Bonsoir Laurent
[quotemsg]De rien...une info... à Peronne Mardi 23 novembre 2010, 19h
Café d'histoire : Les Bretons dans la Somme
Gratuit au café du musée
[/quotemsg] Non, c'est pas vrai, pour une fois que l'on va parler des bretons dans la Somme, je ne pourrais y assiter .
Si tu a des infos supplémentaires sur ce café histoire, je suis preneuse.
Je suppose que cela va évoquer les combats du 1er juillet 1916 ou le 219e RI a été engagé du coté de Foucaucourt.
Bonsoir Alain MC
Grand merci pour les précisions au sujet de Valère Fontaine et Jean Baptiste Chatinières.
Bonsoir Laurent
c'est pas vrai, pour une fois que l'on va parler des bretons dans la Somme, je ne pourrais y assiter .
Si tu a des infos supplémentaires sur ce café histoire, je suis preneuse.
Voici quelques précisions sur le Docteur François ABEILLE, originaire d'Apt,
Extrait de l’article « In Memoriam. Le docteur François Abeille ». Par Joseph Poucel. Marseille médical, 1er septembre 1918, tome 55, n°18, pages 762-767
....D’une ancienne famille marseillaise, fils de M. Elzear Abeille, entomologiste remarquable et membre de l’académie de Marseille… Externe (des Hôpitaux) en 1907, passa sa thèse en 1910 et alla exercer à Aups (Var) où il fonda une clinique….
La guerre. Il part dans l’ambulance du Docteur Fayolle ; mais il veut être mêlé plus intimement à l’action et demande à être versé dans un régiment d’infanterie, pour faire place à un confrère plus âgé ou chargé de famille ; et il fait la guerre avec son ardeur coutumière, prodigue de lui même jusqu’à l’imprudence. Son tempérament ardent n’était pas fait pour cette lutte de tranchées ….
Lors de l’attaque de Verdun, il fut fait prisonnier après avoie échappé à la mort par miracle, au milieu des bombardements allemands et des tirs de barrage français. Il fut rendu après huit mois de séjour en Saxe…Mais il repartit aussitôt au 340e d’infanterie où il eut la croix de guerre à la suite de la belle citation que voici ,à l’ordre de la brigade : « excellent officier du service de santé ; a toujours fait preuve au feu de dévouement et de mépris du danger, notamment à Avaucourt et à Vauquois en août et septembre 1917 »
Il obtenait en même temps son troisième galon, distinction rare à 33 ans et qui ne pouvait être motivée que par une proposition extrêmement élogieuse.
Il aurait pu alors avoir un poste plus à l’abri. On le lui offrait. Mais il ne voulait pas quitter ses camarades au moment du danger….
Ses lettre à sa mère débordent d’une infinie tendresse….voici, au hasard quelques extraits….
21 avril. »il nous faut accepter le volonté du bon Dieu. D’abord, nous ne pouvons rien, rien, contre les évènements. Alors, tout compte fait, il vaut mieux se donner le mérite de la chose en acceptant, résignés et courageux…J’ai l’âme solide et le corps sain, grâce à Dieu ! Confiance ! »
Ce fut son dernier adieu. Le lendemain 22 avril, se trouvant au sud de Hailles (Somme), et à l’ouest du bois Bénécat (sic), il sortit de son poste de secours pendant un bombardement pour se rendre compte s’il avait à prendre des mesures de protection pour ses hommes. Un obus percuta par malheur à ce moment dans une branche près de lui. Il tomba sans connaissance, frappé au flanc et à la nuque, baigné dans son sang, et ne tarda pas à expirer entre les bras de son médecin auxiliaire et du Dr Amédée André, de Marseille, qui firent tout pour le ranimer malgré les dangers de l’ypérite dont ses vêtements étaient imbibés.
Sa disparition fut un deuil général pour les officiers et les hommes qui ne pouvaient se faire à cette idée. Une nouvelle citation résume l’estime de ses chefs : « Médecin d’une haute valeur morale et intellectuelle. D'un entrain admirable, d'un moral élevé, d'un dévouement inlassable, il inspirait à tous pleine confiance et affection. A été tué à son poste en sortant pour surveiller un violent bombardement par obus toxiques ».
Mais parmi les témoignages de regret, rien n’est plus touchant que cette lettre naïve d’un infirmier, son ordonnance… « Moi, je lui ai fait un bouquet de fleurs et je le lui ai pôrté sur sa tombe (à Cottenchy). Ah ! ma chère femme, que je le regrette et ne peux me figurer qu’il soit mort et tous ici le pleurent car il était gentil pour tous ; aussi tous disent : Notre Père est mort, nous pouvons mourir nous aussi » (lettre du 25 avril)….
…Et Abeille lui-même avait dit en quittant Aups : « Mourir pour son pays, c’est mourir martyr. C’est la plus belle mort que je puisse désirer » (lettre de Mme Dirin, directrice de la clinique d’Aups)….
Cordialement
J'ai regardé la liste des médecins, il ne me semble pas y trouver d'autres informations que celles que je vous ai déjà donné quand vous m"aviez interrogé dans la rubrique Santé. Apparemment, votre liste me semble au point et bien complète.
bonjour
est il possible d avoir les medecins du 109 RI
assicot
vincent
gangloff
pignerol
sedan
ALIX MM2
BORDET MM2
BROT MAM2
FASSINA MAM2
GENTY MAM2
GIRAUDEAU Robert MAM2
HABRA MAM2
HIRIGOYEN Damise Martin MAM1
JULIE MM1
MANSART PAM
MASSON MAM2
MUREL MAM1
QUEHEILLE MAM2
PENICHON MAM
POTRON MM2
PROBY MAM2
RENAUT MAM1
REYNAUD MAM2
de la VALLEE MAM1
masson louis
merci
cordialement
pascal
Bonjour à tous, je viens de rentrer ce livre, 436 pages: Les Héros sans Gloire de A. René Brouillet (édition Lavauzelle) livre d'or des médecins, médecins aide major, médecins auxiliaires MPLF en 14 18.
Nombreuses biographies non illustrées, classées par ordre alphabétique.
Si vous avez des demandes...
Laurent
Je m'intéresse à Anthime Jacques Marie Louis OGÉ, né le 31 décembre 1874 à Courdemanche (Sarthe).
Marié le 15 septembre 1902 à Loué (72).
Pas de traces sur MDH.
Au lycée de 1881 à 1893, 11e à philo.
Son frère probablement Egbert né vers 1877.
Anthime Ogé a fait ses études de médecine à la faculté de Paris, puis passé en 1900 sa thèse sur les "hernies de l'utérus et ses annexes", puis été interne à l'hôpital du Mans. Il n'apparaît sur les listes des morts qu'au moment de la construction du monument. Pas de citation, ni de décoration... Il a dû être mobilisé comme médecin.
Je m'intéresse à Anthime Jacques Marie Louis OGÉ, né le 31 décembre 1874 à Courdemanche (Sarthe).
Marié le 15 septembre 1902 à Loué (72).
Pas de traces sur MDH.
Au lycée de 1881 à 1893, 11e à philo.
Son frère probablement Egbert né vers 1877.
Anthime Ogé a fait ses études de médecine à la faculté de Paris, puis passé en 1900 sa thèse sur les "hernies de l'utérus et ses annexes", puis été interne à l'hôpital du Mans. Il n'apparaît sur les listes des morts qu'au moment de la construction du monument. Pas de citation, ni de décoration... Il a dû être mobilisé comme médecin.
Bonjour, rien concernant ce soldat dans ce livre...