c'est vrai Stephan !
mais ayant retrouvé l'adresse du fils de Raymondaud, j'ai pris contact avec lui et je suis tombé sur "un bec de gaz". Je dis que c'est moche et que les enfants ne sont pas propriétaires de la mémoire de leur père, il n'en sont que dépositaires...
cdlt
Capitaine Günther
Re: Capitaine Günther
Encadrement du 132e régiment d’infanterie, à la date du 11 mars 1915
(O.B / JMO du 11 mars 1915)
3ème Cie : capitaine Bouxin, Slt Mayer et Smériglio.
Bonjour
Je me reveille. Cela veut il dire que tu as le JMO du 132 quelque part ?
Dis moi oui !
Dans les notes manuscites de mon GP, j'ai pour le 132è RI - 3èCie
Capitaine BOUXIN Charles, né le 24/10/1880 à Vrigne aux bois (Ardennes), mort le 9/10/1915 à Bussy le Château - Secteur de Souain (Marne) des suites de ses blessures, enterré à la Nécropole Nationale de Jonchery-sur-Suippe - 51 - Tombe 2293
Capitaine Vaillant - St Brice.
Lieut Mey ou Meyv ou Mayer – Reims J'arrive pas à lire
Je suis en contact avec le descendant du Cap Bouxin
Amicalement
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Capitaine Günther
Bonsoir Armand,
Hélas non, je n'ai pas le J.M.O du 132e R.I....Sapeur suis, Sapeur demeure...Je t'ai simplement cité mes sources. Dans mon dossier figure l'O.B (Ordre de Bataille pour les Bleuets) extrait du J.M.O en date du 11 mars 1915. Je l'ai également (sous la même forme ) au 15 octobre 1914 (arrivée aux Eparges de la 12°D.I), au 5 février 1915 (concernant la 3° Cie, ajoute le Slt de Boutray), au 11 mars 1915 ( que tu as), et au 1er avril 1915, avant la dernière attaque de la 12°D.I avant qu'elle ne soit relevée.
Cordialement.
Bernard.
Hélas non, je n'ai pas le J.M.O du 132e R.I....Sapeur suis, Sapeur demeure...Je t'ai simplement cité mes sources. Dans mon dossier figure l'O.B (Ordre de Bataille pour les Bleuets) extrait du J.M.O en date du 11 mars 1915. Je l'ai également (sous la même forme ) au 15 octobre 1914 (arrivée aux Eparges de la 12°D.I), au 5 février 1915 (concernant la 3° Cie, ajoute le Slt de Boutray), au 11 mars 1915 ( que tu as), et au 1er avril 1915, avant la dernière attaque de la 12°D.I avant qu'elle ne soit relevée.
Cordialement.
Bernard.
Re: Capitaine Günther
Bonsoir Bernard
Merci je suis interessé par les élements d'avril comme exprimé dans mon message plus haut "Je veux bien la meme chose pour les attaques du 5 au 10 avril (mon GP bléssé le 5). Je ne suis pas préssé et je ne veux pas te faire "pisser de la copie"
Cdt
Armand
Cdt
Armand
Merci je suis interessé par les élements d'avril comme exprimé dans mon message plus haut "Je veux bien la meme chose pour les attaques du 5 au 10 avril (mon GP bléssé le 5). Je ne suis pas préssé et je ne veux pas te faire "pisser de la copie"
Cdt
Armand
Cdt
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Capitaine Günther
Bonsoir BernardEncadrement du 132e régiment d’infanterie, à la date du 11 mars 1915
(O.B / JMO du 11 mars 1915)
Etat-major:
Lcl Maurel, Chef de Corps.
