Il y a cent ans, jour pour jour, le 8 septembre 1914……
Le 232 ème RI de Narcisse Jaulin, Lionel Couillebault et Théodore Bontemps, tous nés à Frontenay ou y habitant, connaît le premier coup de feu le 2 septembre 1914 près de Nomény (54). Depuis cette date, les contacts avec l’ennemi sont plus fréquents et les ponts sur la Moselle sont détruits à Pont à Mousson (54) et Dieulouard (54) par l’armée française.
Ce 8 septembre 1914, le JMO rapporte : « le moral du 232 ème est bon, mais on ne peut s’empêcher de trouver que notre artillerie est dans l’impuissance de répondre efficacement à l’artillerie adverse »…..310 projectiles environ de gros calibre ont arrosé les positions du 232 ème et des régiments qui l’accompagnent. Les pertes s’élèvent à 2 tués et 5 blessés pour le 232 ème. Narcisse Jaulin, Lionel Couillebault et Théodore Bontemps, qui sont les seuls de Frontenay à être intégrés dans le 232 ème RI, ne font pas partie des victimes. Leur destin va rapidement basculer….
Frontenay sur Dive 14-18
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 9 septembre 1914……
Ce 9 septembre 1914, c’est l’anniversaire d’Alfred Thomas de Villiers de Frontenay qui arrive à l’âge de 47 ans. Il n’est pas mobilisé, mais à quelques mois près, il est encore mobilisable. Réformé pour une hernie, la commission spéciale de réforme de Châtellerault, en date du 2 décembre 1914, va le passer en service armé. Le jour de ses 47 ans, il est sûrement loin d’imaginer qu’il va être mobilisé quelques mois plus tard au 69 ème RIT et qu’il ne sera libéré que …..le 1er décembre 1918 !
Pour ceux qui suivent ma chronique, vous comprendrez que je l’ai inscrit par erreur le 7 septembre 1914 comme étant déjà au 69ème RIT.
Ce 9 septembre 1914 marque aussi la fin de l’avancée allemande après la bataille des Frontières. C’est le résultat de la Bataille de la Marne qui s’étend de Verdun à Provins.
Tous les petits-gars de Frontenay présents au front sont sûrement au combat de la dernière chance où prêts à intervenir.
L’ordre du jour du 6 septembre est: "au moment où s'engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que reculer"
Depuis le 6 et 7 septembre, dates de réquisition des taxis de Paris par le général Galliéni, la contre-offensive française casse l’élan allemand. Les Germains, qui n’étaient plus qu’à 30 km de Paris, sont sur le point le 9 septembre 1914 de voir leur armée coupée en deux parties et vont finir le lendemain par se replier sur les rives de l’Aisne. Ainsi commencent le sursaut de l’Armée Française et des armées alliées, mais aussi 4 terribles années de « guerre de tranchées ».
Vous trouverez ci-dessous un « taxi de la Marne » photographié au musée de Péronne dans la Somme par mes soins il y a une quinzaine de jour.
Ce 9 septembre, le 32 ème RI d’Adalbert Thiollet, Jules Cassegrin, Roger Achard, Fernand Auriau, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Joseph et Lionel Tiffeneau est à Fère Champenoise (51), les combats sont rudes et un bataillon à lui seul perd 130 hommes.
Ce 9 septembre encore, Le 232 ème RI de Narcisse Jaulin, Lionel Couillebault et Théodore Bontemps est à Bezaumont (54) et ne subit aucune attaque. Mieux même, le régiment apprend que les troupes françaises progressent sur la Moselle.
Ce 9 septembre toujours, Le 69 ème RIT de Châtellerault d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas est toujours à Goussainville (95) et ses environs. Le JMO ne mentionne aucun combat ce jour, mais le régiment sert de protection de la dernière chance à la capitale.
Ce 9 septembre enfin, la 6 ème batterie du 30 ème RA d’Isaïe Couillebault est à la cote 267 près de Rembercourt (55) tire sur plusieurs batteries d’artillerie lourde allemande sans subir de pertes.
Ce 9 septembre 1914, c’est l’anniversaire d’Alfred Thomas de Villiers de Frontenay qui arrive à l’âge de 47 ans. Il n’est pas mobilisé, mais à quelques mois près, il est encore mobilisable. Réformé pour une hernie, la commission spéciale de réforme de Châtellerault, en date du 2 décembre 1914, va le passer en service armé. Le jour de ses 47 ans, il est sûrement loin d’imaginer qu’il va être mobilisé quelques mois plus tard au 69 ème RIT et qu’il ne sera libéré que …..le 1er décembre 1918 !
