Bonjour J DAUGE
Merci pour l'info de l'article de La Dépêche. Aussi longtemps aprés tout reste possible. Toute info sur les Régiments du secteur nous intéresse.
Cordialement.
Jean Pierre
20° R Infanterie
-
Ex 18 Dragons
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Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous
Avez-vous vu le sujet présenté par notre collègue lisalou, concernant l'historique du 1° R.I ?
Il y est question de l'action d'un Général de Brigade, chargeant à la tête des ses hommes et baïonette au canon, le 30 août 1914 à Guise ! Au même moment certains détalaient comme des lapins !
Cordialement à tous.
Jean Pierre
Avez-vous vu le sujet présenté par notre collègue lisalou, concernant l'historique du 1° R.I ?
Il y est question de l'action d'un Général de Brigade, chargeant à la tête des ses hommes et baïonette au canon, le 30 août 1914 à Guise ! Au même moment certains détalaient comme des lapins !
Cordialement à tous.
Jean Pierre
Re: 20° R Infanterie
Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir à tous les amis de la 33e DI
- Merci à J.Dauge pour la communication de cette émouvante découverte près de Bertrix ;
- Dans l'ouvrage précité de J. SCHMITZ et N. NIEUWLAND (p. 128), nous découvrons la citation suivante:
Un sous-lieutenant du 11e RI a écrit le récit suivant, qu’a publié La Dépêche de Toulouse, du 3 novembre 1914 :
« De Bertrix, nous avions reçu l’ordre de gagner le village d’Ochamps… Il fallait traverser un bois assez épais, tapissé de hautes fougères. Prudemment le régiment s’engage. Au loin, tout est tranquille et rien ne bouge. A son tour, l’artillerie pénètre dans le bois, encadrée et suivie par d’autres fantassins. Déjà l’avant-garde débouche : un terrible feu de salve l’arrête. La fusillade est nourrie, ininterrompue. Plus de doute, l’ennemi est là, devant, en nombre. Impossible de mettre les canons en batterie pour le balayer, force est donc de se replier. Mais les chemins sont obstrués par les arrivants : il faut d’abord les dégager pour livrer passage à l’artillerie, d’où un flottement, un peu de désordre à l’arrière, un peu de confusion à l’avant où, dans l’impossibilité de reculer, les soldats sont obligés de s’éparpiller pour se mettre autant que possible à l’abri des balles qui pleuvent.
Et voilà qu’à notre droite, dans le bois même et pas très loin de nous, des crépitements sinistres se font entendre. Blottis dans la fougère, les Allemands nous canardent à plaisir : des hommes, des chevaux tombent nombreux … Nous ripostâmes comme de juste, à n’en pas douter, les Allemands étaient en nombre considérable et dissimulés ; nous tirions au hasard. Ils avaient çà et là appendu à des branches des hardes qu’on entrevoyait dans le lointain : la plupart de nos coups de fusil s’égarèrent sur ces pantins. Il n’y avait pas à hésiter, il fallait battre en retraite… Ce fut une débandade générale…Les hommes se relevaient pour courir et étaient plus aisément atteints… Une fois hors du bois, le danger devenait plus grand encore, car l’artillerie allemande s’était mise de la partie et nous étions à découvert… Au cours de cette marche en arrière, des officiers avisèrent des tranchées inachevées, mais suffisantes pour former abri. Elles furent rapidement envahies. On se tassait. Hélas ! Ce n’est pas en vain que les Allemands, qui avait occupé cette région plusieurs jours auparavant, avaient exécuté ces travaux. En un moment, les tranchées, très exactement repérées, furent inondées de mitraille. Ce fut une boucherie… Nous sommes tombés tête baisée dans un guet-apens soigneusement préparé. Une grêle de projectiles s’est abattue sur nous, lancés par des êtres obstinément invisibles, car il n’y eut même pas de leur part une tentative de poursuite » (…)
- Qui était ce sous-lieutenant? Si jamais un ami forumeur de Toulouse lit ce message, nous serions particulièrement heureux de découvrir l'article complet de ce témoignage, publié dans la Dépêche de Toulouse du 03/11/1914 ... D'avance, un grand merci pour cette recherche !
