Il y a cent ans, jour pour jour, le 29 septembre 1914……
Ce 29 septembre 1914, Elie Guillon, né en 1876 à Frontenay, est mobilisé à son tour au 69 ème RIT de Châtellerault.
De son côté, Le 32ème RI de Châtellerault a vu la mort d’Adalbert Thiollet le 26 septembre 1914. L’ordre du jour du 27 septembre 1914 selon le JMO est « de se maintenir coûte que coûte sur le terrain conquis ». Il lui faut organiser le front de manière « à le rendre inviolable ». Les attaques ennemies sont de plus en plus violentes dans leur secteur de Prosnes (Marne).
Ce 29 septembre 1914, le 32ème RI de Jules Cassegrin et de ses copains de Frontenay entres autres a pour mission de maintenir les positions inchangés et de vérifier que l’ennemi occupe toujours ses tranchées. Les soldats de reconnaissance sont accueillis par une vive fusillade….
Frontenay sur Dive 14-18
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 30 septembre 1914……
Bilan de deux mois de guerre pour Frontenay : 80 personnes environ habitant le village sont mobilisées , 4 sont tuées, 4 sont blessés dont 1 amputée d’une jambe. Les familles des tués ne savent pas encore toutes qu’un des leurs est décédé.
Une famille de disparu espère toujours un miracle comme celle de Lucien Proust porté prisonnier le 22 août 1914 à Signeulx en Belgique et qui n’a pas donné de nouvelles depuis. Une demande aux « autorités allemandes » via le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) à Genève va s’avérer vaine et ruiner tout espoir.
Ce 30 septembre 1914, la guerre supposée courte est enlisée dans les tranchées de l’Aisne à Nancy entre autres. La "course à la mer" est commencée de chaque côté pour contourner l’adversaire. Certains régiments vont se retrouver subitement décalés de leurs zones de combats du moment pour se rendre vers la Mer du Nord où les combats sur l’Yser commencent. Ce va être le cas du 32ème RI de Châtellerault.
Mais pour Frontenay, octobre 1914 s’annonce encore terrible : en moins de 20 jours, 3 enfants de Frontenay vont perdre la vie et 1 autre sera blessé physiquement.
Ce 30 septembre 1914 encore, le 67ème RIT de Châtellerault d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas participe toujours à la défense de Paris et est cantonné à Goussainville et ses environs.
Ce 30 septembre 1914 encore, le 32 ème RI de Roger Achard, Fernand Auriau, Jules Cassegrin, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Joseph Taupin, Eugène Terriot, Joseph Tiffeneau, Léonel Tiffeneau, Daniel Valançon est toujours dans les environs de Baconnes, Prosnes et Aubérive dans la Marne. Les combats font toujours rage….
Ce 30 septembre 1914 enfin, tous les autres enfants de Frontenay des autres régiments participent activement à la défense de la patrie. Nous évoquerons prochainement leurs noms et leurs parcours dans la mesure des documents à disposition….
Bilan de deux mois de guerre pour Frontenay : 80 personnes environ habitant le village sont mobilisées , 4 sont tuées, 4 sont blessés dont 1 amputée d’une jambe. Les familles des tués ne savent pas encore toutes qu’un des leurs est décédé.
Une famille de disparu espère toujours un miracle comme celle de Lucien Proust porté prisonnier le 22 août 1914 à Signeulx en Belgique et qui n’a pas donné de nouvelles depuis. Une demande aux « autorités allemandes » via le CICR (Comité International de la Croix-Rouge) à Genève va s’avérer vaine et ruiner tout espoir.
Ce 30 septembre 1914, la guerre supposée courte est enlisée dans les tranchées de l’Aisne à Nancy entre autres. La "course à la mer" est commencée de chaque côté pour contourner l’adversaire. Certains régiments vont se retrouver subitement décalés de leurs zones de combats du moment pour se rendre vers la Mer du Nord où les combats sur l’Yser commencent. Ce va être le cas du 32ème RI de Châtellerault.
Mais pour Frontenay, octobre 1914 s’annonce encore terrible : en moins de 20 jours, 3 enfants de Frontenay vont perdre la vie et 1 autre sera blessé physiquement.
