Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

R.I. - R.I.T. - Chasseurs
francis du vivarais
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par francis du vivarais »

Bonjour à toutes et tous.
Je reprends sous ce nouveau titre la suite du titre : Liste des morts du 4e BCP.

Voici le témoignage du MdL Sartel du 14e Dragons, Journal de route, écrit en 1922-23, et dédié à ses proches qui ne l’ont pas oublié dans la tourmente. Ce journal est constitué d’après un recueil de notes prises au jour le jour, au front, de documents conservés et de souvenirs. Sartel dit avoir écrit cela sans prétention littéraire et s’être soucié de rapporter exactement les évènements qui se sont déroulés autour de lui, et les faits dont il a été le témoin, à sa modeste place dans le rang.
Sartel, est originaire de St Genis Laval près d Oullins dans la Rhône. Dans son journal, il ne donne que les noms des personnes, jamais les prénoms, même le sien. Le Maréchal des logis Sartel finira la guerre, sur une auto-canon construite par Peugeot. Il a du faire carrière dans l’armée car une photo le montre sous un uniforme de capitaine en 1939. Les 2 volumes magnifiques de ce mémoire, ont été achetés aux puces et sont la propriété d’une association. Ce témoignage révèle plusieurs cas d’exécutions arbitraires.

Transcription partielle du journal de Sartel.
11 octobre 1914. …L’ennemi bombarde le village, l’escadron s’abrite tant bien que mal dans ce qui reste des maisons. Tous les toits sont ajourés par les éclats, tuiles, pans de murs dégringolent sous le fracas des obus. Dans l’église quelque peu démolie, où je me rends en courbant l’échine, est installé un commandant d’infanterie, le Chef de bataillon Pompey du 146e d’infanterie qui n’a pas l’air commode….Cà et là des agents de liaison, du 3e escadron du régiment, du 79e d’infanterie, du 4e Bataillon de chasseurs à pied, qui comme moi attendent les ordres. A coté de moi un caporal du 4e chasseurs à pied s’est saoulé à ne pas tenir debout, dans une des nombreuses caves bien fournies du village. Le commandant Pompey le menace de le faire fusiller….
12 octobre 1914. A 1 heure ½,la canonnade et la fusillade redoublent. On contre-attaque Hannescamps, village situé à un ou deux kms au sud-est de Brinvillers, qui a été pris par l’ennemi le 10…..5 heures ! On me donne un pli pour l’escadron. Je pars, tantôt à plat ventre, tantôt courbé en deux me faufilant le long des maisons…..Je rencontre du 4e chasseurs à pied qui ramenent une mitrailleuse ennemie et une vingtaine de prisonniers du 4e d’infanterie de la garde prussienne dont un officier, de beaux gars qui n’ont pas l’air de vouloir se faire emmener docilement, surtout l’officier…..C’est ça, une mitrailleuse Maxim !.....Je suis à la tête de l’escadron, que je conduis à la position reconnue la nuit….A travers les rues désertes et sombres, silencieux, en ligne par un, nous défilons le long des murs ébréchés. Des balles en enfilade, balaient les rues avec rage, il pleut des pierres, des débris de tuiles. « En tirailleurs ! A cinq pas »…..Le jour pointe, mon front est couvert de sueur. Une violente détonation, plus proche que les autres, devant nous, à 3 ou 4 mètres nous ébranle et nous envahit de fumée noire. Au moment même où je me protège la tête de mes 2 bras, je suis blessé au poignet droit. C’est une secousse d’émotion. Ca saigne comme si j’avais la main coupée. Ce n’est pourtant qu’une égratignure sans gravité. Un petit éclat m’a labouré et brûlé sur 2 ou 3 centimètres, à la base de la main droite. Après m’être fait panser à une ambulance du 79e, installée dans une cave à la lisière du village de Brinvillers ou plusieurs fantassins blessés à la tête agonisent, je rejoins le peloton…… J’ai appris, au poste de secours, de la bouche même de l’infirmier qui m’a pansé que le caporal du 4e chasseurs, ivre hier soir à l’église, avait été fusillé au jour, malgré ses supplications ; il était père de 2 enfants. Pauvre diable ! Sa petite satisfaction lui a coûté cher. Pour moi il avait du se rendre coupable d’une faute plus grave que de s’être saoulé. Le médecin du 79e, en m’établissant une petite fiche, attestant le pansement qui m’avait été fait à son ambulance, en avait les larmes aux yeux……
Un capitaine, de je ne sais quel régiment d’infanterie territoriale, vient de passer aussi droit que las autres sont courbés. Il a les yeux hagards, l’air déprimé. Il me semble reconnaître le capitaine d’infanterie que le commandant Pompey voulait faire fusiller la nuit dernière ; il avait quitté les lignes et ne savait ou se trouvait sa compagnie. Il fait peut-être partie des 2 régiments territoriaux, le 14e et le 15e de la région, qui ont, dit-on lâché pied à Monchy-aux-bois, le 9 octobre…..Les chasseurs n’ont pu encore dégager Hannescamps, qui flamboie dans le ciel comme une torche, à qqs centaines de mètres de nous. Nous revenons dans la nuit au village de Brinvillers ou faute d’approvisionnement, car notre maigre repas froid est mangé depuis longtemps, nous dégustons d’abondantes provisions laissées par les habitants. Les caves surtout regorgent de bons vins vieux, d’alcools de liqueurs. Le commandant Pompey, s’étonnait de voir certains de ses agents de liaison, ivre-morts ; je n’en suis pas surpris, car il n’ya que l’embarras du choix……

