Voici la copie de l'accord du Lt Col Emile Engels pour que je vous communique la conférence faite à Maissin sur la bataille du 22.VIII 14 18 Je l'ai copiée à partir de la cassette sur un fichier MP3 de 45.000.8000 octets En espérant que le transfert sur vos mails fonctionne je suggère que celui qui veut le fichier télécharge auparavant le programme de découpe de fichiers Wind à cette adresse http://www.perrysoft.fr/modules/pages/i ... pagenum=10
et puis j'essayerai avec un de vous Bonjour à vous tous sur le forum PF Crasset Mauviel
----- Original Message -----
From: Emile Engels
To: 'pisou1'
Sent: Thursday, August 28, 2008 8:02 AM
Subject: RE : de Pierre Crasset à Maissin
Je marque mon accord pour que vous transmettiez une copie de ma conférence à vos amis français et les informations me concernant..
Bon succès dans vos entreprises.
LtCol Emile Engels.
Si vous aimez la poésie voyez le site de
Pierre-Fernand CRASSET-MAUVIEL dit CéPYGé.X
http://users.skynet.be/les.maissineries/
ou par www.google.ca recherchez les noms
repris ci-dessus Merci pour vos commentaires
65e RI Août 1914 Maissin Anloy
-
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- Inscription : ven. mai 16, 2008 2:00 am
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonsoir à tous,
En cette veille de 11 novembre, je dois vous donner une nouvelle bien triste, notre statue "La Mélancolie" ne pose plus sur son socle dans le cimetière militaire d'Anloy Bruyères.
Incroyable, révoltant, ce manque de respect pour tous ces braves soldats français qui ont donné leur vie pour la liberté.
la statue a été arrachée à son socle et nous ne pouvons que constater ce malheur.
C'est bien triste !
En cette veille de 11 novembre, je dois vous donner une nouvelle bien triste, notre statue "La Mélancolie" ne pose plus sur son socle dans le cimetière militaire d'Anloy Bruyères.
Incroyable, révoltant, ce manque de respect pour tous ces braves soldats français qui ont donné leur vie pour la liberté.
la statue a été arrachée à son socle et nous ne pouvons que constater ce malheur.
C'est bien triste !

Marie Thérèse
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonjour à nos ami(e)s Belges
Bonjour Marie-Thérèse,
Je mesure votre colère, ce sont des actes indignes qui portent atteinte à la mémoire de nos poilus et indirectement aux 49 victimes civiles d’Anloy.
L’auteur de ces faits ne mérite que le mépris.
Un bonjour attristé de France:
Jean-Louis
Bonjour Marie-Thérèse,
Je mesure votre colère, ce sont des actes indignes qui portent atteinte à la mémoire de nos poilus et indirectement aux 49 victimes civiles d’Anloy.
L’auteur de ces faits ne mérite que le mépris.
Un bonjour attristé de France:

Jean-Louis
Recherches sur les 62è, 65è et 118è RI
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonjour à tous,
Merci Jean-Louis de participer à notre peine.
Je pense que l'appat du gain est le but de cette profanation, quelle misère !
Un même vandalisme s'est produit quelques jours avant du côté de Bastogne sur un monument dédié aux Amérindiens ayant participé à la Bataille des Ardennes.
Je joins une photo, prise ce matin, du socle de la statue, que l'on pourrait intitulé "Bonjour Tristesse".

Merci Jean-Louis de participer à notre peine.
Je pense que l'appat du gain est le but de cette profanation, quelle misère !
Un même vandalisme s'est produit quelques jours avant du côté de Bastogne sur un monument dédié aux Amérindiens ayant participé à la Bataille des Ardennes.
Je joins une photo, prise ce matin, du socle de la statue, que l'on pourrait intitulé "Bonjour Tristesse".

