les femmes pendant la Grande Guerre (+ accès au sommaire)

[air339]

Brigitte, tout va bien se passer !
[:los:1] [:los:1] [:los:1]

plaisanterie à part, Alain, c'est tout de même étonnant de voir si peu d'infirmières décédées aux armées ne pas être indexées sur les listes du ministère.
Pour les civils, il y a une triste subtilité : il faut être victime de violence de l'ennemi. Il faut attendre l'ordonnance de 1945 pour que soient considérées les victimes de tirs amis.
Et pour une infirmière décédée en milieu hospitalier militaire, la démarche d'attribution est faite par l'officier d'administration, alors que la famille de la victime civile doit monter un dossier...


Bien cordialement,

régis

[Alain Dubois-Choulik]

- « il faut ajouter les veuves d’invalide de guerre. Celles-ci auront eu la charge supplémentaire de s’occuper de la maladie ou de l’infirmité de leur soldat ». (elles ne sont donc pas veuves).

Bonsoir
Mais elle risquent de le devenir plus vite : je ne serais pas surpris qu'en Belgique ce soit un statut reconnu (pas en France ??)
Cordialement
Alain

[Skellbraz .]

Au Canada c'est plus facile : elles sont au bas de cette page, en lien avec le Mémorial virtuel de guerre du Canada. Tous (et toutes) sont sur e livre du souvenir du Canada, exposé dans la Chapelle du Souvenir de la Tour de la paix, et dont une page (que l'on peut obtenir ) est solennellement tournée tous les matins à 11h, chaque nom apparaissant une fois l'an

bonsoir à toutes et tous
Alain, en lisant ce lien que vous nous avez transmis, j'ai pu apporter quelques précisions à mon post concernant l'infirmière canadienne Katherine MacDonald.
et, maintenant : je me replonge dans la lecture du site canadien, il est bigrement intéressant.
cordialement
Brigitte

[Alain Dubois-Choulik]

La recherche « commence par » a porté sur les prénoms suivants :

Bonsoir
Et bien : et Appoline ??? Je dis ça parce que j'en vois une dans les civils : A ce propos, pour en trouver, y compris des infirmières, il faut compter sur l'indexation collaborative et taper civil ( divers choix ensuite ) dans " grade ". C'est un défaut de MDH qui n'a pas pensé -non plus- aux non militaires. Je l'avais signalé à l'administrateur de MdH il y a longtemps, mais il semble que cela dépende surtout de la boite de gestion des données et de sombres histoires de picaillons...
Cordialement
Alain

[Alain Dubois-Choulik]

Pour les civils, il y a une triste subtilité : il faut être victime de violence de l'ennemi. Il faut attendre l'ordonnance de 1945 pour que soient considérées les victimes de tirs amis.

Bonsoir
Mais surtout il faut ( il fallait, il eu fallu) qu'une déclaration soit faite, or après l'armistice le sentiment était à la reconstruction, puis à l'oubli . Certaines municipalités notamment Armentières, ont fait le nécessaire, d'autres pas, et pour Armentières en déclarant souvent " par éclat d'obus", allez en prouver la provenance. Mais là aussi quand on sait que c'est le Ministère des pensions, point trop n'en fallait !
Corsialement
Alain

[Skellbraz .]

Mais elle risquent de le devenir plus vite : je ne serais pas surpris qu'en Belgique ce soit un statut reconnu (pas en France ??)

oui/oui Alain, la suite du travail de Marie Cappart explicite les choses. C'est juste la lecture de deux petites phrases qui avait fait "tilt".
Brigitte

[Alain Dubois-Choulik]

Ce panorama semble bien différent de l'article pré-cité, il serait intéressant d'en connaître ses sources pour comprendre pourquoi cette différence.

Bonsoir
Tu as vu ce fichier : http://www.croix-rouge.fr/content/downl ... 285%29.xls mais on n'a pas grand chose pour le croiser ......
Cordialement
Alain

[Skellbraz .]

ce fichier était indexé au sommaire
Je reconnais très volontiers, Alain, que ce sommaire commence à être sacrément dense.
cordialement Brigitte

[Skellbraz .]

*
bonsoir à toutes et tous,

la vie des femmes dans les territoires occupés:

sur ce blog , vous pourrez lire l'histoire tragique d'une jeune fille.
"En 1918 parait aux éditions Payot "Souvenirs de guerre d'un sous-officier allemand (1914-1915-1916) avec une préface par Louis-Paul Alaux. L'un des chapitres relate le séjour à Valenciennes du Feldwebel C. , dont le nom restera inconnu, et dont le destin s'achève en 1916 lorsqu'il abandonne l'armée allemande pour passer au Danemark."

L’histoire de cette jeune fille et de ses parents commence à partir de: « Mais de tout ce que j'appris pendant mon séjour à Valenciennes, voici certainement l'histoire la plus intéressante »
bonne lecture
Brigitte
indexé dans le sommaire, au chapitre VI ("les femmes dans les territoires occupés" , paragraphe "Valenciennes : l'histoire tragique d'une jeune fille")

[air339]

Bonjour à tous, bonjour Alain,



Je ne connaissais pas ce fichier des infirmières bénévoles décédées (Qui l'a établit et quelle en est sa source ?). Pour ce qui nous concerne, ce fichier recense 204 noms.

A comparer au fichier "mémoiredeshommes", avec une recherche par grade (bien vu Alain !) :

Infirmières : 25
Infirmières bénévoles : 1
Infirmières major : 4
Infirmières militaires : 18
Infirmières militaires principal : 1
Infirmières militaires stagiaires : 2
Infirmières stagiaires : 1
Victimes civiles Infirmières : 4
Victimes civiles Infirmières militaires : 1
Victimes civiles Infirmières militaires stagiaires : 1

Soit 58 noms recensés ayant ou non l'attribution "mort pour la France".

Le sondage par prénoms n'était pas trop loin dans l'ordre de grandeur - 44 - même en ajoutant Appoline. Et pourtant il n'y a pas les Emilie, Julie, Marie, etc, qui doivent doubler le chiffre du sondage. Ce qui veut dire que des infirmières repérées par sondage n'ont pas systématiquement d'indication "grade = infirmière". On voit par ailleurs que la multiplicité des "grades" , avec 10 statuts qui se recoupent, ne relève d'aucune rigueur !
Fichier à usage limité, comme le rappelait Jérôme dans une récente mise au point pages1418/forum-pages-histoire/autre/mo ... 4779_1.htm.


Maintenant l'intérêt n'est peut-être pas de savoir exactement combien d'infirmières ont payé de leur vie leur engagement, mais pourquoi ce chiffre n'est pas accessible.
Négligences parce que victimes de second rang ? Inutilité supposée de monter un dossier de pension ? pourtant la loi du 2 juillet 1915 a bien vu l'importance de cette reconnaissance nationale.


Ce qui est dommageable dans ce flou, c'est la prise qu'il peut donner à des discours fantasmatiques !


Bien cordialement,

Régis