Bonjour Serge,
Merci pour votre réponse.
J'ai rectifié mon message et mis la carte postale légendée environs de Château Thierry.
L'élément de droite sur la carte 1 ne semble pas présent sur la n2, par exemple, à moins que la plate forme ait pu être manoeuvrée légèrement. Mais on le retrouve sur celle que vous présentez.
Cette plateforme était située dans le bois entre Bézu et Brécy ?
Je vais parcourir le forum avec "Brécy" en requête.
Bon dimanche,
Christophe
"La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
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christophe lagrange
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Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour Christophe,
Voici le plan de situation de ce canon au sud de Brécy 02 en lisière du bois du Chatelet.
A noter, le tracé de l'ancienne voie ferrée (parallèle à la route) qui desservait la plateforme.
Il ne reste qu'un trou servant de mare sur l'emplacement.
Cordialement
Serge
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christophe lagrange
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Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour Serge,
Merci pour cet extrait de carte indiquant la position de cette " Bertha " (légendé sur la carte
).
Je comprends que toutes ces légendes des cartes postales : forêt de Bézu, Brécy, environs de Château Thierry désignent un seul et même emplacement dans le Bois du Châtelet.
Bien cordialement,
Christophe
Merci pour cet extrait de carte indiquant la position de cette " Bertha " (légendé sur la carte
).Je comprends que toutes ces légendes des cartes postales : forêt de Bézu, Brécy, environs de Château Thierry désignent un seul et même emplacement dans le Bois du Châtelet.
Bien cordialement,
Christophe
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marceaulefebvre
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Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjours à toutes et à tous ,
Un petit texte de LA VOIX DU NORD , je cite ( 1918 : tiré de 100 kilomètres de Paris par l'artillerie allemande , un obus de la Grosse Bertha atteint l' église Saint- Gervais ;la ^voûte s'écroule et 91 fidèles sont tués,lors de l'office du Vendredi Saint . ) Article daté du dernier Vendredi Saint .
Cordialement
Marceau
Un petit texte de LA VOIX DU NORD , je cite ( 1918 : tiré de 100 kilomètres de Paris par l'artillerie allemande , un obus de la Grosse Bertha atteint l' église Saint- Gervais ;la ^voûte s'écroule et 91 fidèles sont tués,lors de l'office du Vendredi Saint . ) Article daté du dernier Vendredi Saint .
Cordialement
Marceau
marceau
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
bonjour à tous,
nouvel inscrit depuis (trés) peu, je suis tombé par hasard sur cet article concernant le parisianer Kanone.
j'ai moi-même beaucoup de documentation sur le sujet car, travaillant dans le régiment d'en face je me suis bien renseigné sur le lieu.
donc je possède un rapport de la direction des inventions, études et expériences techniques du ministère de l'armement daté du 10 novembre 1918 et qui s'intitule:
"renseignements généraux sur le camouflage dans l'armée allemande avec étude spéciale des positions de Crépy et de Beaumont d'où l'ennemi à tiré sur Paris"
je vous y joint la page de garde:
cette étude ne parle que des deux positions citées ci dessus et ne traite que du camouflage.
néanmoins, il semble qu'il y eu trois pièces de longue portée dans le bois de crépy.
l'emplacement N°1 (sur les trois) ne se situe pas trés loin de la route qui va de Couvron à Crépy.
l'emplacement dans les bois à conservé l'encuvement circulaire de la pièce ainsi que les abris des servants et munitions.
facile d'accès, on peut aisément le visiter à pied. je n'ai pas encore trouvé les deux autres emplacements.
le ballast de la voie férrée surélevée est toujours visible (la végétation a reprit ses droit depuis) et on peu la suivre jusqu'a la VF LAON-CHAUNY.
si vous vous y rendez, vous verrez qu'il y a plusieurs mares d'eau croupie dans les bois. vestiges des sondages allemands pour creuser leurs encuvements bétonnés.
la nappe phréatique ne se situant pas loin, ils se trouvèrent bien désappointés devant la montée de la nappe dans leurs trous.
si vous désirez plus d'informations, n'hésitez pas. je serais bien heureux de rendre service.
cordialement
nouvel inscrit depuis (trés) peu, je suis tombé par hasard sur cet article concernant le parisianer Kanone.
j'ai moi-même beaucoup de documentation sur le sujet car, travaillant dans le régiment d'en face je me suis bien renseigné sur le lieu.
donc je possède un rapport de la direction des inventions, études et expériences techniques du ministère de l'armement daté du 10 novembre 1918 et qui s'intitule:
"renseignements généraux sur le camouflage dans l'armée allemande avec étude spéciale des positions de Crépy et de Beaumont d'où l'ennemi à tiré sur Paris"
je vous y joint la page de garde:
cette étude ne parle que des deux positions citées ci dessus et ne traite que du camouflage.