Marie Thérèse
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonsoir à Toutes & Tous,
Bonsoir Marie-Thérèse, Sophie, Jean-Louis, Barth et à tous les amis (bretons ou non) de Maissin,
Je ne vous oublie pas! Voici déjà, en vrac, quelques témoignages allemands sur les combats du 22 août 1914 à Maissin, provenant de l'historique du 118e IR en cours de traduction:
1) Le lieutenant MÜLLER de la 3e compagnie (3/118e IR) sur Maissin :
« Les balles ennemies sifflaient toujours de plus en plus près, les fusants et les schrapnells arrivaient serrés. Cela produit les premières pertes en tués et en blessés, les rangs s’éclaircirent, de nouveaux renforts arrivèrent (?) : mais cela avançait courageusement. Déjà, à 14h, Maissin était pris. Elle fut reprise cependant le soir, assaillie par une force supérieure violente. Rassemblement derrière Villance. Le commandant de la brigade, le général-major Freiherr von SPESSHARDT, apparut à cet endroit et tint une harangue en ces termes approximatifs : Camarades ! Vous vous êtes battus courageusement aujourd’hui et avez fait pleinement votre devoir. Néanmoins nous n’avons pas réussi à remporter la victoire ! La supériorité était trop grande. Aussi nous voulons sacrifier, à la mémoire de nos camarades tombés, notre vie. Recommandez vos âmes à la main de Dieu tout-puissant. Il nous conduira à la Victoire ! » ;
2) L’officier-suppléant BOHLÄNDER (10e compagnie) (10/118e IR) :
« Le troisième bataillon (III/118e IR) fut d’abord désigné comme réserve et suivit derrière l’aile droite du régiment. Vers le temps de midi, les 9e et 12e compagnies furent mises en ligne tandis que les 10e et 12e formaient la réserve. Ces dernières comme couverture droite.
La supériorité de l’ennemi exigea cependant que la 10e cie dut être bientôt mise en ligne et le village de Maissin fut notre point direct d’attaque. La 11e cie fut exposée au feu de notre propre artillerie et dut bientôt se déployer car l’adversaire tentait de la tourner. Il était en face dans des positions aménagées, avec des pièces d’artillerie installées. Le propre soutien de notre d’artillerie était d’abord faible et le flanc droit fut menacé souvent par de la cavalerie ennemie. Notre artillerie fut alors plus efficace. Les II et III/117e IR montèrent finalement à l’assaut. » ;
3) Le sergent-major MAAS (10e compagnie) (10/118e IR) :
« Le capitaine MÜLLER (6/118e IR) rassembla le régiment et le forma à nouveau. Le drapeau manquait d’abord. Un Musketier de la 12e cie le ramena plus tard avec la hampe brisée. » ;
4) Le lieutenant de réserve I. TRAUB (10e compagnie) (10/118e IR) :
« Peu après 12h, l’ordre suivant nous parvint : Le I/118e IR attaque le village de Maissin, le III/118e IR en deuxième ligne derrière l’aile droite. Tout alla impeccablement comme au jardin des roses ( ?) (Alles ging tadellos wie auf dem Rosengarten). Il avança devant soi une mince ligne de protection, ensuite il suivait vague par vague. La 12e compagnie était la compagnie de l’aile gauche du III/118e IR. Suite au terrain difficile, nous devions assez souvent faire arrêt pour remettre la compagnie en ordre. Toute la région était fortement vallonnée, les prés dans les vallées sont la plupart fangeux. L’avoine sur les champs n’était pas encore fauchée, sur les pentes partiellement rocheuses se trouvaient un haut maquis de genêt et en même temps des parcelles de forêt. Les champs séparés étaient, de plus, encore clôturés avec des barbelés sextuples entremêlés. Nous progressions avec des difficultés considérables et nous fîmes arrêt à une route après avoir franchi un ruisseau clair.
A partir de là, le lieutenant PROSKE progressa avec sa section, nous suivions serrés dans une petite vallée dans la direction d’une colline au nord de Maissin. Notre propre artillerie – qui ne se doutait pas que nous étions déjà fort avancés - nous pris son un feu précis de fusants et de schrapnells. Dans ma section, huit hommes et moi-même furent blessés. »
Une bonne soirée (triste sans notre "Mélancolie" d'Anloy ...!) de Bruxelles
Bonsoir Marie-Thérèse, Sophie, Jean-Louis, Barth et à tous les amis (bretons ou non) de Maissin,
Je ne vous oublie pas! Voici déjà, en vrac, quelques témoignages allemands sur les combats du 22 août 1914 à Maissin, provenant de l'historique du 118e IR en cours de traduction:
1) Le lieutenant MÜLLER de la 3e compagnie (3/118e IR) sur Maissin :
« Les balles ennemies sifflaient toujours de plus en plus près, les fusants et les schrapnells arrivaient serrés. Cela produit les premières pertes en tués et en blessés, les rangs s’éclaircirent, de nouveaux renforts arrivèrent (?) : mais cela avançait courageusement. Déjà, à 14h, Maissin était pris. Elle fut reprise cependant le soir, assaillie par une force supérieure violente. Rassemblement derrière Villance. Le commandant de la brigade, le général-major Freiherr von SPESSHARDT, apparut à cet endroit et tint une harangue en ces termes approximatifs : Camarades ! Vous vous êtes battus courageusement aujourd’hui et avez fait pleinement votre devoir. Néanmoins nous n’avons pas réussi à remporter la victoire ! La supériorité était trop grande. Aussi nous voulons sacrifier, à la mémoire de nos camarades tombés, notre vie. Recommandez vos âmes à la main de Dieu tout-puissant. Il nous conduira à la Victoire ! » ;
2) L’officier-suppléant BOHLÄNDER (10e compagnie) (10/118e IR) :
« Le troisième bataillon (III/118e IR) fut d’abord désigné comme réserve et suivit derrière l’aile droite du régiment. Vers le temps de midi, les 9e et 12e compagnies furent mises en ligne tandis que les 10e et 12e formaient la réserve. Ces dernières comme couverture droite.
