Bonjour à tous
Je vois que certains d'entre vous font un gros travail de recherche et de dépouillement. Cela nous permet de découvrir l'organisation de la 33°D I.
A l'issue de la bataille des Frontières, le Général Joffre aurait limogé ou muté des Généraux, sait-on ce qu'ils sont devenus ?
Voir aussi dans " pages d'histoire " l'article de "chasseur".
Coté photos, n'y a-t-il pas au moins une photo de la 33° D I durant cette période d'août 1914 ?
Cordialement à tous.
Jean Pierre
20° R Infanterie
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Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous
bonjour ex 18 dragons
Manifestement il ya eu rapidement des généraux limogés après l'affaire qui nous préoccupe, j'ai pour l'instant d'autres sujets d'étude.Mais d'ici quelques semaines je pense pouvoir regarder les dossiers de certains personnages et voir ce qu'ils sont devenus, je pense qu'ils sont accessibles au titre de la loi de janvier 79 (delai de 120 ans après la naissance pour les dossiers administratifs)
Patience nous y arriverons!
Bien cordialement
Pierre
bonjour ex 18 dragons
Manifestement il ya eu rapidement des généraux limogés après l'affaire qui nous préoccupe, j'ai pour l'instant d'autres sujets d'étude.Mais d'ici quelques semaines je pense pouvoir regarder les dossiers de certains personnages et voir ce qu'ils sont devenus, je pense qu'ils sont accessibles au titre de la loi de janvier 79 (delai de 120 ans après la naissance pour les dossiers administratifs)
Patience nous y arriverons!
Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
Re: 20° R Infanterie
Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Pierre et Jean-Pierre
- Pour Pierre: si les JMO consultés (régiments du 17e CA) livrent des informations sur les ordres de bataille (organigrammes) et les effectifs au début août 1914, elles sont toujours les bienvenues et je vous en remercie d'avance ... ! Ainsi, pour le 20e RI, l'auteur précité Jean CONDOU donne un effectif initial en août 14 de 50 officiers et 3315 hommes de troupe, ce qui est - je pense - un effectif classique pour un régiment d'active à trois bataillons ;
- Voici le témoignage d'un soldat allemand (extrait de la brochure du Touring Club sur la Vallée de la Semois - 1920) sur le combat de Bertrix, le feldwebel C... (81e ou 88e IR?), dans ses "Souvenirs de guerre d'un sous-officier allemand", raconte ce qui suit:
" Le 22 août, dès 5 heures (heure allemande), sonnait le réveil. Départ à 7h. Nous suivions la route qui se trouvait à gauche de Longlier. Après avoir traversé Tournai-en-Ardenne, nous entrions dans la forêt du Huquant (Huqueny?), où nous prîmes un instant de repos. Presque tous les habitants des villages avaient pris la fuite précipitamment, laissant leurs maisons intactes aux mains des Allemands, qui pillaient, brisaient et saccageaient tout. Les soldats jetaient les meubles et la vaiselle par les fenêtres pour s'amuser. Schmidt (l'officier commandant cette troupe) disait bien de temps en temps qu'il tuerait ceux qui entreraient dans les maisons; mais les soldats faisaient ce qu'ils voulaient et n'obéissaient ni à Schmidt ni à d'autres.
A 11h, nous reçûmes pour la dernière fois deux jours de vivres, près de la forêt de Luchy, sur la route de Bertrix à Recogne. Vers 2h, arrivait un ordre du corps d'armée: nous devions nous tenir prêts à l'attaque tout de suite parce que de nombreuses forces ennemies se disposaient à nous barrer la route et peut-être à essayer de nous faire reculer. Deux de nos compagnies s'avançaient à gauche de la route et deux à droite. Nous étions appuyés à droite par le 1er bataillon et à gauche par le 80e régiment de fusiliers.
La 7e compagnie reçut l'ordre de se développer en tirailleurs, d'occuper la lisière de la forêt et de commencer le combat.
Le premier tué fut le lieutenant Bertram (x), qui tomba frappé d'une balle par un soldat allemand, nommé Schleisinger, que cet officier avait puni avant la guerre de trois jours de prison et qui voulait se venger. Schleisinger avait d'ailleurs prévenu ses camarades. La balle avait fait un tout petit trou au bas de la nuque.
Ce Schleisinger non seulement ne fut pas puni, mais il reçut peu après la croix de fer pour bravoure. Il mourut à l'hôpital de Nesle des suites des blessures qu'il avait reçues dans un combat.
