BONJOUR
J ai vu que 83RI se promenait de bonne heure sur cette page...
auriez vous des precisions sur les combats d'ETON au nord d'Etain du 20 au 23 aout 1914 ?
c'est pour une amie dont le grand pere du 83e a disparu la bas ...
merci d avance
83e RI
Re: 83e RI
Bonjour ,
Je peux regarder le JMO mais actuellement , c'est l'autre collaborateur dévoué ( mon père ) qui l'a et si la réponse peut attendre qq jours pas de pbs je donnerai ce que le JMO mentionne ; je crois me souvenir qu'en tout début de conflit les décès sont signalés puis plus rien . Je me renseigne .
Je peux regarder le JMO mais actuellement , c'est l'autre collaborateur dévoué ( mon père ) qui l'a et si la réponse peut attendre qq jours pas de pbs je donnerai ce que le JMO mentionne ; je crois me souvenir qu'en tout début de conflit les décès sont signalés puis plus rien . Je me renseigne .
Re: 83e RI
Rebonjour ,
Un petite précision .
Il s'agit bien du 83 ° RI et non du Régiment de Réserve le 283 ° RI ?
Un petite précision .
Il s'agit bien du 83 ° RI et non du Régiment de Réserve le 283 ° RI ?
- joel guyonneau
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Re: 83e RI
Merci d avoir reagi. il s agit bien du 83, un certain Barthe recruté du coté de St Gaudens je crois et disparu à Eton entre le 20 et le 22 aout 14. c'est pour une collègue de travail de mon épouse
cdlt
cdlt
Re: 83e RI
Barthe Pierre-Jean
2éme Classe 83éme RI
Décédé le 9 Décembre 1914
à "Maison Forestiére" Marne du côté de Perthes
si vous avez des informations sur M. Barthe, je suis son arrière petit fils MERCI
2éme Classe 83éme RI
Décédé le 9 Décembre 1914
à "Maison Forestiére" Marne du côté de Perthes
si vous avez des informations sur M. Barthe, je suis son arrière petit fils MERCI
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Re: 83e RI
Bonjour à tous
Je suis certain qu'il y a une confusion dans cette affaire, ces jours là le 83e RI n'est pas à Eton mais se prépare à participer aux combats autour de Bertrix le 22 août, par contre la 67e division à laquelle appartient le 283e RI se bat à Eton le 24 août, un de mes grands oncles qui appartenait au 283e a été fait prisonnier à cette occasion tandis qu'un autre appartenant au 83e a été porté disparu à Jehonville, a proximité de Bertrix le 22 août.
bien cordialement
Pierre
Je suis certain qu'il y a une confusion dans cette affaire, ces jours là le 83e RI n'est pas à Eton mais se prépare à participer aux combats autour de Bertrix le 22 août, par contre la 67e division à laquelle appartient le 283e RI se bat à Eton le 24 août, un de mes grands oncles qui appartenait au 283e a été fait prisonnier à cette occasion tandis qu'un autre appartenant au 83e a été porté disparu à Jehonville, a proximité de Bertrix le 22 août.
bien cordialement
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
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Re: 83e RI
Pour tenter de régler ce problème voici un extrait du JMO du 283e RI
JMO du 283e Régiment d'infanterie.
Effectif au départ:
43 officiers;
2108 sous-officiers et hommes de troupes.
Journée du 21 août,
Séjour à Abancourt jusqu'à 16h, la 134e brigade (67e DR) reçoit l'ordre de se porter dans la région de Senon et Eton vers Bouligny dans le but de couvrir la droite de la 54e DR qui tient Ollière et Domprix.
Le régiment bivouaque à proximité du village d'Eton, il étapblit une réserve d'avant-postes derrière les points de passage de l'Othain, repli éventuel des compagnies.
Journée du 22 août,
Le 283e RI après avoir quitté Abancourt reçoit l'ordre de se porter dans la région Senon Eton dans le but de couvrir la droite de la 54e DR qui tient Ollière et Domprix.