Une bonne soirée de Belgique
Bonsoir à tous les amis de la 33e DI
- Merci à J.Dauge pour la communication de cette émouvante découverte près de Bertrix ;
- Dans l'ouvrage précité de J. SCHMITZ et N. NIEUWLAND (p. 128), nous découvrons la citation suivante:
Un sous-lieutenant du 11e RI a écrit le récit suivant, qu’a publié La Dépêche de Toulouse, du 3 novembre 1914 :
« De Bertrix, nous avions reçu l’ordre de gagner le village d’Ochamps… Il fallait traverser un bois assez épais, tapissé de hautes fougères. Prudemment le régiment s’engage. Au loin, tout est tranquille et rien ne bouge. A son tour, l’artillerie pénètre dans le bois, encadrée et suivie par d’autres fantassins. Déjà l’avant-garde débouche : un terrible feu de salve l’arrête. La fusillade est nourrie, ininterrompue. Plus de doute, l’ennemi est là, devant, en nombre. Impossible de mettre les canons en batterie pour le balayer, force est donc de se replier. Mais les chemins sont obstrués par les arrivants : il faut d’abord les dégager pour livrer passage à l’artillerie, d’où un flottement, un peu de désordre à l’arrière, un peu de confusion à l’avant où, dans l’impossibilité de reculer, les soldats sont obligés de s’éparpiller pour se mettre autant que possible à l’abri des balles qui pleuvent.
Et voilà qu’à notre droite, dans le bois même et pas très loin de nous, des crépitements sinistres se font entendre. Blottis dans la fougère, les Allemands nous canardent à plaisir : des hommes, des chevaux tombent nombreux … Nous ripostâmes comme de juste, à n’en pas douter, les Allemands étaient en nombre considérable et dissimulés ; nous tirions au hasard. Ils avaient çà et là appendu à des branches des hardes qu’on entrevoyait dans le lointain : la plupart de nos coups de fusil s’égarèrent sur ces pantins. Il n’y avait pas à hésiter, il fallait battre en retraite… Ce fut une débandade générale…Les hommes se relevaient pour courir et étaient plus aisément atteints… Une fois hors du bois, le danger devenait plus grand encore, car l’artillerie allemande s’était mise de la partie et nous étions à découvert… Au cours de cette marche en arrière, des officiers avisèrent des tranchées inachevées, mais suffisantes pour former abri. Elles furent rapidement envahies. On se tassait. Hélas ! Ce n’est pas en vain que les Allemands, qui avait occupé cette région plusieurs jours auparavant, avaient exécuté ces travaux. En un moment, les tranchées, très exactement repérées, furent inondées de mitraille. Ce fut une boucherie… Nous sommes tombés tête baisée dans un guet-apens soigneusement préparé. Une grêle de projectiles s’est abattue sur nous, lancés par des êtres obstinément invisibles, car il n’y eut même pas de leur part une tentative de poursuite » (…)
- Qui était ce sous-lieutenant? Si jamais un ami forumeur de Toulouse lit ce message, nous serions particulièrement heureux de découvrir l'article complet de ce témoignage, publié dans la Dépêche de Toulouse du 03/11/1914 ... D'avance, un grand merci pour cette recherche !
Une bonne soirée de Belgique
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
Re: 20° R Infanterie
Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir à tous les amis de la 33e DI
(suite à des problèmes de transmission, permettez-moi de réiterer mon message d'hier!)
- Merci à J. Dauge pour la communication de cette émouvante découverte près de Bertrix ;
- J. SCHMITZ et N. NIEUWLAND, dans leur ouvrage précité, donne en citation (p. 128) ce qui suit :
Un sous-lieutenant du 11e RI a écrit le récit suivant, qu’a publié La Dépêche de Toulouse, du 3 novembre 1914 :
« De Bertrix, nous avions reçu l’ordre de gagner le village d’Ochamps… Il fallait traverser un bois assez épais, tapissé de hautes fougères. Prudemment le régiment s’engage. Au loin, tout est tranquille et rien ne bouge. A son tour, l’artillerie pénètre dans le bois, encadrée et suivie par d’autres fantassins. Déjà l’avant-garde débouche : un terrible feu de salve l’arrête. La fusillade est nourrie, ininterrompue. Plus de doute, l’ennemi est là, devant, en nombre. Impossible de mettre les canons en batterie pour le balayer, force est donc de se replier. Mais les chemins sont obstrués par les arrivants : il faut d’abord les dégager pour livrer passage à l’artillerie, d’où un flottement, un peu de désordre à l’arrière, un peu de confusion à l’avant où, dans l’impossibilité de reculer, les soldats sont obligés de s’éparpiller pour se mettre autant que possible à l’abri des balles qui pleuvent.