néanmoins, il semble qu'il y eu trois pièces de longue portée dans le bois de crépy.
l'emplacement N°1 (sur les trois) ne se situe pas trés loin de la route qui va de Couvron à Crépy.
l'emplacement dans les bois à conservé l'encuvement circulaire de la pièce ainsi que les abris des servants et munitions.
facile d'accès, on peut aisément le visiter à pied. je n'ai pas encore trouvé les deux autres emplacements.
le ballast de la voie férrée surélevée est toujours visible (la végétation a reprit ses droit depuis) et on peu la suivre jusqu'a la VF LAON-CHAUNY.
si vous vous y rendez, vous verrez qu'il y a plusieurs mares d'eau croupie dans les bois. vestiges des sondages allemands pour creuser leurs encuvements bétonnés.
la nappe phréatique ne se situant pas loin, ils se trouvèrent bien désappointés devant la montée de la nappe dans leurs trous.
si vous désirez plus d'informations, n'hésitez pas. je serais bien heureux de rendre service.
cordialement
bigor02
-
christophe lagrange
- Messages : 2636
- Inscription : dim. mai 08, 2005 2:00 am
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Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour Bigor02,
Bienvenue parmi nous, il n'est pas trop tard pour aller faire un petit tour dans la rubrique Qui est Qui du forum pour se présenter.
Merci pour ces informations concernant les traces de ces fameux canons à longue portée.
Cordialement,
Christophe
Bienvenue parmi nous, il n'est pas trop tard pour aller faire un petit tour dans la rubrique Qui est Qui du forum pour se présenter.
Merci pour ces informations concernant les traces de ces fameux canons à longue portée.
Cordialement,
Christophe
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour,
Il existait une ancienne ligne de chemin de fer qui passait à Oulchy le Chateau - Coincy - Brécy etc..... les gares existent toujours, mais la ligne a disparu à certains endroits. A Brécy, il y a toujours le pont.
"La ligne Château-Thierry - Oulchy-Breny est une ancienne ligne de chemin de fer aujourd'hui déclassée et déposée. Elle permettait les relations entre Château-Thierry, sous préfecture du département de l'Aisne, et La Ferté-Milon dans l'Aisne également.
Elle constituait la ligne 073 000 du réseau ferré national"
voir aussi : http://pommiers02.free.fr/lechemindefer.htm
Bonne journée
Maryse
Il existait une ancienne ligne de chemin de fer qui passait à Oulchy le Chateau - Coincy - Brécy etc..... les gares existent toujours, mais la ligne a disparu à certains endroits. A Brécy, il y a toujours le pont.
"La ligne Château-Thierry - Oulchy-Breny est une ancienne ligne de chemin de fer aujourd'hui déclassée et déposée. Elle permettait les relations entre Château-Thierry, sous préfecture du département de l'Aisne, et La Ferté-Milon dans l'Aisne également.
Elle constituait la ligne 073 000 du réseau ferré national"
voir aussi : http://pommiers02.free.fr/lechemindefer.htm
Bonne journée
Maryse
maryse
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour,
Je signale mon article de la Revue "Tank Zone" n° 17 de juin-juillet 2011 relatif aux "Paris Kanonen" de 21/35-cm, 22,4/35-cm et 23,2/35-cm.Cette revue est disponible en Maison de la Presse depuis aujourd'hui.
L'article contient 29 photographies et schémas dont plusieurs inédits de Crépy-en-Laonnois, les lecteurs de ce sujet en ont vu un certain nombre dans mes interventions de ce sujet ou dans mes articles et publications précédentes.J'ai effacé néanmoins, il y a quelques mois, plusieurs illustrations publiées sur le Forum car des "auteurs" de sites divers s'attribuaient un peu trop facilement ces données sans aucune autorisation.
Je suis un partisan convaincu du partage et de la diffusion de documents inédits mais tout ceci implique un minimum de déontologie du "net" car un certain nombre de copistes se font "mousser" à faible coût intellectuel!
Cordialement,
Guy François.
Je signale mon article de la Revue "Tank Zone" n° 17 de juin-juillet 2011 relatif aux "Paris Kanonen" de 21/35-cm, 22,4/35-cm et 23,2/35-cm.Cette revue est disponible en Maison de la Presse depuis aujourd'hui.
L'article contient 29 photographies et schémas dont plusieurs inédits de Crépy-en-Laonnois, les lecteurs de ce sujet en ont vu un certain nombre dans mes interventions de ce sujet ou dans mes articles et publications précédentes.J'ai effacé néanmoins, il y a quelques mois, plusieurs illustrations publiées sur le Forum car des "auteurs" de sites divers s'attribuaient un peu trop facilement ces données sans aucune autorisation.
