Bonjour
Le sergent Conti du 46 ième RI dans son journal rapporte l'incident ci-après qui aurait eu lieu vers le 8 janvier 1915. Quelqu'un en a-t-il entendu parler ou lu quelque chose sur cette affaire ?
Merci
Pierre
Le Cdt Guinard est blessé et prisonnier. Le colonel est blessé, le capitaine adjoint est tué, ainsi que le Lt du génie et le Cdt Peyronnet. C'est donc Courtis qui prendra le cdt du régiment ou plutôt des trois compagnies qui en restent. Comment cette tragique affaire s'est-elle produite ?..
Témoignage.
C'est un jeune engagé volontaire allemand qui a fait ce travail. Il a réussi à franchir nos lignes. Il est arrivé au poste de commandement du colonel, s'est caché derrière un arbre, et a tiré dans l'état-major du régiment comme à la cible. Son corps est percé de coups, il a une dizaine de balles dans le corps mais il a rempli son devoir.
Etat-major du 46ieme RI décimé
Re: Etat-major du 46ieme RI décimé
Bonjour rslc55,
Je reconnais bien ici la démarche de guerre totale et l'esprit d'initiative déployées par les allemands ; une action de force spéciale avant l'heure.
J'ai lu à plusieurs reprises dans des Jmo qu'ils ont également mis en pratique des techniques que l'on peut qualifier de " tireur d'élite" et ceci très tôt dans le conflit. Pour ce faire, il n'hésitait pas à utiliser des armes de chasse destinées à l'âffut et équipées d'optique, quelquefois en calibre civil ( j'ai lu le témoignage d'un témoin d'une scène tragique qui signalait que le bruit du coup de feu n'était pas celui d'une arme réglementaire).
Des armes de qualité comme savaient en produire les maîtres armuriers allemands et autrichiens pouvaient sans difficulté toucher un soldat à plus de 600 mètres de distance !
A noter, que ces tireurs agissaient également voire surtout pendant les périodes calmes et donc le moindre relachement dans la conduite sur le terrain pouvait se solder par une blessure ou la mort.
Cordialement.
Je reconnais bien ici la démarche de guerre totale et l'esprit d'initiative déployées par les allemands ; une action de force spéciale avant l'heure.
J'ai lu à plusieurs reprises dans des Jmo qu'ils ont également mis en pratique des techniques que l'on peut qualifier de " tireur d'élite" et ceci très tôt dans le conflit. Pour ce faire, il n'hésitait pas à utiliser des armes de chasse destinées à l'âffut et équipées d'optique, quelquefois en calibre civil ( j'ai lu le témoignage d'un témoin d'une scène tragique qui signalait que le bruit du coup de feu n'était pas celui d'une arme réglementaire).
Des armes de qualité comme savaient en produire les maîtres armuriers allemands et autrichiens pouvaient sans difficulté toucher un soldat à plus de 600 mètres de distance !
A noter, que ces tireurs agissaient également voire surtout pendant les périodes calmes et donc le moindre relachement dans la conduite sur le terrain pouvait se solder par une blessure ou la mort.
Cordialement.
Re: Etat-major du 46ieme RI décimé
Bonjour,
Le 46e RI était le régiment de mon GP.
Je n'ai pas encore pris le temps de lire le JMO.
Il y a une chose bizarre dans le récit: comment un homme seul et qui a perdu la vie lors de l'action a-t-il pu faire un prisonnier?
Le 46e RI était le régiment de mon GP.
Je n'ai pas encore pris le temps de lire le JMO.
Il y a une chose bizarre dans le récit: comment un homme seul et qui a perdu la vie lors de l'action a-t-il pu faire un prisonnier?
Cordialement
Yvonnick
Yvonnick
Re: Etat-major du 46ieme RI décimé
Bonjour
Cet Allemand n'a pas fait de prisonnier. Le cdt Guinard ne devait pas se trouver au PC lors de l'attaque. Il s'agit d'un autre fait.
Cordialement
Pierre
Cet Allemand n'a pas fait de prisonnier. Le cdt Guinard ne devait pas se trouver au PC lors de l'attaque. Il s'agit d'un autre fait.
Cordialement
Pierre