Pour ceux qui suivent ma chronique, vous comprendrez que je l’ai inscrit par erreur le 7 septembre 1914 comme étant déjà au 69ème RIT.
Ce 9 septembre 1914 marque aussi la fin de l’avancée allemande après la bataille des Frontières. C’est le résultat de la Bataille de la Marne qui s’étend de Verdun à Provins.
Tous les petits-gars de Frontenay présents au front sont sûrement au combat de la dernière chance où prêts à intervenir.
L’ordre du jour du 6 septembre est: "au moment où s'engage une bataille dont dépend le sort du pays, il importe de rappeler à tous que le moment n'est plus de regarder en arrière. Tous les efforts doivent être employés à attaquer et à refouler l'ennemi. Une troupe qui ne peut plus avancer devra coûte que coûte garder le terrain conquis et se faire tuer sur place plutôt que reculer"
Depuis le 6 et 7 septembre, dates de réquisition des taxis de Paris par le général Galliéni, la contre-offensive française casse l’élan allemand. Les Germains, qui n’étaient plus qu’à 30 km de Paris, sont sur le point le 9 septembre 1914 de voir leur armée coupée en deux parties et vont finir le lendemain par se replier sur les rives de l’Aisne. Ainsi commencent le sursaut de l’Armée Française et des armées alliées, mais aussi 4 terribles années de « guerre de tranchées ».
Vous trouverez ci-dessous un « taxi de la Marne » photographié au musée de Péronne dans la Somme par mes soins il y a une quinzaine de jour.
Ce 9 septembre, le 32 ème RI d’Adalbert Thiollet, Jules Cassegrin, Roger Achard, Fernand Auriau, Hubert Dhérisson, Victor Duplessis, Moïse Samuel Gornard, Hubert Marsault, Joseph et Lionel Tiffeneau est à Fère Champenoise (51), les combats sont rudes et un bataillon à lui seul perd 130 hommes.
Ce 9 septembre encore, Le 232 ème RI de Narcisse Jaulin, Lionel Couillebault et Théodore Bontemps est à Bezaumont (54) et ne subit aucune attaque. Mieux même, le régiment apprend que les troupes françaises progressent sur la Moselle.
Ce 9 septembre toujours, Le 69 ème RIT de Châtellerault d’Auguste Aubert, Delphin Baudet, Constant Corval, Eugène Auguste Couillebault, Ernest Couillebault, Gabriel Deboeuf, Clovis Deméocq, Goubault Clodomir, Isidore Moyse, Gustave Penot, Victor Léopold Prinet, Joseph Ernest Ridouard, Ernest Thomas, Alfred Thomas, Léopold Thomas est toujours à Goussainville (95) et ses environs. Le JMO ne mentionne aucun combat ce jour, mais le régiment sert de protection de la dernière chance à la capitale.
Ce 9 septembre enfin, la 6 ème batterie du 30 ème RA d’Isaïe Couillebault est à la cote 267 près de Rembercourt (55) tire sur plusieurs batteries d’artillerie lourde allemande sans subir de pertes.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 10 septembre 1914……
Nous parlons souvent des soldats du 32 ème, du 232 ème et du 69 ème RIT de Châtellerault, du 49 ème RA et du 152 ème RI de Poitiers, du 113ème RI de Blois, du 30 ème RA d’Orléans. Je m’y réfère souvent car j’ai bien identifié le parcours des gens que je cite. Ce n’est pas le cas pour tous les soldats, car certains régiments, notamment d’Artillerie ou du Génie, sont composées de batteries ou de bataillons, eux-mêmes divisés en compagnie, qui peuvent être séparés de leur régiment d’origine et se retrouver à des dizaines de kilomètres l'un de l'autre. Dès lors, il est difficile de suivre un soldat quand la seule référence connue est son seul régiment.
Aujourd’hui, je vous parle du 131 ème RI d’Orléans d’Hubert Bironneau, cousin germain de mon grand-père Joseph Depoys. Ce régiment part le 5 août 1914 d’Orléans pour St Mihiel (Meuse).
Le 21 août 1914, il est à Signeulx (Belgique) avec le 113 ème RI de Blois et à Houdlémont (Meuse). C’est apparemment son premier contact avec le feu.