La bataille de Bertrix fut une des plus importantes auxquelles notre bataillon prit part. Les Français occupaient une position avantageuse et faisaient tout leur possible pour nous empêcher d'avancer. Aussi fûmes-nous obligés, pour ne pas reculer, de faire donner toutes nos réserves. Le combat était acharné, et la bravoure égale des deux côtés. L'artillerie des Français et leurs mitrailleuses tiraient très bien et nous causaient beaucoup de pertes. Des quantités de soldats tombaient morts ou blessés et il était impossible de porter secours à personne, car chacun de nous avait fort à faire pour se mettre à l'abri des balles et des obus. Un moment nous crûmes que tout était perdu et que nous allions être obligés de battre en retraite, lorsque le 3e régiment d'artillerie de forteresse de Mayence arriva sur le champ de bataille. Il déboucha de la forêt. A peine les chevaux sortirent-ils du couvert qu'ils tombèrent tous foudroyés par la fusillade française. Officiers et soldats se mirent alors à traîner les canons et à pousser les roues pour pouvoir au plus vite commencer le feu. Beaucoup furent tués.
Enfin, le 3e d'artillerie put commencer à tirer et nos affaires prirent une meilleure tournure. Quelques soldats des 5e et 8e compagnies réussirent à s'emparer de quelques canons du 18e RA française: les artilleurs français défendirent leurs pièces revolver au poing et moururent bravement pour leur pays. Les Prussiens poussaient maintenant des hurrahs. Les Français, voyant une partie de leur artillerie perdue et un de leurs aviateurs tomber, commencèrent à reculer lentement et à offrir moins de résistance.
La bataille était finie pour nous ce jour-là et les derniers rayons de soleil éclairaient sinistrement le champ de bataille, couvert de morts et de blessés.
Le lendemain, 23 août, le combat recommença, mais moins vif que la veille. Toujours en tirailleurs, nous avancions, laissant Bertrix à notre gauche. Les soldats avaient faim et beaucoup d'entre eux ouvraient les sacs des morts allemands et français pour y trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Bertrix brûlait et nous avancions dans des champs de blé qui n'avaient pas encore été fauchés. Nous passâmes la nuit entre Fontenaille et Chassepierre, à la frontière française." (...)
(x) Au cimetière franco-allemand de Luchy, la tombe n° 321 est bien celle d'un oberleutnant Oskar BERTRAMS ...
Un bonjour de Bruxelles et au plaisir de vous lire !
Bonjour Pierre et Jean-Pierre
- Pour Pierre: si les JMO consultés (régiments du 17e CA) livrent des informations sur les ordres de bataille (organigrammes) et les effectifs au début août 1914, elles sont toujours les bienvenues et je vous en remercie d'avance ... ! Ainsi, pour le 20e RI, l'auteur précité Jean CONDOU donne un effectif initial en août 14 de 50 officiers et 3315 hommes de troupe, ce qui est - je pense - un effectif classique pour un régiment d'active à trois bataillons ;
- Voici le témoignage d'un soldat allemand (extrait de la brochure du Touring Club sur la Vallée de la Semois - 1920) sur le combat de Bertrix, le feldwebel C... (81e ou 88e IR?), dans ses "Souvenirs de guerre d'un sous-officier allemand", raconte ce qui suit:
" Le 22 août, dès 5 heures (heure allemande), sonnait le réveil. Départ à 7h. Nous suivions la route qui se trouvait à gauche de Longlier. Après avoir traversé Tournai-en-Ardenne, nous entrions dans la forêt du Huquant (Huqueny?), où nous prîmes un instant de repos. Presque tous les habitants des villages avaient pris la fuite précipitamment, laissant leurs maisons intactes aux mains des Allemands, qui pillaient, brisaient et saccageaient tout. Les soldats jetaient les meubles et la vaiselle par les fenêtres pour s'amuser. Schmidt (l'officier commandant cette troupe) disait bien de temps en temps qu'il tuerait ceux qui entreraient dans les maisons; mais les soldats faisaient ce qu'ils voulaient et n'obéissaient ni à Schmidt ni à d'autres.
A 11h, nous reçûmes pour la dernière fois deux jours de vivres, près de la forêt de Luchy, sur la route de Bertrix à Recogne. Vers 2h, arrivait un ordre du corps d'armée: nous devions nous tenir prêts à l'attaque tout de suite parce que de nombreuses forces ennemies se disposaient à nous barrer la route et peut-être à essayer de nous faire reculer. Deux de nos compagnies s'avançaient à gauche de la route et deux à droite. Nous étions appuyés à droite par le 1er bataillon et à gauche par le 80e régiment de fusiliers.
La 7e compagnie reçut l'ordre de se développer en tirailleurs, d'occuper la lisière de la forêt et de commencer le combat.
Le premier tué fut le lieutenant Bertram (x), qui tomba frappé d'une balle par un soldat allemand, nommé Schleisinger, que cet officier avait puni avant la guerre de trois jours de prison et qui voulait se venger. Schleisinger avait d'ailleurs prévenu ses camarades. La balle avait fait un tout petit trou au bas de la nuque.
Ce Schleisinger non seulement ne fut pas puni, mais il reçut peu après la croix de fer pour bravoure. Il mourut à l'hôpital de Nesle des suites des blessures qu'il avait reçues dans un combat.
