Effectivement, je ne connais pas de témoignages sur ce régiment, mais cela ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas...
A défaut, et en attendant mieux, voici tout de même deux petites références :
Lieutenant B…, "Attaque du 225e R.I. à l’ouest de Souain", in bulletin de l'ASSMMD, n°40. [12 – 13 Octobre 1914] [L’article donne également le compte-rendu du Capitaine Ropert sur les combats du 12 Octobre]
Amicalement,
Stéphan
ICI > LE 74e R.I.
Actuellement : Le Gardien de la Flamme
Bonjour Arnaud,
Bonjour à toutes et à tous,
Effectivement... pourquoi mourir si loin, même à Lourdes...
Je pense qu'il s'agit hélas! d'une erreur humaine, d'une erreur de commandement dûe à un défaut de coordination entre Commandement et Service de Santé mais aussi absence de mémoire du Service de Santé qui n'a pas toujours bien retenu les leçons de la Bataille de la Marne.
Voici un extrait de l'intervention de Jean-Marie Guiraud, député du Tarn, docteur en médecine, lors d'un Comité secret: " Le triage ( des blessés ) n'étant pas pratiqué au préalable, les évacuations s'opérèrent dans des conditions désastreuses. Les blessés furent entassés indistinctement dans des trains insuffisants et d'une marche extraordinairement lente....... Autre erreur qui défie toute explication: tandis que les grands blessés auraient dû être évacués dans les gares les plus rapprochées du front, au contraire, le plus grand nombre fut envoyé à de longues distances.
C'était le renouvellement des erreurs de la Bataille de la Marne. Un de ces trains, parti de Courlandon avec 650 blessés, est allé jusqu'à Lourdes, mettant 57 heures pour effectuer ce trajet de 1200 km. C'étaient des grands blessés... ".
Cordialement.
Jean RIOTTE.