Le 22 août 1914, l’ordre est d’attaquer à tout prix, et comme pour le 113 ème RI, les soldats avancent par temps de brouillard, malgré le retard de 2 autres régiments. L’artillerie ennemie est supérieure en nombre et cause des « pertes très sensibles » à tel point que le régiment est obligé de battre en retraite. Des« pertes sérieuses ont lieu aussi le 25 aout 1914 à Grand Failly (M.& Moselle). On retrouve le régiment à Eclisfontaine (Meuse) le 2 septembre 1914.
Ce 10 septembre 1914, le régiment est à Louppy le Petit (Meuse). La position est arrosée de projectiles. Pluie, tempête, sol détrempé n’arrangent pas la situation du jour.
Hubert Bironneau est un mitrailleur d’élite. Ses mérites seront reconnus plus tard…..Il ne sera jamais blessé, ce qui n'empêche pas la souffrance et l'angoisse.
Le JMO du 131 ème RI ne cite pas ses morts et ses blessés au jour le jour. Il ne parle que de « pertes » et encore pas souvent, alors que sur le terrain, la situation est tout autre.
Nous parlons souvent des soldats du 32 ème, du 232 ème et du 69 ème RIT de Châtellerault, du 49 ème RA et du 152 ème RI de Poitiers, du 113ème RI de Blois, du 30 ème RA d’Orléans. Je m’y réfère souvent car j’ai bien identifié le parcours des gens que je cite. Ce n’est pas le cas pour tous les soldats, car certains régiments, notamment d’Artillerie ou du Génie, sont composées de batteries ou de bataillons, eux-mêmes divisés en compagnie, qui peuvent être séparés de leur régiment d’origine et se retrouver à des dizaines de kilomètres l'un de l'autre. Dès lors, il est difficile de suivre un soldat quand la seule référence connue est son seul régiment.
Aujourd’hui, je vous parle du 131 ème RI d’Orléans d’Hubert Bironneau, cousin germain de mon grand-père Joseph Depoys. Ce régiment part le 5 août 1914 d’Orléans pour St Mihiel (Meuse).
Le 21 août 1914, il est à Signeulx (Belgique) avec le 113 ème RI de Blois et à Houdlémont (Meuse). C’est apparemment son premier contact avec le feu.
Le 22 août 1914, l’ordre est d’attaquer à tout prix, et comme pour le 113 ème RI, les soldats avancent par temps de brouillard, malgré le retard de 2 autres régiments. L’artillerie ennemie est supérieure en nombre et cause des « pertes très sensibles » à tel point que le régiment est obligé de battre en retraite. Des« pertes sérieuses ont lieu aussi le 25 aout 1914 à Grand Failly (M.& Moselle). On retrouve le régiment à Eclisfontaine (Meuse) le 2 septembre 1914.
Ce 10 septembre 1914, le régiment est à Louppy le Petit (Meuse). La position est arrosée de projectiles. Pluie, tempête, sol détrempé n’arrangent pas la situation du jour.
Hubert Bironneau est un mitrailleur d’élite. Ses mérites seront reconnus plus tard…..Il ne sera jamais blessé, ce qui n'empêche pas la souffrance et l'angoisse.
Le JMO du 131 ème RI ne cite pas ses morts et ses blessés au jour le jour. Il ne parle que de « pertes » et encore pas souvent, alors que sur le terrain, la situation est tout autre.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Un mariage franco-italien va m'éloigner de mes chroniques quotidiennes jusqu'au 19 septembre prochain.
Je reprendrai mes commentaires à cette date-là, car des événements dramatiques concernant les soldats de Frontenay vont arriver rapidement....
A bientôt.
Je reprendrai mes commentaires à cette date-là, car des événements dramatiques concernant les soldats de Frontenay vont arriver rapidement....
A bientôt.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Me voici de retour sur le forum.
Il y a presque cent ans, jour pour jour, le 14 septembre 1914……
Marcel Huctin, né en 1889 à Frontenay, est mobilisé au 25 ème régiment de dragons à Angers, le même régiment que mon grand-père Joseph Depoys, déjà mobilisé depuis le 02 août 1914.
Germain Tiffeneau, né en 1894 à Frontenay, est lui aussi mobilisé à la 20 ème section d’infirmiers. Ses frères Léonel et Joseph sont déjà mobilisés depuis les 2 et 3 août 1914.