La bataille de Bertrix fut une des plus importantes auxquelles notre bataillon prit part. Les Français occupaient une position avantageuse et faisaient tout leur possible pour nous empêcher d'avancer. Aussi fûmes-nous obligés, pour ne pas reculer, de faire donner toutes nos réserves. Le combat était acharné, et la bravoure égale des deux côtés. L'artillerie des Français et leurs mitrailleuses tiraient très bien et nous causaient beaucoup de pertes. Des quantités de soldats tombaient morts ou blessés et il était impossible de porter secours à personne, car chacun de nous avait fort à faire pour se mettre à l'abri des balles et des obus. Un moment nous crûmes que tout était perdu et que nous allions être obligés de battre en retraite, lorsque le 3e régiment d'artillerie de forteresse de Mayence arriva sur le champ de bataille. Il déboucha de la forêt. A peine les chevaux sortirent-ils du couvert qu'ils tombèrent tous foudroyés par la fusillade française. Officiers et soldats se mirent alors à traîner les canons et à pousser les roues pour pouvoir au plus vite commencer le feu. Beaucoup furent tués.
Enfin, le 3e d'artillerie put commencer à tirer et nos affaires prirent une meilleure tournure. Quelques soldats des 5e et 8e compagnies réussirent à s'emparer de quelques canons du 18e RA française: les artilleurs français défendirent leurs pièces revolver au poing et moururent bravement pour leur pays. Les Prussiens poussaient maintenant des hurrahs. Les Français, voyant une partie de leur artillerie perdue et un de leurs aviateurs tomber, commencèrent à reculer lentement et à offrir moins de résistance.
La bataille était finie pour nous ce jour-là et les derniers rayons de soleil éclairaient sinistrement le champ de bataille, couvert de morts et de blessés.
Le lendemain, 23 août, le combat recommença, mais moins vif que la veille. Toujours en tirailleurs, nous avancions, laissant Bertrix à notre gauche. Les soldats avaient faim et beaucoup d'entre eux ouvraient les sacs des morts allemands et français pour y trouver quelque chose à se mettre sous la dent. Bertrix brûlait et nous avancions dans des champs de blé qui n'avaient pas encore été fauchés. Nous passâmes la nuit entre Fontenaille et Chassepierre, à la frontière française." (...)
(x) Au cimetière franco-allemand de Luchy, la tombe n° 321 est bien celle d'un oberleutnant Oskar BERTRAMS ...
Un bonjour de Bruxelles et au plaisir de vous lire !
Bien cordialement
Paul Pastiels
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Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous, bonjour Popol et Jean-Pierre
Merci Popol pour ce témoignage. Je pense que dans le récit de ce combattant, il ya une sorte de compression car le combat partiellement défensif qu'il décrit paraît être celui de l'intervention de la 65e brigade qui vers 16h vient occuper une position de repli en avant de Bertrix et tente même un retour offensif vers 18h 30 avec quelques éléments du 7e et du 8e RI qui échoue
Bien cordialement
Pierre
Merci Popol pour ce témoignage. Je pense que dans le récit de ce combattant, il ya une sorte de compression car le combat partiellement défensif qu'il décrit paraît être celui de l'intervention de la 65e brigade qui vers 16h vient occuper une position de repli en avant de Bertrix et tente même un retour offensif vers 18h 30 avec quelques éléments du 7e et du 8e RI qui échoue
Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
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- Inscription : dim. févr. 17, 2008 1:00 am
Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous
bonjour Popol et Jean-Pierre
En révisant mes notes j'ai retrouvé l'organigramme de l'Etat-major de la 33e division:
Etat-Major de la 33e division au 5 août 1914
Commandant général de division de VILLEMEJANE
Chef d’E-M commandant MONDANGE
Off d’E-M capitaine GILQUIN
De LAFORGE de BELLEGARDE
TESSIER
Interprète LOISEAU
Commandant escorte et QG lieutenant PERRIER
Sous-Intendant SPIECKEL
Médecin Major Principal de 2e Classe LAYRAC
Gendarmerie capitaine DREVET
Trésorier payeur particulier LAMY
Commandant l’artillerie colonel PALOQUE
Soit 25 officiers ; 123 hommes de troupe dont 18 sous-offiiciers ;
96 chevaux, 11 voitures.
Bien cordialement
Pierre
bonjour Popol et Jean-Pierre
En révisant mes notes j'ai retrouvé l'organigramme de l'Etat-major de la 33e division:
Etat-Major de la 33e division au 5 août 1914
Commandant général de division de VILLEMEJANE
Chef d’E-M commandant MONDANGE
Off d’E-M capitaine GILQUIN
De LAFORGE de BELLEGARDE
TESSIER
Interprète LOISEAU
Commandant escorte et QG lieutenant PERRIER
Sous-Intendant SPIECKEL
Médecin Major Principal de 2e Classe LAYRAC
Gendarmerie capitaine DREVET
Trésorier payeur particulier LAMY
Commandant l’artillerie colonel PALOQUE
Soit 25 officiers ; 123 hommes de troupe dont 18 sous-offiiciers ;
96 chevaux, 11 voitures.
Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
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Re: 20° R Infanterie
Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir Pierre et Jean-Pierre
- Encore un grand merci pour la composition de l'EM de la 33e DI, complément superbe à l'organigramme de cette division!
- Revenons au 20e RI, dans l'ouvrage précité de J. SCHMITZ et N. NIEULAND nous trouvons un témoignage d'un fermier de la ferme de Luchy:
(...)
p. 130 - renvoi (2) :
" Nous avons obtenu à la ferme de Luchy les renseignements suivants sur l'entrée en action des troupes allemandes qui prirent de flanc les Français dans la forêt.
Cette ferme, occupée par Victor MELIGNON, est située dans la forêt, le long de la route de Recogne à Fays-les-Veneurs entre Neuvillers et Bertrix. Les Allemands y arrivèrent déjà le 21 août, peu de temps après qu'étaient repassés, vers 16h, une cinquantaine de cavaliers français venus de Bertrix, qui avaient poussé une reconnaissance dans la direction de Recogne. Ces Allemands étaient au nombre de 25 à 30 et furent suivis d'autres; ils enfoncèrent les fenêtres de la ferme, demandèrent s'il y avait des Français, puis se retirèrent. Le 22 août dès 4h du matin, les Hessois revinrent en nombre considérable et s'avancèrent dans la direction de Bertrix, jusqu'à la sortie du bois. Vers 9h, ils firent chemin en arrière, vers Neuvillers, disant que l'infanterie française approchait. C'est vers 13h qu'ils reparurent, en rangs serrés. Ils appartenaient au 80e et 81e IR. A 14h30, ils emmenèrent Victor MELIGNON. Des canons furent mis en action à environ 200m de la ferme. "Tu es Belge, dit un officier, tu tireras sur le premier Français que nous allons voir." Le combat suivit son cours. La ferme fut convertie en ambulance: des blessés y furent soignés pendant trois jours par quatre médecins allemands" ;
p. 130 - renvoi (3): à propos des canons abandonnés du 18e RAC
" Dix-huit canons, à en croire les gens du village, qui enterrèrent, vers cet endroit (Acremont), 280 chevaux; vingt-sept, écrit le général PALAT";
p. 128 - renvoi (1): à propos du drapeau du 20e RI (sujet "emblématique"!) :
" Des soldats français revenus sur le champ de bataille après l'armistice ont témoigné qu'au moment le plus critique, le drapeau fut déployé, tandis que le clairon faisait retentir l'air du régiment";
(...)
Une bonne soirée de Belgique
Bonsoir Pierre et Jean-Pierre
- Encore un grand merci pour la composition de l'EM de la 33e DI, complément superbe à l'organigramme de cette division!
- Revenons au 20e RI, dans l'ouvrage précité de J. SCHMITZ et N. NIEULAND nous trouvons un témoignage d'un fermier de la ferme de Luchy:
(...)
p. 130 - renvoi (2) :
" Nous avons obtenu à la ferme de Luchy les renseignements suivants sur l'entrée en action des troupes allemandes qui prirent de flanc les Français dans la forêt.
Cette ferme, occupée par Victor MELIGNON, est située dans la forêt, le long de la route de Recogne à Fays-les-Veneurs entre Neuvillers et Bertrix. Les Allemands y arrivèrent déjà le 21 août, peu de temps après qu'étaient repassés, vers 16h, une cinquantaine de cavaliers français venus de Bertrix, qui avaient poussé une reconnaissance dans la direction de Recogne. Ces Allemands étaient au nombre de 25 à 30 et furent suivis d'autres; ils enfoncèrent les fenêtres de la ferme, demandèrent s'il y avait des Français, puis se retirèrent. Le 22 août dès 4h du matin, les Hessois revinrent en nombre considérable et s'avancèrent dans la direction de Bertrix, jusqu'à la sortie du bois. Vers 9h, ils firent chemin en arrière, vers Neuvillers, disant que l'infanterie française approchait. C'est vers 13h qu'ils reparurent, en rangs serrés. Ils appartenaient au 80e et 81e IR. A 14h30, ils emmenèrent Victor MELIGNON. Des canons furent mis en action à environ 200m de la ferme. "Tu es Belge, dit un officier, tu tireras sur le premier Français que nous allons voir." Le combat suivit son cours. La ferme fut convertie en ambulance: des blessés y furent soignés pendant trois jours par quatre médecins allemands" ;
p. 130 - renvoi (3): à propos des canons abandonnés du 18e RAC
" Dix-huit canons, à en croire les gens du village, qui enterrèrent, vers cet endroit (Acremont), 280 chevaux; vingt-sept, écrit le général PALAT";
p. 128 - renvoi (1): à propos du drapeau du 20e RI (sujet "emblématique"!) :
" Des soldats français revenus sur le champ de bataille après l'armistice ont témoigné qu'au moment le plus critique, le drapeau fut déployé, tandis que le clairon faisait retentir l'air du régiment";
(...)