Ce 30 septembre 1914 encore, le 67ème RIT de Châtellerault d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas participe toujours à la défense de Paris et est cantonné à Goussainville et ses environs.
Ce 30 septembre 1914 encore, le 32 ème RI de Roger Achard, Fernand Auriau, Jules Cassegrin, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Joseph Taupin, Eugène Terriot, Joseph Tiffeneau, Léonel Tiffeneau, Daniel Valançon est toujours dans les environs de Baconnes, Prosnes et Aubérive dans la Marne. Les combats font toujours rage….
Ce 30 septembre 1914 enfin, tous les autres enfants de Frontenay des autres régiments participent activement à la défense de la patrie. Nous évoquerons prochainement leurs noms et leurs parcours dans la mesure des documents à disposition….
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 01 octobre 1914……
Nous avons quitté Narcisse Drouet et son 146ème RI le 29 août 1914 à Morhange (Moselle). Narcisse Drouet est blessé ce 29 août et soigne sa blessure à la cuisse droite. Dans un courrier, il écrit à sa cousine issue de germaine, ma grand-mère Marie Panier : « Chère cousine, je pense en vous et je vous souhaite le bonjour, ainsi qu’à tes parents et tes sœurs, sans oublier le bon garçon Aimé. Votre cousin blessé de guerre. Signé : Narcisse (sans bile !) et compte vous revoir d’ici peu. » Son parcours n’est pas précisé selon sa fiche matricule durant ce mois de septembre, mais ce qui est sûr, c’est que son régiment, selon le JMO, toujours situé en Moselle, reçoit subitement l’ordre, le 19 septembre, de se rendre à Toul. Il doit rapidement embarquer pour la Région d’Amiens (Somme), en passant par Chaumont (Haute Marne), Troyes (Aube), Versailles (actuelles Yvelines), Sotteville les Rouen (Aujourd’hui Seine Maritime). 3 trains, avec à leur bord plus de 2000 hommes, plus de 100 chevaux et leurs voitures débarquent ainsi 3 jours plus tard à Belleuse (Somme) et rejoignent Boves à 7 km d’Amiens.
Ce 1er octobre 1914, le régiment est à Bray sur Somme et est bloqué par une longue et puissante ligne d’artillerie. Le mouvement de troupes s’arrête là pour ce jour. Le 146ème RI de Narcisse Drouet participe à ce qu’on appelle « la course à mer », du 19 septembre au 15 octobre 1914.
Je vous propose de voir le site suivant qui traite de ce sujet : http://www.cheminsdememoire-nordpasdeca ... -1914.html
Pendant ce temps, le 32ème RI de Jules Cassegrin a fort à faire avec les troupes allemandes à Aubérive dans la Marne…mais le JMO du régiment se fait de moins en moins précis. Il ne cite pas les victimes nommément comme d’autres régiments le font au jour le jour en août et septembre. Pire, depuis le 25 septembre 1914, il ne précise même plus si les combats font des victimes……
Nous avons quitté Narcisse Drouet et son 146ème RI le 29 août 1914 à Morhange (Moselle). Narcisse Drouet est blessé ce 29 août et soigne sa blessure à la cuisse droite. Dans un courrier, il écrit à sa cousine issue de germaine, ma grand-mère Marie Panier : « Chère cousine, je pense en vous et je vous souhaite le bonjour, ainsi qu’à tes parents et tes sœurs, sans oublier le bon garçon Aimé. Votre cousin blessé de guerre. Signé : Narcisse (sans bile !) et compte vous revoir d’ici peu. » Son parcours n’est pas précisé selon sa fiche matricule durant ce mois de septembre, mais ce qui est sûr, c’est que son régiment, selon le JMO, toujours situé en Moselle, reçoit subitement l’ordre, le 19 septembre, de se rendre à Toul. Il doit rapidement embarquer pour la Région d’Amiens (Somme), en passant par Chaumont (Haute Marne), Troyes (Aube), Versailles (actuelles Yvelines), Sotteville les Rouen (Aujourd’hui Seine Maritime). 3 trains, avec à leur bord plus de 2000 hommes, plus de 100 chevaux et leurs voitures débarquent ainsi 3 jours plus tard à Belleuse (Somme) et rejoignent Boves à 7 km d’Amiens.