Et voilà qu’à notre droite, dans le bois même et pas très loin de nous, des crépitements sinistres se font entendre. Blottis dans la fougère, les Allemands nous canardent à plaisir : des hommes, des chevaux tombent nombreux … Nous ripostâmes comme de juste, à n’en pas douter, les Allemands étaient en nombre considérable et dissimulés ; nous tirions au hasard. Ils avaient çà et là appendu à des branches des hardes qu’on entrevoyait dans le lointain : la plupart de nos coups de fusil s’égarèrent sur ces pantins. Il n’y avait pas à hésiter, il fallait battre en retraite… Ce fut une débandade générale…Les hommes se relevaient pour courir et étaient plus aisément atteints… Une fois hors du bois, le danger devenait plus grand encore, car l’artillerie allemande s’était mise de la partie et nous étions à découvert… Au cours de cette marche en arrière, des officiers avisèrent des tranchées inachevées, mais suffisantes pour former abri. Elles furent rapidement envahies. On se tassait. Hélas ! Ce n’est pas en vain que les Allemands, qui avait occupé cette région plusieurs jours auparavant, avaient exécuté ces travaux. En un moment, les tranchées, très exactement repérées, furent inondées de mitraille. Ce fut une boucherie… Nous sommes tombés tête baisée dans un guet-apens soigneusement préparé. Une grêle de projectiles s’est abattue sur nous, lancés par des êtres obstinément invisibles, car il n’y eut même pas de leur part une tentative de poursuite » (…)
- Qui était ce sous-lieutenant du 11e RI ? Si jamais un ami forumeur de Toulouse lit ce message, nous serions particulièrement heureux de découvrir l’intégralité de cet article publié dans la Dépêche de Toulouse le 03/11/1914. D’avance un grand merci pour cette recherche !
Une bonne soirée de Belgique
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(suite à des problèmes de transmission, permettez-moi de réiterer mon message d'hier!)
- Merci à J. Dauge pour la communication de cette émouvante découverte près de Bertrix ;
- J. SCHMITZ et N. NIEUWLAND, dans leur ouvrage précité, donne en citation (p. 128) ce qui suit :
Un sous-lieutenant du 11e RI a écrit le récit suivant, qu’a publié La Dépêche de Toulouse, du 3 novembre 1914 :
« De Bertrix, nous avions reçu l’ordre de gagner le village d’Ochamps… Il fallait traverser un bois assez épais, tapissé de hautes fougères. Prudemment le régiment s’engage. Au loin, tout est tranquille et rien ne bouge. A son tour, l’artillerie pénètre dans le bois, encadrée et suivie par d’autres fantassins. Déjà l’avant-garde débouche : un terrible feu de salve l’arrête. La fusillade est nourrie, ininterrompue. Plus de doute, l’ennemi est là, devant, en nombre. Impossible de mettre les canons en batterie pour le balayer, force est donc de se replier. Mais les chemins sont obstrués par les arrivants : il faut d’abord les dégager pour livrer passage à l’artillerie, d’où un flottement, un peu de désordre à l’arrière, un peu de confusion à l’avant où, dans l’impossibilité de reculer, les soldats sont obligés de s’éparpiller pour se mettre autant que possible à l’abri des balles qui pleuvent.
Et voilà qu’à notre droite, dans le bois même et pas très loin de nous, des crépitements sinistres se font entendre. Blottis dans la fougère, les Allemands nous canardent à plaisir : des hommes, des chevaux tombent nombreux … Nous ripostâmes comme de juste, à n’en pas douter, les Allemands étaient en nombre considérable et dissimulés ; nous tirions au hasard. Ils avaient çà et là appendu à des branches des hardes qu’on entrevoyait dans le lointain : la plupart de nos coups de fusil s’égarèrent sur ces pantins. Il n’y avait pas à hésiter, il fallait battre en retraite… Ce fut une débandade générale…Les hommes se relevaient pour courir et étaient plus aisément atteints… Une fois hors du bois, le danger devenait plus grand encore, car l’artillerie allemande s’était mise de la partie et nous étions à découvert… Au cours de cette marche en arrière, des officiers avisèrent des tranchées inachevées, mais suffisantes pour former abri. Elles furent rapidement envahies. On se tassait. Hélas ! Ce n’est pas en vain que les Allemands, qui avait occupé cette région plusieurs jours auparavant, avaient exécuté ces travaux. En un moment, les tranchées, très exactement repérées, furent inondées de mitraille. Ce fut une boucherie… Nous sommes tombés tête baisée dans un guet-apens soigneusement préparé. Une grêle de projectiles s’est abattue sur nous, lancés par des êtres obstinément invisibles, car il n’y eut même pas de leur part une tentative de poursuite » (…)
- Qui était ce sous-lieutenant du 11e RI ? Si jamais un ami forumeur de Toulouse lit ce message, nous serions particulièrement heureux de découvrir l’intégralité de cet article publié dans la Dépêche de Toulouse le 03/11/1914. D’avance un grand merci pour cette recherche !