La supériorité de l’ennemi exigea cependant que la 10e cie dut être bientôt mise en ligne et le village de Maissin fut notre point direct d’attaque. La 11e cie fut exposée au feu de notre propre artillerie et dut bientôt se déployer car l’adversaire tentait de la tourner. Il était en face dans des positions aménagées, avec des pièces d’artillerie installées. Le propre soutien de notre d’artillerie était d’abord faible et le flanc droit fut menacé souvent par de la cavalerie ennemie. Notre artillerie fut alors plus efficace. Les II et III/117e IR montèrent finalement à l’assaut. » ;
3) Le sergent-major MAAS (10e compagnie) (10/118e IR) :
« Le capitaine MÜLLER (6/118e IR) rassembla le régiment et le forma à nouveau. Le drapeau manquait d’abord. Un Musketier de la 12e cie le ramena plus tard avec la hampe brisée. » ;
4) Le lieutenant de réserve I. TRAUB (10e compagnie) (10/118e IR) :
« Peu après 12h, l’ordre suivant nous parvint : Le I/118e IR attaque le village de Maissin, le III/118e IR en deuxième ligne derrière l’aile droite. Tout alla impeccablement comme au jardin des roses ( ?) (Alles ging tadellos wie auf dem Rosengarten). Il avança devant soi une mince ligne de protection, ensuite il suivait vague par vague. La 12e compagnie était la compagnie de l’aile gauche du III/118e IR. Suite au terrain difficile, nous devions assez souvent faire arrêt pour remettre la compagnie en ordre. Toute la région était fortement vallonnée, les prés dans les vallées sont la plupart fangeux. L’avoine sur les champs n’était pas encore fauchée, sur les pentes partiellement rocheuses se trouvaient un haut maquis de genêt et en même temps des parcelles de forêt. Les champs séparés étaient, de plus, encore clôturés avec des barbelés sextuples entremêlés. Nous progressions avec des difficultés considérables et nous fîmes arrêt à une route après avoir franchi un ruisseau clair.
A partir de là, le lieutenant PROSKE progressa avec sa section, nous suivions serrés dans une petite vallée dans la direction d’une colline au nord de Maissin. Notre propre artillerie – qui ne se doutait pas que nous étions déjà fort avancés - nous pris son un feu précis de fusants et de schrapnells. Dans ma section, huit hommes et moi-même furent blessés. »
Une bonne soirée (triste sans notre "Mélancolie" d'Anloy ...!) de Bruxelles
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonjour à toutes et tous
Bonjour Popol
Grand merci pour ces nouveaux extraits et bon courage pour la suite de la traduction.
Amicalement
Sophie
Bonjour Popol
Grand merci pour ces nouveaux extraits et bon courage pour la suite de la traduction.
Amicalement
Sophie

Recherches sur le 19eme RI, le 219e RI et le 50eme RA.
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
Mes deux sites: http://19emeri.canalblog.com/ et http://219eri.e-monsite.com/
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonjour à toutes & tous
Bonjour à nos ami(e)s Belges
Bonjour Popol
Je m’associe à sophie pour vous remercier de ces extraits qui aiguisent notre curiosité pour la suite.
Bon courage
Cordialement
Jean –Louis
Bonjour à nos ami(e)s Belges
Bonjour Popol
Je m’associe à sophie pour vous remercier de ces extraits qui aiguisent notre curiosité pour la suite.
Bon courage
Cordialement
Jean –Louis

Recherches sur les 62è, 65è et 118è RI
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- Messages : 45
- Inscription : mar. févr. 05, 2008 1:00 am
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonsoir à tous, Sophie, Marie Thérèse, Jean-Louis et tous nos amis de Bretagne et de Belgique,
Paul, Je vois que vous avez bien continué les traductions depuis notre entrevue et que vous y avez passé encore pas mal de temps. Merci encore de votre aide. Je sais que cet ouvrage est nettement moins facile à traduire que celui du 117e IR. Nous sommes tous impatients d'en lire encore plus.