Ltn Seheidecker, adjoint chef de corps;
Médecin major de 2e classe Delpy;
Ltn Dubois, porte-drapeau; Ltn Gabet, officier chargé des détails;
Ltn Cordier, officier d’approvisionnement; Slt Convers, officier téléphoniste;
chef de musique Flament;
Une autre source me dit Ltn Gabel Officier de l'Etat-civil, http://wiki.geneanet.org/index.php/PARENT_Joseph-Henri
J'ai une copie de cet acte de déces
A l'occasion, tu me diras et aussi si tu peux le detail de l'attaque du 5 avril
Bon Voyage
Amicalement
Armand
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Capitaine Günther
Bonsoir à tous,
bonsoir Armand,
J'ai bien suivi ton fil, et en effet, il est écrit Gabel.
Ca pue la coquille...mais qui ?
De mon côté, le Ltn GABET est dans l'état d'encadrement du
16 octobre 1914 : Officier chargé des détails,
05 février 1915 : Officier chargé des détails,
11 mars 1915 : Officier chargé des détails.
En clair, le Ltn Gabet est cité trois, au même poste, et avec la même orthographe...Ce qui n'est pas une garantie absolue, j'en conviens bien volontiers.
Au delà, hélas, il faut appeler le reste de l'équipe à la rescousse, c'est au-delà de mon cercle de compéténce (je n'ai pas les moyens de vérifier plus finement mes données)...
Amicalement
Bernard.
bonsoir Armand,
J'ai bien suivi ton fil, et en effet, il est écrit Gabel.
Ca pue la coquille...mais qui ?
De mon côté, le Ltn GABET est dans l'état d'encadrement du
16 octobre 1914 : Officier chargé des détails,
05 février 1915 : Officier chargé des détails,
11 mars 1915 : Officier chargé des détails.
En clair, le Ltn Gabet est cité trois, au même poste, et avec la même orthographe...Ce qui n'est pas une garantie absolue, j'en conviens bien volontiers.
Au delà, hélas, il faut appeler le reste de l'équipe à la rescousse, c'est au-delà de mon cercle de compéténce (je n'ai pas les moyens de vérifier plus finement mes données)...
Amicalement
Bernard.
Re: Capitaine Günther
Merci
Sur les traces du 132ème RI " Un contre Huit " et du 294ème RI (le "29-4")
Re: Capitaine Günther
Bonjour à tous,
Bonjour Armand...
Pardon pour la lenteur de ma réaction...Mais petit bonus : l'attaque du 27 mars (que tout le monde puisse suivre...)
Le 132° R.I sur les Eparges.
Préambule.
Les attaques d’Avril sont précédées des attaques des 27 et 28 mars 1915.
En date du 20 mars 1915 :
Objectif primaire : S’emparer de l’éperon Est afin d’avoir des vues directes sur les secondes lignes allemandes.
Objectif secondaire : s’emparer du bastion Ouest et de la courtine reliant les deux bastions.
Situation ENI : La batterie de 305 installée à Woël bat la crête des Eparges. Avec les mortiers de 280, elle interdit toute installation de troupes françaises au sommet de l’éperon.
Situation AMI : Il est impératif dans un premier temps de réaliser des abris aptes à résister à cette artillerie lourde, et dans un second temps, de réduire ces batteries au silence.
Articulation : Appuyée par la division de marche de Verdun et l’artillerie de la place, la 12e D.I sera en mesure d’attaquer à compter du 25 mars 1915.
En date du 25 mars :
Ordre à la 12e D.I :
Objectif : Portion des deux tranchées parallèles.
Limite droite : boyau T et le point K zéro,
Limite Gauche : Corne Sud-est du bois.
Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.
Unités concernées : 25e B.C.P, 54e R.I
Appui : 106e et 132e R.I, Génie des 6e et 14e B.G
Heure de l’attaque : 16h00.
Réalisation :
27 mars 1915 :
17h00, les objectifs sont presque tous atteints.
21h00, les 106e et 132e R.I avec le Génie réorganisent le terrain.
21h30 : contre-attaque allemande.
28 mars 1915 :
04h00 : le maintien sur les positions conquises est impossibles et la 12e D.I doit céder le terrain conquis la veille.
Bonjour Armand...
Pardon pour la lenteur de ma réaction...Mais petit bonus : l'attaque du 27 mars (que tout le monde puisse suivre...)
