Daniel: à moins que vous ne vous intéressiez à l'histoire plus générale de l'Arme du Train, le livre du colonel Astouin et du chef d'escadron Izard ne vous apportera pas davantage d'informations concernant les équipages canins de l'Alaska que ce qui a été retranscrit ci-dessus accompagné des photos mises en ligne par Jérôme.
En ce qui concerne l'ANACT, il s'agit d'une association créée en 1930 et dont les 2 principaux animateurs ont été le chef d'escadron Izard et le colonel Astouin. A la suite de divergences de vues, ce dernier a quitté la présidence de l'association en 1938.
L'une des principales activités de l'association a été de reconstituer l'historique des différentes unités du Train, et d'utiliser l'outil ainsi créé pour tenter de faire reconnaître le statut d'anciens combattants aux soldats du Train engagés pendant le conflit. Les négociations ont été longues et laborieuses. Ce statut a été reconnu pour quelques unités engagées à proximité des premières lignes ou particulièrement éprouvées. Les négociations pour la reconnaissance de ce statut pour un bon nombre d'autres unités (dont les unités automobiles) étaient sur le point d'aboutir lorsque la déclaration de la 2ème guerre mondiale les a brutalement interrompues.
Le bureau de l'ANACT s'est réuni une dernière fois le 26 septembre 1939, sous la présidence de M. Lamoureux, ancien ministre, député de l'Allier. Il fut décidé que l'association serait mise en sommeil pendant la durée des hostilités, que les locaux occupés par l'association seraient évacués, que le personnel serait licencié à la date du 31 octobre 1939 et ... que les archives seraient classées, emballées et mises en lieu sûr en province... ... mais le dernier bulletin de l'ANACT ne précise pas où


Peut-être sont-elles au musée du Train de Tours ???
Eric: Je connaissais déjà les clichés de l'ECPAD et je me souviens que vous m'aviez transmis il y a quelque temps, un très beau lien concernant des photos du chenil de Lure... que vous m'aviez demandé de tenir un peu secret en attendant l'aboutissement de certaines négociations...

Amicalement,
Frédéric Avenel