Ce 14 septembre 1914 aussi, Marcel Moulière du 3ème régiment de Zouaves, né à Chouppes (Vienne) en 1893 et habitant à Frontenay en 1911 est blessé à Crouy (Aisne) par balle au pied droit et entorse au genou droit par chute.
Il y a presque cent ans, jour pour jour, le 14 septembre 1914……
Marcel Huctin, né en 1889 à Frontenay, est mobilisé au 25 ème régiment de dragons à Angers, le même régiment que mon grand-père Joseph Depoys, déjà mobilisé depuis le 02 août 1914.
Germain Tiffeneau, né en 1894 à Frontenay, est lui aussi mobilisé à la 20 ème section d’infirmiers. Ses frères Léonel et Joseph sont déjà mobilisés depuis les 2 et 3 août 1914.
Ce 14 septembre 1914 aussi, Marcel Moulière du 3ème régiment de Zouaves, né à Chouppes (Vienne) en 1893 et habitant à Frontenay en 1911 est blessé à Crouy (Aisne) par balle au pied droit et entorse au genou droit par chute.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 19 septembre 1914……
Aujourd’hui, un autre soldat : Hyacinthe Bironneau, frère d’Hubert présenté le 10 septembre dernier
Il est déjà au service militaire lorsque la guerre éclate. Il est en garnison au 19 ème bataillon du Génie à Hussein-Dey (Algérie). Son bataillon quitte l’Algérie et débarque à Sète le 7 août 1914. Le 8 août, il est à Avignon, puis direction Laon (Aisne) et Hirson (Aisne) où il arrive le 14 août 1914.
Ce 19 septembre 1914, le 19 ème bataillon du Génie de Hyacinthe Bironneau est toujours dans l’Aisne. Il prépare des travaux de défense et assure l’entretien de 3 ponts sur l’Aisne. Il perfectionne aussi des tranchées existantes et a la charge d’y créer des abris. l'avant veille, il a connu le feu de l'artillerie ennemie et plusieurs victimes sont à déplorer.
Ce 19 septembre 1914 aussi, c’est l’anniversaire de Germain Valançon qui a 21 ans dans son 7 ème Régiment de Hussard.
Aujourd’hui, un autre soldat : Hyacinthe Bironneau, frère d’Hubert présenté le 10 septembre dernier
Il est déjà au service militaire lorsque la guerre éclate. Il est en garnison au 19 ème bataillon du Génie à Hussein-Dey (Algérie). Son bataillon quitte l’Algérie et débarque à Sète le 7 août 1914. Le 8 août, il est à Avignon, puis direction Laon (Aisne) et Hirson (Aisne) où il arrive le 14 août 1914.
Ce 19 septembre 1914, le 19 ème bataillon du Génie de Hyacinthe Bironneau est toujours dans l’Aisne. Il prépare des travaux de défense et assure l’entretien de 3 ponts sur l’Aisne. Il perfectionne aussi des tranchées existantes et a la charge d’y créer des abris. l'avant veille, il a connu le feu de l'artillerie ennemie et plusieurs victimes sont à déplorer.
Ce 19 septembre 1914 aussi, c’est l’anniversaire de Germain Valançon qui a 21 ans dans son 7 ème Régiment de Hussard.
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Ludovic 86
- Messages : 15
- Inscription : dim. juil. 27, 2014 2:00 am
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Bonjour,
La date d'embarquement de Hyacinthe Bironneau et le lieu de perfectionnement des tranchées sont ils connus?
Merci.
La date d'embarquement de Hyacinthe Bironneau et le lieu de perfectionnement des tranchées sont ils connus?
Merci.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Réponse à Ludovic 86 :
L’embarquement de la 1ère compagnie a lieu le 4 août 1914 à 14h00 sur le Timgad de la CGT (Compagnie Générale Transatlantique). 200 hommes environ terminent leur montée à bord à 17h00 avec d’autres bataillons. 200 autres hommes de la 2ème compagnie du 19ème bataillon du Génie montent à bord à 17h00. Ce n’est que le lendemain 5 août 1914 à 19h00 que le Timgad appareille pour Sète.
Le 19 septembre 1914, la 1ère compagnie est à Berneuil-sur-Aisne (Oise) et Rethondes (Oise, celui de l’Armistice de 1918), pour la police et l’entretien de 3 ponts : 1 sur péniches, 1 autre sur radeaux de tonneaux et un dernier sur bateaux.