Le régiment bivouaque à proximité du village d'Eton, puis vers 2h du matin, il reçoit l'ordre de s'établir en avant-poste le long de la ligne de chemin de fer Baraucourt et Dommary.
Le régiment prend immédiatement les dispositions suivantes:
Le 6e bataillon à droite occupe les emplacements suivants: 21e compagnie au Nord du « bois sans nom », 22e compagnie à Dommary, 23e compagnie occupe les tranchées qui sont au Nord-Est d'Eton, la 11e compagnie en réserve derrière le village d'Eton.
La journée du 22 août se passe en escarmouches entre patrouilles adverses, quelques uhlans sont tués aux portes de la cité ouvrière située au Nord-Est de Dommary.
Toute la nuit du 23 au 24 août les avant-postes sont mis en alerte par des tentatives d'attaques de la part de l'ennemi, mais elles ne sont pas suivies d'exécution.
Journée du 24août
5 h La ligne est attaquée par une chaîne de tirailleurs ennemis qui ont pris position et se sont retranchés pendant la nuit sur les croupes en avant de Bouligny (côtes 283et 252) face Baraucourt.
Cette attaque est repoussée par le 283e (une section de la 22e compagnie prenant de flanc la ligne ennemie).
8h L'artillerie allemande commence à ouvrir un feu très violent qui durera toute la journée et se prolongera même jusqu'à 20h. Cette artillerie, qui après avoir pris à partie notre artillerie s'est retournée contre l'infanterie par obus à mitraille et obus percutants qui n'ont pas cessé de couvrir de projectiles toutes les tranchées et la ligne de nos avant-postes.
Midi, Devant un tir d'artillerie très violent la 19e compagnie est obligée d'abandonner le village de Baraucourt, à ce moment le chef de bataillon (5e bataillon) rejoint la 19e compagnie et lui prescrit de reprendre Baraucourt avec l'aide de la 20e compagnie.
13h Baraucourt est repris malgré le feu très violent de la ligne de tirailleurs allemands qui s'étaient glissés sur la voie ferrée entre Dommary et Baraucourt. A partir de ce moment le village d'Eton commence à brûler et l'incendie se continue petit à petit alimenté par des obus incendiaires.
14h Lutte très violente et 2 sections de la 20e compagnie sont obligées de renforcer la 19e compagnie à sa droite et la liaison est aussi établie fortement avec la 22e compagnie.
17h30 Le 288e qui occupe la voie ferrée au-dessous de Domrémy la Canne fléchit et se replie découvrant ainsi la gauche du dispositif et provoquant ainsi le mouvement en arrière des éléments du 5e bataillon qui se retirent sous un feu très violent d'infanterie, d'artillerie et de mitrailleuses.
Les pertes sont à ce moment assez considérables.
19h Le 5e bataillon est enfin parvenu à regagner les lignes de défense occupées par le 6e bataillon, c'est à dire la lisière d'Eton et les tranchées à l'Est d'Eton.
Un combat très violent s'engage entre les deux chaînes, l'artillerie inonde le terrain de ses projectiles; malgré cela la défense se maintient énérgique grace au sang froid, au courage et au dévouement des officiers, sous-officiers et soldats.
20h A ce moment, la droite et la gauche de notre ligne sont complètement enveloppées; l'ennemi occupe Hamel. Le 283e est obligé d'abandonner ses positions et de se replier en arrière; les hommes ralliés par petits groupes se replient sur Senon dirigés par les officiers et vont se reformer à Maucourt.
Dans ce combat, tout le monde, officiers, sous-officiers et soldats ont montré la plus grande énérgie et fait preuve d'un sublime patriotisme.
Les militaires qui se sont particulièrement distingués font l'objet d'un rapport fourni par le commandement qui demande pour eux une récompense justement méritée.
Les pertes subies par le régiment sont de:
22 officiers;
850 hommes tués, blessés, disparus.