Ce 1er octobre 1914, le régiment est à Bray sur Somme et est bloqué par une longue et puissante ligne d’artillerie. Le mouvement de troupes s’arrête là pour ce jour. Le 146ème RI de Narcisse Drouet participe à ce qu’on appelle « la course à mer », du 19 septembre au 15 octobre 1914.
Je vous propose de voir le site suivant qui traite de ce sujet : http://www.cheminsdememoire-nordpasdeca ... -1914.html
Pendant ce temps, le 32ème RI de Jules Cassegrin a fort à faire avec les troupes allemandes à Aubérive dans la Marne…mais le JMO du régiment se fait de moins en moins précis. Il ne cite pas les victimes nommément comme d’autres régiments le font au jour le jour en août et septembre. Pire, depuis le 25 septembre 1914, il ne précise même plus si les combats font des victimes……
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 02 octobre 1914……
Ce 02 octobre 1914, Le JMO du 32ème RI de Châtellerault est peu bavard : « mêmes situations, mêmes emplacements ». Pourtant, "Mémoire des Hommes" annonce ce jour le décès (tué à l’ennemi) de Jules Cassegrin du 32 ème RI aux combats d’Aubérive (Marne).
Même les recherches sur Internet sont vaines pour trouver ce jour des combats à Aubérive.
Jules Cassegrin naît le 3 avril 1880 à Loudun. Il est le fils d’Eugène Cassegrin et de Marie Florentine Criton. Il fait son service militaire du 15 novembre 1901 au 18 septembre 1904 au 89 ème RI, est fait caporal le 21 septembre 1902, mais redevient 1ère classe à sa demande en 1903 ! il habite avec ses parents à Frontenay en 1881, 1886, 1891.
Il n’a pas de descendance en 1914 et est apparemment fils unique. Ses parents qui décéderont dans les années 30 habitent une maison à la Chapelle à Frontenay.
Comme Lucien Proust et Damien Corval, il n’est pas né à Frontenay et n’y habite pas au moment de son départ à la guerre. Pourtant, il figure bien sur le Monument aux Morts de la commune de Frontenay, eu égard à ses parents sans aucun doute. Même si son avis de décès n’est arrivé qu’en juillet 1920 à la mairie, nul doute que sa mort a été connue rapidement dans le village, avec le nombre important de jeunes de Frontenay présents au 32ème RI.
Jules Cassegrin est inhumé à la Nécropole Nationale d’Aubérive (Marne). Nous nous y sommes rendus avec mon épouse en 2008 et 2013. En mémoire de ce jeune de Frontenay, nous y avons déposé de la terre du village de son enfance. Vous trouverez ci-dessous quelques photos prises à la nécropole d’Aubérive par nos soins.
Ce 02 octobre 1914, Le JMO du 32ème RI de Châtellerault est peu bavard : « mêmes situations, mêmes emplacements ». Pourtant, "Mémoire des Hommes" annonce ce jour le décès (tué à l’ennemi) de Jules Cassegrin du 32 ème RI aux combats d’Aubérive (Marne).
Même les recherches sur Internet sont vaines pour trouver ce jour des combats à Aubérive.
Jules Cassegrin naît le 3 avril 1880 à Loudun. Il est le fils d’Eugène Cassegrin et de Marie Florentine Criton. Il fait son service militaire du 15 novembre 1901 au 18 septembre 1904 au 89 ème RI, est fait caporal le 21 septembre 1902, mais redevient 1ère classe à sa demande en 1903 ! il habite avec ses parents à Frontenay en 1881, 1886, 1891.
Il n’a pas de descendance en 1914 et est apparemment fils unique. Ses parents qui décéderont dans les années 30 habitent une maison à la Chapelle à Frontenay.
Comme Lucien Proust et Damien Corval, il n’est pas né à Frontenay et n’y habite pas au moment de son départ à la guerre. Pourtant, il figure bien sur le Monument aux Morts de la commune de Frontenay, eu égard à ses parents sans aucun doute. Même si son avis de décès n’est arrivé qu’en juillet 1920 à la mairie, nul doute que sa mort a été connue rapidement dans le village, avec le nombre important de jeunes de Frontenay présents au 32ème RI.
