Bonjour,
je recherche le parcours du 165ème RI en 1914-1918 et des informations.
merci d'avance
Cordialement
165 ème RI
- christian1
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- Inscription : mar. mars 14, 2006 1:00 am
Re: 165 ème RI
Christian
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
Re: 165 ème RI
Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Christian
A ma connaissance, les 164ème RI + 165ème RI + 166ème RI constituaient - au début de la Grande Guerre - les garnisons des places du Nord-Est et à Verdun. Qui pourrait en dire plus ...?
Il y avait ainsi un bataillon du 165ème RI à la place de Montmédy qui comportait alors 1 bataillon et demi d'infanterie, 1 batterie d'artillerie à pied, 1/2 compagnie de génie ( 2500 hommes environ ).
Le 27/08/1914, la garnison évacue la place ;
Le 28/08/1914, la troupe atteint "Fontaine-St-Dagobert" au centre de la forêt de la Woëvre puis repart pour tenter le passage de la Meuse à Consenvoye ;
Le 29/08/1914, le bataillon du 165ème RI monte à l'attaque mais l'affaire tourne au désastre à Brandeville!
Voici donc un début de parcours d'éléments du 165ème RI : la suite aux spécialistes ...!
Un bonjour de Belgique
Bonjour Christian
A ma connaissance, les 164ème RI + 165ème RI + 166ème RI constituaient - au début de la Grande Guerre - les garnisons des places du Nord-Est et à Verdun. Qui pourrait en dire plus ...?
Il y avait ainsi un bataillon du 165ème RI à la place de Montmédy qui comportait alors 1 bataillon et demi d'infanterie, 1 batterie d'artillerie à pied, 1/2 compagnie de génie ( 2500 hommes environ ).
Le 27/08/1914, la garnison évacue la place ;
Le 28/08/1914, la troupe atteint "Fontaine-St-Dagobert" au centre de la forêt de la Woëvre puis repart pour tenter le passage de la Meuse à Consenvoye ;
Le 29/08/1914, le bataillon du 165ème RI monte à l'attaque mais l'affaire tourne au désastre à Brandeville!
Voici donc un début de parcours d'éléments du 165ème RI : la suite aux spécialistes ...!
Un bonjour de Belgique
Bien cordialement
Paul Pastiels
Paul Pastiels
- christian1
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- Inscription : mar. mars 14, 2006 1:00 am
Re: 165 ème RI
Bonjour Paul,
Merci pour ces précisions je vais aller a la recherche.
Cordialement
Christian
Merci pour ces précisions je vais aller a la recherche.
Cordialement
Christian
Christian
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
Re: 165 ème RI
Bonjour Christian, pour tes recherches, vas sur google et tapes "parcours de guerre", il est en premier de liste , tu trouvera ttes les infos que tu cherches sur le 164 et 165 RI et autres infos A+ Henri
Théo
- christian1
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Re: 165 ème RI
Bonjour, Henri
Je suis allez sur ce site et trouvé , j'ai quelques correspondances d'un du 165ème je vais pouvoir situé ces écrits je pense.
Merci pour ces renseignements
Cordialement
Je suis allez sur ce site et trouvé , j'ai quelques correspondances d'un du 165ème je vais pouvoir situé ces écrits je pense.
Merci pour ces renseignements
Cordialement
Christian
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
Re: 165 ème RI
Bonjour à tous,je recherche le parcours du 165ème RI en 1914-1918 et des informations.
Bonjour Christian,
Mon père a été mobilisé en août 1914 en qualité de caporal au 165è RI de la défense mobile de Verdun (7è compagnie). Il a été fait prisonnier le 24 février 1916 (grande offensive allemande) au bois des Caures.
Voici mes sources concernant le 165è RI:
1) wikipedia pour le parcours du 165è RI de 1914 à 1918
2) http://www.association14-18.org/referen ... ts/reg.htm
3) http://www.chtimiste.com/ pour l'historique, les témoignages; photos pour 9 comp. du 165è RI.