Les renseignements recueillis sur l'ennemi portent à croire que le régiment s'est trouvé en présence au minimum d'une brigade, peut-être d'une division avec une masse très sérieuse d'artillerie.
L'emplacement de l'infanterie allemande s'étendait de Bouvigny à Bailligny avec des antennes à la côte 282; L'artillerie allemande occupait la côte 282.
Journée du 25 août
Dans la nuit du 24 au 25 août le régiment se reforme à Orne sous le commandement du capitaine Sabrié; vu le faible effectif un seul bataillon est formé.
Pertes:
Lt/Cl Boucé commandant le régiment, disparu;
CB Clanet, blessé;
CB Manuel, disparu;
6 capitaines : 3 blessés, 3 disparus;
9 lieutenants blessés ou disparus;
5 sous-lieutenants blessés ou disparus.
bonsoir à tous
Pierre
JMO du 283e Régiment d'infanterie.
Effectif au départ:
43 officiers;
2108 sous-officiers et hommes de troupes.
Journée du 21 août,
Séjour à Abancourt jusqu'à 16h, la 134e brigade (67e DR) reçoit l'ordre de se porter dans la région de Senon et Eton vers Bouligny dans le but de couvrir la droite de la 54e DR qui tient Ollière et Domprix.
Le régiment bivouaque à proximité du village d'Eton, il étapblit une réserve d'avant-postes derrière les points de passage de l'Othain, repli éventuel des compagnies.
Journée du 22 août,
Le 283e RI après avoir quitté Abancourt reçoit l'ordre de se porter dans la région Senon Eton dans le but de couvrir la droite de la 54e DR qui tient Ollière et Domprix.
Le régiment bivouaque à proximité du village d'Eton, puis vers 2h du matin, il reçoit l'ordre de s'établir en avant-poste le long de la ligne de chemin de fer Baraucourt et Dommary.
Le régiment prend immédiatement les dispositions suivantes:
Le 6e bataillon à droite occupe les emplacements suivants: 21e compagnie au Nord du « bois sans nom », 22e compagnie à Dommary, 23e compagnie occupe les tranchées qui sont au Nord-Est d'Eton, la 11e compagnie en réserve derrière le village d'Eton.
La journée du 22 août se passe en escarmouches entre patrouilles adverses, quelques uhlans sont tués aux portes de la cité ouvrière située au Nord-Est de Dommary.
Toute la nuit du 23 au 24 août les avant-postes sont mis en alerte par des tentatives d'attaques de la part de l'ennemi, mais elles ne sont pas suivies d'exécution.
Journée du 24août
5 h La ligne est attaquée par une chaîne de tirailleurs ennemis qui ont pris position et se sont retranchés pendant la nuit sur les croupes en avant de Bouligny (côtes 283et 252) face Baraucourt.
Cette attaque est repoussée par le 283e (une section de la 22e compagnie prenant de flanc la ligne ennemie).
8h L'artillerie allemande commence à ouvrir un feu très violent qui durera toute la journée et se prolongera même jusqu'à 20h. Cette artillerie, qui après avoir pris à partie notre artillerie s'est retournée contre l'infanterie par obus à mitraille et obus percutants qui n'ont pas cessé de couvrir de projectiles toutes les tranchées et la ligne de nos avant-postes.
Midi, Devant un tir d'artillerie très violent la 19e compagnie est obligée d'abandonner le village de Baraucourt, à ce moment le chef de bataillon (5e bataillon) rejoint la 19e compagnie et lui prescrit de reprendre Baraucourt avec l'aide de la 20e compagnie.
13h Baraucourt est repris malgré le feu très violent de la ligne de tirailleurs allemands qui s'étaient glissés sur la voie ferrée entre Dommary et Baraucourt. A partir de ce moment le village d'Eton commence à brûler et l'incendie se continue petit à petit alimenté par des obus incendiaires.
14h Lutte très violente et 2 sections de la 20e compagnie sont obligées de renforcer la 19e compagnie à sa droite et la liaison est aussi établie fortement avec la 22e compagnie.