13 octobre 1914. On quitte Brinvillers à l’aube….L’escadron de 80 à 90 combattants se rassemble à la sortie du village et se porte, par peloton sur le versant d’une colline à gauche d’une route qui va parait-il à Monchy-aux-bois occupé par les boches….Nous utilisons le moindre élément de tranchée, le plus petit trou d’obus….les éclats grognent au dessus de nos têtes…..Après qqs minutes de fièvre le calme renait, nous allons occuper un peu avant de Brinvillers, près de Berles-aux-bois, une tranchée que le génie a construit pendant la nuit. Des fantassins territoriaux, officiers, sous officiers et hommes descendent par groupes de la route de Monchy. On dit que l’ennemi attaque. Le capitaine Flavigny qui vient d’arriver près de nous se porte au-devant d’eux et en interpelle quelques-uns qui font demi-tour, puis il fait placer un peloton de dragons en travers de la route avec mission de tirer sur ceux qui se représenteraient. Ce sont des fuyards ! Baconnier affirme avoir vu hier soir, devant l’église de Brinvillers, le commandant Pompey abattre sauvagement d’un coup de révolver, un fantassin qui avait quitté les lignes…….Dans un enfer pareil, les chefs devraient avoir un peu d’indulgence pour une minute d’égarement, de leurs subordonnés……
Le bombardement ne fait qu’augmenter. A 3 ou 4 mètres de la tranchée vient de tomber une rafale de gros obus de tous calibres…. Nous sommes couverts de terre et de pierres…..Satanée boue, on ne peut s’en dépêtrer. Elle se colle aux sous-pieds et aux brides d’éperons et nous paralyse les mouvements. Les carabines en sont enduites, on a de la difficulté pour manœuvrer la culasse. Que sera-ce s’il faut encore tirer ? Nous sommes de véritables blocs de boue. Les 1er et 2e escadrons sont venus avec leurs lances. Il parait qu’un demi-régiment du 11e Dragons a contre-attaqué Monchy le 10, la lance à la main. Ils auraient eu de grosses pertes. Pas un officier ne serait revenu. Il ne serait rentré qu’un sous-officier blessé et qqs dragons…..Nous devenons de véritables fantassins. Ce n’est peut-être que momentané et la guerre à cheval pour laquelle nous avons été réellement préparés n’est pas finie pour nous.