Une bonne soirée de Belgique
Bien cordialement
Paul Pastiels
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Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous
Bonjour Popol et ex 18 dragon
Continuons notre travail !!!
Je vous communique l’organigramme du 14e RI au 5 août 1914
Colonel Savatier
Lieutenant-colonel Reynes
Lieutenant Pelabon, officier d’approvisionnement,
Lieutenant Rives officier des détails
Etat-Major
Lieutenant Adher chef du service téléphonique ;
Lieutenant Petit porte drapeau
Lieutenant Chazaud 1e section de mitrailleuses
Lieutenant Dubuc 2e section de mitrailleuses
Lieutenant Didier 3e section de mitrailleuses
Médecin major de 1ere classe Sylvestre ;
Chef de musique de 1ere classe Reynaud ;
1er bataillon
CB Catin
Médecin major de 1ere classe Cournet
1ere compagnie
Capitaine Raffy ;
Lieutenant Progent ;
Sous-Lieutenant Sermes ®
Sous-Lieutenant Michel®
2e compagnie
Capitaine Daumas ;
Sous-Lieutenant Meynadier ;
Sous-Lieutenant Pous
3e compagnie
Capitaine Labau ;
Lieutenant Serres *;
Sous-Lieutenant Seibel (R)
4e compagnie
Capitaine Jallet ;
Lieutenant Marrot ;
Sous-Lieutenant Digoy
2e bataillon
CB Bourguignon ;
Médecin major de 2e classe Fabregat
5e compagnie
Capitaine Boissier ;
Lieutenant Lourdou
Sous-Lieutenant Lacroix ®
Sous-Lieutenant Trestour ® ;
6e compagnie
Capitaine Andrieu
Lieutenant de Montillet de Gressart
Sous-Lieutenant Saint-Sernin
Sous-Lieutenant Gabay ®
7e compagnie
Lieutenant Gaillard
Sous-Lieutenant Colomb®
8e compagnie
Capitaine Panouze
Lieutenant Level
Sous-Lieutenant Mauvin
3e bataillon
CB Bastien
Sous-Lieutenant Couzinet ®
9e compagnie
Capitaine Lauzerte
Lieutenant Tournissa
Sous-Lieutenant Valat
10e compagnie
Capitaine Bauger
Lieutenant Ousset
Lieutenant Mathieu
Sous-Lieutenant Rousgarbies ®
11e compagnie
Capitaine Deschamps
Sous-Lieutenant Severac
Sous-Lieutenant Allaire ®
12e compagnie
Capitaine Garnal
Lieutenant Mauleon ®
Sous-Lieutenant Bouche ®
· comme le monde est petit, le lieutenant Serres était le père d’un de mes collaborateurs dans mon travail ….il a terminé sa carrière à la fin des années 40 devenu colonel ( mais il avait eu son fils assez tard)
En ce qui concerne le nombre de canons perdus par le 18e RA, le JMO de cette unité est formel, il y a bien 27 canons de perdus l’extrait du JMO est très clair là dessus :
« Pendant que les trois canons du 2e groupe suivent le colonel à Herbeumont, les fractions de batteries provenant du 3e groupe reçoivent du général commandant la division (séparé du colonel et non touché par l’ordre dont il est parlé plus haut) par l’intermédiaire du commandant Bergon, l’ordre de se replier sur Dohan par Pleinevaux, Noifontaine, puis Bouillon. Elles sont rejointes dans la nuit par les deux pièces de la 6e batterie conduite par le lieutenant Jouanin.
En résumé, trois pièces se dirigent sur Herbeumont avec le colonel Paloque et à l’insu du colonel six pièces se dirigent sur Bouillon avec le commandant Bergon. Un certain nombre de caissons provenant des batteries de tir ou des échelons suivaient chacune des deux colonnes, en particulier la 7e batterie, complète moins un canon.
Situation des batteries au sortir du bois.
1er groupe
1e batterie capitaine Ducasse, lieutenant Carré quelques hommes, pas de voitures ;
2e batterie capitaine Grandcolas, 118 hommes, pas de voiture ;
3e batterie 1 avant-train de fourgon attelé à deux ;
2e groupe
4e batterie complète ;
5e batterie complète ;
6e batterie complète
3e groupe
7e batterie complète
8e batterie complète ;
9e batterie capitaine Verdalle, sous-lieutenant Martigoute, sous-lieutenant Bourdin, 1caisson à 2, 2 avant-trains, 95 hommes ;
Situation des batteries après la surprise par les obus en colonne de route :
Restait :
4e batterie 2 pièces lieutenant Jouannin ;
5e batterie 1 pièce ;
6e batterie 2 pièces, 2 caissons de ravitaillement, les avant-trains de l’échelon au complet ;
7e batterie complète moins un canon, 6 caissons ;
8e batterie 1 canon, 6 caissons ;
(1e, 2e, 3e, 9e batteries sans changement)“
Si l’on compte bien nous avons 2 à la 4e, 1 à la 5e, 2 à la 6e, 3 à la 7e et 1 à la 8e soit 9
9 ôté de 36 donne 27
Je me demande si les modérateurs ne vont pas nous gronder à prendre tant de place sur le serveur !!!!