Jules Cassegrin est inhumé à la Nécropole Nationale d’Aubérive (Marne). Nous nous y sommes rendus avec mon épouse en 2008 et 2013. En mémoire de ce jeune de Frontenay, nous y avons déposé de la terre du village de son enfance. Vous trouverez ci-dessous quelques photos prises à la nécropole d’Aubérive par nos soins.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 03 octobre 1914……
Le 32ème RI a perdu Jules Cassegrin la veille. Pas plus de renseignements les jours suivants, sauf à partir du 12 septembre 1914 où le JMO précise que le Régiment est à une distance de l’ennemi entre 200 et 600 mètres à Wez (Marne) et ses environs. Roger Achard, Joseph Tiffeneau, Léonel Tiffeneau, sont concernés.
Mais le grand chamboulement va arriver. Comme pour le 146ème RI de Narcisse Drouet, l’ordre arrive le 22 septembre 1914 : « embarquement à Mourmelon le Grand (Marne) avec destination finale Ypres en Belqique ». C’est la suite de la « course à la mer », il faut tenir les positions pour ne pas être encerclé par les armées ennemies.
Ce 03 octobre 1914, le 6ème escadron du 25 ème Dragons d’Angers de Joseph Depoys est à Nomény (M & Moselle) pour des services réguliers de patrouilles et de reconnaissances sur les bords de la Seille (affluent de la Saône). C’est relativement calme de ce côté ce jour-là.
Ce 03 octobre 1914 aussi, l’ordre est donné au 314ème de Parthenay de relever le 232ème de Châtellerault sur ses positions de première ligne. Ce dernier ira cantonner à Autreville sur Moselle et Millery (M & Moselle). Théodore Bontemps, Lionel Couillebault, Narcisse Jaulin, ainsi que Fernand Auriau, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Joseph Taupin, Eugène Terriot, Daniel Valançon (ces derniers du 232 ème RI et non du 32 ème RI comme je l’ai indiqué précédemment), font partie des soldats relevés.
Le 32ème RI a perdu Jules Cassegrin la veille. Pas plus de renseignements les jours suivants, sauf à partir du 12 septembre 1914 où le JMO précise que le Régiment est à une distance de l’ennemi entre 200 et 600 mètres à Wez (Marne) et ses environs. Roger Achard, Joseph Tiffeneau, Léonel Tiffeneau, sont concernés.
Mais le grand chamboulement va arriver. Comme pour le 146ème RI de Narcisse Drouet, l’ordre arrive le 22 septembre 1914 : « embarquement à Mourmelon le Grand (Marne) avec destination finale Ypres en Belqique ». C’est la suite de la « course à la mer », il faut tenir les positions pour ne pas être encerclé par les armées ennemies.
Ce 03 octobre 1914, le 6ème escadron du 25 ème Dragons d’Angers de Joseph Depoys est à Nomény (M & Moselle) pour des services réguliers de patrouilles et de reconnaissances sur les bords de la Seille (affluent de la Saône). C’est relativement calme de ce côté ce jour-là.
Ce 03 octobre 1914 aussi, l’ordre est donné au 314ème de Parthenay de relever le 232ème de Châtellerault sur ses positions de première ligne. Ce dernier ira cantonner à Autreville sur Moselle et Millery (M & Moselle). Théodore Bontemps, Lionel Couillebault, Narcisse Jaulin, ainsi que Fernand Auriau, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Joseph Taupin, Eugène Terriot, Daniel Valançon (ces derniers du 232 ème RI et non du 32 ème RI comme je l’ai indiqué précédemment), font partie des soldats relevés.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Bonsoir Régis,
" sur les bords de la Seille (affluent de la Saône)"
Est-ce que la Seille ne serait pas plutôt un affluent de la Moselle ?
Juste pour dire que je lis avec attention les souffrances quotidiennes des gars de Frontenay.
Amicalement.
