 alors que la symbolique de cette croix (comme liberté française) n'apparait qu'en 1940 ?

Un bonjour du Luxembourg belge à nos amis Français.

Jean-François
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par jean-francois »

Bonjour à tous,
La première question qui m'est venue a été de me demander: pourquoi seulement deux croix alors que pour des questions d'esthétique et d'équilibre géométrique, 4 auraient été judicieux ? Y a-t-il un rapport avec l'orientation est-ouest, nord-sud, dans l'axe principal du lieu ? Rien de tout cela.[
En regardant le plan, elles sont au-dessus des deux accès pour entrer dans la rotonde comme anciennement on mettait des croix au-dessus des portes des maisons, au-dessus des entrées de cimetière, ...
Elles peuvent être aussi un emblème du corps d'armée qui s'est battu à Maissin, mais là je laisse la parole aux spécialistes. (je n'y connaît rien en matière d'armée)
Rectification:

Marie-Thérèse m'informe qu'il y a 4 croix sur le monument. Méa culpa. :non:

Excusez-moi :(

Jean-François

dhg
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par dhg »

Cher Jean-François,

Pourriez- vous m'envoyer le plan du cimetière Massé en plus grande résolution à mon MAIL privé.
D'avance je vous en remercie.

Un grand bonjour à tous et surtout à Marie -Thérèse .

Danièle Hermand -Carels
Danièle Hermand
jean-francois
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par jean-francois »

Bonjour à tous,
Bonjour Barth,

Concerne: qui a installé les croix de Lorraine (à deux traverses) sur la rotonde.

Chers amis, veuillez ne pas tenir compte de ma proposition de savoir qui a installé les croix. Une autre photo remet la véracité de mes propos en cause.

Par contre l'historique de la croix à deux traverses est correct.

Nous saurons enfin la vérité quand j'aurai consulté les archives de l'architecte allemand.

Un bonjour à tous.

Jean-François
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los
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Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy

Message par los »

Bonjour à toutes et tous
Bonjour Jean François

Merci de ces explications.
Comme Danièle, je suis interessée par le plan du cimetière Massé en plus grande résolution sur mon adresse mail.
Grand merci d'avance.

Amicalement
Sophie :hello:
Recherches sur le 19eme RI, le 219e RI et le 50eme RA.
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
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