Bien cordialement à tous
Pierre
Bonjour Popol et ex 18 dragon
Continuons notre travail !!!
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Colonel Savatier
Lieutenant-colonel Reynes
Lieutenant Pelabon, officier d’approvisionnement,
Lieutenant Rives officier des détails
Etat-Major
Lieutenant Adher chef du service téléphonique ;
Lieutenant Petit porte drapeau
Lieutenant Chazaud 1e section de mitrailleuses
Lieutenant Dubuc 2e section de mitrailleuses
Lieutenant Didier 3e section de mitrailleuses
Médecin major de 1ere classe Sylvestre ;
Chef de musique de 1ere classe Reynaud ;
1er bataillon
CB Catin
Médecin major de 1ere classe Cournet
1ere compagnie
Capitaine Raffy ;
Lieutenant Progent ;
Sous-Lieutenant Sermes ®
Sous-Lieutenant Michel®
2e compagnie
Capitaine Daumas ;
Sous-Lieutenant Meynadier ;
Sous-Lieutenant Pous
3e compagnie
Capitaine Labau ;
Lieutenant Serres *;
Sous-Lieutenant Seibel (R)
4e compagnie
Capitaine Jallet ;
Lieutenant Marrot ;
Sous-Lieutenant Digoy
2e bataillon
CB Bourguignon ;
Médecin major de 2e classe Fabregat
5e compagnie
Capitaine Boissier ;
Lieutenant Lourdou
Sous-Lieutenant Lacroix ®
Sous-Lieutenant Trestour ® ;
6e compagnie
Capitaine Andrieu
Lieutenant de Montillet de Gressart
Sous-Lieutenant Saint-Sernin
Sous-Lieutenant Gabay ®
7e compagnie
Lieutenant Gaillard
Sous-Lieutenant Colomb®
8e compagnie
Capitaine Panouze
Lieutenant Level
Sous-Lieutenant Mauvin
3e bataillon
CB Bastien
Sous-Lieutenant Couzinet ®
9e compagnie
Capitaine Lauzerte
Lieutenant Tournissa
Sous-Lieutenant Valat
10e compagnie
Capitaine Bauger
Lieutenant Ousset
Lieutenant Mathieu
Sous-Lieutenant Rousgarbies ®
11e compagnie
Capitaine Deschamps
Sous-Lieutenant Severac
Sous-Lieutenant Allaire ®
12e compagnie
Capitaine Garnal
Lieutenant Mauleon ®
Sous-Lieutenant Bouche ®
· comme le monde est petit, le lieutenant Serres était le père d’un de mes collaborateurs dans mon travail ….il a terminé sa carrière à la fin des années 40 devenu colonel ( mais il avait eu son fils assez tard)
En ce qui concerne le nombre de canons perdus par le 18e RA, le JMO de cette unité est formel, il y a bien 27 canons de perdus l’extrait du JMO est très clair là dessus :
« Pendant que les trois canons du 2e groupe suivent le colonel à Herbeumont, les fractions de batteries provenant du 3e groupe reçoivent du général commandant la division (séparé du colonel et non touché par l’ordre dont il est parlé plus haut) par l’intermédiaire du commandant Bergon, l’ordre de se replier sur Dohan par Pleinevaux, Noifontaine, puis Bouillon. Elles sont rejointes dans la nuit par les deux pièces de la 6e batterie conduite par le lieutenant Jouanin.
En résumé, trois pièces se dirigent sur Herbeumont avec le colonel Paloque et à l’insu du colonel six pièces se dirigent sur Bouillon avec le commandant Bergon. Un certain nombre de caissons provenant des batteries de tir ou des échelons suivaient chacune des deux colonnes, en particulier la 7e batterie, complète moins un canon.
Situation des batteries au sortir du bois.
1er groupe
1e batterie capitaine Ducasse, lieutenant Carré quelques hommes, pas de voitures ;
2e batterie capitaine Grandcolas, 118 hommes, pas de voiture ;
3e batterie 1 avant-train de fourgon attelé à deux ;
2e groupe
4e batterie complète ;
5e batterie complète ;
6e batterie complète
3e groupe
7e batterie complète
8e batterie complète ;
9e batterie capitaine Verdalle, sous-lieutenant Martigoute, sous-lieutenant Bourdin, 1caisson à 2, 2 avant-trains, 95 hommes ;
Situation des batteries après la surprise par les obus en colonne de route :
Restait :
4e batterie 2 pièces lieutenant Jouannin ;
5e batterie 1 pièce ;
6e batterie 2 pièces, 2 caissons de ravitaillement, les avant-trains de l’échelon au complet ;
7e batterie complète moins un canon, 6 caissons ;
8e batterie 1 canon, 6 caissons ;
(1e, 2e, 3e, 9e batteries sans changement)“
Si l’on compte bien nous avons 2 à la 4e, 1 à la 5e, 2 à la 6e, 3 à la 7e et 1 à la 8e soit 9
9 ôté de 36 donne 27
Je me demande si les modérateurs ne vont pas nous gronder à prendre tant de place sur le serveur !!!!