Une bonne soirée de Belgique
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
Re: 20° R Infanterie
Bonsoir à tous,
Merci Jean pour le lien, ça fait un petit bout de temps que je n'avais de tes nouvelles...
Amitiés,
Philippe
Merci Jean pour le lien, ça fait un petit bout de temps que je n'avais de tes nouvelles...
Amitiés,
Philippe
Re: 20° R Infanterie
Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour à tous les amis de la 33e DI
Oups! Après cette petite erreur de manipulation et en complément aux informations de J. Dauge et de Ric:
pages1418/forum-pages-histoire/belgique ... 7493_1.htm
je vous adresse également l'extrait de presse relatif à la découverte d'un soldat français (du 11e ou 20e RI?) à Ochamps:
En sus, voici quelques illustrations extraites de l'ouvrage de N. Nieuwland précité :
En bas à droite, vous avez une vue de la Chapelle de Notre-Dame de Lourdes à Ochamps qui est la position extrême du 20e RI le 22/08/1914 ...
Un bon 1er mai de Belgique !
Bonjour à tous les amis de la 33e DI
Oups! Après cette petite erreur de manipulation et en complément aux informations de J. Dauge et de Ric:
pages1418/forum-pages-histoire/belgique ... 7493_1.htm
je vous adresse également l'extrait de presse relatif à la découverte d'un soldat français (du 11e ou 20e RI?) à Ochamps:
En sus, voici quelques illustrations extraites de l'ouvrage de N. Nieuwland précité :
En bas à droite, vous avez une vue de la Chapelle de Notre-Dame de Lourdes à Ochamps qui est la position extrême du 20e RI le 22/08/1914 ...
Un bon 1er mai de Belgique !
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
-
pierre C31
- Messages : 149
- Inscription : dim. févr. 17, 2008 1:00 am
Re: 20° R Infanterie
Voilà, je m'absente pendant trois semaines, et il y a du nouveau que je n'ai pas pu exploiter en l'absence d'internet!
Et voilà que Popol nous amène un récit paru dans la Dépêche du 3.11.1914
J'étais à Toulouse la semine dernière et si j'avais su j'aurais fait un saut à la bibliothèque municipale pour épondre à sa question ; elle détient la collection complète des numéros de la "Dépêche" depuis 1870 - j'ai eu l'occasion lors de mes études d'en dépouiller quelques séries il y 45 ans... Tant pis ce sera pour juillet sauf si quelqu'un me bat de vitesse
Bien cordialement
Pierre
Et voilà que Popol nous amène un récit paru dans la Dépêche du 3.11.1914
J'étais à Toulouse la semine dernière et si j'avais su j'aurais fait un saut à la bibliothèque municipale pour épondre à sa question ; elle détient la collection complète des numéros de la "Dépêche" depuis 1870 - j'ai eu l'occasion lors de mes études d'en dépouiller quelques séries il y 45 ans... Tant pis ce sera pour juillet sauf si quelqu'un me bat de vitesse
Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
-
pierre C31
- Messages : 149
- Inscription : dim. févr. 17, 2008 1:00 am
Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous
Certains se sont interrogés sur le sort des généraux commandant le 17e corps, la 33e division et la 66e brigade.
Voici un résumé des carrières de ces généraux:
POLINE Arthur, Joseph
Né à Metz (Moselle) le 16 août 1852
Père domestique au Lycée de Nancy
Marié à Nancy le 8 avril 1896 à Marie Victorine Pécheur
Décédé à Versailles le 26 août 1934.
Signalement : visage ovale, front bas, yeux bruns, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils blonds.
