Bonjour à tous,
Merci à Philippe pour les précisions fournies sur la marque, que seul un spécialiste peut apporter…
Concernant vos questions posées sur les immatriculations, il y a sur le forum un fil – fleuve – qui vous permettra d’aborder le sujet sous différents angles – réquisitions – sections automobiles – identification de modèles – tranches de numéros, …
pages1418/forum-pages-histoire/autos-et ... 9073_1.htm Vous trouverez aussi en ligne un article complet sur le sujet
http://plaque.free.fr/f_mil3.html, qui comporte à la fin un tableau complet des tranches de numéros attribués. Pour plus de détails sur le contexte militaire qui a déterminé les immatriculations – l’organisation du Service Automobile – et l’évolution de celles-ci pendant le conflit, vous pouvez vous rapporter au numéro 98 de la revue GBM (octobre-décembre 2011), qui y consacre un article de 16 pages.
L’Armée a commencé à se débarrasser de ses véhicules avant la fin du conflit, à partir de novembre 1917, en les revendant aux enchères sur une période qui a duré 18 mois, pour un produit dépassant « de beaucoup cent millions », mais on ne connaît pas par comparaison ce qui a été directement ferraillé.
Je partage l’avis de Pierre M. sur les effets de la Seconde Guerre mondiale quant à la disparition de modèles anciens. Je peux même y ajouter un facteur réglementaire, l’invalidation des cartes grises des voitures dont la réception du modèle était ancienne (antérieure au 1er septembre 1925), du fait que les raisons économiques listées par Pierre M. étaient encore aggravées, pour cause d'obsolescence avérée. Chez Le Zèbre, les types visés étaient les B et C (crédités de 10 et 6 CV, respectivement), et, pour les modèles postérieurs au 1er janvier 1919, les types D et Z (8 et 10 CV). Le type A ne figure pas sur la liste, sans doute du fait d’une réception encore plus ancienne (avant le 1er janvier 1909).
Les propriétaires avaient donc le choix entre garer leur vieille voiture et attendre que les choses se passent, ou la revendre à l’Etat. Mais tout cela ne nous explique pas pourquoi les modèles les plus rencontrés aujourd’hui sont les plus anciens…
Cordialement,
Thierry