Bien cordialement à tous
Pierre
Pierre C31
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Re: 20° R Infanterie
Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Pierre et Jean-Pierre
- Merci Pierre pour cet ordre de bataille du 14e RI bien complet qui donne un peu plus "de vie" à ce régiment!
Je ne connais pas ses pertes au 22/08/1914. Grâce aux relevés de Marie-Thérèse PIPEAUX (que je remercie vivement en passant...!), on dénombre actuellement 2 tombes de soldats connus du 14e RI au cimetière franco-allemand de Luchy (Bertrix) et 55 dans celui d'Anloy-Heide ... ;
- Merci également pour les précisions sur le 18e RAC quant aux canons perdus. N'étant pas un spécialiste de l'artillerie, j'aimerais également connaître - à l'occasion - le nombre de chevaux nécessaires pour un groupe d'artillerie, pour une batterie, pour un canon ... (petit appel aux forumeurs...!?!). Pour un tel régiment, le nombre doit être impressionnant ...! Il y a actuellement 18 tombes de soldats/maréchaux des logis du 18e RAC au cimetière franco-allemand de Luchy ... ;
Le sujet devient passionnant!
A bientôt, une bonne journée de Belgique
Bonjour Pierre et Jean-Pierre
- Merci Pierre pour cet ordre de bataille du 14e RI bien complet qui donne un peu plus "de vie" à ce régiment!
Je ne connais pas ses pertes au 22/08/1914. Grâce aux relevés de Marie-Thérèse PIPEAUX (que je remercie vivement en passant...!), on dénombre actuellement 2 tombes de soldats connus du 14e RI au cimetière franco-allemand de Luchy (Bertrix) et 55 dans celui d'Anloy-Heide ... ;
- Merci également pour les précisions sur le 18e RAC quant aux canons perdus. N'étant pas un spécialiste de l'artillerie, j'aimerais également connaître - à l'occasion - le nombre de chevaux nécessaires pour un groupe d'artillerie, pour une batterie, pour un canon ... (petit appel aux forumeurs...!?!). Pour un tel régiment, le nombre doit être impressionnant ...! Il y a actuellement 18 tombes de soldats/maréchaux des logis du 18e RAC au cimetière franco-allemand de Luchy ... ;
Le sujet devient passionnant!
A bientôt, une bonne journée de Belgique
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
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Re: 20° R Infanterie
Bonjour à tous
Bonjout Popol
pour les pertes, il suffit de demander gentiement !!!
TABLEAUX DES PERTES DU 17e CORPS
LES 22 ET 23 AOUT 1914 ET PENDANT LES MOIS D’AOUT ET SEPTEMBRE 1914
( source : archives du 1er bureau – organisation - du 17e corps , carton 22N1199 au SHD)
Tableau 1
Pertes du 17e corps d’armées les 22 et 23 août 1914
(Etat établi le 10 septembre 1914)
1 2 3 4 5 6 7 8
7e RI 4 1 9 6 55 609 22 août Bertrix
9e RI 1 1 1 12 4 22 août Bertrix
3 28 25 23 août
11e RI 3 25 2004 22 août Bertrix
20e RI 28 1260 22 août Bertrix
207e RI 1 3 2 22 août Bertrix
6 23 août
18e RA 9 3 27 290 22 août forêt de Luchy
9e Chasseurs (6e esc) 1 1 22 août
Génie 17/1 14 22 août
57 RA (Art.de Corps) 1 22 août
14e RI 5 6 3 19 186 306 22 août Anloy
83e RI 3 9 3 39 239 304 22 août Jehonville
59e RI 6 11 2 22 281 297 22 août
88e RI 1 2 9 81 36 22 août Anloy et Maissin
209e RI
Génie 17/2 2 22 août
Prévôté 2 22 août
23e RA
Colonne 1 Unité
Colonne 2 Officiers tués
Colonne 3 Officiers blessés
Colonne 4 Officiers disparus
Colonne 5 HdT tués
Colonne 6 HdT blessés
Colonne 7 HdT disparus
Colonne 8 Observations
Récapitulation des pertes du 22 août 1914 au 30 septembre 1914
33e division d’infanterie
1 2 3 4 5 6 7 8
7e RI 11 24 11 79 751 1001 1877
9e RI 4 25 2 109 771 397 1308
11e RI 8 17 33 51 182 3502 3793
20e RI 3 30 53 370 1705 2161
207e RI 2 6 2 1 359 277 647
18e RA 4 13 19 133 395 564
9e Chass( 6e esc) 1 3 2 6
Génie 17/1 et 17/3 2 34 15 56
TOTAL 32 85 78 315 2603 7294 10407
34e division d’infanterie
1 2 3 4 5 6 7 8
14e RI 13 21 5 132 651 507 1329
83e RI 5 29 5 315 1082 1058 2494
59e RI 12 20 9 79 602 613 1335
88e RI 8 33 9 124 1039 812 2025
209e RI 8 16 3 123 542 281 973
23e RA 4 11 37 188 1 241
9e Chass(5e esc) 1 1
Génie 17/2 1 1 6 22 2 30
Prévôté 2
TOTAL 51 132 31 816 4126 3274 8430
Eléments organiques de corps d’armée
1 2 3 4 5 6 7 8
57e RA 8 21 37 241 3 31O
Récapitulation générale
91 officiers tués
238 officiers blessés
109 officiers disparus
1168 HdR tués
6970 blessés
10 571 disparus
soit 19146 hors de combat
Colonne1 Unité ;
Colonne 2 Officiers tués ;
Colonne 3 Officiers blessés
Colonne 4 Officiers disparus ;
Colonne 5 HdT tués ;
Colonne 6 HdT blessés
Colonne 7 HdT disparus ;
Colonne 8 Total par unité
Bien cordialement
Pierre
Bonjout Popol
pour les pertes, il suffit de demander gentiement !!!