17h30 Le 288e qui occupe la voie ferrée au-dessous de Domrémy la Canne fléchit et se replie découvrant ainsi la gauche du dispositif et provoquant ainsi le mouvement en arrière des éléments du 5e bataillon qui se retirent sous un feu très violent d'infanterie, d'artillerie et de mitrailleuses.
Les pertes sont à ce moment assez considérables.
19h Le 5e bataillon est enfin parvenu à regagner les lignes de défense occupées par le 6e bataillon, c'est à dire la lisière d'Eton et les tranchées à l'Est d'Eton.
Un combat très violent s'engage entre les deux chaînes, l'artillerie inonde le terrain de ses projectiles; malgré cela la défense se maintient énérgique grace au sang froid, au courage et au dévouement des officiers, sous-officiers et soldats.
20h A ce moment, la droite et la gauche de notre ligne sont complètement enveloppées; l'ennemi occupe Hamel. Le 283e est obligé d'abandonner ses positions et de se replier en arrière; les hommes ralliés par petits groupes se replient sur Senon dirigés par les officiers et vont se reformer à Maucourt.
Dans ce combat, tout le monde, officiers, sous-officiers et soldats ont montré la plus grande énérgie et fait preuve d'un sublime patriotisme.
Les militaires qui se sont particulièrement distingués font l'objet d'un rapport fourni par le commandement qui demande pour eux une récompense justement méritée.
Les pertes subies par le régiment sont de:
22 officiers;
850 hommes tués, blessés, disparus.
Les renseignements recueillis sur l'ennemi portent à croire que le régiment s'est trouvé en présence au minimum d'une brigade, peut-être d'une division avec une masse très sérieuse d'artillerie.
L'emplacement de l'infanterie allemande s'étendait de Bouvigny à Bailligny avec des antennes à la côte 282; L'artillerie allemande occupait la côte 282.
Journée du 25 août
Dans la nuit du 24 au 25 août le régiment se reforme à Orne sous le commandement du capitaine Sabrié; vu le faible effectif un seul bataillon est formé.
Pertes:
Lt/Cl Boucé commandant le régiment, disparu;
CB Clanet, blessé;
CB Manuel, disparu;
6 capitaines : 3 blessés, 3 disparus;
9 lieutenants blessés ou disparus;
5 sous-lieutenants blessés ou disparus.
bonsoir à tous
Pierre
Pierre C31
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
La nuit est le masque à l'abri duquel s'avance le jour
- joel guyonneau
- Messages : 1524
- Inscription : mar. oct. 19, 2004 2:00 am
Re: 83e RI
bonsoir
il s'agit effectivement de Jean Julien BARTHE tué à Eton le 24 aout 1914. il faisait partie du 283e et non pas du 83e. la descendante avait donné des infos incompletes...
merci d avoir reagi
bonne soiree à tous
PS j ai appartenu quelques annees (1980 et des poussieres) au 83e RI de reserve qui etait supporté par le 9e rcp de Pamiers. Ensuite il a été refondu en 15e RIAD (regiment interarme soutenu par le 8e RPIMA de Castres). ainsi j'ai eu l'occasion de peindre l'insigne avec la croix occitane sur un Enorme rocher dans le camp de Caylus au cours d'un rappel des reservistes.
il s'agit effectivement de Jean Julien BARTHE tué à Eton le 24 aout 1914. il faisait partie du 283e et non pas du 83e. la descendante avait donné des infos incompletes...
merci d avoir reagi
bonne soiree à tous
PS j ai appartenu quelques annees (1980 et des poussieres) au 83e RI de reserve qui etait supporté par le 9e rcp de Pamiers. Ensuite il a été refondu en 15e RIAD (regiment interarme soutenu par le 8e RPIMA de Castres). ainsi j'ai eu l'occasion de peindre l'insigne avec la croix occitane sur un Enorme rocher dans le camp de Caylus au cours d'un rappel des reservistes.