Taille 1,61m rectifiée 1,66m
ESM Saint-Cyr 07/11/1872 – 30/09/1874 sort 1/304 ;
Sous-Lieutenant 91e RI 01/10/1874 ;
144e RI 18/07/1875 ;
Lieutenant 11e RI 18/02/1879 ;
Ecole de Guerre 1879 - 1881 sort 11/75
Mention très bien ;
Capitaine 2e tirailleurs algériens 03/08/1884 ;
69e RI 28/10/1885 ;
138e RI 01/04/1887;
Hors-cadre Etat-Major ( 2e bureau de la direction de l’infanterie)
12/01/1888 ;
69e RI 29/12/1892 ;
Chef de Bataillon 79e RI 26/02/1894 ;
Lieutenant-Colonel Hors-cadre Etat-Major de l’Armée ( chef de Cabinet du général BRAULT, chef d’Etat-Major général de l’Armée) 30/12/1896 39e RI 12/01/1900 ;
Hors-cadre Etat-Major ( 11e division) 02/04/1902
Colonel 02/04/1902 ;
88e RI 12/10/1903 ;
104e RI 31/12/1903 ;
148e RI 09/05/1906 ;
Général de brigade Etat-Major de l’Armée (directeur de l’Infanterie) 30/06/1906
Relevé le 08/03/1907 ;
Commandant 12e brigade infanterie 12/03/1907 ;
Membre du comité d’Etat-Major de Santé 10/08/1908 ;
Commandant p.i la 11e division 12/06/1911 ;
Général de division 20/06/1911 ;
Commandant la 11e division 24/06/1911 ;
Commandant le 11e corps d’armée 01/11/1913 ;
Remis à disposition du Ministre 02/09/1914 ;
Commandant la 9e Région (Tours) 09/09/1914 ;
Placé d’office en réserve 28/10/1914 ;
Conserve son commandement 28/10/1914 ;
Relevé et placé en réserve 01/12/1917
Légion d’Honneur
Chevalier 30/12/1890
Officier 12/07/1905
De VILLEMEJANE Marie, Jean, François, Octave
Né le 21 septembre 1852 à Lunel (Hérault)
Père : avocat
Marié : le 18 février 1882 à Melle THOMASSY Marie Josephe à Paris.
Le 27 juin 1898 à Melle de BEAUQUESNE Louise, Henriette à Toulouse.
Signalement : Cheveux châtains, sourcils châtains, yeux châtains, front rond, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1,68m
01/10/1870 Engagé volontaire pour la durée de la guerre 1970-71 ;
03/10/1870 11e régiment de chasseur à cheval (jusqu’au 07/03/71) ;
01/10/1872 Ecole Polytechnique (jusqu’au 30/09/1873) ;
03/11/1873 Ecole d’application de l’artillerie ;
01/10/1874 Sous-Lieutenant élève ;
13/10/1875 38e RA
01/10/1876 Lieutenant en second ;
10/11/1876 Lieutenant en premier ;
03/091880 16e RA
Capitaine en second ; adjoint à la fonderie de Bourges ;
22/02/1882 Adjoint à la Direction d’artillerie de Versailles ;
02/05/1882 Adjoint au commandant de l’artillerie de l’arrondissement du Mont-Valérien ;
16/01/1883 30e RA à la disposition du Président du Comité d’Artillerie ;
31/10/1885 11e RA à la disposition du Président du Comité d’Artillerie ;
Ecole de Guerre de mai 1885 à novembre 1887, classé 20/72 Breveté mention Bien;
08/07/1887 8e RA
Capitaine en premier ;
22/07/1887 2e Régiment d’artilleurs-pontonniers ;
29/05/1889 12e bataillon d’artillerie de forteresse ;
09/04/1889 Hors-cadre artillerie, à l’Etat-Major du 17e corps d’armée ;
16/04/1892 Hors cadre artillerie, officier d’ordonnance du gouverneur de Nice ;
22/03/1893 18e RA
Chef d’Escadron ;
05/09/1897 Hors cadre artillerie, à l’Etat-Major du 17e corps d’armée ;
19/05/1897 18e RA ;
19/11/1897 Hors cadre artillerie, à l’Etat-Major de l’Armée ;
30/12/1900 Lieutenant-Colonel ;
09/10/1903 Chef du 1er bureau de l’Etat-Major de l’Armée ;
23/09/1904 Colonel ;
09/11/1905 38e RA ;
24/12/1907 Hors cadre artillerie, Chef d’Etat-Major du 2e corps d’armée ;
23/09/1909 Hors cadre artillerie, adjoint à l’amiral commandant l’arrondissement maritime de Lorient ;
15/03/1910 Général de brigade
28/09/1910 Commandant la 70e brigade d’infanterie ;
19/01/1913 Général de division ; disponible ;
09/09/1913 Commandant la 33e division ;
02/09/1914 Remis à la disposition du Ministre ;
22/09/1914 Commandant la 94e division territoriale ;
26/10/1914 placé d’office dans la réserve ;
19/05/1915 commandant la 102e division territoriale ;
28/01/1916 replacé dans la réserve
Décédé le 29 janvier 1941 à Merles (Tarn et Garonne)
Légion d’Honneur
Chevalier du 09/07/1895
Officier du 28/03/1911
FRAISSE Gustave Paul
Né le 20 février 1861 à Florensac (Hérault)
Père propriétaire terrien.