Le 132° R.I sur les Eparges.
Préambule.
Les attaques d’Avril sont précédées des attaques des 27 et 28 mars 1915.
En date du 20 mars 1915 :
Objectif primaire : S’emparer de l’éperon Est afin d’avoir des vues directes sur les secondes lignes allemandes.
Objectif secondaire : s’emparer du bastion Ouest et de la courtine reliant les deux bastions.
Situation ENI : La batterie de 305 installée à Woël bat la crête des Eparges. Avec les mortiers de 280, elle interdit toute installation de troupes françaises au sommet de l’éperon.
Situation AMI : Il est impératif dans un premier temps de réaliser des abris aptes à résister à cette artillerie lourde, et dans un second temps, de réduire ces batteries au silence.
Articulation : Appuyée par la division de marche de Verdun et l’artillerie de la place, la 12e D.I sera en mesure d’attaquer à compter du 25 mars 1915.
En date du 25 mars :
Ordre à la 12e D.I :
Objectif : Portion des deux tranchées parallèles.
Limite droite : boyau T et le point K zéro,
Limite Gauche : Corne Sud-est du bois.
Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.
Unités concernées : 25e B.C.P, 54e R.I
Appui : 106e et 132e R.I, Génie des 6e et 14e B.G
Heure de l’attaque : 16h00.
Réalisation :
27 mars 1915 :
17h00, les objectifs sont presque tous atteints.
21h00, les 106e et 132e R.I avec le Génie réorganisent le terrain.
21h30 : contre-attaque allemande.
28 mars 1915 :
04h00 : le maintien sur les positions conquises est impossibles et la 12e D.I doit céder le terrain conquis la veille.
Re: Capitaine Günther
Bonjour Bernard,
Bonjour à tous,
Armand, pardonnez moi de me glisser dans le fil, mon GP (6RG) a été blessé ce 27 mars 1915 pas très loin de là (Riaville). Bernard, sais-tu si l'attaque a-t-elle été ciblée sur Les Eparges uniquement ou étendue sur la zone (je pense à la ligne de défense Riaville-Braquis) ? La division de marche de Verdun comprenait-elle des éléments du 6RG ?
Il n'y a pas le feu au lac,
Je te remercie par avance,
Bien amicalement,
Franck
Bonjour à tous,
Armand, pardonnez moi de me glisser dans le fil, mon GP (6RG) a été blessé ce 27 mars 1915 pas très loin de là (Riaville). Bernard, sais-tu si l'attaque a-t-elle été ciblée sur Les Eparges uniquement ou étendue sur la zone (je pense à la ligne de défense Riaville-Braquis) ? La division de marche de Verdun comprenait-elle des éléments du 6RG ?
Il n'y a pas le feu au lac,
Je te remercie par avance,
Bien amicalement,

Franck
www.navires-14-18.com
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Le cœur des vivants doit être le tombeau des morts. André Malraux.
Re: Capitaine Günther
Bonjour à tous,
Bonjour Armand
Le 132° R.I sur les Eparges (suite et fin).
Les attaques des 5, 6, 8 et 9 avril 1915.
En date du 4 avril 1915 : la 12e D.I est aux ordres du Gal PAULINIER.
Objectif primaire : Sans changement
Objectif secondaire : Sans changement (voir objectifs de l’attaque du 27/03/2007).
Situation ENI :
Situation AMI :
Articulation :
En date du 4 avril :
Ordre à la 12e D.I :
Objectif : Partant de la base B, Sape 11, N et O, atteindre le Mamelon C et la crête D – X où ils s’installeront. Ces régiments auront en outre à assurer la garde des tranchées de première ligne…
Limite droite : boyau T et le point K zéro,
Limite Gauche : Corne Sud-est du bois.
Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.