" sur les bords de la Seille (affluent de la Saône)"
Est-ce que la Seille ne serait pas plutôt un affluent de la Moselle ?
Juste pour dire que je lis avec attention les souffrances quotidiennes des gars de Frontenay.
Amicalement.
Patrick Fournié
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Bonjour,
Bien vu, on ne peut pas être à Nomény (M & Moselle) et surveiller un affluent de la Saône.
C'est d'autant plus impardonnable que je suis allé à Port sur Seille (M & Moselle) où a été tué en 1915 un petit gars de Frontenay et qu'on est bien loin de la Saône!
merci de l'avoir remarqué.
Cordialement,
regis 79
Bien vu, on ne peut pas être à Nomény (M & Moselle) et surveiller un affluent de la Saône.
C'est d'autant plus impardonnable que je suis allé à Port sur Seille (M & Moselle) où a été tué en 1915 un petit gars de Frontenay et qu'on est bien loin de la Saône!
merci de l'avoir remarqué.
Cordialement,
regis 79
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 04 octobre 1914……
Il faut parler aussi des jeunes gens non affectés en 1914, car agents des chemins de fer. Ils se retrouvent, pour la plupart à la fin de la guerre, avec la mention : campagne contre l’Allemagne du …. au …… , ce qui peut paraître paradoxal, car ils ne sont pas en unités combattantes.
Je suppose que ces gens sont amenés à transporter les troupes, le matériel, l’approvisionnement en munitions et vivres des provinces jusqu’au front. C’est probablement à ce titre qu’ils sont reconnus comme étant en campagne. Si quelqu’un du forum a plus d’éléments, je suis preneur….
Pour Frontenay, sont concernés : Jules Bironneau, né en 1869, son frère Eugène Bironneau, né en 1872, Ernest Etienne Delavault, né en 1877, Eugène Depoys, né en 1869, Eugène Albert Jeannin, né en 1878, Eugène Legué, né en 1874, Louis Honoré Thiollet, né en 1867.
Alexis Thomas, né en 1879 et Olivier Thomas, né en 1896, qui ne sont pas de la même famille, sont cultivateurs et sont, eux, affectés au 9ème escadron du train des équipages militaires de Châteauroux.
Le JMO de cet escadron n’existe pas pour ce début de guerre. La seule référence est l’historique écrit après la guerre. Leur escadron, dans la zone de Nancy en septembre, va se retrouver vers le 20 octobre dans la tourmente de « la course à la mer », en se dirigeant dans la zone d’Ypres.
En ce début d’octobre 1914, le 9ème escadron du train d’Alexis et Olivier Thomas est encore dans la Marne et participe au ravitaillement des troupes à partir des gares de Châlons et Mourmelon.
Je vous propose de consulter le site « http://pages14-18.mesdiscussions.n [...] 7925_1.htm », afin de voir en bas de page la composition des trains de combats et des trains régimentaires.
Ce 04 octobre 1914, le 232ème RI de Théodore Bontemps, Lionel Couillebault, Narcisse Jaulin, ainsi que Fernand Auriau, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Joseph Taupin, Eugène Terriot, Daniel Valançon, dont le secteur est plutôt calme depuis quelques jours, participe à des travaux de propreté. Ça ne va pas durer, l’ennemi, qui se fait discret pour le moment, prépare une attaque….
Il faut parler aussi des jeunes gens non affectés en 1914, car agents des chemins de fer. Ils se retrouvent, pour la plupart à la fin de la guerre, avec la mention : campagne contre l’Allemagne du …. au …… , ce qui peut paraître paradoxal, car ils ne sont pas en unités combattantes.
Je suppose que ces gens sont amenés à transporter les troupes, le matériel, l’approvisionnement en munitions et vivres des provinces jusqu’au front. C’est probablement à ce titre qu’ils sont reconnus comme étant en campagne. Si quelqu’un du forum a plus d’éléments, je suis preneur….
Pour Frontenay, sont concernés : Jules Bironneau, né en 1869, son frère Eugène Bironneau, né en 1872, Ernest Etienne Delavault, né en 1877, Eugène Depoys, né en 1869, Eugène Albert Jeannin, né en 1878, Eugène Legué, né en 1874, Louis Honoré Thiollet, né en 1867.