Bien amicalement
Barth
Paul, Je vois que vous avez bien continué les traductions depuis notre entrevue et que vous y avez passé encore pas mal de temps. Merci encore de votre aide. Je sais que cet ouvrage est nettement moins facile à traduire que celui du 117e IR. Nous sommes tous impatients d'en lire encore plus.
Bien amicalement
Barth
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonsoir à Toutes & Tous,
Bonsoir Marie-Thérèse, Sophie, Jean-Louis, Barth et à tous les amis (bretons ou non) de Maissin,
Bonsoir Lenaïg, si elle nous lit ...
Merci pour les encouragements! Voici toujours, en vrac, quelques témoignages allemands sur les combats du 22 août 1914 à Maissin, provenant de l'historique du 118e IR en cours de traduction:
5) Le lieutenant de réserve A. TRAUB de la compagnie des mitrailleuses :
« Quand des tirs ennemis dans le flanc surgirent de ce côté du village, il s’agissait seulement de sauver les mitrailleuses. Le sergent WANDERER (5e cie), porte-drapeau du II/118e IR, marchait à côté de moi. Soudain il fut mortellement touché, le drapeau à la main. Deux fusiliers (BALLMERT et JETTER de la 12e cie) sauvèrent le drapeau hors de la ligne de feu. L’oberst MÜNTER avait entre-temps rassemblé le reste du régiment et avait fait couvrir cette position d’accueil. La retraite fut bientôt poursuivie. Malgré un feu d’artillerie violent, nous passâmes sans encombre ».
6) L’officier-suppléant FRIEDRICH (10e compagnie) (10/118e IR) :
Le III/118e IR se tenait prêt, le 22 août, derrière une hauteur au nord de Villance. L’ordre arriva vers 12h : le III/118e IR devait progresser. Le II/118e IR suivait comme réserve. Le bataillon dut traverser un large ruisseau. La compagnie, en particulier la 10e, subit un feu d’artillerie. La propre artillerie avait bien visé mais atteint personne. Le compagnon KLENK du capitaine HERMANN informa la batterie de telle sorte qu’elle allongea bientôt le tir. Les compagnies furent en attendant atteintes par un tir violent d’infanterie ennemie. Des batteries ennemies furent observées. Lorsqu’elles furent prises sous le feu, un feu d’infanterie ennemie plus fort parvint d’en face. Les gens annonçaient aussi qu’ils observaient à droite l’approche de fortes forces ennemies à 1500m -1600m derrière nous. Un feu de flanc se développa également. Blessé, je gagnai le village. Là, je rencontrai environ 12 blessés graves du régiment, entre autre le lieutenant ENCK de la 3e compagnie. Le village se trouvait sous le feu de l’artillerie. La maison, dans laquelle nous nous trouvions, eut le toit endommagé. Nous nous étendirent dans la cuisine et une jeune fille belge nous donna des oreillers et nous offrit du lait frais.
Le lieutenant ENCK se leva et gagna l’étage, toujours à l’aide d’une canne, pour observer du toit, de haut en bas, le combat : il avait une balle à la cheville. Il s’assit ensuite dans la cuisine à même le sol. Les Français envahirent le village. La porte de la cuisine fut ouverte de la rue et un Français du 6e RI (116?) pointa la baïonnette par la porte mi-ouverte, tira parmi les blessés qui se trouvaient à terre. Une balle atteignit le lieutenant ENCK. Il nous mit en joue, je sautai de côté. La balle passa à côté de moi et blessa au bras un de nos gens. La jeune fille belge avait du ménagement pour les soldats allemands. Un officier français nous mit un garde. Vers 21h, 6 hommes et moi furent enmenés. Le chemin se dirigeait à travers le village en direction ouest vers la forêt. Là, des troupes étaient rassemblées qui avaient campé. Les soldats français nous entourèrent et nous examinèrent avec curiosité. Un officier français me dit : Le 118e appartient à la 18 AK et vient de Worms, je connais aussi cette ville ! Durant la nuit, nous fûmes conduits au village. Je m’orientai bientôt à nouveau et vis que c’était Maissin. Nous vînmes dans une petite écurie où se trouvaient 60 soldats allemands blessés. Vers 3h, nous entendîmes un feu d’infanterie violent et des hourras. L’artillerie allemande bombarda sérieusement le village. Les obus explosaient près de nous. Nous fûmes cependant, après peu de temps, hors du danger de ces tirs. Maintenant, les Français s’enfuirent de notre écurie pendant qu’ils criaient : retirez ! Nous étions sauvés. Le 17e RIR (régiment de réserve) avait repris Maissin. »
A bientôt, une bonne soirée (fort froide...) de Bruxelles!
Bonsoir Marie-Thérèse, Sophie, Jean-Louis, Barth et à tous les amis (bretons ou non) de Maissin,
Bonsoir Lenaïg, si elle nous lit ...
Merci pour les encouragements! Voici toujours, en vrac, quelques témoignages allemands sur les combats du 22 août 1914 à Maissin, provenant de l'historique du 118e IR en cours de traduction:
5) Le lieutenant de réserve A. TRAUB de la compagnie des mitrailleuses :
« Quand des tirs ennemis dans le flanc surgirent de ce côté du village, il s’agissait seulement de sauver les mitrailleuses. Le sergent WANDERER (5e cie), porte-drapeau du II/118e IR, marchait à côté de moi. Soudain il fut mortellement touché, le drapeau à la main. Deux fusiliers (BALLMERT et JETTER de la 12e cie) sauvèrent le drapeau hors de la ligne de feu. L’oberst MÜNTER avait entre-temps rassemblé le reste du régiment et avait fait couvrir cette position d’accueil. La retraite fut bientôt poursuivie. Malgré un feu d’artillerie violent, nous passâmes sans encombre ».
6) L’officier-suppléant FRIEDRICH (10e compagnie) (10/118e IR) :
Le III/118e IR se tenait prêt, le 22 août, derrière une hauteur au nord de Villance. L’ordre arriva vers 12h : le III/118e IR devait progresser. Le II/118e IR suivait comme réserve. Le bataillon dut traverser un large ruisseau. La compagnie, en particulier la 10e, subit un feu d’artillerie. La propre artillerie avait bien visé mais atteint personne. Le compagnon KLENK du capitaine HERMANN informa la batterie de telle sorte qu’elle allongea bientôt le tir. Les compagnies furent en attendant atteintes par un tir violent d’infanterie ennemie. Des batteries ennemies furent observées. Lorsqu’elles furent prises sous le feu, un feu d’infanterie ennemie plus fort parvint d’en face. Les gens annonçaient aussi qu’ils observaient à droite l’approche de fortes forces ennemies à 1500m -1600m derrière nous. Un feu de flanc se développa également. Blessé, je gagnai le village. Là, je rencontrai environ 12 blessés graves du régiment, entre autre le lieutenant ENCK de la 3e compagnie. Le village se trouvait sous le feu de l’artillerie. La maison, dans laquelle nous nous trouvions, eut le toit endommagé. Nous nous étendirent dans la cuisine et une jeune fille belge nous donna des oreillers et nous offrit du lait frais.
Le lieutenant ENCK se leva et gagna l’étage, toujours à l’aide d’une canne, pour observer du toit, de haut en bas, le combat : il avait une balle à la cheville. Il s’assit ensuite dans la cuisine à même le sol. Les Français envahirent le village. La porte de la cuisine fut ouverte de la rue et un Français du 6e RI (116?) pointa la baïonnette par la porte mi-ouverte, tira parmi les blessés qui se trouvaient à terre. Une balle atteignit le lieutenant ENCK. Il nous mit en joue, je sautai de côté. La balle passa à côté de moi et blessa au bras un de nos gens. La jeune fille belge avait du ménagement pour les soldats allemands. Un officier français nous mit un garde. Vers 21h, 6 hommes et moi furent enmenés. Le chemin se dirigeait à travers le village en direction ouest vers la forêt. Là, des troupes étaient rassemblées qui avaient campé. Les soldats français nous entourèrent et nous examinèrent avec curiosité. Un officier français me dit : Le 118e appartient à la 18 AK et vient de Worms, je connais aussi cette ville ! Durant la nuit, nous fûmes conduits au village. Je m’orientai bientôt à nouveau et vis que c’était Maissin. Nous vînmes dans une petite écurie où se trouvaient 60 soldats allemands blessés. Vers 3h, nous entendîmes un feu d’infanterie violent et des hourras. L’artillerie allemande bombarda sérieusement le village. Les obus explosaient près de nous. Nous fûmes cependant, après peu de temps, hors du danger de ces tirs. Maintenant, les Français s’enfuirent de notre écurie pendant qu’ils criaient : retirez ! Nous étions sauvés. Le 17e RIR (régiment de réserve) avait repris Maissin. »
A bientôt, une bonne soirée (fort froide...) de Bruxelles!
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
Re: 65e RI Août 1914 Maissin Anloy
Bonjour à toutes et tous
Avec quelques jours de retard
je viens remercier Popol pour ces témoignages. [:los]
Bon courage pour la suite de la traduction.
Amicalement
Sophie
Avec quelques jours de retard

Bon courage pour la suite de la traduction.
Amicalement
Sophie

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