Au début de 1916, après l'échec des offensives des alliés occidentaux à l'automne précédent et, à l'Est, les défaites et le profond repli des armées russes, les états-majors s'attendent à une puissante offensive allemande à l'Ouest.
Qu'en pensent les soldats du front?
Cette carte-postale d'un fantassin du 353e RI, alors au Bois-le-Prêtre, nous renseigne sur l'état d'esprit d'un soldat du front le 15 janvier 1916:

La lassitude des soldats du 353e RI après les combats sanglants de l'année 1915 au Bois-le-Prêtre est visible sur les visages.

Sombre pressentiment formulé le 15 janvier 1916.
"...maintenant je te garantis que je voudrais bien être plus vieux d'un an car il va se passer quelque chose de terrible peut-être bien avant le printemps..."
Un peu plus d'un mois plus tard, ce "quelque chose de terrible" éclate à Verdun le 21 février 1916.
Merci à Maurice Sublet pour ce document.
Cordialement,
Guy François.