Bonjour à tous et à toutes
Question concernant l'artillerie de campagne : Mis à part le transport de la pièce (le fameux 75) quelles étaient les fonctions du conducteur d'artillerie ?
Merci pour votre aide. Cordialement. JPL
artillerie
Re: artillerie
bONJOUR,
voici deux pages de 1883 concernant les conducteurs d'artillerie pour diiférents matériels hors 75 :
Cordialement
Florian
voici deux pages de 1883 concernant les conducteurs d'artillerie pour diiférents matériels hors 75 :
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: artillerie
Merci Florian pour ces deux documents très intéressants mais qui concernent surtout les servants. Ma recherche porte en fait sur les conducteurs d'artillerie.bONJOUR,
voici deux pages de 1883 concernant les conducteurs d'artillerie pour diiférents matériels hors 75 :
http://usera.imagecave.com/FGD1965/P1.jpg
http://usera.imagecave.com/FGD1965/P2.jpg
Cordialement
Florian
Cordialement JPL
Re: artillerie
Bonsoir JPL, bonsoir à tous,
Les conducteurs, très souvent des paysans, s'occupent de conduire les attelages -ce qui n'est pas une mince affaire- dans la boue, sous les intempéries, en montagne, sous les bombardements, de nuit... Ces personnels sont aussi chargés de panser, nourrir, abreuver, harnacher, attacher les bêtes au bivouac, les surveiller (un coup de pied de cheval à un congénère pouvait entraîner une punition au garde d'écurie), de les promener, de les présenter aux revues...(de ferrure... au vétérinaire).
Les deux livres de Paul Lintier qui concerne l'artillerie de "75" (Ma pièce, Le tube 1233) contiennent de nombreuses observations sur les chevaux, leurs conducteurs et les servants.
Pour les animaux bâtés il y a les muletiers et les âniers.
Bien cordialement, Caballero.
Les conducteurs, très souvent des paysans, s'occupent de conduire les attelages -ce qui n'est pas une mince affaire- dans la boue, sous les intempéries, en montagne, sous les bombardements, de nuit... Ces personnels sont aussi chargés de panser, nourrir, abreuver, harnacher, attacher les bêtes au bivouac, les surveiller (un coup de pied de cheval à un congénère pouvait entraîner une punition au garde d'écurie), de les promener, de les présenter aux revues...(de ferrure... au vétérinaire).
Les deux livres de Paul Lintier qui concerne l'artillerie de "75" (Ma pièce, Le tube 1233) contiennent de nombreuses observations sur les chevaux, leurs conducteurs et les servants.
Pour les animaux bâtés il y a les muletiers et les âniers.
Bien cordialement, Caballero.
Caballero
Re: artillerie
Bonjour JPl, Bonjour Caballero, bonjour à tous,
Attention JPL, justement, il faut que je retrouve mes notes à ce sujet, mais dans les batteries, certains servants des pièces font office de conducteurs, d'ailleurs comme le dit Caballero, ils devaient s'occuper des chevaux lorsque ceux ci n'étaient pas rattachés au service de la pièce, autrement, sur le 75 notamment, le conducteur qui était bien souvent soit le chargeur ou le tireur, avait pour mission de conduire le train, mais également de préparer la pièce, préparation des différents éléments à la batterie, mais bon, je vais rechercher, dès que je retrouve ça, je te l'enverrai.
Cordialement
Florian
Attention JPL, justement, il faut que je retrouve mes notes à ce sujet, mais dans les batteries, certains servants des pièces font office de conducteurs, d'ailleurs comme le dit Caballero, ils devaient s'occuper des chevaux lorsque ceux ci n'étaient pas rattachés au service de la pièce, autrement, sur le 75 notamment, le conducteur qui était bien souvent soit le chargeur ou le tireur, avait pour mission de conduire le train, mais également de préparer la pièce, préparation des différents éléments à la batterie, mais bon, je vais rechercher, dès que je retrouve ça, je te l'enverrai.
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: artillerie
Merci pour les infos. On touche justement au coeur du problème car jusqu'à présent je pensais que le conducteur était une sorte de "routier" chargé du transport de la pièce et de son ravitaillement (allers et retours entre la pièce et l'échelon)... J'attends la suite avec impatience....Cordialement JPLBonjour JPl, Bonjour Caballero, bonjour à tous,
Attention JPL, justement, il faut que je retrouve mes notes à ce sujet, mais dans les batteries, certains servants des pièces font office de conducteurs, d'ailleurs comme le dit Caballero, ils devaient s'occuper des chevaux lorsque ceux ci n'étaient pas rattachés au service de la pièce, autrement, sur le 75 notamment, le conducteur qui était bien souvent soit le chargeur ou le tireur, avait pour mission de conduire le train, mais également de préparer la pièce, préparation des différents éléments à la batterie, mais bon, je vais rechercher, dès que je retrouve ça, je te l'enverrai.
Cordialement
Florian
Re: artillerie
Bonsoir Florian, bonsoir JPL bonsoir à tous,
Trouvé dans le livre du gradé d'artillerie édition 1914-1915, chez Berger-Levrault. 930 pages !
Le programme de l'instuction individuelle de l'homme de troupe indique pour l'instruction à pied. Instruction d'artillerie =École du canonnier servant ; École de la pièce ; Étude du matériel.
Les conducteurs ne reçoivent que l'instruction relative aux postes de pourvoyeur et de chargeur.
Pour les servants : démontage, montage et entretien du matériel ; emploi des instruments dans le tir...
Instruction à cheval. École du canonnier à cheval. École du canonnier conducteur. Présenter un cheval ; extérieur du cheval, soins à donner aux chevaux, description, montage, ajustage du harnachement.