4) En axant mes recherches sur l'attaque brusquée du 21 février 1916 (Bois des Caures)au 24 février, j'ai trouvé, de nombreux témoignages de soldats. J'ai oublié d'en noter mes sources, alors je vous livre ces témoignages:
l'assaut du 21 février 1916
« Le temps, pluvieux depuis le début du mois, s'était rasséréné, après quelques jours de violentes bourrasques qui avaient empêché nos avions de sortir.
Le dimanche 20 février avait été une journée de soleil radieux ; et c'est par un beau froid sec que, le 21 au matin, à 7h15,se déclenchait le « trommelfeuer » ( le tambour de feu ).
Un ouragan d'acier s'abattait sur nos lignes. (...) La violence du bombardement dépassa en intensité tout ce que l'on avait pu voir jusqu'alors. Nos observateurs renonçaient à noter toutes les batteries repérées en action. »
« A 16 heures, l'intensité du bombardement atteignait son maximum.
Dans leurs tranchées éboulées, comblées aux trois quarts, sous l'enchevêtrement des arbres abattus, les survivants du bombardement attendaient l'ennemi, le fusil au poing.
Sur tout le front d'attaque, nos troupes soutinrent le choc magnifiquement ; à Brabant, le 351e régiment d'infanterie ; au bois de Haumont le 165e . (...), luttèrent jusqu'à la nuit tombante.
Et lorsque l'ombre eut arrêté la bataille, les Boches n'avaient fait pour toute conquête que celle du bois de Haumont !
« La nuit du 21, il neigea; et le matin blafard se leva, le 22, sur un champ de bataille recouvert d'un épais tapis blanc. Les vagues d'assaut boches ne devaient plus être, de longtemps, favorisées par une journée comme celle du 21 février ! (...)
(...)De toute évidence, l'ennemi avançait bien péniblement.
Pourquoi ? C'est que, maintenant, nous combattions en rase campagne. Plus d'organisations défensives. Pour seule protection, les tranchées ébauchées en une nuit avec les outils portatifs. Et nous luttions un contre trois.
Malgré leur infériorité numérique et l'infériorité plus grave encore de notre artillerie, nos soldats empêchaient tout le jour les vagues d'assaut sans cesse renouvelées de déboucher de la Wavrille, entre le bois de Ville et l'Herbebois, et de s'emparer de la côte 350, dont la possession eût permis à l'ennemi de prendre d'enfilade notre position de Beaumont. (...) »
"Le 21 février 1916, à 7 h. 15, l'ennemi ouvre le feu sur les deux rives de la Meuse, sur un front de 40 kilomètres. En même temps, il bombarde Verdun systématiquement. Les derniers habitants sont évacués par l'autorité militaire, le 25 à midi.
Pendant neuf heures, toutes les pièces d'artillerie Allemande, tous les lance-mines tirent sans arrêt à une cadence de feu roulant. Dans tous les bois à proximité du front, c'est un véritable feu d'artifice. Ce tir prodigieux d'écrasement s'abat avec une énorme proportion d'obus lourds; 150 et 210 arrivent par rafales.
Sous ce déluge de mitraille, les tranchées, les boyaux sont nivelés, les bois deviennent un enchevêtrement de troncs et de branches, les villages croulent et s'effacent.
L’attaque d'infanterie Allemande se déclenche à 16 h. 15, à la tombée du jour, du bois d'Haumont à Ornes."
« Au soir du 23, (...) le Commandement allemand sentait le moment décisif. Il comprenait que, s'il ne parvenait pas à forcer l'accès de Verdun avant l'arrivée des troupes de secours, c'en était fait de ses espérances. Il fallait tenter un effort suprême.Il renforçait donc, le jeudi 24, ses troupes d'assaut. Nos troupes, exténuées par trois jours de lutte inégale, mal ravitaillées, couchant dans la neige, dans la boue glacée, plièrent sous le choc. »
« Les troupes du 30e corps déployaient une vaillance étonnante et presque invraisemblable. Chaque centre de résistance, bois, village, lacis de tranchées éboulées ou groupement chaotique de trous d'obus permettait à nos unités de renouveler les exploits des chasseurs de Driant et contribuait pour sa part à briser la ruée.