Unités concernées : 24e brigade (106e et 132e R.I ). Aux ordres du Gal Cdt la 12e D.I : les deux bataillons restants du 67e R.I (tranchée de Calonnes) et le 25e B.C.P (Rupt en Woëvre)
Appui : La 24e brigade sera renforcée d’un bataillon du 67e R.I, en réserve à Montgirmont, du groupe d’artillerie de campagne du 46e R.A de la côte des Hures, et des Cies du Génie 6/4, 6/4 bis, 6/5 et 4/13.
Articulation:
106e R.I à droite, formation triangle pointe en avant, de B et Sape 11, ayant pour objectif du Mamelon C au Point D, crête militaire incluse.
132e R.I à gauche, même formation, à partir de la ligne N, i et O’, ayant pour objectif les points E’, K et X (point X en deuxième objectif).
Pivot des 106 et 132e R.I : point D2.
En date du 5 avril :
Articulation :
…..
132e R.I : Bataillon d’attaque : 1er bataillon (Cdt Rayer), 2ème bataillon (Cdt Girard) en appui et liaison avec le 160e R.I (Cies 2/6 et 2/7), 3ème bataillon (Cne Caillet) renforcé de la Cie 2/5, à la garde aux tranchées.
15h00 : Tirs de préparation
15h30 : Les régiments rejoignent les bases de départ
16h00 : début de l’attaque. Les 106e et 132e R.I débouchent. L’aile gauche (106e R.I) parvient à progresser. L’aile droite (132e R.I) dans un premier temps, reste cloué au sol, puis avance malgré la puissance du feu ENI (position allemande fortement renforcée dans la nuit du 4 sur sa ligne D, E, I, X). Les combats au corps à corps s’engagent sur le Point d, mais les 6e et 8e Cies, sur un terrain découvert, sont contraintes au replis et s’abritent entre les Sapes 10 et 11.
18h00 : les 6e et 8e Cies repartent à l’attaque, 6e Cie en tête.
19h30 : le 1er bataillon s’accroche toujours aux Point I et E. La 11e Cie est contrainte d’arrêter le combat (armement hors service à cause de la boue).
21h00 : forte contre-attaque allemande sur les Points I et E. Elle est dispersée par le 1er bataillon.
23h00 : (heure non précisée avec exactitude) deuxième contre-attaque allemande également repoussée, mais reste accrochée sur les position du 1er bataillon et reste au contact.
En date du 6 avril :
04h00 : les 11e et 12e Cies du 67e R.I renforcées à gauche par la 7e Cie du 132e R.I s’appuyant sur le 1er bataillon du 132 (Cdt Rayer), traversent les positions tenues et partent à l’assaut des Points X et I. Les 6e et 8e Cies (132e R.I) attaquent sur I, E et D. L’attaque est clouée par des tirs de mitrailleuse allemandes venant des Points X et K.
04h30 : Les unités françaises étant maintenues sur leurs lignes, violente contre-attaque allemande sur le Mamelon C et le Point D2 (jonction des 106e et 132e R.I). Les rapports de force étant trop inégal, les Allemands, au combat au corps à corps, reprennent le Mamelon C.
15h00 : Violents tirs de barrage de l’artillerie française sur les Points C, D, E.
16h00 : Contre-attaque française. Le 106e R.I reprend le Mamelon C, le 132e R.I (renforcé du 1er bataillon (Cdt Duffié) du 67e R.I reprend la ligne D, E, puis la ligne I, S. L’ENI recule, le 132e R.I avance jusqu’à D2. Le bataillon Rayer et les 6e et 8e Cies du 132e atteignent le versant Sud.
En date du 7 avril :
04h15 : Violentes contre-attaque allemande. Les deux R.I ne peuvent plus bénéficier de l’appui de l’artillerie française (les lignes de front sont trop imbriquées).
07h00 : Les Unités françaises sont contraintes au replis.
09h10 : ordre est donné au 25e B.C.P de monter en ligne.
13h15 : Tirs de barrage de l’artillerie allemande suivi, dans la foulée, d’une contre-attaque allemande face au 106e et 132e R.I. Débordé, le 106e R.I perd à nouveau le Mamelon C. Mais la contre-attaque est enrayée.