La relation de ces évènements dramatiques, passés la plupart du temps, sous silence dans les JMO, méritait qu’on s’y intéresse, après la sortie du livre de Mathieu et mon esprit enquêteur voulait en savoir plus. Evidemment ni le JMO du 4e BCP, ni celui du 146e du commandant Pompey n’en faisaient état. Restait donc à trouver la liste des morts du 4e BCP. Grâce au secours de Gilles Roland, j’ai pu dénicher cette liste pour cibler les 153 caporaux et rechercher parmi eux, celui qui était MPLF le 12 octobre 1914, parmi les 14 morts déclarés le 13 octobre, en espérant qu’il n’y en ait pas 2 ou 3 ce qui compliquerait sérieusement les choses.
En fait j’ai trouvé 4 caporaux, déclarés morts le 13 octobre 1914, parmi 14 tués suite au décompte fait ce jour là le soir, après la bataille de Hannescamps. En effet sur le JMO, du 4e BCP, aux dates des 8, 9, 10, 11, 12, et 13, l’effectif Troupe est de 1196. Aux dates des 14, 15, 16, l’effectif est de 984. Il repasse à 986 le 18 soit un déficit de 210, morts, blessés et disparus, pour cette bataille.
J’avais l’espoir de découvrir, parmi les 153 caporaux tués pendant toute la guerre, le fusillé du 12 octobre. J’ai recensé 143 caporaux ; 10 restant introuvables, malgré les essais d’orthographes différentes et la recherche en 2e prénom. Peut-être est-il dans ces 10 ? J’en ai trouvé 4, ayant perdu la vie le 13, parmi les 14 morts du recensement du 13 au soir
Parmi ces 4, 3 sont dits, Tués à l’ennemi : ce sont Boulogne Henri, Carpentier Roger et Changeux Charles. Le 4e Bournazaud Emile est dit, Disparu à l’ennemi. Est-il le fusillé du 12 octobre. On peut imaginer que dans le contexte de la bataille qui se prépare, à partir du 11 et qui est très engagée le 13, le fusillé du 12 ait été inhumé à Brinvillers-aux- Bois, de la façon la plus sobre et discrète. On peut aussi penser que la communication de l’évènement n’ait pas été faite auprès du 4e BCP. Et que le décompte de l’effectif des 13 et 14, fasse un bilan général des pertes de la semaine
On remarquera, que le Commandant Pompey sur le terrain ne s’embarrassait pas de scrupules pour respecter la forme et le droit.
J’ai assisté vendredi dernier, à une conférence sur la prévôté en période 14-18, donnée par le Général de gendarmerie Gérard Déanaz. Sujet très intéressant et je me suis permis de lui demander si les JMO de la Prévôté pouvaient contenir des informations, intéressant les unités. Il m’a répondu que dans tous les cas soldats et prévôts étant tous des militaires, la hiérarchie était respectée et que ce n’était pas un sous-officier ou lieutenant prévôt qui pouvait en imposer à un officier supérieur. D’autre part, les JMO ne rendaient compte que des actions de ces derniers. Donc le commandant Pompey était libre de ses actes.

On peut se rendre compte que l’extension du front, en 1914 vers le nord et la mer, a posé le problème de l’occupation du front. On a du faire appel aux Territoriaux et aux Dragons et Cuirassiers démontés, encombrés de tout leur harnachement. Quel enfer pour ces cavaliers !
Ces faits de justice expéditive ont du être nombreux au début de la guerre et l’encadrement a du avoir beaucoup de difficultés à faire respecter les consignes, sous le déluge des bombardements démentiels que l’on ne pouvait imaginer lors de la mobilisation. Ces bombardements ont sapé le moral de la troupe et ils sont la cause, au début de la guerre, sous l’emprise de la peur et le manque de protections, des fuites vers l’arrière.
Qui pourra trouver le nom de ce pauvre diable, père de 2 gosses qui a picolé pour tuer sa peur et qui en a été victime.
Cordialement à tous.

Francis.


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Achache
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par Achache »

Bonjour,

Ces extraits m'intéressent... parce qu'ils parlent de combats auxquels mon grand père fut mêlé.

Ce témoigne du MdL Sartel du 14e Dragons mentionne-t-il le 361e RI, ou la 56e DI ?

NB : le village n'est pas Brinvillers mais Bienvillers(-au-Bois), dans le cimetière duquel repose mon grand-père...

Bien à vous,

[:achache:1]
Achache
Émouvante forêt, qu'avons-nous fait de toi ?
Un funèbre charnier, hanté par des fantômes.
M. BOIGEY/LAMBERT, La Forêt d'Argonne, 1915
francis du vivarais
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par francis du vivarais »


Bonjour Achache
J'ai mal retranscrit Bienvillers, je m'en excuse
J'ajoute la carte dessinée par Sartel. De l'art.
Francis
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clery
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par clery »

Bonjour Françis,

Très beau témoignage du MdL Sartel. Et très précis puisque, moi même connaissant ce village, j'arrive à le suivre dans Bienvillers et ses alentours.
Depuis nos derniers échanges, j'ai relu tous les JMO des unités de territoriaux et de cavaliers présentes dans ce secteur dans la première quinzaine d'octobre 14 (divisions, brigades, régiments)
Pas trouvé de narration de tels cas.
Bien sûr il y a eu des reflux intempestifs vite stoppé par des officiers d'autres unités.
Mais, il ne faut pas oublié que les territoriaux ont combattu seuls pendant 12 jours face aux régiments d'élite de l'armée allemande.
J'ai eu connaissance d'un conseil de guerre se déroulant pendant cette période (mais, je ne retrouve plus ce document) au château de la Haye (Foncquevillers) concernant 2 déserteurs , un soldat et un officier, sans indication d'unité. Le soldat sera fusillé, l'officier muté.
Comme le rappelle le MdL Sartel, toutes les unités sont mélangées. Il est amusant de constater, que selon le régiment, le récit diffère assez sensiblement dans les JMO. (Chez les territoriaux, ce sont les cavaliers ou le 20ème corps qui ont craqués, chez les cavaliers, ce sont les territoriaux)
Un bel exemple, avec la défense du village d'Hébuterne (surnommé après cet épisode le tombeau de la garde), ou le JMO d'un régiment territorial s'attribue cet exploit en parlant à peine des troupes du 20ème corps et en grossissant les pertes ennemies !