Marié le 17 avril 1889 à Montpellier
Avec Marie-Louise JULIEN de la SALLE
(contrat de mariage du 14 Mars 1889 – expédition jointe au dossier)
Domicilié en 1914 Boulevard Gustave Garrisson à Montauban (Tarn &Garonne)
Décédé le 12 avril 1941
à son domicile 60 rue Erlanger Paris XVIe
Signalement :
Cheveux et sourcils blonds ; yeux bleus ; front découvert ; nez pointu ; bouche moyenne ; menton rond ; taille 1,66m (rectifiée 1,64)
Saint-Cyr (01/10/1881 – 30/09/1883)
Entre 56e /342 Sort 54e /342
Sous-Lieutenant 122e RI 30/08/1883
Lieutenant 49e RI 30/08/1886
143e RI* 02/10/1888
* Ecole de Guerre (1889-1891) sort 42e /77
163e RI* 02/10/1891
Capitaine 11/10/1892
Hors-cadre en Etat-Major* 08/07/1894
*Officier d’ordonnance auprès du général commandant la division d’Oran
Hors-cadre en Etat-Major 26/05/1898
en service au XVIe corps à Montpellier
115e RI 16/03/1901
Chef de Bataillon 110e RI 16/05/1901
44e RI 12/10/1901
85e RI 30/12/1901
71e RI* 31/10/1902
98e RI* 30/12/1902
*détaché à la présidence de la République
81e RI 01/02/1903
94e RI* 02/08/1903
100e RI* 12/10/1903
*détaché comme officier d’ordonnance du Président de la République
Lieutenant-colonel 14e RI* 24/03/1905
*maintenu dans l’emploi précédent
Colonel 105e RI* 23/10/ 1910
*maintenu dans l’emploi précédent
Commandant la 66e brigade 20/03/1914
Général de brigade* 21/05/1914
*maintenu dans l’emploi précédent
Relevé de ses fonctions et remis à disposition du Ministre 20/09/1914
Commandant de la subdivision Amiens-Abbeville 20/09/1914- 24/02/1915
Commandant d’une brigade territoriale du secteur Sud de Belfort 26/02/1915
Commandant la 201e brigade territoriale ( exerce le commandement du secteur Bisles, Chauvoncourt, Les Parôches – c’est la zone de Saint-Mihel) 02/05/1915 – 10/04/1916
Commandant de l’infanterie de la 52e division 15/08/1916
Directeur des centres d’instruction de la 8e armée 10/10/1917
Commandant de l’infanterie de la 152e division 18/01/1918
Intoxiqué par les gaz le 02/11/1918
Commandant la 5e brigade d’infanterie 12/01/1919
Placé en Deuxième Section par limite d’âge 20/02/1921
Légion d’honneur
Chevalier 11/07/1902
Officier 13/07/1915
Commandeur 24/11/1918
Bien cordialement
Pierre
Certains se sont interrogés sur le sort des généraux commandant le 17e corps, la 33e division et la 66e brigade.
Voici un résumé des carrières de ces généraux:
POLINE Arthur, Joseph
Né à Metz (Moselle) le 16 août 1852
Père domestique au Lycée de Nancy
Marié à Nancy le 8 avril 1896 à Marie Victorine Pécheur
Décédé à Versailles le 26 août 1934.
Signalement : visage ovale, front bas, yeux bruns, nez petit, bouche moyenne, menton rond, cheveux et sourcils blonds.
