Bonjour
Questions de vocabulaire utilisé dans les JMO ou historiques :
- Pertes : je pense que dans le jargon militaire, il s'agit des tués, disparus aux combats et prisonniers et cela exclus les bléssés ?
- Pertes sensibles : cela veut dire des pertes énormes ? ex Dans l'historique du 294ème RI se terme est le 8.10.1915 jour où l'on sait par aileurs que le régiment perd 800 hommes au combat.
Pouvez me preciser ?
Merci d'avance
Cdt
Armand
JMO - Vocabulaire
Re: JMO - Vocabulaire
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: JMO - Vocabulaire
bonjour à tous,
bonjour Armand,
"normalement", dans les pertes sont également comptés les blessés.
En fait, le décompte est rapide : Combien sur les rangs le matin ? Combien sur les rangs le soir ? Ce qui manque est dans les pertes. La seule notion est "apte" ou "inapte" au combat. Ensuite vient le détail "tant de mort dont "x" officiers, "y" sous-officiers, "z" sapeurs... Idem pour toutes les autres catégories (blessés, disparus, prisonniers).
Pertes sensibles. Comprendre "importantes".
"normalement" :
Unité anéantie - il en reste rien ou si peu (+ de 80% de pertes),
Unité perdue - 75% de l'effectif ne revient pas
Unité décimée - Sont hors de combat (tués, blessés ou disparus)
. Tous les officiers, plus de 75% des sous-officiers, 1 homme sur deux.
Pertes très sensibles : de 50 à 75% de l'effectif
pertes sensibles : environ 25%
pertes (sans adjectif): de 10 à 20%.
En dessous de 10%, quelques pertes...
La barre est à 25% parce qu'à partir de là, la valeur au combat est sur une exponentielle inverse. A partir 1 homme sur 4 hors de combat, l'Unité perd 75% de sa valeur combative (soigner les blessés, perte de moral, perte d'efficacité ( trop de postes inoccupés) etc etc.)
Il est évident que ces barèmes type "école de guerre" restent très théoriques.
Enfin, il faut bien comprendre qu'il existe différents types de documents : les ordres écrits, les cahiers d'ordres...et le J.M.O.
Ce qu'il faut savoir, c'est que le Cne (ou le Colonel) est absolument libre d'écrire TOUT ce qu'il juge nécessaire d'écrire et comme bon lui semble. Le Journal de Marche des Opérations doit en effet pouvoir témoigner de l'Histoire... (à titre perso, le mien contenait une rubrique "contexte" et une " Vie de la Cie"...
Amitiés.
Bernard.
bonjour Armand,
"normalement", dans les pertes sont également comptés les blessés.
En fait, le décompte est rapide : Combien sur les rangs le matin ? Combien sur les rangs le soir ? Ce qui manque est dans les pertes. La seule notion est "apte" ou "inapte" au combat. Ensuite vient le détail "tant de mort dont "x" officiers, "y" sous-officiers, "z" sapeurs... Idem pour toutes les autres catégories (blessés, disparus, prisonniers).
Pertes sensibles. Comprendre "importantes".
"normalement" :
Unité anéantie - il en reste rien ou si peu (+ de 80% de pertes),
Unité perdue - 75% de l'effectif ne revient pas
Unité décimée - Sont hors de combat (tués, blessés ou disparus)
. Tous les officiers, plus de 75% des sous-officiers, 1 homme sur deux.
Pertes très sensibles : de 50 à 75% de l'effectif
pertes sensibles : environ 25%
pertes (sans adjectif): de 10 à 20%.
En dessous de 10%, quelques pertes...
La barre est à 25% parce qu'à partir de là, la valeur au combat est sur une exponentielle inverse. A partir 1 homme sur 4 hors de combat, l'Unité perd 75% de sa valeur combative (soigner les blessés, perte de moral, perte d'efficacité ( trop de postes inoccupés) etc etc.)
Il est évident que ces barèmes type "école de guerre" restent très théoriques.
Enfin, il faut bien comprendre qu'il existe différents types de documents : les ordres écrits, les cahiers d'ordres...et le J.M.O.
Ce qu'il faut savoir, c'est que le Cne (ou le Colonel) est absolument libre d'écrire TOUT ce qu'il juge nécessaire d'écrire et comme bon lui semble. Le Journal de Marche des Opérations doit en effet pouvoir témoigner de l'Histoire... (à titre perso, le mien contenait une rubrique "contexte" et une " Vie de la Cie"...
Amitiés.
Bernard.
Re: JMO - Vocabulaire
Merci Bernard
Amicalement
Armand
Amicalement
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")