Alexis Thomas, né en 1879 et Olivier Thomas, né en 1896, qui ne sont pas de la même famille, sont cultivateurs et sont, eux, affectés au 9ème escadron du train des équipages militaires de Châteauroux.
Le JMO de cet escadron n’existe pas pour ce début de guerre. La seule référence est l’historique écrit après la guerre. Leur escadron, dans la zone de Nancy en septembre, va se retrouver vers le 20 octobre dans la tourmente de « la course à la mer », en se dirigeant dans la zone d’Ypres.
En ce début d’octobre 1914, le 9ème escadron du train d’Alexis et Olivier Thomas est encore dans la Marne et participe au ravitaillement des troupes à partir des gares de Châlons et Mourmelon.
Je vous propose de consulter le site « http://pages14-18.mesdiscussions.n [...] 7925_1.htm », afin de voir en bas de page la composition des trains de combats et des trains régimentaires.
Ce 04 octobre 1914, le 232ème RI de Théodore Bontemps, Lionel Couillebault, Narcisse Jaulin, ainsi que Fernand Auriau, Georges Depoys, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Samuel Savattier, Joseph Taupin, Eugène Terriot, Daniel Valançon, dont le secteur est plutôt calme depuis quelques jours, participe à des travaux de propreté. Ça ne va pas durer, l’ennemi, qui se fait discret pour le moment, prépare une attaque….
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 05 octobre 1914……
Correction de la page d’hier où l’adresse du site à consulter est erronée. Voici la bonne adresse : pages1418/forum-pages-histoire/regiment ... 7925_1.htm.
D’autre part, si j’ai bien compris, il ne faut pas confondre train régimentaire, train de combat qui sont l’objet de ce site et escadron du train. Si quelqu’un pouvait m’apporter la réponse à la différence entre les trois termes : train régimentaire, train de combat et escadron du train …….
Pour le 9ème escadron du train, le plus simple est de lire son historique sur Gallica à l’adresse suivante : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... .r=.langFR
Ce 05 octobre 1914, le 232ème Ri poursuit ses travaux de nettoyage, l’environnement semble calme, trop calme peut-être…
Ce 05 octobre 1914 toujours, le 69ème RIT d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas, et non le 67ème comme je l’ai indiqué le 30 septembre par erreur, cantonne toujours à Goussainville et ses environs. Le danger sur Paris semble écarté pour le moment….
Ce 05 octobre 1914 encore, la 1ère compagnie du 19ème bataillon du Génie de Hyacinthe Bironneau est à Choisy au Bac (Oise) à la construction d’un pont et d’une passerelle pour piétons. Apparemment la construction ne pose aucun problème.
La 2ème compagnie est à la ferme de la Creuse (voir http://www.memorial-chemindesdames.fr/p ... a%20Creute ) , près de Pargnan au Chemin des Dames (Aisne) à 50-100 km environ de la 1ère Cie. Elle se repose le jour, creuse dans la nuit des abris complémentaires aux tranchées et installe des réseaux. La veille un obus allemand tombe près de l’entrée de la grotte, tue un officier et blesse 18 sapeurs.
Une partie de cette compagnie va recevoir une formation pour construire des bombes de circonstances à partir d’un pétard de mélinite…..
Correction de la page d’hier où l’adresse du site à consulter est erronée. Voici la bonne adresse : pages1418/forum-pages-histoire/regiment ... 7925_1.htm.
D’autre part, si j’ai bien compris, il ne faut pas confondre train régimentaire, train de combat qui sont l’objet de ce site et escadron du train. Si quelqu’un pouvait m’apporter la réponse à la différence entre les trois termes : train régimentaire, train de combat et escadron du train …….
Pour le 9ème escadron du train, le plus simple est de lire son historique sur Gallica à l’adresse suivante : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6 ... .r=.langFR
Ce 05 octobre 1914, le 232ème Ri poursuit ses travaux de nettoyage, l’environnement semble calme, trop calme peut-être…
Ce 05 octobre 1914 toujours, le 69ème RIT d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas, et non le 67ème comme je l’ai indiqué le 30 septembre par erreur, cantonne toujours à Goussainville et ses environs. Le danger sur Paris semble écarté pour le moment….