Le soldat et l'officier français, comprenant la grandeur de leur tâche, s'en acquittaient avec stoïcisme ; perdus dans un océan déchaîné, sachant que nul n'entendait leurs signaux de détresse, ils s'acharnaient à ralentir le flot qui les débordait les uns après les autres et préféraient la mort ou l'horrible captivité au salut qu'ils eussent pu trouver dans la retraite. Nos hommes souffraient et peinaient au-delà de ce que l'on peut imaginer; ils accomplissaient leur devoir avec simplicité, sans forfanterie, et par là, ils touchaient au sublime ».
J'ai aussi trouvé des cartes géographiques.
Il existe un "Historique du 165e Régiment d'Infanterie ; Henri CHARLES-LAVAUZELLE - Éditeur militaire ; 1920 ; Paris-Limoges." , que,malheureusement, je ne possède pas.
Voilà toutes mes trouvailles concernant le 165èRI.
Bonne chance dans vos recherches.
Bien cordialement,
Astrid
Re: 165 ème RI
J'ai oublié d'ajouter le témoignage suivant:je recherche le parcours du 165ème RI en 1914-1918 et des informations.
Journée du 22 février 1916, attaque allemande sur la rive droite.
Témoignage d'Alfred LIEVRE, soldat au 165e R.I:
" Que dire des actes d'héroïsme accomplis ! Chacun fait son devoir, mais contre le nombre il n'y avait rien à faire. Jusqu'à 3 heures, la lutte continue, âpre. On se fusille à bout portant et point n'est besoin de faire de grands efforts pour lancer au but les grenades. A 3 heures, il ne reste plus d'officiers ; le lieutenant Haidouin a les deux jambes brisées et est fait prisonnier ; le capitaine Héry, le poignet droit littéralement coupé, est fait prisonnier également, mais il s'échappera dans la nuit après avoir tué deux de ses gardiens et rentrera dans nos lignes guidé par son chien qui ne le quitte jamais.
C'est alors que j'ai vécu des moments les plus tragiques de la guerre. Baïonnette en avant, nous nous élançons à travers l'ennemi pour essayer de gagner la route descendant vers Vacherauville. Je me souviendrai toujours d'un Boche, un gamin (il n'avait certainement pas plus de 18 ans) qui, me voyant bondir, se mit à genoux pour demander grâce. Trop tard, mon arme s'enfonça et je n'oublierai jamais ses yeux hagards qui me fixaient.
Lorsque nous fûmes sortis du bois et qu'abrités par le talus de la route nous empêchions à coups de fusil les Boches de sortir, nous n'étions plus que 14. C'est là que j'ai vu mon camarade Hayon, en tireur émérite, debout sur le talus, faire le coup de feu avec un sang-froid admirable. La rage au cœur (il avait appris peu de temps avant la mort de son frère, adjudant au 94e), il descendait son Boche à chaque coup.
- christian1
- Messages : 114
- Inscription : mar. mars 14, 2006 1:00 am
Re: 165 ème RI
Bonjour,J'ai oublié d'ajouter le témoignage suivant:
Journée du 22 février 1916, attaque allemande sur la rive droite.
Témoignage d'Alfred LIEVRE, soldat au 165e R.I:
" Que dire des actes d'héroïsme accomplis ! Chacun fait son devoir, mais contre le nombre il n'y avait rien à faire. Jusqu'à 3 heures, la lutte continue, âpre. On se fusille à bout portant et point n'est besoin de faire de grands efforts pour lancer au but les grenades. A 3 heures, il ne reste plus d'officiers ; le lieutenant Haidouin a les deux jambes brisées et est fait prisonnier ; le capitaine Héry, le poignet droit littéralement coupé, est fait prisonnier également, mais il s'échappera dans la nuit après avoir tué deux de ses gardiens et rentrera dans nos lignes guidé par son chien qui ne le quitte jamais.