Taille 1,61m rectifiée 1,66m
ESM Saint-Cyr 07/11/1872 – 30/09/1874 sort 1/304 ;
Sous-Lieutenant 91e RI 01/10/1874 ;
144e RI 18/07/1875 ;
Lieutenant 11e RI 18/02/1879 ;
Ecole de Guerre 1879 - 1881 sort 11/75
Mention très bien ;
Capitaine 2e tirailleurs algériens 03/08/1884 ;
69e RI 28/10/1885 ;
138e RI 01/04/1887;
Hors-cadre Etat-Major ( 2e bureau de la direction de l’infanterie)
12/01/1888 ;
69e RI 29/12/1892 ;
Chef de Bataillon 79e RI 26/02/1894 ;
Lieutenant-Colonel Hors-cadre Etat-Major de l’Armée ( chef de Cabinet du général BRAULT, chef d’Etat-Major général de l’Armée) 30/12/1896 39e RI 12/01/1900 ;
Hors-cadre Etat-Major ( 11e division) 02/04/1902
Colonel 02/04/1902 ;
88e RI 12/10/1903 ;
104e RI 31/12/1903 ;
148e RI 09/05/1906 ;
Général de brigade Etat-Major de l’Armée (directeur de l’Infanterie) 30/06/1906
Relevé le 08/03/1907 ;
Commandant 12e brigade infanterie 12/03/1907 ;
Membre du comité d’Etat-Major de Santé 10/08/1908 ;
Commandant p.i la 11e division 12/06/1911 ;
Général de division 20/06/1911 ;
Commandant la 11e division 24/06/1911 ;
Commandant le 11e corps d’armée 01/11/1913 ;
Remis à disposition du Ministre 02/09/1914 ;
Commandant la 9e Région (Tours) 09/09/1914 ;
Placé d’office en réserve 28/10/1914 ;
Conserve son commandement 28/10/1914 ;
Relevé et placé en réserve 01/12/1917
Légion d’Honneur
Chevalier 30/12/1890
Officier 12/07/1905
De VILLEMEJANE Marie, Jean, François, Octave
Né le 21 septembre 1852 à Lunel (Hérault)
Père : avocat
Marié : le 18 février 1882 à Melle THOMASSY Marie Josephe à Paris.
Le 27 juin 1898 à Melle de BEAUQUESNE Louise, Henriette à Toulouse.
Signalement : Cheveux châtains, sourcils châtains, yeux châtains, front rond, nez ordinaire, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1,68m
01/10/1870 Engagé volontaire pour la durée de la guerre 1970-71 ;
03/10/1870 11e régiment de chasseur à cheval (jusqu’au 07/03/71) ;
01/10/1872 Ecole Polytechnique (jusqu’au 30/09/1873) ;
03/11/1873 Ecole d’application de l’artillerie ;
01/10/1874 Sous-Lieutenant élève ;
13/10/1875 38e RA
01/10/1876 Lieutenant en second ;
10/11/1876 Lieutenant en premier ;
03/091880 16e RA
Capitaine en second ; adjoint à la fonderie de Bourges ;
22/02/1882 Adjoint à la Direction d’artillerie de Versailles ;
02/05/1882 Adjoint au commandant de l’artillerie de l’arrondissement du Mont-Valérien ;
16/01/1883 30e RA à la disposition du Président du Comité d’Artillerie ;
31/10/1885 11e RA à la disposition du Président du Comité d’Artillerie ;
Ecole de Guerre de mai 1885 à novembre 1887, classé 20/72 Breveté mention Bien;
08/07/1887 8e RA
Capitaine en premier ;
22/07/1887 2e Régiment d’artilleurs-pontonniers ;
29/05/1889 12e bataillon d’artillerie de forteresse ;
09/04/1889 Hors-cadre artillerie, à l’Etat-Major du 17e corps d’armée ;
16/04/1892 Hors cadre artillerie, officier d’ordonnance du gouverneur de Nice ;
22/03/1893 18e RA
Chef d’Escadron ;
05/09/1897 Hors cadre artillerie, à l’Etat-Major du 17e corps d’armée ;
19/05/1897 18e RA ;
19/11/1897 Hors cadre artillerie, à l’Etat-Major de l’Armée ;
30/12/1900 Lieutenant-Colonel ;
09/10/1903 Chef du 1er bureau de l’Etat-Major de l’Armée ;
23/09/1904 Colonel ;
09/11/1905 38e RA ;
24/12/1907 Hors cadre artillerie, Chef d’Etat-Major du 2e corps d’armée ;
23/09/1909 Hors cadre artillerie, adjoint à l’amiral commandant l’arrondissement maritime de Lorient ;
15/03/1910 Général de brigade
28/09/1910 Commandant la 70e brigade d’infanterie ;
19/01/1913 Général de division ; disponible ;
09/09/1913 Commandant la 33e division ;
02/09/1914 Remis à la disposition du Ministre ;
22/09/1914 Commandant la 94e division territoriale ;
26/10/1914 placé d’office dans la réserve ;
19/05/1915 commandant la 102e division territoriale ;
28/01/1916 replacé dans la réserve
Décédé le 29 janvier 1941 à Merles (Tarn et Garonne)
Légion d’Honneur
Chevalier du 09/07/1895
Officier du 28/03/1911
FRAISSE Gustave Paul
Né le 20 février 1861 à Florensac (Hérault)
Père propriétaire terrien.