Je suis un partisan convaincu du partage et de la diffusion de documents inédits mais tout ceci implique un minimum de déontologie du "net" car un certain nombre de copistes se font "mousser" à faible coût intellectuel!
Cordialement,
Guy François.
-
christophe lagrange
- Messages : 2636
- Inscription : dim. mai 08, 2005 2:00 am
- Contact :
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour,
Guy, je découvre votre message et j'espère pouvoir trouver encore ce numéro (à défaut le commander en ligne).
Je reviens sur ce message parce que j'ai un gars du 409è RI victime du 210 : le Caporal Frédéric JULLER de BAUDRICOURT, en permission blessé à la tête le 12 avril 1918, décédé à l'hôpital Villemin (ancienne caserne et ancien couvent des Récollets qui a failli être rasé et reconverti aujourd'hui) à Paris 10è (3 titres de quotidiens d'époque le mentionne (Merci Gallica pour la presse consultable
).
Petit souci d'identification, pas de fiche à ce nom sur Mémoire des hommes. J'ai été voir sur les AD des Vosges (Baudricourt) et du Pas de Calais (Beaudricourt), pas de naissance au nom de JULLER.
Une autre victime à déplorer ce même jour : Mme GENDRE (ou GEINDRE).
Pas trace de décès au nom précité dans la mairie du 10è...
Le fait qu'il fut en permission ne permettait probablement pas l'attribution de la mention " mort pour la France ".
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Christophe
Guy, je découvre votre message et j'espère pouvoir trouver encore ce numéro (à défaut le commander en ligne).
Je reviens sur ce message parce que j'ai un gars du 409è RI victime du 210 : le Caporal Frédéric JULLER de BAUDRICOURT, en permission blessé à la tête le 12 avril 1918, décédé à l'hôpital Villemin (ancienne caserne et ancien couvent des Récollets qui a failli être rasé et reconverti aujourd'hui) à Paris 10è (3 titres de quotidiens d'époque le mentionne (Merci Gallica pour la presse consultable
).Petit souci d'identification, pas de fiche à ce nom sur Mémoire des hommes. J'ai été voir sur les AD des Vosges (Baudricourt) et du Pas de Calais (Beaudricourt), pas de naissance au nom de JULLER.
Une autre victime à déplorer ce même jour : Mme GENDRE (ou GEINDRE).
Pas trace de décès au nom précité dans la mairie du 10è...
Le fait qu'il fut en permission ne permettait probablement pas l'attribution de la mention " mort pour la France ".
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Christophe
Re: "La grosse Bertha des Parisiens " , dans la RHA.
Bonjour,
L'obus qui a causé ces victimes est tombé à 13H31 (ou 13H15?) le 12 avril 1918 au 79 rue Riquet (18e arrondissement).
L'obus tomba sur un mur mitoyen de deux immeubles à trois étages.L'étage supérieur fut à peu près indemne; mais les 1er et 2e étages, sur une longueur de 4 mètres, furent défoncés.L'effondrement des matériaux déteriora une crèmerie et une librairie, au rez-de-chaussée.Dans la chambre où l'obus éclata, Mme Gendre, agée de 55 ans fut tuée sur le coup; le caporal Juller, du 409e R.I, originaire de Baudricourt, grièvement blessé, décéda, à l'hôpital Villemin.Deux autres personnes furent blessées par ce même obus.
Sources: "Les bombardements de Paris" de Jules Poirier (Payot-1930) et "La Croix de Guerre de la Ville de Paris" (Imprimerie Nationale-1921).
Cordialement,
Guy François.
L'obus qui a causé ces victimes est tombé à 13H31 (ou 13H15?) le 12 avril 1918 au 79 rue Riquet (18e arrondissement).
L'obus tomba sur un mur mitoyen de deux immeubles à trois étages.L'étage supérieur fut à peu près indemne; mais les 1er et 2e étages, sur une longueur de 4 mètres, furent défoncés.L'effondrement des matériaux déteriora une crèmerie et une librairie, au rez-de-chaussée.Dans la chambre où l'obus éclata, Mme Gendre, agée de 55 ans fut tuée sur le coup; le caporal Juller, du 409e R.I, originaire de Baudricourt, grièvement blessé, décéda, à l'hôpital Villemin.Deux autres personnes furent blessées par ce même obus.
Sources: "Les bombardements de Paris" de Jules Poirier (Payot-1930) et "La Croix de Guerre de la Ville de Paris" (Imprimerie Nationale-1921).
Cordialement,
Guy François.