15h30 : les 106 et 132e R.I reçoivent l’ordre de repartir à l’assaut appuyés par le 25e B.C.P plus toutes les réserves des 106e, 132e et 67e R.I.
16h30 : le Lcl Barjonnet, commandant le 106e R.I est blessé au combat.
16h45 : l’heure de l’assaut est reporté.
17h15 : le Cdt Rayer est blessé au combat.
17h30 : l’assaut est définitivement reporté au lendemain.
19h00 : les français, le 7 avril, ont été presque ramenés sur leurs bases du 5 avril.
23h00 : le 106e R.I tente des contre-attaques, sans succès.
En date du 8 avril :
08h00 : l’artillerie française commence le pilonnage du Mamelon C, et des tranchées tenues par les Allemands.
09h00 : le 106e R.I et le 25e BC.P en 1ère ligne soutenues par le 132e R.I commandé par le Lcl Maurel. Reprise des combats. Les duels d’artillerie continueront toute la journée.
09h10 : Le Mamelon C est définitivement repris, puis les Points D, E, et I.
le 9 avril :
Le 8e R.I relève le 132e R.I
Voilà, mon cher Armand, ce que je pouvais te dire du 132e R.I sur les Eparges en 1915. Je te rapelle toutefois que je suis Sapeur. Je pense que d'autres intervenants seront sans doute plus à même de modifier tel ou tel renseignement...j'ai pu en effet commettre des erreurs (je ne pense pas mais...)
Amicalement.
Bernard.
Bonjour Armand
Le 132° R.I sur les Eparges (suite et fin).
Les attaques des 5, 6, 8 et 9 avril 1915.
En date du 4 avril 1915 : la 12e D.I est aux ordres du Gal PAULINIER.
Objectif primaire : Sans changement
Objectif secondaire : Sans changement (voir objectifs de l’attaque du 27/03/2007).
Situation ENI :
Situation AMI :
Articulation :
En date du 4 avril :
Ordre à la 12e D.I :
Objectif : Partant de la base B, Sape 11, N et O, atteindre le Mamelon C et la crête D – X où ils s’installeront. Ces régiments auront en outre à assurer la garde des tranchées de première ligne…
Limite droite : boyau T et le point K zéro,
Limite Gauche : Corne Sud-est du bois.
Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.
Unités concernées : 24e brigade (106e et 132e R.I ). Aux ordres du Gal Cdt la 12e D.I : les deux bataillons restants du 67e R.I (tranchée de Calonnes) et le 25e B.C.P (Rupt en Woëvre)
Appui : La 24e brigade sera renforcée d’un bataillon du 67e R.I, en réserve à Montgirmont, du groupe d’artillerie de campagne du 46e R.A de la côte des Hures, et des Cies du Génie 6/4, 6/4 bis, 6/5 et 4/13.
Articulation:
106e R.I à droite, formation triangle pointe en avant, de B et Sape 11, ayant pour objectif du Mamelon C au Point D, crête militaire incluse.
132e R.I à gauche, même formation, à partir de la ligne N, i et O’, ayant pour objectif les points E’, K et X (point X en deuxième objectif).
Pivot des 106 et 132e R.I : point D2.
En date du 5 avril :
Articulation :
…..
132e R.I : Bataillon d’attaque : 1er bataillon (Cdt Rayer), 2ème bataillon (Cdt Girard) en appui et liaison avec le 160e R.I (Cies 2/6 et 2/7), 3ème bataillon (Cne Caillet) renforcé de la Cie 2/5, à la garde aux tranchées.
15h00 : Tirs de préparation
15h30 : Les régiments rejoignent les bases de départ
16h00 : début de l’attaque. Les 106e et 132e R.I débouchent. L’aile gauche (106e R.I) parvient à progresser. L’aile droite (132e R.I) dans un premier temps, reste cloué au sol, puis avance malgré la puissance du feu ENI (position allemande fortement renforcée dans la nuit du 4 sur sa ligne D, E, I, X). Les combats au corps à corps s’engagent sur le Point d, mais les 6e et 8e Cies, sur un terrain découvert, sont contraintes au replis et s’abritent entre les Sapes 10 et 11.