Dans les limites où les ressources le permettent et sans nuire à l'instruction des conducteurs, les capitaines commandants peuvent donner à quelques servants choisis des éléments d'instruction à cheval. Les servants de batteries montées doivent recevoir l'instruction sur le pansage et sur la manière de harnacher le chevaux.(programme p., 26).
Pour des fonctions subalternes il y a donc une certaine interchangeabilité entre conducteurs et servants.
Bien cordialement, Caballero.
Trouvé dans le livre du gradé d'artillerie édition 1914-1915, chez Berger-Levrault. 930 pages !
Le programme de l'instuction individuelle de l'homme de troupe indique pour l'instruction à pied. Instruction d'artillerie =École du canonnier servant ; École de la pièce ; Étude du matériel.
Les conducteurs ne reçoivent que l'instruction relative aux postes de pourvoyeur et de chargeur.
Pour les servants : démontage, montage et entretien du matériel ; emploi des instruments dans le tir...
Instruction à cheval. École du canonnier à cheval. École du canonnier conducteur. Présenter un cheval ; extérieur du cheval, soins à donner aux chevaux, description, montage, ajustage du harnachement.
Dans les limites où les ressources le permettent et sans nuire à l'instruction des conducteurs, les capitaines commandants peuvent donner à quelques servants choisis des éléments d'instruction à cheval. Les servants de batteries montées doivent recevoir l'instruction sur le pansage et sur la manière de harnacher le chevaux.(programme p., 26).
Pour des fonctions subalternes il y a donc une certaine interchangeabilité entre conducteurs et servants.
Bien cordialement, Caballero.
Caballero
Re: artillerie
Bonsoir . Très intéressant ! Le conducteur recevait donc une instruction différente du servant et pouvait le cas échéant occuper les fonctions de pourvoyeur et de chargeur. Il était donc plus polyvalent que ce que l'on peut lire parfois. Est-il possible de mettre en ligne une ou deux pages du manuel concernant plus spécifiquement l'instruction du canonnier conducteur ? En tout cas merci pour votre aide à tous. JPLBonsoir Florian, bonsoir JPL bonsoir à tous,
Trouvé dans le livre du gradé d'artillerie édition 1914-1915, chez Berger-Levrault. 930 pages !
Le programme de l'instuction individuelle de l'homme de troupe indique pour l'instruction à pied. Instruction d'artillerie =École du canonnier servant ; École de la pièce ; Étude du matériel.
Les conducteurs ne reçoivent que l'instruction relative aux postes de pourvoyeur et de chargeur.
Pour les servants : démontage, montage et entretien du matériel ; emploi des instruments dans le tir...
Instruction à cheval. École du canonnier à cheval. École du canonnier conducteur. Présenter un cheval ; extérieur du cheval, soins à donner aux chevaux, description, montage, ajustage du harnachement.
Dans les limites où les ressources le permettent et sans nuire à l'instruction des conducteurs, les capitaines commandants peuvent donner à quelques servants choisis des éléments d'instruction à cheval. Les servants de batteries montées doivent recevoir l'instruction sur le pansage et sur la manière de harnacher le chevaux.(programme p., 26).
Pour des fonctions subalternes il y a donc une certaine interchangeabilité entre conducteurs et servants.
Bien cordialement, Caballero.
Re: artillerie
Bonsoir, à tous, voilà ce que je cherchais dans ma biblio, donc tu vois JPL que les idées reçues existent et à tous point de vue, je suis en train de mettre au point un glossaire de la fortification, et crois moi, là aussi, certaines idées sur certaines fonctions sont vite mises au placard!!!
je pesne également qu'il ne faut pas différencier les deux, car il est certain que l'armée prevoyait toujours un doublon, parlons d'un seul homme formé à occuper plusieurs fonctions, ceci pour nous rappeller, qu'en configuration de combat, il est impératif lorsqu'un homme est touché, qu'il puisse répondre au même rythme que les "copains".
Cordialement
Florian
je pesne également qu'il ne faut pas différencier les deux, car il est certain que l'armée prevoyait toujours un doublon, parlons d'un seul homme formé à occuper plusieurs fonctions, ceci pour nous rappeller, qu'en configuration de combat, il est impératif lorsqu'un homme est touché, qu'il puisse répondre au même rythme que les "copains".
Cordialement
Florian
S'ensevelir sous les ruines du fort, plutôt que de se rendre.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
La munition n'a ni amis, ni ennemis, elle ne connait que des victimes.
Si j’avance, suivez-moi ; si je meurs, vengez-moi ; si je recule, tuez-moi.
Re: artillerie
Rebonsoir JPL, bonsoir Florian, rebonsoir à tous,
Voilà un fragment de programme (p., 149-150, dans le Livre du Gradé d’artillerie cité plus haut), mais c’est très partiel ! Difficile de conduire des attelages. Au début de la guerre beaucoup d’accidents à cause de conducteurs inexpérimentés avec des attelages de chevaux réquisitionnés ne sachant pas “travailler en équipe”. Nombreux chevaux exténués et morts par manque de soins et d’entraînement.
Bien cordialement, Caballero.
Voilà un fragment de programme (p., 149-150, dans le Livre du Gradé d’artillerie cité plus haut), mais c’est très partiel ! Difficile de conduire des attelages. Au début de la guerre beaucoup d’accidents à cause de conducteurs inexpérimentés avec des attelages de chevaux réquisitionnés ne sachant pas “travailler en équipe”. Nombreux chevaux exténués et morts par manque de soins et d’entraînement.
Bien cordialement, Caballero.
Caballero