1° Cuisines d'intendance militaire - 2° Examens pour passer officiers

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mounette_girl
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Re: 1° Cuisines d'intendance militaire - 2° Examens pour passer officiers

Message par mounette_girl »

Bonjour à tous et toutes

1°) Je réitère une QUESTION déjà posée plusieurs fois sur le Forum « Pages d’Histoire » mais hélas toujours restée sans réponse. Je ne désespère pas cependant, la preuve !

Qui pourrait me dire où se trouvait exactement l'Intendance militaire du secteur de MONTEREAU (probablement le Montereau de Seine-et-Marne) vers 1916-17 ou 18. A Montereau même ? ou hors de la localité ?.. Je voudrais bien le savoir parce que ma grand-mère y a travaillé.

A l'époque, sans nouvelles de son époux disparu dans les combats de Beauséjour (septembre 1915), elle a dû quitter Nancy parce que le quartier de la gare était évacué en raison de pluies de torpilles incendiaires (envoyées par un zeppelin) et d'obus de 420 (envoyés par le "Gros Max", frère de la "Grosse Bertha" !).

Je sais qu'elle est alors partie, avec ses deux enfants, et qu'elle s'est installée à Montereau. Puis elle a été embauchée par l'Intendant de la Manutention militaire de cette ville (ou de sa banlieue proche ?) pour y diriger les cuisines. D'où ma question sur la localisation de cette intendance ou manutention.

J'ai des photos de l'équipe des cuisines :
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tout de suite après l'arrivée de ma grand-mère !
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les tenues blanches immaculées ont été alors imposées par ma grand-mère !
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Mon père a écrit dans ses souvenirs de gosse :
"--- Les cuistots renâclaient forcément, essayaient de tirer au flanc, mais l'intendant ayant charitablement prévenu les rebelles que le retour au front attendait les réfractaires, pas fous, ils s'inclinèrent. Ils furent d'ailleurs les premiers à reconnaître par la suite qu'ils avaient bien fait, car ils trouvèrent une nette amélioration dans la qualité des repas des hommes et de leurs propres repas.
--- Au bout de quelques temps les cuisines fonctionnaient à merveille !
--- L'intendant venait souvent inspecter les cuisines, goûtait la nourriture et s'attablait même souvent avec son petit état-major pour savourer quelque délicieux ragoût ou quelque pâtisserie (eh oui !) réalisés par ma mère, et ne dédaignait pas s'en faire apporter à son bureau.---"


Mon père ne peut plus être interrogé parce qu’il est décédé. Mon questionnement auprès de la municipalité de Montereau est aussi resté sans réponse. Pourtant, je voudrais bien aller visiter ce casernement ... s'il existe toujours !

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2°) Je vous rappelle aussi mon message n°4 du 22/12/2005, passé dans cette rubrique « Qui cherche quoi », et concernant une première recherche inaboutie.

Je ré-explique : mon grand-père DUCLOUX Désiré, dit Gaston (rédacteur-journaliste dans le civil, et Sergent au 146° Régiment d'Infanterie, classe 1904, Mle 015262) a passé un examen pour devenir officier en février 1915. Il l'a réussi.

C’était au camp militaire de Villemoustaussou (11600 - Aude), où il avait été affecté après sa convalescence. Il avait en effet été blessé le 20/08/1914, au cours de l’offensive française en Lorraine.

Mais le malheureux sort de Désiré, tombé au front comme tant d’autres, fait qu’il disparut à "Beauséjour", en Champagne, 7 mois après sa réussite, toujours en qualité de sergent.

QUESTION : Croyez-vous qu’il soit possible de retrouver trace de ces examens militaires organisés en pleine guerre ? et où ? Ce serait intéressant pour moi de connaître le genre d’épreuves proposées, les sujets à traiter, etc., sachant que mon grand-père a passé son examen en même temps qu’un poilu professeur de la Sorbonne !

Merci de votre attention et merci d’avance pour vos conseils éclairés.

Cordiales salutations à tous.
Mounette.
"Tes yeux brillaient moins aujourd'hui /Dis-moi, dis-moi pourquoi chère âme /Dis-moi quel chagrin, quel ennui /Mettait un voile sur leur flamme." - Sergent Ducloux Désiré, dit Gaston - 146° RI
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