Marié le 17 avril 1889 à Montpellier
Avec Marie-Louise JULIEN de la SALLE
(contrat de mariage du 14 Mars 1889 – expédition jointe au dossier)
Domicilié en 1914 Boulevard Gustave Garrisson à Montauban (Tarn &Garonne)
Décédé le 12 avril 1941
à son domicile 60 rue Erlanger Paris XVIe
Signalement :
Cheveux et sourcils blonds ; yeux bleus ; front découvert ; nez pointu ; bouche moyenne ; menton rond ; taille 1,66m (rectifiée 1,64)
Saint-Cyr (01/10/1881 – 30/09/1883)
Entre 56e /342 Sort 54e /342
Sous-Lieutenant 122e RI 30/08/1883
Lieutenant 49e RI 30/08/1886
143e RI* 02/10/1888
* Ecole de Guerre (1889-1891) sort 42e /77
163e RI* 02/10/1891
Capitaine 11/10/1892
Hors-cadre en Etat-Major* 08/07/1894
*Officier d’ordonnance auprès du général commandant la division d’Oran
Hors-cadre en Etat-Major 26/05/1898
en service au XVIe corps à Montpellier
115e RI 16/03/1901
Chef de Bataillon 110e RI 16/05/1901
44e RI 12/10/1901
85e RI 30/12/1901
71e RI* 31/10/1902
98e RI* 30/12/1902
*détaché à la présidence de la République
81e RI 01/02/1903
94e RI* 02/08/1903
100e RI* 12/10/1903
*détaché comme officier d’ordonnance du Président de la République
Lieutenant-colonel 14e RI* 24/03/1905
*maintenu dans l’emploi précédent
Colonel 105e RI* 23/10/ 1910
*maintenu dans l’emploi précédent
Commandant la 66e brigade 20/03/1914
Général de brigade* 21/05/1914
*maintenu dans l’emploi précédent
Relevé de ses fonctions et remis à disposition du Ministre 20/09/1914
Commandant de la subdivision Amiens-Abbeville 20/09/1914- 24/02/1915
Commandant d’une brigade territoriale du secteur Sud de Belfort 26/02/1915
Commandant la 201e brigade territoriale ( exerce le commandement du secteur Bisles, Chauvoncourt, Les Parôches – c’est la zone de Saint-Mihel) 02/05/1915 – 10/04/1916
Commandant de l’infanterie de la 52e division 15/08/1916
Directeur des centres d’instruction de la 8e armée 10/10/1917
Commandant de l’infanterie de la 152e division 18/01/1918
Intoxiqué par les gaz le 02/11/1918
Commandant la 5e brigade d’infanterie 12/01/1919
Placé en Deuxième Section par limite d’âge 20/02/1921
Légion d’honneur
Chevalier 11/07/1902
Officier 13/07/1915
Commandeur 24/11/1918
Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
Re: 20° R Infanterie
Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Pierre et les amis de la 33e DI
- Un grand merci pour votre recherche, pour les informations fort détaillées sur les généraux POLINE A. J (1852/19xx), De VILLEMEJANE M. J. F. O. (1852/1941) et FRAISSE G. P. (1861/19xx) ayant commandé respectivement en août 1914 le 17e CA, la 33e DI et la 66e brigade. Ces généraux ont donc été "limogés" en septembre 1914 suite aux événements ....! Je vais donc les replacer également dans la rubrique du forum consacrée à la liste des généraux "limogés" ;
- Pour l'article dans la "Dépêche" de Toulouse, il n'y a aucune urgence ...! Ah le plaisir de la recherche!
Une bonne journée ensoleillée de Belgique (24°C) !
Bonjour Pierre et les amis de la 33e DI
- Un grand merci pour votre recherche, pour les informations fort détaillées sur les généraux POLINE A. J (1852/19xx), De VILLEMEJANE M. J. F. O. (1852/1941) et FRAISSE G. P. (1861/19xx) ayant commandé respectivement en août 1914 le 17e CA, la 33e DI et la 66e brigade. Ces généraux ont donc été "limogés" en septembre 1914 suite aux événements ....! Je vais donc les replacer également dans la rubrique du forum consacrée à la liste des généraux "limogés" ;
- Pour l'article dans la "Dépêche" de Toulouse, il n'y a aucune urgence ...! Ah le plaisir de la recherche!
Une bonne journée ensoleillée de Belgique (24°C) !
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels