Bonjour à toutes et tous, bonjour Ferns, poilu sans toto !Je recherche pour un jeu de plateau que nous confectionnons au lycée une image de la Madelon ou d'une cantinière ...

Une Madelon ou une cantinière dites-vous ?!
En principe, il n’y avait plus de cantinières en 1914. Nous en avons parlé plusieurs fois sur le forum (voir le sujet "CANTINIERE" grâce au moteur de recherche).
Et notre savant contributeur, Jean RIOTTE, nous a notamment précisé ceci l’année dernière :
"La cantinière, généralement l'épouse d'un sous-officier du régiment, était celle qui en temps de paix s'occupait de la cantine, lieu de distribution de vivres et de boissons pour les hommes de troupe. Elle était la seule femme à vivre à l'intérieur de la caserne, dans un logement séparé qu'elle partageait avec son mari. En campagne, les cantinières suivaient les troupes pour assurer le ravitaillement et les diverses tâches de la vie quotidienne. Ainsi étaient-elles amenées à faire la lessive, à servir de barbier et à donner les premiers soins aux blessés. Même si elles étaient tenues en principe à l'écart des champs de bataille, elles côtoyaient souvent le danger au péril de leur vie.
La suppression des cantinières en 1914 constitua l'aboutissement d'un processus de retrait progressif des femmes de l'univers guerrier.
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Vivandière, du latin médiéval vivenda qui signifie "vivres". La vivandière était une femme autorisée à suivre les troupes en campagne pour vendre les vivres et les boissons dont celles-ci avaient besoin. Au cours du XIXè siècle, ce substantif fut remplacé par celui de cantinière qui s'imposa peu à peu.
Sources : Les mots des soldats, d’Odile Roynette, éditions Belin 2004, ISBN 2-7011-3050-6"
Ceci dit, j’ajoute qu’il y eut encore, quand même, des femmes cantinières dans l’armée pendant la guerre de 1914-18, je vous l’affirme, mais rebaptisées : "cuisinières" et affectées à des "manutentions militaires" à l’arrière du front (oh, pas loin !).
Ma grand-mère notamment fut chef de cuisine !.. Mais l’idée de voir sa mignonne trombine sur un jeu de plateau …me fait bien rire, parce que j’ai bien connu cette phénoménale bonne femme. Elle risquerait de venir me pincer les doigts de pieds durant la nuit !..


Amitiés ... de mon toto porte-bonheur !
Mounette.