TABLEAUX DES PERTES DU 17e CORPS
LES 22 ET 23 AOUT 1914 ET PENDANT LES MOIS D’AOUT ET SEPTEMBRE 1914
( source : archives du 1er bureau – organisation - du 17e corps , carton 22N1199 au SHD)
Tableau 1
Pertes du 17e corps d’armées les 22 et 23 août 1914
(Etat établi le 10 septembre 1914)
1 2 3 4 5 6 7 8
7e RI 4 1 9 6 55 609 22 août Bertrix
9e RI 1 1 1 12 4 22 août Bertrix
3 28 25 23 août
11e RI 3 25 2004 22 août Bertrix
20e RI 28 1260 22 août Bertrix
207e RI 1 3 2 22 août Bertrix
6 23 août
18e RA 9 3 27 290 22 août forêt de Luchy
9e Chasseurs (6e esc) 1 1 22 août
Génie 17/1 14 22 août
57 RA (Art.de Corps) 1 22 août
14e RI 5 6 3 19 186 306 22 août Anloy
83e RI 3 9 3 39 239 304 22 août Jehonville
59e RI 6 11 2 22 281 297 22 août
88e RI 1 2 9 81 36 22 août Anloy et Maissin
209e RI
Génie 17/2 2 22 août
Prévôté 2 22 août
23e RA
Colonne 1 Unité
Colonne 2 Officiers tués
Colonne 3 Officiers blessés
Colonne 4 Officiers disparus
Colonne 5 HdT tués
Colonne 6 HdT blessés
Colonne 7 HdT disparus
Colonne 8 Observations
Récapitulation des pertes du 22 août 1914 au 30 septembre 1914
33e division d’infanterie
1 2 3 4 5 6 7 8
7e RI 11 24 11 79 751 1001 1877
9e RI 4 25 2 109 771 397 1308
11e RI 8 17 33 51 182 3502 3793
20e RI 3 30 53 370 1705 2161
207e RI 2 6 2 1 359 277 647
18e RA 4 13 19 133 395 564
9e Chass( 6e esc) 1 3 2 6
Génie 17/1 et 17/3 2 34 15 56
TOTAL 32 85 78 315 2603 7294 10407
34e division d’infanterie
1 2 3 4 5 6 7 8
14e RI 13 21 5 132 651 507 1329
83e RI 5 29 5 315 1082 1058 2494
59e RI 12 20 9 79 602 613 1335
88e RI 8 33 9 124 1039 812 2025
209e RI 8 16 3 123 542 281 973
23e RA 4 11 37 188 1 241
9e Chass(5e esc) 1 1
Génie 17/2 1 1 6 22 2 30
Prévôté 2
TOTAL 51 132 31 816 4126 3274 8430
Eléments organiques de corps d’armée
1 2 3 4 5 6 7 8
57e RA 8 21 37 241 3 31O
Récapitulation générale
91 officiers tués
238 officiers blessés
109 officiers disparus
1168 HdR tués
6970 blessés
10 571 disparus
soit 19146 hors de combat
Colonne1 Unité ;
Colonne 2 Officiers tués ;
Colonne 3 Officiers blessés
Colonne 4 Officiers disparus ;
Colonne 5 HdT tués ;
Colonne 6 HdT blessés
Colonne 7 HdT disparus ;
Colonne 8 Total par unité
Bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
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- Inscription : dim. févr. 17, 2008 1:00 am
Re: 20° R Infanterie
Misère!!!
le tableau n'est pas passé correctement, désolé;
Je vais voir si je peux rerendre ça
A bientôt
Pierre
le tableau n'est pas passé correctement, désolé;
Je vais voir si je peux rerendre ça
A bientôt
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
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