A quelques kilomètres de là, la 2ème compagnie du 19ème bataillon du Génie s’occupe de l’amélioration des tranchées à la ferme de la Tour de Paissy (Aisne)...
Toutes les deux se trouvent à ce moment-là à proximité de la zone plus connue sous le nom de « Chemin des Dames »…
Par contre, je ne sais pas dans quelle compagnie se trouve Hyacinthe Bironneau qui deviendra, en plus de cousin germain à Joseph Depoys, son beau-frère car ils épouseront les deux soeurs.
L’embarquement de la 1ère compagnie a lieu le 4 août 1914 à 14h00 sur le Timgad de la CGT (Compagnie Générale Transatlantique). 200 hommes environ terminent leur montée à bord à 17h00 avec d’autres bataillons. 200 autres hommes de la 2ème compagnie du 19ème bataillon du Génie montent à bord à 17h00. Ce n’est que le lendemain 5 août 1914 à 19h00 que le Timgad appareille pour Sète.
Le 19 septembre 1914, la 1ère compagnie est à Berneuil-sur-Aisne (Oise) et Rethondes (Oise, celui de l’Armistice de 1918), pour la police et l’entretien de 3 ponts : 1 sur péniches, 1 autre sur radeaux de tonneaux et un dernier sur bateaux.
A quelques kilomètres de là, la 2ème compagnie du 19ème bataillon du Génie s’occupe de l’amélioration des tranchées à la ferme de la Tour de Paissy (Aisne)...
Toutes les deux se trouvent à ce moment-là à proximité de la zone plus connue sous le nom de « Chemin des Dames »…
Par contre, je ne sais pas dans quelle compagnie se trouve Hyacinthe Bironneau qui deviendra, en plus de cousin germain à Joseph Depoys, son beau-frère car ils épouseront les deux soeurs.
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 20 septembre 1914……
Ce 20 septembre 1914, Germain Valançon, qui a « fêté » son anniversaire la veille au 7ème régiment de Hussards basé à Niort, est au cantonnement à Mourmelon-le-Petit (Marne).
Germain Valançon est engagé volontaire pour 3 ans depuis le 21 octobre 1913. Il est donc déjà dans son régiment lorsque la guerre éclate. Ce régiment part de Niort le 4 août 1914 en direction de Pont-St–Vincent (M & Moselle), avec environ 700 hommes et autant de chevaux. Reconnaissances, patrouilles, positions d’attente jalonnent les premières journées d’août 1914.
Du 20 août au 15 septembre 1914, le 7ème Hussards est envoyé pour une moitié en Belgique, l’autre moitié restant en France. C’est à cette dernière date que le régiment est à nouveau réuni à Mourmelon-le-Petit, mais on ne sait pas à quelle moitié appartient Germain Valançon et donc on ne connaît pas son parcours durant cette période.
Ce 20 septembre 1914, Isaïe Couillebault du 30ème RA d’Orléans cantonne à Boureuilles (Meuse). Les tirs d’artillerie sont rendus difficiles par la boue, les difficultés sont importantes pour occuper une position et surtout la quitter….
Le même jour, son beau-frère, Adalbert Thiollet, du 32ème RI de Châtellerault qui a participé au combat de Fère-Champenoise le 9 septembre précédent avec des pertes importantes, et qui a encore subi la perte d’une centaine d’hommes le 16 du même mois, stationne à Baconnes (Marne), où son régiment subit les tirs de la grosse artillerie allemande….
Ce 20 septembre 1914, Germain Valançon, qui a « fêté » son anniversaire la veille au 7ème régiment de Hussards basé à Niort, est au cantonnement à Mourmelon-le-Petit (Marne).
Germain Valançon est engagé volontaire pour 3 ans depuis le 21 octobre 1913. Il est donc déjà dans son régiment lorsque la guerre éclate. Ce régiment part de Niort le 4 août 1914 en direction de Pont-St–Vincent (M & Moselle), avec environ 700 hommes et autant de chevaux. Reconnaissances, patrouilles, positions d’attente jalonnent les premières journées d’août 1914.
Du 20 août au 15 septembre 1914, le 7ème Hussards est envoyé pour une moitié en Belgique, l’autre moitié restant en France. C’est à cette dernière date que le régiment est à nouveau réuni à Mourmelon-le-Petit, mais on ne sait pas à quelle moitié appartient Germain Valançon et donc on ne connaît pas son parcours durant cette période.