Cordialement
chanteloube
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par chanteloube »

Bonjour Francis,

J'ai lu quelques journaux de prévôté, il y est parfois fait mention des exécutions, mais sans détails.

Avez-vous des informations sur des exécutions sommaires en 1914 dans l'est...autour des dates 4/8 30/8
Il y a un problème au 173° RI que je ne comprends pas! On parle, en Corse, de 34 exécutions!!!!!
Cordialement CC
polux
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par polux »

Bonjour,
Dans votre post de 2008, vous parliez du 17ème Dragon pour le Mdl Sartel... ?
pages1418/forum-pages-histoire/fusilles ... htm#t46549
Bonne journée,
nono26
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par nono26 »


Bonjour à tous,

je suis ahuri !!! Avec une association de Nyons, l'Asoft, association des férus de technologie qui regroupe plusieurs centaines de passionnés d'informatique , nous sommes en train de travailler sur les cahiers manuscrits du dénommé Sartel, qui a fait toute la guerre au 17° Dragons. Nous avons l'intention de publier un document à partir de ces cahiers.
J'avais bien l'intention de vous informer de l'ouverture de la souscription au moment voulu..

Ces cahiers auraient été achetés chez un bouquiniste sur les quais à Lyon. S'agit il de ceux dont vous parlez ou d'autres .. Je n'ai pas encore eu accès à la transcription, plusieurs personnes y travaillent d'arrache-pied .
Je me suis moi même penché sur le JMO du 17° Dragons pour faire un parallèle ..

J'ai cherché s'il avait des descendants,mais n'ai trouvé qu'un seul monsieur Sartel à Tassin la demi Lune, commune au Nord de Lyon , et qui n'est absolument pas au courant .

Affaire à suivre donc... Je ne manquerai pas d'informer tout le monde ...

Cordialement Nono

PS : Je serai probablement dans le secteur de Val de Vesle du 10 au 20 avril prochain (à l'attention particulière de certain barbu de la région ...)
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clery
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par clery »

Bonjour à tous,

En comparant le récit du MdL Sartel avec les JMO du 17ème dragons et du 4ème BCP, je pense que son récit est décalé d'un jour. L'attaque d'Hannescamps par le 4ème BCP se produit le 13 octobre.
Donc le caporal du 4ème BCP aurait été fusillé le 13
Cordialement
francis du vivarais
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par francis du vivarais »

Bonjour Nono
Madame Thérèse Tassel, m'avait obligeamment prêté ce document, il y a plusieurs années et j'avais été interpelé par sa qualité en tant que témoignage. J'ai pensé aussi à le publier, mais j'étais à ce moment là, dans la transcription des 460 lettres d' Albert Marquand, travail qui m'a demandé 4 ans, pour aboutir au livre "Et le temps à nous est compté". J'ai utilisé dans ce livre qqs photos du document, concernant l'année 17 et les cavaliers passés du cheval à la mécanique.
J'aimerais bien vous rencontrer car je réside à 60 Kms de chez vous et la Présidente de L'association Culture et loisirs m'a demandé de faire un exposé sur 14-18 le 5-05-2014, sur Nyons en 14-18. J'ai réuni beaucoup de documents mais je pense que vous en connaissez plus que moi, intéressant Nyons. Je vous félicite d'avoir entrepris la publication du témoignage de Sartel. J'ai scanné les 2 bouquins, mais je participerai avec le plus grand plaisir à la souscription le moment venu.
Soyez aimable, Nono de me donner vos coordonnées mails.

Cordialement à Tous

Francis.


francis du vivarais
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Re: Combien de soldats fusillés ou abattus sans jugement.

Message par francis du vivarais »

Bonjour Cléry, bonjour Nono,
Nono 26, m'a fait remarquer que j'avais fait une erreur de frappe qui m'avait échappée. On se relit très mal ! Je m'en excuse avec le handicap de l'âge avancé et des yeux fatigués.
L'unité de Sartel n'est pas le 14e Dragons, mais le 17e Dragons, ce qui est important. Pour ce qui est de la date, il se peut que Sartel ait fait une confusion d'un jour. Le caporal fusillé, l'aurait été le 13, ce qui ne change rien à l'état des pertes du 4e BCP et au mystère.
Crdt. Francis.


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