C'est alors que j'ai vécu des moments les plus tragiques de la guerre. Baïonnette en avant, nous nous élançons à travers l'ennemi pour essayer de gagner la route descendant vers Vacherauville. Je me souviendrai toujours d'un Boche, un gamin (il n'avait certainement pas plus de 18 ans) qui, me voyant bondir, se mit à genoux pour demander grâce. Trop tard, mon arme s'enfonça et je n'oublierai jamais ses yeux hagards qui me fixaient.
Lorsque nous fûmes sortis du bois et qu'abrités par le talus de la route nous empêchions à coups de fusil les Boches de sortir, nous n'étions plus que 14. C'est là que j'ai vu mon camarade Hayon, en tireur émérite, debout sur le talus, faire le coup de feu avec un sang-froid admirable. La rage au cœur (il avait appris peu de temps avant la mort de son frère, adjudant au 94e), il descendait son Boche à chaque coup.
Pour commencer excusez de ma réponse tardive pour cause de vacances.
Merci pour des renseignements et ces témoignages. Actuellement je transcris les écrits d'un du 165ème (j'en ai déposés sur ce site) nous pouvons nous rendre compte des souffrances endurées.
Cordialement
Christian
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
Re: 165 ème RI
Bonjour,Bonjour,
Actuellement je transcris les écrits d'un du 165ème (j'en ai déposés sur ce site) nous pouvons nous rendre compte des souffrances endurées.
Voilà d'autes infos que j'ai collectées sur le 165è RI grâce aux membres de ce forum. (sur le Net, je ne trouve malheureusement pas grand-chose).
2 noms d'officiers morts pour la France:
-Colonel FURIOUX (165e RI)
-Colonel VAULET Philippe "tombé le 23 février 1916 tombé près de son P.C sur le coteau de Mormont. Le Colonel VAULET chef de corps du 165e R.I ,commandait le sous-secteur Est occupé par les 56e et 59e BCP ( Colonel DRIANT déjà cité ) et devait défendre la moitié du point d'appui du bois d'Haumont et le point d'appui de bois des Caures."
Le nom de cet auteur qui a combattu dans le 165è RI: André Thérive
-« Roger Puthoste – qui prendra pour pseudonyme littéraire André Thérive – est né en 1891. Il est sous les drapeaux lorsque la guerre éclate. Il participe notamment aux combats de Ville-sur-Couzances le 6 septembre 1914, où il est blessé et évacué 53 jours ; de Jumelle d'Ornes le 14 décembre ; de Marchéville le 12 avril 1915, où il est à nouveau blessé et évacué pendant 47 jours. Nommé caporal le 9 mars, il est ensuite sergent-fourrier (2 décembre 1915) puis sergent-major (17 janvier 1917) dans une compagnie de mitrailleuses.
..... // .....
« Frères d’armes » est le premier volume d’une collection de témoignages paru chez l’éditeur de Norton Cru .....
Il a également évoqué sa guerre dans d'autres ouvrages, notamment "Noir et or" (1930), "Voix du sang" (1955) et "Ecrevisse de rempart" (1969). Il a laissé enfin une volumineuse correspondance de guerre qui a été partiellement éditée par Benoît Le Roux dans André Thérive et ses amis en 14-18 (chez l'auteur, 1987).
« Frères d’armes » est le premier volume d’une collection de témoignages paru chez l’éditeur de Norton Cru, et dont ce dernier est sans doute à l’origine. Paradoxalement, cet ouvrage est avant tout littéraire. En 1930, Thérive est un auteur réputé et un critique influent. Chef de file du roman populiste, il se place résolument du côté des sans grade. Ce sont moins les faits militaires qui l’intéressent (« Je vais passer les histoires qu’un chacun raconterait aussi bien que moi, et qui ne sont que la guerre ») que la façon dont la guerre modifie et pervertit les relations entre les individus. Ironiste quelque peu désabusé, généreux et compatissant, son témoignage respire la sincérité, même si certaines anecdotes paraissent enjolivées. Thérive avait la réputation d’un homme de cœur… ce qui ne l’empêcha pas plus tard de collaborer avec l’occupant nazi. »
Le surnom des 164e et 165e R.I (régiments de la Place de Verdun) :
on les appelait "Ecrevisse de Rempart" : argot militaire désignant les Régiments dits de Forteresse.
Je voulais me procurer "André Thérive et ses amis en 14-18 (de Benoît Le Roux, 1987)" mais il n'est plus disponible et n'a pas été réédité.
Je n'ai pas trouvé votre transcription d'un du 165è sur le forum. Dans quelle rubrique l'avez-vous placée?
Bien cordialement,
Astrid
- christian1
- Messages : 114
- Inscription : mar. mars 14, 2006 1:00 am
Re: 165 ème RI
Bonjour Astrid, Les écrits sont se trouvent dans LES PAGES VECUES. sous christian1Bonjour,
Voilà d'autes infos que j'ai collectées sur le 165è RI grâce aux membres de ce forum. (sur le Net, je ne trouve malheureusement pas grand-chose).
2 noms d'officiers morts pour la France:
-Colonel FURIOUX (165e RI)
-Colonel VAULET Philippe "tombé le 23 février 1916 tombé près de son P.C sur le coteau de Mormont. Le Colonel VAULET chef de corps du 165e R.I ,commandait le sous-secteur Est occupé par les 56e et 59e BCP ( Colonel DRIANT déjà cité ) et devait défendre la moitié du point d'appui du bois d'Haumont et le point d'appui de bois des Caures."
Le nom de cet auteur qui a combattu dans le 165è RI: André Thérive
-« Roger Puthoste – qui prendra pour pseudonyme littéraire André Thérive – est né en 1891. Il est sous les drapeaux lorsque la guerre éclate. Il participe notamment aux combats de Ville-sur-Couzances le 6 septembre 1914, où il est blessé et évacué 53 jours ; de Jumelle d'Ornes le 14 décembre ; de Marchéville le 12 avril 1915, où il est à nouveau blessé et évacué pendant 47 jours. Nommé caporal le 9 mars, il est ensuite sergent-fourrier (2 décembre 1915) puis sergent-major (17 janvier 1917) dans une compagnie de mitrailleuses.
..... // .....
« Frères d’armes » est le premier volume d’une collection de témoignages paru chez l’éditeur de Norton Cru .....
Il a également évoqué sa guerre dans d'autres ouvrages, notamment "Noir et or" (1930), "Voix du sang" (1955) et "Ecrevisse de rempart" (1969). Il a laissé enfin une volumineuse correspondance de guerre qui a été partiellement éditée par Benoît Le Roux dans André Thérive et ses amis en 14-18 (chez l'auteur, 1987).
« Frères d’armes » est le premier volume d’une collection de témoignages paru chez l’éditeur de Norton Cru, et dont ce dernier est sans doute à l’origine. Paradoxalement, cet ouvrage est avant tout littéraire. En 1930, Thérive est un auteur réputé et un critique influent. Chef de file du roman populiste, il se place résolument du côté des sans grade. Ce sont moins les faits militaires qui l’intéressent (« Je vais passer les histoires qu’un chacun raconterait aussi bien que moi, et qui ne sont que la guerre ») que la façon dont la guerre modifie et pervertit les relations entre les individus. Ironiste quelque peu désabusé, généreux et compatissant, son témoignage respire la sincérité, même si certaines anecdotes paraissent enjolivées. Thérive avait la réputation d’un homme de cœur… ce qui ne l’empêcha pas plus tard de collaborer avec l’occupant nazi. »
Le surnom des 164e et 165e R.I (régiments de la Place de Verdun) :
on les appelait "Ecrevisse de Rempart" : argot militaire désignant les Régiments dits de Forteresse.
Je voulais me procurer "André Thérive et ses amis en 14-18 (de Benoît Le Roux, 1987)" mais il n'est plus disponible et n'a pas été réédité.
Je n'ai pas trouvé votre transcription d'un du 165è sur le forum. Dans quelle rubrique l'avez-vous placée?
Bien cordialement,
Astrid
Merci encore pour votre aide
Cordialement
Christian
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915
"Je meurs sans regret c'est pour la France"
Auguste HUSSON mort pour la France le 19 juin 1915