18h00 : les 6e et 8e Cies repartent à l’attaque, 6e Cie en tête.
19h30 : le 1er bataillon s’accroche toujours aux Point I et E. La 11e Cie est contrainte d’arrêter le combat (armement hors service à cause de la boue).
21h00 : forte contre-attaque allemande sur les Points I et E. Elle est dispersée par le 1er bataillon.
23h00 : (heure non précisée avec exactitude) deuxième contre-attaque allemande également repoussée, mais reste accrochée sur les position du 1er bataillon et reste au contact.
En date du 6 avril :
04h00 : les 11e et 12e Cies du 67e R.I renforcées à gauche par la 7e Cie du 132e R.I s’appuyant sur le 1er bataillon du 132 (Cdt Rayer), traversent les positions tenues et partent à l’assaut des Points X et I. Les 6e et 8e Cies (132e R.I) attaquent sur I, E et D. L’attaque est clouée par des tirs de mitrailleuse allemandes venant des Points X et K.
04h30 : Les unités françaises étant maintenues sur leurs lignes, violente contre-attaque allemande sur le Mamelon C et le Point D2 (jonction des 106e et 132e R.I). Les rapports de force étant trop inégal, les Allemands, au combat au corps à corps, reprennent le Mamelon C.
15h00 : Violents tirs de barrage de l’artillerie française sur les Points C, D, E.
16h00 : Contre-attaque française. Le 106e R.I reprend le Mamelon C, le 132e R.I (renforcé du 1er bataillon (Cdt Duffié) du 67e R.I reprend la ligne D, E, puis la ligne I, S. L’ENI recule, le 132e R.I avance jusqu’à D2. Le bataillon Rayer et les 6e et 8e Cies du 132e atteignent le versant Sud.
En date du 7 avril :
04h15 : Violentes contre-attaque allemande. Les deux R.I ne peuvent plus bénéficier de l’appui de l’artillerie française (les lignes de front sont trop imbriquées).
07h00 : Les Unités françaises sont contraintes au replis.
09h10 : ordre est donné au 25e B.C.P de monter en ligne.
13h15 : Tirs de barrage de l’artillerie allemande suivi, dans la foulée, d’une contre-attaque allemande face au 106e et 132e R.I. Débordé, le 106e R.I perd à nouveau le Mamelon C. Mais la contre-attaque est enrayée.
15h30 : les 106 et 132e R.I reçoivent l’ordre de repartir à l’assaut appuyés par le 25e B.C.P plus toutes les réserves des 106e, 132e et 67e R.I.
16h30 : le Lcl Barjonnet, commandant le 106e R.I est blessé au combat.
16h45 : l’heure de l’assaut est reporté.
17h15 : le Cdt Rayer est blessé au combat.
17h30 : l’assaut est définitivement reporté au lendemain.
19h00 : les français, le 7 avril, ont été presque ramenés sur leurs bases du 5 avril.
23h00 : le 106e R.I tente des contre-attaques, sans succès.
En date du 8 avril :
08h00 : l’artillerie française commence le pilonnage du Mamelon C, et des tranchées tenues par les Allemands.
09h00 : le 106e R.I et le 25e BC.P en 1ère ligne soutenues par le 132e R.I commandé par le Lcl Maurel. Reprise des combats. Les duels d’artillerie continueront toute la journée.
09h10 : Le Mamelon C est définitivement repris, puis les Points D, E, et I.
le 9 avril :
Le 8e R.I relève le 132e R.I
Voilà, mon cher Armand, ce que je pouvais te dire du 132e R.I sur les Eparges en 1915. Je te rapelle toutefois que je suis Sapeur. Je pense que d'autres intervenants seront sans doute plus à même de modifier tel ou tel renseignement...j'ai pu en effet commettre des erreurs (je ne pense pas mais...)
Amicalement.
Bernard.