Ce 20 septembre 1914, Isaïe Couillebault du 30ème RA d’Orléans cantonne à Boureuilles (Meuse). Les tirs d’artillerie sont rendus difficiles par la boue, les difficultés sont importantes pour occuper une position et surtout la quitter….
Le même jour, son beau-frère, Adalbert Thiollet, du 32ème RI de Châtellerault qui a participé au combat de Fère-Champenoise le 9 septembre précédent avec des pertes importantes, et qui a encore subi la perte d’une centaine d’hommes le 16 du même mois, stationne à Baconnes (Marne), où son régiment subit les tirs de la grosse artillerie allemande….
Re: Frontenay sur Dive 14-18
Il y a cent ans, jour pour jour, le 21 septembre 1914……
Ce 21 septembre 1914, c’est l’anniversaire d’Octave Sergent, né en 1885 à Frontenay. Il part à la guerre, tout comme son frère Maurice, né en 1892 au même lieu. Maréchal-ferrant de métier, Octave Sergent est mobilisé avec le 33 ème RA de Poitiers qu’il a rejoint le 3 août 1914. Il est impossible de suivre son parcours car le JMO ne mentionne pas le parcours de la 26 ème batterie à laquelle il appartient. On sait seulement que son régiment est sur Nancy le 20 août 1914, qu’une batterie subit des pertes le 22 août (5 hommes, 18 chevaux tués et 21 blessés), qu’il est à Troyes (Aube) le 6 septembre 1914, à Mourmelon-le-Grand (Marne) le 14 septembre 1914 où il est encore ce 21 septembre 1914. Pilonnages et bombardements des positions ennemies sont quasiment quotidiens, tout en subissant régulièrement des pertes dans les diverses batteries.
Ce 21 septembre 1914, c’est aussi l’anniversaire d’Auguste Guillot, dont Germain Valançon fréquente sa sœur Marguerite. Auguste Guillot est toujours avec le 206ème Ri de Saintes. Parti à Nancy le 12 août avec son régiment, il connaît le feu dès le 20 août (36 blessés, 16 disparus) à Lemoncourt (Moselle) et ses environs. Il reste fin août 1914 10 jours en cantonnement à Agincourt (M & Moselle). Le 7 septembre 1914, le lieutenant-colonel commandant le régiment est tué lors d’une contre-attaque de l’ennemi. Du 7 au 11 septembre, le 206ème RI subit de lourdes pertes : 440 hommes hors de combat (tués, blessés ou disparus). Ce 21 septembre 1914, Auguste Guillot cantonne avec son régiment à Agincourt et Dommartin (M & Moselle).
Ce 21 septembre 1914, c’est l’anniversaire d’Octave Sergent, né en 1885 à Frontenay. Il part à la guerre, tout comme son frère Maurice, né en 1892 au même lieu. Maréchal-ferrant de métier, Octave Sergent est mobilisé avec le 33 ème RA de Poitiers qu’il a rejoint le 3 août 1914. Il est impossible de suivre son parcours car le JMO ne mentionne pas le parcours de la 26 ème batterie à laquelle il appartient. On sait seulement que son régiment est sur Nancy le 20 août 1914, qu’une batterie subit des pertes le 22 août (5 hommes, 18 chevaux tués et 21 blessés), qu’il est à Troyes (Aube) le 6 septembre 1914, à Mourmelon-le-Grand (Marne) le 14 septembre 1914 où il est encore ce 21 septembre 1914. Pilonnages et bombardements des positions ennemies sont quasiment quotidiens, tout en subissant régulièrement des pertes dans les diverses batteries.
Ce 21 septembre 1914, c’est aussi l’anniversaire d’Auguste Guillot, dont Germain Valançon fréquente sa sœur Marguerite. Auguste Guillot est toujours avec le 206ème Ri de Saintes. Parti à Nancy le 12 août avec son régiment, il connaît le feu dès le 20 août (36 blessés, 16 disparus) à Lemoncourt (Moselle) et ses environs. Il reste fin août 1914 10 jours en cantonnement à Agincourt (M & Moselle). Le 7 septembre 1914, le lieutenant-colonel commandant le régiment est tué lors d’une contre-attaque de l’ennemi. Du 7 au 11 septembre, le 206ème RI subit de lourdes pertes : 440 hommes hors de combat (tués, blessés ou disparus). Ce 21 septembre 1914, Auguste Guillot cantonne avec son régiment à Agincourt et Dommartin (M & Moselle).