Ce 05 octobre 1914 encore, la 1ère compagnie du 19ème bataillon du Génie de Hyacinthe Bironneau est à Choisy au Bac (Oise) à la construction d’un pont et d’une passerelle pour piétons. Apparemment la construction ne pose aucun problème.
La 2ème compagnie est à la ferme de la Creuse (voir http://www.memorial-chemindesdames.fr/p ... a%20Creute ) , près de Pargnan au Chemin des Dames (Aisne) à 50-100 km environ de la 1ère Cie. Elle se repose le jour, creuse dans la nuit des abris complémentaires aux tranchées et installe des réseaux. La veille un obus allemand tombe près de l’entrée de la grotte, tue un officier et blesse 18 sapeurs.
Une partie de cette compagnie va recevoir une formation pour construire des bombes de circonstances à partir d’un pétard de mélinite…..
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 06 octobre 1914……
Ce 06 octobre 1914, selon le JMO du 232ème RI de Châtellerault, la 7ème Armée informe à 12h40 le régiment d’une attaque imminente de l’ennemi sur tout le front. Il lui faut prendre toutes les précautions et se rendre d’Autreville et Millery (M & Moselle), où il cantonne, à Bezaumont (M & Moselle) sur la rive droite de la Moselle. Il se mettra à la disposition du colonel commandant la 117ème Brigade.
C’est l’effervescence, certaines compagnies sont parties en exercice, le mouvement prend un peu de retard. Ordres et contrordres se succèdent. Finalement, à 22h45, il est décidé, en vue de renseignements complémentaires, qu’une reconnaissance offensive sera effectuée dès le 07 octobre, au lever du jour, afin de faire des prisonniers et d’enlever des postes avancés de l’ennemi. Il faudra déterminer aussi si des mouvements de troupes s’opèrent en arrière de ces points avancés. 2 bataillons du 232ème, dont Narcisse Jaulin, Théodore Bontemps et Moïse Samuel Gornard font partie, 1 batterie de 75 et 1 escadron de cavalerie participeront à l’opération…..
Ce mardi 6 octobre 1914 encore, le 131 ème RI d'Orléans d'Hubert Bironneau (frère de Hyacinthe) est toujours dans la région de Neuvilly sur Argonne (Meuse), près du château et de la ferme d'Abancourt que l'artillerie adverse bombarde dans la journée. Aucune perte ce mardi, contrairement à l'avant-veille où 3 tués et 20 blessés sont à déplorer....
Ce 06 octobre 1914, selon le JMO du 232ème RI de Châtellerault, la 7ème Armée informe à 12h40 le régiment d’une attaque imminente de l’ennemi sur tout le front. Il lui faut prendre toutes les précautions et se rendre d’Autreville et Millery (M & Moselle), où il cantonne, à Bezaumont (M & Moselle) sur la rive droite de la Moselle. Il se mettra à la disposition du colonel commandant la 117ème Brigade.
C’est l’effervescence, certaines compagnies sont parties en exercice, le mouvement prend un peu de retard. Ordres et contrordres se succèdent. Finalement, à 22h45, il est décidé, en vue de renseignements complémentaires, qu’une reconnaissance offensive sera effectuée dès le 07 octobre, au lever du jour, afin de faire des prisonniers et d’enlever des postes avancés de l’ennemi. Il faudra déterminer aussi si des mouvements de troupes s’opèrent en arrière de ces points avancés. 2 bataillons du 232ème, dont Narcisse Jaulin, Théodore Bontemps et Moïse Samuel Gornard font partie, 1 batterie de 75 et 1 escadron de cavalerie participeront à l’opération…..
Ce mardi 6 octobre 1914 encore, le 131 ème RI d'Orléans d'Hubert Bironneau (frère de Hyacinthe) est toujours dans la région de Neuvilly sur Argonne (Meuse), près du château et de la ferme d'Abancourt que l'artillerie adverse bombarde dans la journée. Aucune perte ce mardi, contrairement à l'avant-veille où 3 tués et 20 blessés sont à déplorer....